𝟷𝟻. 𝙵𝚒𝚛𝚎 𝚘𝚗 𝚒𝚌𝚎.
(𝖣𝖾́𝗆𝖺𝗋𝗋𝖾𝗓 𝗅𝖺 𝗏𝗂𝖽𝖾𝗈 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗏𝗈𝗎𝗌 𝗉𝗅𝗈𝗇𝗀𝖾𝗓 𝖽𝖺𝗇𝗌 𝗅'𝖺𝗆𝖻𝗂𝖺𝗇𝖼𝖾)
"Il ne reste que mon sang. Prenez-le. Mais ne me faites pas souffrir plus longtemps."
Marie Antoinette
𝟣𝟧. 𝖥𝗂𝗋𝖾 𝗈𝗇 𝗂𝖼𝖾.
𝙰𝙲𝚃 𝟸.
🍂 𝚘 𝚌 𝚝 𝚘 𝚋 𝚛 𝚎.
Cassie.
J'entre la première dans ma maison.
Suivi de près par mon garde du corps.
Je me cale près de mon meuble à chaussure pour enlever mes bottines à l'entrée. Callahan se glisse dans l'encadrement de la porte et entre, il referme soigneusement la porte derrière lui.
Sans un mot ni un regard de plus, il me dépasse rapidement en sortant son petit paquet de cure-dents.
Il en place un dans sa bouche, son casque toujours pendu à sa main. Son air sérieux contraste avec toute la décontraction qu'il avait dans le magasin de décoration. Je monte rapidement mes escaliers pour rejoindre ma chambre. Mais je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d'œil dans sa direction en le regardant s'enfoncer dans mon salon jusqu'à disparaître dans le couloir.
J'arrive à l'entrée de ma chambre, et en poussant doucement la porte, un sentiment de bonheur m'envahit.
Non seulement je suis trop heureuse de retrouver mon cocon, mais en plus, dès qu'il me voit, Sherlock saute de mon lit pour me rejoindre :
— Oh mon amour... je t'ai manqué ? murmuré-je en le prenant dans mes bras.
Ses ronronnements sont mon baume pour mon cœur. Je m'assois par terre, avec lui en l'assaillant de bisous partout.
— Mon amour de ma vie, toi tu m'as tellement manqué, articulé-je d'une voix bizarre tout en caressant son pelage doux. Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui, mon fiiils ? Oh ! J'ai pris ça pour toi !
En avançant sur mes genoux, je me dirige vers le sac plastique que j'ai laissé près de la porte. Je l'ouvre et prends le jouet que j'ai déniché pour lui. Ma main secoue devant lui la peluche petite souris :
— Regarde, c'est pour toi. On peut l'appeler... Molly ? T'aime bien ?
Les pattes de Sherlock commencent tout de suite à s'intéresser au jouet. Je dépose la peluche par terre et il commence tout de suite à la faire rouler d'une patte à l'autre. Je me mets à sourire face à cette scène.
Tout ce qu'il fait est mignon de toute façon.
Mes paumes sous ma mâchoire, je le regarde faire allongée sur le ventre.
J'aime ce chat un peu trop fort, parfois ça me fait peur.
Et je le trouve tellement adorable que je lui dis d'attendre pour que je le prenne en photo, je me lève pour prendre mon sac à main. Mais en me retournant, mon regard se pose sur mon bureau.
Je vois mon portefeuille posé là.
— Purée... je l'avais oublié là ! soufflé-je avec une pointe d'agacement contre moi-même.
Je suis soulagé de l'avoir retrouvée quand même. — je me suis quand même ridiculisée devant tout le monde à cause de ça — Je le prends et le dépose dans mon sac.
Rien que penser à l'humiliation que j'ai ressentie à cette caisse me donne des frissons, et j'ai tout de suite envie d'oublier cet épisode malheureux.
Mais j'ai une pensée qui me revient.
Il avait une black card.
Il me semble que cette carte s'appelle Centurion Card et qu'elle est l'une des plus chères disponible sur le marché...
Étant donné qu'elle coûte près de 4 000 livres sterling à l'année... je me demande pourquoi il me dit à chaque fois qu'il doit payer ses factures ?
C'est totalement incohérent.
Je m'assois les fesses sur les talons et commence à prendre Sherlock en photo et en vidéo, comme Kris Jenner et Kim. Je suis fan de ce chat.
« Mais comme je suis fan de toi. Je ne compte pas te lâcher de sitôt. »
Je secoue la tête pour m'enlever cette voix de mon cerveau.
N'importe quoi, arrête de penser à ça.
J'oublie ses mots, et après plusieurs minutes à contempler mon animal qui est obnubilé par son nouveau jouet. Je lui donne un dernier bisou, puis je me lève pour aller faire ma toilette.
Je me déshabille dans ma chambre, en enlevant ma jupe, mon blazer, et mon collant, puis mes sous-vêtements.
Une chaleur légère chauffe ma gorge...
Il est dans ma maison...
Imagine qu'il rentre dans ma chambre et me voit toute nue.
« T'as jamais fait l'amour dans un magasin ? »
Un son d'agacement m'échappe en repensant à ses mots.
Une seconde fois, je secoue la tête, et m'éclaircis la voix. Je prends rapidement mon peignoir dans mon armoire et prends mon linge sale ainsi que le set de lit que j'ai acheté tout à l'heure.
— Je reviens Sherlock, le prévenez-je en ouvrant la porte de ma chambre.
Il ne m'accorde pas une miette d'attention, trop occupée à mordiller Molly, sa nouvelle peluche sourit.
En vérifiant les alentours, je constate qu'il n'y a personne, alors mes pas se précipitent dans ma salle de bain juste à côté. Je referme la porte dans un claquement comme s'il était juste derrière moi.
Cassie... il n'y a plus rien qui va là.
Je jette mon linge sale dans le bac avec mon set de lit, puis me glisse sous la douche.
L'eau brûlante ruisselle sur ma peau, et pendant de longues secondes je reste comme ça. À apprécier l'eau. Je finis par commencer mes soins. Mes paumes passent sur mes cheveux lorsque j'applique un masque... Et j'ai toujours la sensation d'avoir ses mains dans ma longueur...
Putain non...
Je me sens inspirer un peu plus profondément et rejette cette sensation tout de suite.
Cassie, on dirait que ta poitrine est toute chaude la.
Je m'éclaircis la voix et m'empresse de rincer mon masque et finir de me doucher.
C'est tellement ridicule...
En sortant de la douche, je constate que comme à mon habitude, la vapeur emplit la salle de bain. Je m'enroule de mon peignoir et me dirige vers le miroir pour sécher mes cheveux.
Je mets mes soins sur ma longueur puis je les tresse en une natte. Je glisse un bandeau de bain qui un petit nœud bleu canard sur ma tête.
