Épilogue

"𝐼'𝑣𝑒 𝑏𝑒𝑒𝑛 𝑎𝑤𝑎𝑦 𝑤𝑒'𝑣𝑒 𝑏𝑒𝑒𝑛 𝑢𝑛𝑙𝑢𝑐𝑘𝑦 𝑙𝑜𝑣𝑒
𝐾𝑒𝑒𝑝𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑤𝑎𝑦 𝑎𝑡 𝑎𝑛 𝑢𝑛𝑟𝑒𝑎𝑐𝘩𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑛𝑡 𝑜𝑓 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒"
- Tora

Main dans la main, Peter Parker et Harper Stark marchaient dans les jardins qui entouraient le quartier général des Avengers. C'était une journée de printemps très douce et la brise soulevait quelques unes des mèches rousses de la jeune femme. Ses doigts refusaient de lâcher ceux de l'homme à ses côtés.

- Je dois dire que le spaghetti bolognaise de ta mère me surprendra toujours, lança-t-il avec un sourire amusé. Il n'a jamais le même goût.

Harper laissa échapper un rire discret tout en acquiesçant. Ils étaient sortis de table depuis une bonne demi-heure, désormais, et elle ne comprenait toujours pas cette soudaine envie de se promener qui avait saisi Peter, tout d'un coup. Ils avaient déjà vu ce jardin des centaines de fois, après tout. Ils y avaient pique-niqué. C'était même dans ce jardin, sous l'arbre près duquel ils venaient de s'arrêter, qu'ils avaient décidé d'emménager dans un fabuleux appartement de Brooklyn. Peter se tourna vers elle et ne dut baisser les yeux que de quelques centimètres pour la regarder : il avait peut-être vieilli mais il n'avait pas grandi pour autant.

- Tu te rends compte ? Aujourd'hui, ça fait trois ans que tu es revenue parmi nous.

Ce souvenir élargit son sourire encore plus et Harper ne put que le lui rendre. Il était si beau quand il souriait comme ça ; elle passa une main dans ses cheveux.

- Est-ce que j'ai réussi à rattraper ces longs mois comme il se doit, Monsieur Parker ?

- Vous avez même dépassé toutes mes attentes, Miss Stark.

Elle gloussa comme une adolescente, se remémorant cette époque où ils étaient encore à peine conscient de ce qu'était la vie. Ah, l'adolescence... Certains appellent ça les plus belles années de votre vie ; Harper et Peter, eux... Eh bien, disons que leur rencontre avait compensé tous les côtés négatif de cette période de leur vie. Derrière eux, Rosie -qui, elle, avait poussé comme une mauvaise herbe- s'était allongée sur l'herbe, dans l'ombre créée par l'arbre. Elle haletait doucement en regardant le ciel. Au loin, derrière une fenêtre, Tony Stark et Pepper Potts regardaient la scène tandis que Sam et Bucky faisaient la vaisselle. En entendant le vacarme que faisaient ces deux-là, Tony soupira en se disant qu'ils feraient mieux de se trouver un appartement, eux aussi.

- De quoi crois-tu qu'ils parlent ? demanda Pepper.

- Sûrement de ton spaghetti, plaisanta Tony tout en plaçant une main dans le dos de son épouse. Je rigole, mais j'ai ma petite idée.

- Ah oui ? Laquelle ?

- Tu vas voir.

Sur le canapé, non loin du couple, Morgan Stark lisait un livre en affichant une mine concentrée et tout à fait imperturbable. Tony jeta un œil à sa petite fille : huit ans, bientôt neuf, et elle s'intéressait déjà à la physique. Une chose était sûre : elle était bien sa fille. L'enfant leva la tête un instant et croisa le regard de son père. Elle lui sourit rapidement avant de retourner à sa lecture, aidée de temps à autre par F.R.I.D.A.Y. lorsqu'elle ne comprenait pas un terme ou une formule.

Dehors, Peter et Harper discutaient toujours. Peter venait tout juste de lui suggérer d'inviter ses parents à dîner, un de ces jours. Après tout, ils n'étaient encore jamais venus chez eux.

- On pourrait même inviter May, suggéra-t-il.

- Pourquoi pas, répondit-elle. Mais on mangera quelque chose du restaurant en bas de la rue, alors, parce que j'ai beau faire d'excellents gâteaux, je ne parie pas sur mes talents culinaires.

- Sans vouloir te vexer, je pense que tu as raison.

Elle lui asséna un minuscule coup de poing à l'épaule.

- Désolé ! s'exclama-t-il en levant les mains en signe d'innocence. Le souvenir de ton chili est juste encore bien trop douloureux...

