𝟚.
le 11 novembre 1923 , 8H45 - ARROW HOUSE - WARWICK.
Dans ce bureau ou tout a l'air d'être figé depuis plusieurs années, Giorgia reste dans un premier temps debout, regardant les grandes œuvres d'art qui ornent les quatre murs de la pièce. Les bras le long du corps, elle s'avance doucement, puis finis par poser son regard aux teintes de forets pluvieuse sur le bureau de Thomas Shelby. Un vrai désordre organisé, ça ne change pas.. Une pile de papier éparpillée, un réservoir a cigarette en acier trempé, une paire de lunette, un support a enveloppe et quelques livres par-ci par là.
Seule dans ses pensées, Gigi se fait couper par le bruit de la grande porte derrière elle.
- Giorgia.
Tranquillement, la brune se tourna et regarda le grand homme brun s'approcher d'elle.
- Monsieur Shelby
Elle le salu d'un petit geste rapide de la tete, auquel il répond, étrangement. Thomas Shelby OBE ne s'embête pas avec se genre de convention d'habitude.
- Je vous sers quelques chose a boire ?
- Non, merci. Ca ira.
- La dernière fois, vous aviez prit un... whisky écossais...
- Certainement.
- Mh.
Thomas partit près de son petit meuble ou était pose un très beau service a whisky avec quatre verres et une carafe qui miroitait les premiers rayons du soleil.
Pendant qu'il se servait son verre a lui tout seul, Gigi prit place dans le fauteuil en face du sien, devant le grand bureau.
- Bien, Monsieur Shelby, même si j'apprécie d'admirer vos meubles d'exception je ne.
- J'ai besoin de vous, une nouvelle fois, Giorgia
- Très bien, alors, je vous écoute.
- Changretta.
Le brun, finit par se retourner vers elle puis partit prendre place derrière son bureau sur son grand fauteuil de cuir.
- En voyant votre visage je donne raison a la petite voix dans ma tête qui me disait que oui, Michael avait fichrement raison.
- Que disait-il ?
- Que vous en savez déjà bien plus que je ne le pense.
Thomas fixa longuement la jeune femme dans les yeux ses avant bras lourdement posés sur les accoudoirs de son fauteuil qui valait sans doute autant que la moitié du manoir.
- Lizzie, devrait faire attention a son entourage.
- Son foutu rital ?! Michael s'en ai chargé j'attend seulement qu'elle comprenne par elle-même.
- D'accord.
Thomas se leva puis attrapa une cigarette de ce petit objet qu'il fit bouger en appuyant sur un petit bout de laiton et qui s'ouvrait en une belle fleurs de cigarettes les unes rangées a cotes de autres. Il en prit une et la passa entre ses lèvres, une main dans la poche a la recherche d'un briquet, pendant que ses jambes se dirigeait devant le bureau pour s'y appuyer. La brune elle, resta a le regarder faire comme si une scène théâtrale se déroulait sous ses yeux.
- Ma famille est dans un réel danger.
Il posa son regards antarctique sur elle puis alluma sa cigarette.
- Polly s'est-elle que je suis ici ?
- Polly ne m'adresse presque pas la parole.
Giorgia soupira se disant dans sa tête qu'il fallait mieux pour elle qu'elle ne sache pas, que la tourmente autour de Thomas Shelby ne ferai que s'agrandir.
- J'ai reçu ceci, récemment. Et il s'avère que tout les membres de ma familles aussi.
D'un geste bref, il prit une enveloppe sur le bureau et lui tendit son contenu, une feuille blanche avec un mot et un dessin noir peint a la main.
Gigi se leva, et prit le papier en partant l'inspecter près de la fenêtre. Elle soupira, puis se tourna vers lui en reposant le papier.
- C'est une question de jours.
De manière spontané, il pris le combiné du téléphone en composant un numéro la regardant droit dans les yeux.
le 11 novembre 1923 , 10h57 - Eglise de Small Weath
- S'il te plait, Gio' fait un effort c'est quand même un jour particulier non? Tu le sais mieux que personne?!
- Certes, mais penses-tu que c'est Dieu qui a signé l'armistice a 5h45?
- Arrête donc, enfin.
Sylvia et Giorgia, malgré la discrétion plus ou moins voulue, commençaient a attirer les regards sur leur personnes en agaçant les plus pieux de l'Église.
- Je n'ai pas foutue les pieds dans une Eglise depuis des mois.. J'ai froid ici! Cette Eglise me rappelle celle de l'enterrement de l'oncle José mort en Ecosse...
- Quoi. ?!!
CHUUUT..!
Derrière son voile de dentelle noire fait a la main dans le cœur des Asturies, Gio se tourna légèrement vers le 'CHUUT' qui provenait d'une blonde, un air plutôt contrarié sur son visage.
-...Dieu vous aidera de nouveau a renouer les liens avec lui. Ils sont si précieux...
- Oh, madame Shelby, bonjour.
Giorgia retourna son visage vers le devant de l'Eglise sous le regard non approbateur de sa pieuse cousine.