Je vérifie encore qu'il n'y a personne en ouvrant la porte de ma salle de bain, avant de me précipiter dans ma chambre. J'enfile mon pyjama, un t-shirt manche longue avec de petits imprimés saturne dessus, et un pantalon légèrement ample et confortable. Mes pieds glissent dans mes chaussons en forme de vaches.
Sherlock s'amuse toujours avec sa peluche.
Je me penche vers lui :
— Viens là, mon fils, prononcé-je en le prenant dans mes bras.
Je l'embrasse en sortant de ma chambre. Je lui murmure combien je l'aime, et ses ronronnements sont la meilleure réponse de ma journée.
Arrivée dans le salon, j'allume la télévision en portant Sherlock d'une main. Je zappe les chaînes jusqu'à tomber sur Hercule Poirot. Un sourire se dessine sur mes lèvres. J'adore cette série. Je monte le volume et reste debout derrière mon canapé pour regarder l'épisode quelques minutes, tout en berçant Sherlock.
— Tu as faim, l'amour de ma vie ? lui chuchoté-je en observant ses yeux marron brillant.
Sans attendre sa réponse, je me dirige vers la cuisine et remplis son bol de croquettes.
Je le laisse tranquille en l'entendant commencer à manger.
Une sensation de faim me prend moi aussi. Je caresse doucement mon ventre, sentant un gargouillement.
Je prends deux avocats dans le bac à fruits.
J'ai bien envie de manger des toasts à l'avocat, avec du saumon et de billes de mozzarella. Et pour accompagner, rien de mieux qu'un matcha !
Je me mets immédiatement au fourneau en mettant des tranches de pain de mie dans le toaster. Je jongle entre le frigo et les placards, pour rassembler tout ce dont j'ai besoin.
La senteur du pain grillé commence à embaumer la pièce, je les récupère et les place dans une assiette, je saisis un couteau pour commencer à couper mes avocats.
Mais en me retournant, un cri m'échappe involontairement j'ai un mouvement de recul.
Ghost est devant l'îlot, un cure-dent nonchalamment posé entre ses lèvres. Ses sourcils se soulèvent légèrement, surpris par mon cri. Mais un petit sourire en coin illumine son visage, révélant ses fossettes profondes.
Je ne l'ai même pas entendu arriver.
Un vrai fantôme ce type.
Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j'ai mon assiette dans une main, mon couteau dans l'autre. Je me fais la réflexion que je ne peux pas rester planté là, et en secouant la tête, j'approche de l'îlot pour déposer mon assiette.
— Vous m'avez fait peur...
— J'ai entendu ça, murmure-t-il en tournant son cure-dent dans sa bouche.
Son casque imposant se dépose sur le marbre, je le scrute en me retenant de faire une réflexion sur le fait que je n'aime pas quand il fait ça.
À ce stade je crois qu'il le fait exprès pour m'énerver.
Un vrai emmerdeur.
Je déglutis en ayant l'impression que la taille de la cuisine s'est réduite de façon significative.
Il ne parle pas ?
Étrange.
Mon ventre se serre avec une sorte d'appréhension pour la suite.
Je ne connais pas cette facette silencieuse de lui.
Il se contente d'appuyer son coude nonchalamment contre l'îlot. Je le scrute de temps à autre en même temps que je ne découpe mes avocats. Il tourne son regard vers le salon, absorbé par l'épisode d'Hercule Poirot qui résonne dans la maison.
Est-ce qu'il a fini avec ma mère ?
Pourquoi il reste ici... ?
Je regarde les mouvements de sa mâchoire masculine alors qu'il mâche son cure-dent, l'air de rien.
J'avale encore ma salive, je ne sais pas pourquoi j'ai cette sensation d'avoir chaud tout d'un coup.
Tous ces mots, ses gestes qu'il a faits tout à l'heure dans ce magasin me reviennent en mémoire de plein fouet.
J'essaye de me concentrer sur ma préparation, mais une sorte de confusion flotte dans mon corps.
— Qu'est-ce que tu nous prépares ?
Mon attention est subitement interrompue par sa voix grave et profonde.
Mes yeux se lèvent tout de suite vers lui, mais il ne me regarde même pas. Il semble captivé par la télévision. Il a enlevé son cure-dent de sa bouche et le tient en main. Toujours appuyé nonchalamment contre l'îlot, comme si de rien n'était, j'ai l'impression qu'il attend ma réponse.
Nous ?
Je sens une boule se former dans ma gorge, des émotions contradictoire émergent en moi.
Je m'éclaircis la voix.
— Des toasts à...à l'avocat avec du saumon... mais-mais je vais aussi en faire à la mozzarella, dis-je, un peu trop rapidement.
Putain !
J'ai trop parlé !
Et en plus j'ai bégayé !
J'ai tout de suite la sensation d'en avoir trop dit, trop fait et d'avoir dit les choses n'importe comment. Je sens une chaleur prendre mes joues.
Putain Cassie... tu ne veux pas arrêter d'être timide comme ça !
Callahan tourne la tête vers moi, en replaçant son cure-dent dans sa bouche.
— T'en fais un pour moi ?
Son regard océan plonge dans le mien, et je sens une nouvelle chaleur m'envahir.
Ça m'a déstabilisé un moment.
Qu'est-ce qui est en train de se passer là...
Il m'a l'air trop détendu, et je m'attends à la prochaine remarque sarcastique mais il n'ajoute rien.
On se fixe, moi je suis perplexe, lui à l'air aussi sérieux, que légèrement amusé.
— Vous... vous avez faim ? articulé-je en cherchant désespérément quelque chose à dire.
Il hoche simplement la tête.
Qu'est-ce qu'il se passe là ? C'est pas normal...
Mon cœur tambourine très fort dans ma poitrine.
Je suis sûre qu'en temps normal il aurait trouvé une réplique salace à me lancer.
— O-Ok... si vous voulez.
— Oui. Je veux tes toasts, microbe, répond-il avec un ton taquin, mais doux en tournant de nouveau la tête vers la télévision.
Alerte rouge. Alerte rouge. Alerte rouge ?
Send help !
Je suis complètement perdue par ses réactions ?
Je ne sais pas ce que je suis censée dire ou faire là.
Je m'affaire à commencer son toast, et puis d'autres questions me viennent de plein fouet.
Et si c'était pas bon ?
Je sais que Lalita adore mes toasts, mais si ça se trouve c'est juste parce qu'elle aime les avocats... ?
Putain !
Un nouveau stresse m'envahit, et je me sens rougir.
On s'en fiche si c'est pas bon !
Normalement tu sais cuisiner, Cassie, pourquoi tu stresses ?
Imagine qu'il trouve ça vraiment dégoûtant ?