Harper leva les yeux au ciel et fit mine de s'en aller : c'était devenu presque un jeu dans leur relation. Dès qu'il faisait une blague sur sa cuisine ou un de ses autres défauts (la vie commune leur avait appris qu'ils en avaient beaucoup, tous les deux), elle feignait d'être vexée uniquement dans le but de le pousser à la rattraper. Il la rattrapait toujours.

- Viens ici.

Il attrapa son bras et l'attira contre lui. Il encercla sa taille de ses bras et colla son front au sien.

- Tu ne peux plus t'en aller, maintenant.

- Comme si j'en avais l'intention, rétorqua-t-elle.

Elle posa ses lèvres sur les siennes et lui prouva qu'elle n'avait l'intention d'aller nulle part.

- Je t'aime, murmura-t-elle.

- Je sais.

- Tu me désespères.

- Oh, ça aussi, je sais.

Elle arqua un sourcil en plantant son regard dans le sien.

- Oui, moi aussi, je t'aime.

- C'est mieux.

Elle l'embrassa encore et cette fois-ci, ils furent interrompus par les glapissements de Rosie qui réclamait de l'affection.

- C'est ce genre de chose qui me rappelle que je ne suis pas prête à avoir des enfants, plaisanta Harper tout en s'agenouillant au sol pour câliner l'animal.

Elle s'attendait à entendre Peter rire avec elle ; rien ne vint. Au lieu de ça, elle vit son expression changer. Il semblait préoccupé.

- Qu'est-ce qui se passe, mon cœur ? lui demanda-t-elle, inquiète. Tu as l'air...bizarre.

- Non, c'est juste...ce que tu as dit.

- Sur les enfants ? Oh, ça, c'est juste que pour l'instant, je trouve que c'est déjà pas mal de s'occuper d'un chien.

Elle accompagna sa remarque d'un petit rire mais encore une fois, le jeune homme resta stoïque.

- Tu crois que tu seras prête un jour, alors ?

- Oh oh... Tu crois qu'ils sont en train de se disputer ? s'interrogea Pepper, du haut de sa fenêtre. Peter a l'air...

- Trop sérieux pour être Peter ? Oui, c'est vrai, répondit Tony.

- Tu sais ce qui se passe ?

- Je n'en ai pas la moindre idée, avoua-t-il. Mais bon, avec ces deux-là, ça ne dure jamais bien longtemps, les disputes. Tu te rappelles quand ils ont dû choisir la couleur du carrelage de leur salle de bain ?

- Oh mon dieu, j'ai cru qu'ils allaient rompre, ce jour-là.

Pepper partit d'un rire communicatif qui s'imprima bientôt sur le visage de Tony. Il fallait dire qu'en évoluant, la relation de Peter Parker et Harper Stark était devenue à la fois encore plus forte, mais surtout plus explosive. Ils avaient beau nager dans le bonheur, ils avaient tendance à ne pas souvent être d'accord sur certains détails. Heureusement, ils avaient pris l'habitude de réfléchir à des compromis.

- Ils m'impressionnent, tu sais ? avoua Tony. Enfin, surtout Peter. Il supporte notre fille alors ce garçon mérite une médaille.

- Ne sois pas si dur avec elle ! Elle n'est pas toujours facile à vivre, mais...

- Mais c'est une Stark. Toi aussi, tu mérites une médaille, pas vrai ?

- Je dirais même dix !

- Comment ça, est-ce que je serai prête un jour ? répéta Harper, confuse. À avoir des enfants ?

Peter hocha la tête avant de reprendre la parole.

- Tu veux dire que ça ne te fait pas envie, toi, une famille ?

- J'ai une famille.

- Oui, mais je veux dire...une famille rien qu'à nous.

Harper fronça les sourcils. Elle détestait ce genre de conversation : pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas rester légères et faciles à gérer ? Ce sujet-là était bien trop délicat à son goût.

- Bien sûr que si, mais...on n'a que vingt-et-un ans. On a encore toute la vie devant nous.

- Oui, c'est vrai.

Il afficha un nouveau sourire mais Harper comprenait que ce n'était pas résolu : il avait toujours l'air préoccupé. Elle aurait même dit qu'il semblait tout à coup très peu sûr de lui.

- Peter, est-ce qu'il y a autre chose qui te préoccupe ?

- Non, non.

- Peter, insista-t-elle tout en s'approchant de lui. Tu sais très bien que tu ne peux rien me cacher.

Il souffla un rire sincère tandis qu'elle enroulait ses bras autour de son cou et déposait un baiser sur sa joue. Derrière la fenêtre du salon, Tony glissait un "Je te l'avais dit !" enfantin à l'oreille de Pepper. De son côté, Peter prit une grande inspiration.