- Cette femme est une Shelby ? Ah bah alors tout n'est pas perdu dans leur famille.
- Tu parles. Je crois que je n'ai jamais vu son visage en dehors de la lumière des cierges, je ne sais même pas quelle est son teint de peau.
L'anglaise sourit en essayant de dissimuler son rire puis recroisa ses mains devant elle en fermant les yeux.
Un petit quart d'heure plus tard Gigi qui ne tenait plus en place se leva, et simula un petit signe de croix avant de se tourner vers la rangée pleine.
- Veuillez m'excuser.
Sur le banc, a coté de Linda Shelby c'était ajouté, Arthur Shelby, Thomas Shelby, John Shelby et Esméralda qui tenait son dernier bambin dans les bras. Linda soupira en pinçant les lèvres puis finit par décaler ses genoux laissant passer la jeune femme. Arthur laissa un petit 'hop' s'échapper de se lèvres avant de faire de même.
Lorsque Gigi passa devant Thomas celui-ci la fixa en la laissant passer comme si il voulait qu'un message soit transmit, et pas de la part de Dieu...
Sylvia, elle, tourna la tête fut prise de panique en voyant la famille Shelby au quasi-complet a cote d'elle, sur ce même banc.
- ...Giorgia..!
Une fois dans l'allée centrale, l'espagnole se tourna, trouvant le visage de sa cousine paniqué. Les talons de Gigi résonnaient déjà assez dans l'Eglise pour qu'elle ne refasse encore une fois le tour pour aller écoutez les plaintes de Syl'. Le plus blonc des Shelby, John, en la voyant passer, fronça les sourcils se tourna pour la regarder partir ce qui ne passa pas inapercu aux yeux de sa femme, berçant le bebe contre elle.
- Qu'est ce qui te prend ?
- Rien, rien ça va !
- C'est une gitane. Polly la connait bien.. Attention a toi...
Thomas se pencha légèrement vers sa belle-sœur prenant la parole a voix basse ce qui ne manqua pas de troubler la communication avec Dieu de Linda.
- C'est surtout l'infirmière du camps B2 de la Sommes qui a soigné ton mari quand il s'était amusé a faire le con a vouloir rejeté un projectile d'obus a des mètres plus loin, chez les allemands.
Esmé afficha un air dépité en regardant son mari et grommela des mots en romani qui firent tiquer John avant de se tourner vers Thomas.
- Ah mais oui, putain.. C'est el..
- JOHN!.. Ca suffit enfin!
Linda, qui se mit a crier en chuchotant, se pencha pour regarder la fin du banc qui perturbait encore la cérémonie religieuse.
Dehors, a la lumière du jour et a la fraicheur du doux mois de novembre, Giorgia alluma une cigarette et tomba sur Polly, enveloppée dans un beau manteau noir et blanc qui fumait son cigarillo le regard perdu dans la dernière marche du patio, pendant que Michael, qui se tenait a coté, discutait avec Finn.
- Polly ?
- Oh, Giorgia, trésor.
- Tu ne rentres donc pas?
- Je n'en ai pas vraiment le cœur aujourd'hui.. je ne veux pas croiser Thomas.. Et toi ? Tu sors avant la fin de l'office ?
- Oui, je n'ai pas vraiment envie de croiser Dieu. Et je ne tiens pas vraiment en place depuis que ma cousine est avec moi.
- Sylvia, c'est ça ?
- Oui, tu l'as déjà rencontré ? Elle entretient une espèce de fascination pour les Peaky Blinders depuis quelques jours....
- La pauvre.
- Oui...
- En tout cas, si c'est la p'tite avec un long manteau beige et un rouge a lèvres carmin qui parle tout le temps...
- C'est elle.
- Alors oui, elle essayait de jeter un sort a des légumes au marché hier.
Le rire de Giorgia qui sortit tout naturellement fit sourire Polly, qui retrouvait un peu d'éclat sur son visage.
- Ah c'est toi que je dois remercier pour le délicieux repas que j'ai eu hier soir !
- Oui, j'espère que ca ta plu!
- Beaucoup!
A cet instant, sortit la cousine en question, les joues rougies de honte.
- Giorgia Maria-Elena Jimenez Acosta!
- Aqui estoy.
L'espagnole qui venait de s'entendre dire tout ces prénoms et noms de famille se tourna vers la personne de Sylvia qui n'arriva plus a faire sortir un mot de sa bouche en voyant la matriarche des Shelby.
- Sylvia, je te présente Pollyanna Gray.
- Les.. le marché
- Oui, chérie. C'était bien moi.
- Ah, E.. C'était très bon merci. Pardon je ne savais pas que vous étiez une Shelby.
- Eh bien, parfois j'aimerai ne plus l'être. J'ai aimé qu'on me regarde comme a l'époque ou j'étais une simple femme...
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Voilà le deuxième Chapitre de sortit ! Désole pour l'attente d'un mois mais j'ai eu quelques problèmes qui m'empêchaient d'ecrire ! N'hésitez pas a me donner votre avis ça me ferait plaisir !
Belle soirée a vous !
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