Mes yeux tombent sur lui. De vois les deux plaques militaires autour de son cou. Sauf que l'instant qui suit, je vois sa main parsemée de tatouages ranger sa chaîne sous son pull. Je réalise qu'il me regarde. En rougissant, je pince les lèvres et baisse les yeux sur ma préparation.
Je me dirige vers le frigo pour prendre le saumon, du citron, du sel et les autres ingrédients nécessaires mais j'entends encore sa voix rauque :
— T'as un penchant pour les trucs de grands-mères toi.
Son ton taquin, suivi de son petit rire, me surprend un peu. Je frémis en sentant une chair de poule sur mes bras.
C'est inhabituel, et je suis en alerte totale.
Néanmoins, je lui réponds timidement avec un peu avec méfiance :
— Je... ne regarde pas beaucoup de trucs, mais j'aime bien... Hercule Poirot.
— Et qu'est-ce que tu regardes d'autres ? poursuit-il sur un ton vraiment curieux en se tournant vers moi.
Je me sens rougir, et j'allais ouvrir la bouche pour répliquer mais il me coupe dans mon élan :
— Mis à part Twilight.
Je fronce les sourcils amusés. Un petit sourire tire mes lèvres avant que je ne les pince.
Étonnée qu'il se souvienne d'un détail qu'il a vu il a plus d'un mois et demi.
Je ne sais plus comment me positionner avec cet homme.
On a perdu Cassie Bennett...
Mes doigts s'affairent sur le toast que je prépare pour lui, et je lui réponds en le regardant dans les yeux :
— J'aime bien... Gossip Girl et Harry Potter... Et Glimore Girls aussi... J'aime bien, répété-je un peu gênée.
— Mhm...
Le son de sa gorge serre violemment mon ventre, je pensais qu'il allait s'arrêter là, mais il me dit d'une voix basse comme s'il voulait que seul moi l'entende :
— Pourquoi ces choix ne m'étonnent pas, petit microbe.
Il a un petit sourire en coin et change son cure-dent de place dans sa bouche.
Je crois qu'il m'a fait sourire moi aussi.
Je ne me suis pas sentie jugée, et sans vraiment savoir pourquoi, ça m'a fait du bien de lui partager ça.
Puis, mes yeux sont attirés par ses mains, le bout de ses doigts tapote doucement la table. J'analyse les bagues qu'il porte, puis dérive vers ses tatouages. Il y a inscrit, « 1980 » sur ses phalanges, je me demande à quoi ça correspond.
Quand il arrête de tapoter ses doigts, je retrouve ses yeux, nos regards se croisent de nouveau et je sens mes joues s'embraser, comme si j'avais été prise en flagrant délit.
Sauf qu'il fait encore bouger ce cure-dent, et mon regard tombe sur ses lèvres.
Je baisse tout de suite les yeux, et termine de lui préparer son toast en ayant la sensation d'avoir les mains qui tremblent.
Puis finalement, je glisse doucement l'assiette vers lui et murmure :
— Voilà... pour vous...
Mon cœur rate un battement lorsque, au lieu de prendre le toast que j'ai préparé, Callahan se redresse.
Je lève la tête pour le regarder, il glisse une paume dans sa poche et ne me lâche pas des yeux. Il me regarde avec une intensité qui me fait presque reculer. On aurait dit qu'ils me possèdent et m'enlèvent tout contrôle sur ma personne.
Je me sens submergée, presque engloutie par la profondeur de son regard. Je parviens à peine à déglutir.
Le bruit sourd de ses bottines résonne dans la cuisine, chacun de ses pas sont lents et mesurés. Le cure-dent repose toujours entre ses lèvres. Je n'arrive pas à détourner les yeux, hypnotisée par chacun de ses mouvements.
Alors qu'il contourne lentement l'îlot, son poing cogne doucement contre le marbre de celui-ci à chaque pas, ça fait résonner ses bagues dans un petit tintement.
La tension semble s'étirer dans l'air et une chaleur intense monte en moi, mon estomac se serre d'anticipation.
Je me sens dépassée, prise de court par son approche. Et comme une proie prise au piège, mes jambes sont paralysées. Il marche et arrive tout juste à côté de moi, mais il ne reste pas là.
Je perds toute notion de la réalité lorsqu'il se positionne derrière moi.
Je me sens fébrile, et un petit murmure de surprise m'échappe lorsqu'il me retire le couteau des mains pour le poser plus loin.
Sa présence est si forte, si écrasante que même sans contact, je le ressens complètement derrière moi. Et puis, il fait doucement passer ses bras entre les miens, pour poser ses paumes sur le marbre de l'îlot.
Il m'encadre totalement.
Je n'arrive plus à respirer.
Je tourne la tête en constatant que sa tête est juste sur ma droite. Son visage se rapproche du mien, sa respiration rauque et sensuelle résonne à mes oreilles, et tout mon être est en alerte.
Je répète, je n'arrive même plus à respirer correctement.
— Qu'est-ce... soufflé-je mais les mots me manquent, submergée par sa présence et son parfum masculin qui envahit mes narines.
Une chaleur instantanée s'éveille en moi.
Nos regards se verrouillent l'un dans l'autre, les frissons qui parcourent mon échine me donnent l'impression que je vais me liquéfier dans quelques secondes.
Pourtant je voudrais ressentir tout, sauf ça.
Le souffle de sa respiration chaude s'écrase sur mon visage qu'il scrute avec minutie, je me sens rougir pendant ces longues secondes ou personne ne dit un mot.
L'espace entre nous semble se réduire, et d'un coup, il rompt le silence, sa voix rauque s'insuffle près de mon oreille.
— Écoute-moi bien, petite peste, murmure-t-il.
Tout espoir que cette interaction puisse être « amicale » s'évanouit.
J'aurais dû me douter qu'une telle gentillesse de sa part était trop belle pour être vraie.
L'effet de sa voix grave sur moi est indescriptible, comme une bombe de sensations qui m'explose en plein ventre.
Pourtant je m'efforce à ne pas ressentir ces choses.
Sans le vouloir, ma lèvre se retrouve légèrement prise entre mes dents, dans une tentative timide de me contenir.
Mon regard descend sur son visage, avant de s'attarder sur ses lèvres.
Je ne sais pas pourquoi je les regarde autant, putain.
Mon souffle s'accélère alors que mon cœur tambourine dans ma poitrine.
Alors qu'il glisse une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille, une cascade de frissons envahit mon corps. Je ressens un tourbillon d'émotions, mes sourcils se tortillent face à l'intensité de son regard.
— Si jamais, j'ai le malheur de te revoir à Southwark, microbe, je m'en prends à toi, chuchote-t-il à mon oreille, d'une voix teintée de menace et d'avertissement.
Mon souffle se fait plus court, et une étrange sensation s'empare de mon estomac, comme s'il se retournait et se serrait en même temps.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me reparle de ça.
Il ne faut surtout pas qu'il creuse pour Southwark.