- La vérité, c'est que je veux passer ma vie à tes côtés, Harper.

- Bien sûr, et tu sais très bien que moi aussi.

Elle parlait d'un ton doux et ferme à la fois : il était hors de question qu'elle le laisse douter une seconde de ses sentiments.

- On s'est peut-être rencontrés au lycée, Peter, mais nous étions loin d'être des adolescents ordinaires, pas vrai ? On a vécu trop de choses ensemble pour rester loin de l'autre. Et puis, ça voudrait dire que je serais obligée de trouver quelqu'un d'autre qui soit capable de me supporter et je doute qu'une telle personne existe.

- Je suis le seul à en être capable, tu crois ?

- Et de loin. Il n'y en a qu'un comme toi.

Elle lui fit un clin d'il exagéré qui ne manqua pas le faire rire. Ciel, il aimait tellement cette fille. Il avait aimé l'ado recluse et cabossée qu'elle avait été et il aimait tout autant la femme forte et aimante qu'elle était devenue. Ils se complétaient parfaitement et, sans mentir, il aurait eu du mal à trouver quelqu'un d'aussi bien pour lui.

- Je ne rigole pas quand je parle d'engagement, Harper. Je t'aime comme un fou et je veux passer l'arme à gauche en ayant passé toute une vie à tes côtés. Je veux continuer à te surprendre avec un petit déjeuner au lit, le samedi matin. Je veux que tu continues de râler à cause de ma mauvaise haleine matinale et je veux que tu continues de te brosser les dents pendant que je prends ma douche juste pour avoir un prétexte pour m'y rejoindre.

- Tu voudras vraiment que je continue de faire ça quand on aura, genre...septante ans ? gloussa-t-elle pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux.

- Je sais que tu plaisantes juste pour t'empêcher de rougir, Stark, la réprimanda-t-il gentiment. Je te connais.

- Touché, admit-elle. Que veux-tu... Tes déclarations imprévues ne cesseront jamais de me faire de l'effet.

- Tant mieux, parce que j'ai bien l'intention de graver celle-ci dans ta mémoire.

- Ah oui, et comment tu comptes faire ça ?

Il déposa un baiser très rapide sur ses lèvres avant de s'écarter d'elle. Il plongea sa main dans la poche de sa veste et en sortit un tout petit écrin noir.

- Peter...

- Non, si tu parles, je vais perdre mes mots et j'ai travaillé à ce moment justement pour éviter ça et... Par quoi je devais commencer, déjà ? Ah, oui. Tu vois, tu me fais déjà bégayer. Bravo, Harper.

Elle éclata de ce rire qu'il ne se lasserait jamais d'entendre et l'étincelle qui brillait dans les yeux du garçon réchauffa le cœur d'Harper en un instant.

- Bon, j'y vais. (Il souffla un coup.) Harper, tu as eu le malheur, un jour, de m'avoir comme partenaire pour un devoir de sciences. Je n'aurais jamais osé t'approcher avant ça et toi, tu ne m'aurais sans doute pas calculé.

- Bien sûr que si ! l'interrompit-elle. J'étais juste bien trop...

- Chut, j'ai dit ! s'exclama-t-il en riant. Donc, je disais... Oui, tu ne m'aurais sans doute pas calculé ou peut-être que si. Qui sait ? On pourra au moins remercier notre professeur d'avoir été un très bon entremetteur. Bref, au premier regard, j'ai su que j'étais foutu et quand tu as accepté d'aller au bal avec moi, j'étais sur un petit nuage. Harper Stark voulait m'accompagner, moi ! Je n'y croyais pas. Et puis...et puis tout est parti en sucette, c'est le moins qu'on puisse dire. Harper, je t'ai vue te battre, être jetée au sol et te relever en moins d'une minute. Je t'ai vue défendre ta famille à n'importe quel prix, je t'ai vue dans tes meilleurs comme dans tes pires moments et tu as vu les miens. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme je t'aime et je n'aimerai jamais plus autrement. C'est l'amour d'une vie, ce qu'on a, alors je compte bien le garder et le chérir pour toujours.

Harper renonça à la plaisanterie et au sarcasme pour, à la place, laisser son émotion s'exprimer sans filtre, sans masque. Elle essuya quelques larmes avec la manche de son pull et rigola un peu devant le sourcil arqué de son petit ami.

- Désolée, dit-elle après avoir reniflé. Continue, je t'en prie.

Peter hocha la tête et avant de reprendre la parole, il posa un genoux au sol.

- Harper Stark, tu es l'amour de ma vie et je ne veux jamais te laisser partir. J'ai failli te perdre trop de fois, assez pour toute une vie et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je m'assure que tu seras à mes côtés pour toujours. Je n'imagine pas passer ma vie avec qui que ce soit d'autre car la réponse à toutes mes questions s'endort à mes côtés chaque soir.

Il ouvrit l'écrin et révéla la bague qui se trouvait à l'intérieur. Elle était discrète, fine, simple : elle représentait simplement la pureté et toute la sincérité de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.

- Alors, ici, alors qu'on vient de manger un spaghetti dont je ne veux jamais connaître la recette et que la pauvre Rosie a sûrement envie de rentrer depuis un quart d'heure, je te demande, Harper Stark, de me faire l'honneur, si tu l'acceptes, de m'épouser.

Harper, devant lui, s'était plaqué la main sur la bouche et ouvrait de grands yeux. Venait-il vraiment de lui faire sa demande ? En étaient-ils vraiment à ce stade ? Qu'en penserait son père ? Et puis, Peter avait-il réfléchi à tout ça ? Elle se rendit compte qu'elle commençait à paniquer et elle se gifla mentalement. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle aimait Peter plus que n'importe qui et son cœur lui hurlait le mot "Oui" depuis le début. Pour une fois, même son cerveau était d'accord ! Devant le temps qu'elle mit à répondre, Peter perdit ses moyens.

- Je sais que c'est peut-être un peu tôt et qu'on est encore jeunes mais je me disais qu'après tout, on vit ensemble depuis quelques mois et puis ça fait déjà quatre ans qu'on est ensemble alors...

- Oui ! hurla-t-elle presque. Oui, répéta-t-elle plus calmement. Je réponds à retardement, mais...oui, oui et mille fois oui.

Elle n'attendit même pas qu'il se relève. Elle se laissa tomber dans ses bras et l'embrassa passionnément sans avoir pris la peine d'essuyer ses larmes au préalable. Lorsqu'ils s'écartèrent, elle remarqua que ses larmes s'étaient déposées sur le visage de Peter et elle les essuya du bout des doigts en riant doucement.

- Désolée.

- Ne t'excuse surtout pas.

Alors, il s'empara de sa main gauche et glissa le bijou sur son annulaire. Harper regarda la bague quelques secondes. Un énorme sourire étirait ses lèvres, un sourire qui n'était pas près de s'estomper. Elle l'embrassa de nouveau tandis que derrière leur fenêtre, Pepper et Tony jubilaient.

- Oh mon dieu, il vient de... Tony, notre petite fille... Notre petite fille va se marier !

Pepper, d'habitude si calme, pleurait de joie. Son bébé, son premier enfant... Elle était si heureuse pour elle. En regardant Tony, elle se calma tout de même. Pourquoi ne semblait-il pas étonné ?

- Il est venu me trouver il y a une semaine, expliqua-t-il, répondant ainsi à son interrogation silencieuse. Il était encore plus nerveux que d'habitude et il lui a fallu cinq bonnes minutes pour me demander si j'approuvais. Je lui ai dit que je n'avais pas grand chose à dire puisque notre Harper est assez grande pour faire ses propres choix. Je n'ai pas résisté à la tentation de le mettre un tout petit peu mal à l'aise.

- Tu ne lui as pas dit que ça, quand même ?

- Non, bien sûr que non. Je lui ai dit que de toute façon, il faisait déjà partie de la famille et ce depuis le début. Il a failli verser une larme.

- Et toi ?

- Moi ? J'ai géré ça comme un champion.

- Menteur.

- Touché. Je pense que notre Harper ne pouvait pas trouver mieux, comme garçon.

- Tu as raison, affirma Pepper tout en couvant le jeune couple du regard. Tu as vu comme ils se regardent ?

Tony ne put qu'hocher la tête en silence tout en serrant son épouse contre lui. Après lui avoir embrassé la tempe, il posa à nouveau les yeux sur les jeunes gens. Là, en contre-bas, Harper et Peter s'étaient allongés sur l'herbe. Ils se tenaient la main et ne pouvaient arrêter de se regarder comme s'ils étaient seuls au monde. À vrai dire, c'était un peu le cas : c'était eux, il s'était toujours agi d'eux deux et eux seuls. Ils avaient tout surmonté. Le blip, la mort et le retour de Tony, le coma d'Harper, une mise en ménage, même... Ils s'étaient relevés après chaque coup que la vie leur avait infligé et désormais, ils étaient sûrs d'une chose, parmi tant d'autres : plus rien ne pourrait les séparer. Quoi que l'avenir leur réserve, ils s'en sortiraient. Ils étaient Peter Parker et Harper Stark, les adolescents qui avaient été réduits en cendres et s'en étaient sortis. Ils s'aimeraient toujours, jusqu'à ce que la mort les sépare.

𝓕𝓲𝓷

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