Mes poings se crispent sur la table dans l'espoir que je ne tombe pas sur mes genoux à cause de lui. Intimidée, je baisse les yeux sur la table, et je tombe sur ses mains d'homme, fortes et veineuses, marquées par des tatouages d'épées. Je remarque les chiffres "1980" encrés sur ses phalanges.
— Physiquement, ajoute-t-il, précisant sa menace.
Pitié, c'est insoutenable !
Une onde de choc me traverse, laissant mes lèvres s'entrouvrir en surprise.
Le sentiment de me sentir couverte par son aura noire se multiplie et je suis tiraillée entre un million d'émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres.
Je n'arrive pas à interpréter son avertissement. Il sonne à la fois comme une menace et... comme...
J'en sais rien...
C'est comme si, derrière cette menace, il se cachait une promesse beaucoup plus sombre... Une sorte de jeu de pouvoir où la frontière entre cette tension et la peur est mince.
Trop mince...
Je ne sais pas si je dois me sentir, fascinée ou terrifiée...
— Q-quoi, finissé-je par articulé d'une voix fluette.
Ghost prend une profonde inspiration, comme s'il reprenait enfin son souffle.
— Tu es beaucoup de choses petite peste, mais une idiote, certainement pas, réplique-t-il d'un ton catégorique, son regard perçant me fait me sentir comme un animal pris au piège. Je ne sais pas ce que tu fichais là-bas, mais l'excuse de la copine, je n'y crois pas.
Je déglutis, mais je persiste quand même dans mon obstination à garder le secret.
— Je n'ai pas... à me justifier auprès de vous...
Il se penche, son visage si près du mien que je peux sentir son souffle chaud contre ma joue.
— Un jour tu le devras me rendre des comptes. Si je n'avais pas été là, imagine un peu dans quel état tu aurais fini. Tu aurais eu à répondre à des questions gênantes, posées par des policiers et des médecins qui auraient ausculté ton entre-jambes toute la journée pour savoir si ce que tu dis est vrai.
Ses mots me glacent le sang. Je suis choquée, mais au fond de moi, je sais qu'il a raison.
J'aurais pu me retrouver dans une situation pire que tout ce que j'aurais pu imaginer...
— Je suis très sérieux, ajoute-t-il. Ce type aurait pu te faire subir des horreurs que tu n'imagines même pas. Ce n'est pas un endroit pour toi.
Je sens une boule se former dans ma gorge.
— Je... je ne le referais plus, promis-je d'une voix tremblante.
C'est peut-être un mensonge, mais au fond de moi j'espère que c'était bien la dernière fois que Taylor me demande d'aller chercher sa drogue.
Il se rapproche encore plus, ses lèvres à quelques centimètres des miennes.
Mon estomac est littéralement en train de fondre dans mon ventre. On se frôle presque, et je ne sais plus comment agir. Mon souffle est irrégulier et saccadé par des moments d'inspiration plus ou moins intenses.
— Mais j'espère bien pour toi, microbe, parce que la prochaine fois, ce sera entre toi et moi. Et crois-moi, cette leçon, tu ne l'oublieras jamais.
Je ne sais pas pourquoi, mais ma première réaction c'est de croiser et serrer les cuisses. Un souffle s'est échappé de moi.
Et je me suis sentie partir en fumée lorsqu'il a lentement arqué un sourcil. Et sans enlever ses bras qui m'encadrent, il s'est légèrement penché en arrière et a baissé les yeux sur mes cuisses. Un sourire en coin espiègle — diabolique — sur ses lèvres a creusé ses fossettes.
Il a vu.
Il a vu que mon corps a réagi à sa présence, et que j'ai tenté, en vain, de faire descendre cette chaleur qui est montée en moi. De nouveau, il a approché sa tête près de la mienne. Nos regards se croisent, j'ai les joues rouges — complètement rouges — et je sens que ma poitrine chauffe sous mon pyjama.
Cassie par pitié, reprends-toi !
— Tu veux un moment... murmure-t-il en collant presque ses lèvres à mon oreille. Pour te calmer ?
Je n'ai pas réussi à déglutir, mes lèvres se sont entrouvertes et un petit souffle estomaqué m'a échappé.
Il y a une sensation brûlante qui est apparue dans ma gorge, pour descendre lentement le long de mon buste, et s'étendre dans mon ventre jusqu'à mes cuisses.
J'ai l'impression que mon cœur bat partout dans mon corps.
C'est sa voix.
C'est de la torture.
Elle est... tellement masculine et rauque qu'à chaque fois qu'il parle doucement, qu'il chuchote, qu'il murmure, mes jambes semblent flageoler...
Cassie ! Putain ! C'est juste un connard !
Je lis dans ses yeux bleus une lueur de malice amusée, il détourne son regard pour le faire longer sur ma poitrine, et malheureusement, en baissant la tête moi aussi, je constate qu'elle pointe et se dessine sous mon pyjama.
Mes cuisses se collent plus fort, et je n'ai pas les mots pour mon comportement.
Ce qui me choque c'est qu'il ne fait pas de réflexions.
Mais il fixe la table, là où mes mains sont posées.
— Tu tiens toujours ta promesse ?
Confuse, je l'interroge du regard. D'un geste du menton, il désigne ma bague de promesse autour de mon annulaire droit.
Non.
Il n'a pas osé...
— Tu es toujours vierge, microbe ?
J'entrouvre la bouche, et un « quoi ? » étouffé m'échappe face à la surprise qui me prend.
Sans un mot, Callahan étend la main et saisit doucement ma natte, son toucher est à la fois doux et imposant.
Il tire soudainement en arrière, m'obligeant à le regarder. Mes yeux s'agrandissent en sentant ses doigts enrouler ma natte autour de son poing, pas une fois, mais deux.
Je réalise après son geste que son regard devient encore plus intense et sombre. Nos corps se frôlent un peu plus, pas suffisamment pour que je le sente bien, mais assez pour que ça me fasse souffler de frisson. Et j'ai bien l'impression qu'il prend son pied.
Chaque fibre de mon être hurle de sensation et je veux tout faire pour ne pas ressentir ça, mais mon corps est en train de se liquéfier.
En tirant un peu plus légèrement sur ma natte, il m'oblige à incliner la tête vers lui.
Mes yeux croisent les siens, et je suis perdue dans leur profondeur et dans ce qui est en train de se passe. Un lourd frisson me parcourt, je suis déstabilisée. Par cette main dans mes cheveux, ses yeux, son odeur, par tout.
Par Ghost.
— Aucun enfoiré n'a jamais eu ce privilège avec toi, n'est-ce pas ?
J'ai presque la sensation que sa poigne devient un peu plus autoritaire. Je me sens submergée par une sorte de choc et de sensation, mais cette fois-ci je n'ai aucune envie de lui dire quoi que ce soit me concernant :
— J-je ne vous dois aucune réponse et je fais ce que je veux ! protesté-je en essayant de retrouver un semblant de contrôle. Vous-vous êtes juste mon garde du corps occasionnellement, faites votre travail et on s'arrête là !
Ma réponse n'a pas l'air de lui plaire. Sa paume libre encercle subitement mon visage. Un gémissement de surprise m'échappe. Je suis submergée par son emprise sur moi. Inévitablement, on se rapproche, en dehors de son torse qui se presse contre mon dos, je sens un relief épais contre mes fesses.
Torturée, par ce qu'il me fait, je pince les lèvres, il m'oblige à le regarder, mais finalement il dirige son visage près de mon oreille.
Je devrais crier pour qu'il me laisse.
Mais aucun mot ne sort de ma bouche.
Mes poings ne font que ce crisper contre le marbre froid de l'îlot et mes sourcils se tortillent.
Même à travers les vêtements, je peux sentir la chaleur de sa peau contre la mienne. Sa présence est dominante, écrasante, des sons m'échappent et pourtant j'essaye de les retenir.
— Je veux t'entendre me donner des ordres encore pour voir ? murmure-t-il, sa voix rauque et pleine de défis. Dis-moi encore ce que je dois faire.
Il tire encore légèrement sur ma natte, chaque mot qu'il prononce est un murmure chaud contre mon oreille.
La sensation est insoutenable...
— Personne ne me dit jamais ce que je dois faire, dit-il finalement d'une voix grave. C'est bien clair, microbe ?
Mon cœur bat tellement fort que je le sens le creux de mon ventre et, involontairement, je serre les jambes encore une fois. Il remarque mon geste — il remarque tout chez moi — et un sourire en coin se dessine sur son visage.
— C'est ça, murmure-t-il avec amusement, garde ces jambes bien fermées, microbe.
J'ai envie de hurler.
— Parce qu'une fois que tu les ouvriras, tu ne voudras plus que ça s'arrête.
J'ai tenté de le repousser en faisant pression sur son torse, mais il m'accapare, et ces mains dans mes cheveux sur mon visage m'empêchent de laisser mon désamour ressortir.
Je ne sais pas si quelqu'un a déjà eu une emprise pareille sur moi.
Je ne me reconnais plus.
— Bien... Fais attention à comment tu utilises ta petite bouche, insolente, souffle-t-il dans mon oreille.
La chaleur qui a envahi mon visage et mes joues décuple en intensité.
Je suis sans voix.
Sans me libérer, il se penche un peu plus près, son visage à quelques centimètres du mien. Il me scrute quelque seconde avant de me sourire malicieusement, puis il me demande :
— Dis-moi, qu'est-ce que ma petite peste a écrit sur moi dans son journal intime hier soir ?
Mes yeux s'écarquillent. Je le fixe choquée.
Je suis incapable de formuler ne serait-ce qu'une seule réponse.
En me demandant comment il peut savoir ça.
Je vois sur son visage sa satisfaction, et le plaisir qu'il ressent à me déstabiliser à ce point.
Je tente de reprendre le contrôle de la situation, mais ma voix trahit mon trouble. Mes mains, légèrement tremblantes, sont humides, et mes jambes me semblent étrangement faibles, comme si elles pourraient céder à tout moment.
— Je n'ai pas fait ça, murmuré-je d'une voix faible.
Callahan avec son sourire en coin, jette un coup d'œil vers mes mains.
— Tu es gauchère, microbe ?
Il relâche la pression sur ma natte, et sa poigne m'incite à baisser la tête vers ma main.
Putain !
— C'est parce que tu n'as pas de journal que tu as de l'encre noire sur la main ? dit-il d'un ton moqueur.
Mon visage s'embrase. Je me suis fait repérer avec de l'encre là ?
Encore une fois l'envie de hurler se coince dans ma gorge, et quand il tire de nouveau sur mes cheveux pour que je le regarde, je refuse de lui donner le plaisir d'en savoir plus. Je m'empresse de lui dire :
— Je n'ai pas parlé de vous !
M E N S O N G E, Cassie.
Chaque ligne, chaque mot que j'ai écrit étaient sur lui.
J'ai écrit deux pages.
Deux pages...
Dont une moitié comporte juste des « connards ».
— Ah bon, feint-il de me croire en haussant faussement les sourcils et en resserrant sa poigne autour de ma mâchoire. Mais qui occupe autant tes pensées pour que tu aies autant envie de te confier au point d'en tacher ta main ?
Le sous-entendu est très clair.
— P-personne, répondis-je en tentant de garder le minimum de dignité qu'il me reste. Personne.
Il se rapproche de mon visage, son souffle chaud effleure mes lèvres.
— Petite peste, tu sais que tu es toute rouge quand tu me mens ?
J'ai senti mes sourcils se tortiller, mes yeux se plissent.
J'atteins vraiment mon maximum de ce que je peux supporter.
Et pourtant, cette proximité est écrasante et envahissante. J'ai comme la sensation de sentir la chaleur de nos corps fusionner dans cette cuisine.
Mon cœur s'accélère, mon estomac se tord. Et tout d'un coup, j'ai l'impression qu'il signe mon arrêt de mort quand la chaleur de son torse dur se presse contre mon dos. Mes yeux s'écarquillent en sentant plus encore son membre contre mes fesses.
C'est... quoi... ce délire ?
Je m'entends laisser échapper un son qui n'aurait jamais dû dépasser mes lèvres.
J'ai l'impression que la taille de la pièce rétrécit drastiquement quand je me colle aux rebords de l'îlot central à cause de la pression qu'il exerce sur moi. Mes poings se referment encore plus. Je suis en train de flancher totalement, et dans un dernier élan de courage, je lui murmure du mieux que je peux étranglée par les sensations :
— Je veux que vous sortiez de chez moi.
Un rire guttural résonne dans ma cuisine. Je sens les contours des muscles de son ventre contre mon dos, et je lutte pour rester maître de moi-même :
— Je sortirai de chez toi quand ça me chantera, prononce-t-il d'un ton bas. En attendant, quand je viens ici, continue de m'accueillir avec de jolis sourires ou des connards, ça m'est égal.
Son ton ne laisse aucune place à la négociation, un frisson s'empare de moi, si puissant qu'il arrache à mes lèvres un petit gémissement étouffé.
— Mmh... Pitié, garde ce son pour moi, ça promet...
— Sors... S-sortez !
Il ricane, et je suis dans une autre dimension.
— Pas avant d'avoir mon connard de la journée et que tu me le demandes gentiment.
— Connard de merde ! Aller vous faire f-
— J'ai dit, articule-t-il en plaçant sa paume masculine sur ma bouche. Demande-le-moi, gentiment, microbe.
Il l'enlève tout de suite au bout de quelques secondes. Je reste totalement bouche bée par son geste.
— Maintenant, m'ordonne-t-il.
J'ai entrouvert la bouche, mais j'ai entendu la porte du bureau de ma mère s'ouvrir, et sa voix au téléphone avec Philipe résonner dans le couloir.
J'écarquille les yeux, e dans un mouvement de recul je tente de repousser le corps imposant de Callahan contre moi.
— Maintenant, répète-t-il calmement.
— Ma mère va arriver, Ghost ! Il faut que tu me lâches maintenant ! paniqué-je.
Il hausse les sourcils.
Je crois que c'est la première fois que je l'appelle par un de ses noms.
Ma mère semble s'éterniser dans le couloir, je l'entends lui répondre et faire les cent pas.
— Tout ce qu'il faut qu'on fasse, c'est que tu me demandes gentiment de partir. Maintenant, réitère-t-il d'une voix rauque et impérieuse.
— S'il vous plaît, sortez, dis-je vaincu.
— S'il vous plaît, sortez, qui ?
— Ghost-
— Callahan, me corrige-t-il. Répète.
J'avale ma salive en me rendant compte que c'est vraiment son nom.
Cherry avait vraiment raison.
— Très bien Philipe, écoutez je... oui... non... ce n'est pas ça qu'Olivia à... oui...
Les pas de ma mère se rapprochent finalement, la panique me prend à la gorge, je m'empresse de lui dire :
— S'il vous plaît ! prononcé-je dans la précipitation. Sortez de chez moi, Callahan ! Je vous en prie !
— Que je ne revois plus jamais à Southwark.
Sa menace me donne des frissons, mais tout ce qui m'intéresse, ce sont les talons de ma mère contre le parquet de notre maison qui approchent dangereusement.
— Oui d'accord ! Lâchez-moi maintenant !
— T'es vraiment ma préférée, petite peste.
Un feu jaillit en moi, mes joues se teintent de sang mais j'entends la voix de ma mère, et ses pas lents dans le couloir. Mon cœur résonne jusque dans mon ventre.
Et juste avant qu'elle arrive, Callahan se penche vers moi et dépose un baiser bref sur mon cou.
J'écarquille les yeux et entrouvre la bouche ou un son choqué m'échappe. Je ressens violemment des frissons qui me parcourent. Une onde de sensations se propage bien au-delà de l'endroit où ses lèvres ont effleuré ma peau.
Je m'enflamme.
Sa main glisse ensuite le long de ma tresse et il enlève l'élastique qui tenait ma natte.
Mes cheveux se dénouent dans mon dos, je me recule rapidement de quelques pas en même temps qu'il ne fasse glisser l'élastique noir autour de son poignet avec ce foutu sourire narquois.
— Aller vous faire foutre ! Emmerdeur !
Il ricane de façon brève, en passant sa main sur son visage.
Au moment, ma mère fait son entrée. Callahan prend son casque de moto et le toast que je lui ai fait, qu'il croque à pleine dent.
— Ah, Ghost, je pensais que vous étiez parti. Vous êtes encore là ?
Callahan ne lui répond pas, il mord un morceau de son toast, et me... remercie ? Je crois, d'un haussement de tête. Il se dirige vers la porte d'entrée.
— Cassie, dis, tu as une tenue pour la convention de novembre ? prononce ma mère en s'enfonçant dans la cuisine pour préparer son café.
J'ai le cœur qui bat à mille. Complètement perturbé par ce qui vient de se passer, je regarde Callahan sortir de chez moi en mangeant son toast avec une décontraction et une nonchalance qui lui est propre. Je le suis de regard jusqu'à ce qu'il dépasse le portail et que je ne puisse plus le voir.
— C'est un vrai rustre, tu ne trouves pas ? commente ma mère en regardant dehors elle aussi.
Je n'ai même pas réussi à répondre. Mes doigts se plaquent contre ma gorge où ses lèvres se sont posées. La marque me paraît indélébile...
Qu'est-ce que je suis en train de faire...
Qu'est-ce qu'on vient de faire dans cette cuisine ?
— ...Philipe. Et puis c'est quand même un gala de charité. C'est important pour les sondages.
Je tourne précipitamment la tête vers ma mère.
J'ai à peine entendu ce qu'elle m'a dit. Elle se dirige vers la machine à café et prend sa tasse pleine.
— OK, ça te va ?
J'ai encore le ventre qui se contracte et une sensation d'humidité entre mes cuisses. Je ne sais pas de quoi elle me parle. Je cligne des yeux en la regardant, elle baisse ses lunettes sur son nez. Et me regarde un peu étrangement.
Elle s'approche de moi, et je suis surprise lorsqu'elle pose sa main chaude sur mon front.
— Tu es toute rouge, mais tu n'as pas la fièvre.
— Non... j'ai... rien.
Ma mère me regarde étrangement en fronçant un peu les sourcils.
Mais elle ne cherche pas à en savoir plus. Elle hausse les épaules et me lance en quittant la cuisine :
— Il faut que tu trouves une tenue pour le 18 novembre. C'est une soirée très importante.
Je la regarde s'éloigner et disparaître dans le couleur, j'entends ce fameux « allô, Philipe ».
Est-ce que je lui aurais tout raconté si elle avait pris la peine de s'intéresser à moi...
Pas une question, pas un « ça va »...
Tous ces papillons s'envolent et me laisse la sensation qu'un vide dort dans mon ventre.
Je baisse les yeux sur les ingrédients que j'avais sortis tout à l'heure. Mais tout d'un coup, je n'ai plus faim. J'ai une boule à la gorge pendant que je range le saumon et le citron dans le frigo.
J'ai une forte envie de pleurer qui me prend à la gorge.
J'aurais aimé être aussi proche de ma mère que Nelly l'ait avec la sienne.
Elles se confient tout, passe du temps ensemble et sa mère s'intéresse vraiment à elle...
Je me penche pour prendre Sherlock qui est resté tout ce temps dans la cuisine.
En le serrant contre mon cœur, une larme douloureuse glisse le long de ma joue.
Je retrouve ma chambre et m'enferme à l'intérieur. Je ferme mes rideaux et en me dirigeant vers mon bureau pour prendre mon ordinateur, je vois l'écran de mon téléphone s'illuminer.
Les filles sont en train de parler de nos tenus d'Halloween. D'ailleurs j'ai essayé la mienne et je l'ai bien aimé. Même si ce n'est pas vraiment ce que je mettrais d'habitude.
En déverrouillant mon téléphone, je vois que j'ai un message d'un numéro non enregistré :
« + 44 05 07 20 03 : ferme ton portail à clé. »
Sans le vouloir, une nouvelle boule de chaleur roule dans mon ventre.
Je prends mes clés dans mon sac et descends rapidement pour sortir dehors. La nuit est tombée et mes épaules se crispent à cause du froid qui se colle immédiatement à la peau de mon cou. Je me sens frissonner et je regrette de ne pas être sortie avec un manteau.
Mon portail est légèrement entrouvert je le referme rapidement à clé avant de rentrer chez moi.
Je grimpe mes escaliers et m'enferme dans ma chambre. Je décide d'envoyer Stardust à mes amies avec mon émoji parce que je ne suis plus d'humeur à parler ce soir.
Je prends Sherlock dans mes bras et plonge dans mon lit. Je me cale contre ma tête de lit en coinçant un oreiller dans mon dos. Sherlock se cale sur mon ventre et j'ouvre mon MacBook.
Je baisse la luminosité, puis je me rends sur la plateforme ou j'écris mon livre et ce chapitre tombe à pic. Ma protagoniste est en train de parler avec le protagoniste de ses parents. Et avec mon état actuel, je suis tout à fait en capacité de retranscrire ce qu'elle ressent...
Les lettres défilent, les sensations aussi.
Le cliquetis de mon clavier résonne dans ma chambre, mais la sensation de sentir son entrejambe contre moi allume un feu en moi.
— Arrête de penser à lui, Cassie, murmuré-je en tentant de me concentrer sur mon texte.
Mes doigts restent en suspens sur la lettre C.
Je ne sais pas ce que j'ai senti tout à l'heure... mais...
Mes joues rougissent d'un coup. Mes cuisses se serrent l'une contre l'autre, et mon corps subit une chaleur jusqu'à faire légèrement palpiter mon intimité à moi...
Mon regard trouve ma bague de promesse, je la caresse du bout de mes doigts en déglutissant.
« Tu tiens toujours ta promesse ? »
Mon petit doigt appuie frénétiquement sur la touche espace pour descendre sur mon document, et je commence à taper :
'Ce connard m'a tellement collé que j'ai senti son pénis contre mes fesses ! (Cherry tu avais raison, elle a l'air gigantesque.) S'il croit une seule seconde que j'ouvrirais les jambes pour lui, il peut se mettre le doigt dans l'œil !'
J'appuie encore sur espace.
'Connard.'
Espace.
'Et puis pour qui tu te prends à me donner des ordres comme si j'étais ta chienne.'
Espace.
'Je fais ce que je veux.'
Espace.
Espace.
Espace.
'Connard de merde.'
La prochaine fois tu lui diras ça en face Cassie. Parce que tu n'avais pas la même énergie devant lui tout à l'heure.
Il t'a complètement dominé.
Espace.
'EMMERDEUR !'
Fait chier... j'ai tellement chaud...
✤
Bonsoir bonsoir, bonsoir ! 🎃
Ça-va ? ☕️
(On naka commencez avec de la bonne humeur)
IT'S TIIIME TO TAKE THE TEA : ☕️, je veux tout entendre, vos impressions, vos ressentis, vos théories, vos retours pour ce chapitre ? Dites-moi tout !
📰
Je sais pas si j'ai la flemme de faire un Margaret Show ou pas (Je commence à écrire on va voir à quel point je débite, UPDATE: j'ai débité.).
Avant tout chose, ce message, c'est un petit ras le bol général, qui ne s'adresse pas aux filles qui me critiques de façon bienveillante, si vous avez laissé trainer une petite insulte dans les commentaires, ne vous inquiétez pas, je ne le prends pas mal ! Je parle vraiment des trucs grave et sexiste qui peuvent heurter ma sensibilité ou celles d'autres personnes.
En tout cas, la première chose que j'ai envie de dire c'est que jusqu'à preuve du contraire, je m'appelle Azra, pas leader Price ou Lidl. Donc si moi j'ai décidé de faire mon personnage avec le feu aux fesses, j'ai encore le droit de l'écrire comme ça me chante. (Sachant que vous me connaissez très bien, moi je fais TOU-JOURS évoluer mes personnages, j'essaye de bosser leur psychologie au max, peut-être que c'est pas parfait mais en tout cas, je veux faire en sorte qu'entre le 1er chap et le dernier on puisse constater un changement positif, et en tirer une bonne morale)
Cela étant dit, je suis la p r e m i è r e à demander qu'on me conseils quand on me critique. Là première à tout entendre, de toute façon, vous verrez dans Valentina comment j'ai pris en compte les critiques, vu le travaille que je compte faire dessus. Alors il faut vraiment arrêtez avec les "accepte la critique." Non ! J'accepte pas qu'on me manque de respect en fait.
Et puis cet argument de "Tu PoStE uN tRuC, iL fAuT s'Y aTtEnDrE." Mais c'est moi qui suit folle ou l'idée d'aller terminer quelqu'un que je connais pas sur internet ne m'a jamais traverser l'esprit ? Franchement on est tous exposé à des trucs de fou sur la toile, mais je n'ai JAMAIS pris mon temps pour aller juger x ou y.
J'ai l'impression je vous ai volé de l'argent à certaine ? Le livre il est gratuit ou on doit racheter le Pakistan et la Suède pour le lire, je crampte pas la ?
Hier, pendant une seconde, j'ai vraiment cru que j'avais la même grand-mère que certaines. Je me suis dis à tous les coups c'est mes cousines et je ne savais même pas, et c'est pour ça que certaines se permettent de me parler comme si on a passé tout le mois d'août à faire de la bicyclette à partir de 17H près de Grigny la grande borne.
Comme j'ai dis sur Instagram, je suis ARCHI ARCHI friendly ! Limite trop ! Je mets personne mal à l'aise, je ne me prends pour PER-SONNE (et encore heureux j'ai envie de dire, qu'Allah m'en préserve même, dites amin), je rigole avec toute la terre, je suis sur le Discord (bon j'avoue Instagram j'arrive pas à répondre, mais pardonnez), mais en tout cas, quand j'ai une occasion de me rapprocher de vous, jusqu'à preuve du contraire je le fais. Limite avec certaines j'ai des délires carrément, enfin svp ? Et j'ai l'impression c'est ça qui fait penser aux gens qu'on peut me parler comme si on était tous les soirs posé en bat du ghetto en écoutant du Booba ? J'ai le droit au respect hein, c'est quoi ça ?
Je ne parle jamais en manquant de respect à qui que ce soit, je ne trouve pas ça normal qu'on vienne dans mes DMs et qu'on refasse mon éducation, qu'on me dise que on verra comment la vie nous dira si j'ai eu tord ou pas ? Et puis même si demain j'ai tord, j'ai pas le droit d'apprendre de mes erreurs genre ? Genre je peux pas me tromper ? Je peux pas vivre ma vie en apprenant de mes fautes par moi-même c'est x ou y qui savez mieux de quoi demain est fait ? SubhanAllah !
Et je peux être une petite capricieuse (h24 je pleurniche, ça, je vais pas nier) mais hautaine ? Parce que ça me frustre qu'on me parle comme si j'étais la petite de certaine, je comprends pas le délire. Je vous lâche pas des "ma go, si tu veux" des "c'est puéril" à tout va en mode je sais comment vous avez grandit en société. Non je ne m'attaque jamais personnellement à quelqu'un, c'est quoi ça ? On parle aux gens comme ça depuis quand, j'ai raté un truc ou quoi, je suis perdue la ?
Certaines vous tenez des discours c'est effrayant, en mode tu viens dans les DMs des gens et tu as décidé qu'un truc chez un i n c o n n u ne te plaisait pas donc moi je dois en un claquement de doigt me remettre en question, réfléchir à ce à quoi je crois, mes mœurs mes valeurs, ma façon de penser, m'adapter à la vision de gens ? Imaginez une seconde de recevoir tous les jours de gens qui viennent vous dire : change ça, change ça, change ça, genre je dois immédiatement me plier à la personnalité d'internet carrément ? Non mais dites moi si c'est logique ? Svp ?
La dernière fois, une fille à dis : "ça devient chiant" (Les réflexions salaces de Cal), je lui ai dis mot pour mot : "comment toi tu aurais amené le récit, conseil-moi." Elle m'a dit qu'elle n'avait aucun conseils à me donner. Donc il faut pas me briser les fesses. J'accepte qu'on aime pas, qu'on vienne et qu'on me dise : voilà ce que je pense, mais quand je réponds en exposant mon PDV laissez moi ouvrir un débat sans que ça tombe tout de suite dans la condescendance. En mode on peut pas discuter tranquillement ?
EXEMPLE DE COMMENT ÇA SE PASSE À CHAQUE FOIS:
X: je le trouve trop pervers/ça devient chiant. (Et j'en passe)
Moi: *Expose mes arguments. Essaie de défendre mon livre, ma vision des choses. Argumente en me basant U N I Q U E M E N T sur les dires de la personne. (je ne parle jamais des mœurs des gens, je ne me le permettrais pas)*
X: MaIs Je Ne FaIs QuE dOnNé MoN aViS mA gO. AcCePtE lA cRiTiQuE aU lIeU d'ÊtRe HaUtAiNe. C'eSt PaS nOrMaL cE qUe Tu FaIs. Tu Ne Te ReNdS dOnC pAs CoMpTe ?"
Like wtf ? J'ai même pas le droit de défendre mon taff genre ?
Et puis c'est une discussion, Ghost, c'est un premier jet, il pourra être retravaillé, moi si vous venez vous me dites, alors voilà : je pense que là, là, là, j'aurais plutôt appuyé sur ça, Moi je te conseille ça, si, so. (DANS LA BIENVEILLANCE, c'est déjà pas facile de se prendre des critiques si ça peut être fait dans la douceur ça serait cool — sachant que je suis de nature sensible.) Eh, moi j'accepte, pour vous dire, pour Nafir, j'ai reçu pleins de "critiques" sur ma fin, mais je peux vous JU-RER, que j'ai screens TOUS les messages pertinents, ils sont TOUS dans un dossier Nafir, et à la seconde ou je réécris ce livre, j'irais DI-RECT voir les critiques qu'on m'a faites, parce qu'elle étaient tellement constructives que la simple idée que ça puisse améliorer mon livre encore plus, ça me rend grave contente !
Donc, bref, en utilisant le théorème de ma kranmaire, on peut voir par a + b, que je n'ai PAS DE PROBLÈME avec la critique. Est-ce qu'on peut clore ce sujet ouuuu ?
Voilà, moi ce que j'aime pas c'est la condescendance, je ne comprends pas comment tu peux venir voir quelqu'un et lui dire : Soit tu refuses de comprendre ce qu'on te reproche." "Il faut arrêter de jouer les aveugles." Mais vous parlez comme ça à des gens à qui vous n'avez JAMAIS adressez la parole ne serait-ce qu'une seule fois ? Vous parlez comme ça au cassier du coin ? À votre boulanger ? À vos camarades ? À vos patrons ? À vos frères et sœurs ? Vos mères, vos amies ? Mais même ma bestie je ne lui ai jamais parlé comme ça, c'est moi qui suit krayziii ouuuu ?
Et après quand ça m'énerve vous me dites : "il faut pas le prendre comme ça." Mais si bien-sur que si. Alors, déjà, j'estime que personne n'a a me dire comment je dois prendre x ou y chose. C'est encore mon cœur, mes sentiments, si mon cerveau a décidé que x ou y réflexion m'a blessé je peux quand même ressentir ma douleur ou c'est certaine encore vous allez aussi décidé de comment je gère mes sentiments ?
Est-ce que quand quelqu'un vient se plaindre en vous disant "on m'a fait ou dit ça" est-ce que vous les recaler en disant : non mais il faut pas prendre tout mal hein. Invalidation des sentiments des gens sur nous comme ça ? Damn !
On a tous nos degrés de sensibilité, si moi, ça me pique, ça me pique, point à la ligne. Je peux quand même exprimer ma douleur c'est une dinguerie comment certaines vous avez 0 pitié pour les gens ? En mode je dois subir et regarder le truc me faire du mal sous prétexte que je m'expose DAMN ? Mais certaines vous réfléchissez comment ? Genre y'a 0 moment ou vous vous posez vous vous dites ah oui, la personne est en train de m'exprimer sa peine effectivement, peut-être que je devrais faire preuve d'empathie.
Surtout c'est pas comme si je vous avais fait du mal en amont. Que j'avais insulté les Quechua de vos kranpaires, ou que je vous avais attaqué. Non, vous venez et vous décidez que c'est votre droit d'être sanglante genre.
Eh c'est comme si demain, vous avez une interro, et le prof vous le rend et vous dit : "c'est de la merde." et disons vous avez eu 3, donc c'est vraiment de la merde du coup ce que vous avez fait, vous auriez pas préféré que le prof vienne en mode : "écoute Magalie, là, si t'avais plus travailler sur ça, si t'avais agencé le truc comme ça, pris en compte ça, tu aurais pu avoir une meilleure note."
Non mais dites moi, vous voyez le contraste ou je parle en Allemand ?
Moi j'entends, mon livre il n'est pas parfait y'a AU-CUN soucis, mais je ne suis PAS O B L I G É de subir, des méchancetés, c'est des règles basiques de société, entre être humain, c'est tout.
Déjà, tant que j'ai pas giflé une mama à châtelet, y'a pas a me reprocher quoi que ce soit, en mode je dois rendre des comptes ? C'est quoi cette histoire ? Moi j'ai déjà demandé a qui que ce soit de me rendre des compte sur cette plateforme ? Je ne crois pas. Et puis y'a pas a me dire je fais l'aveugle comme si j'avais pas une éducation ? C'est possible que je me trompe mais vous vous doutez bien que c'est pas en venant dans mes DMs en mode "t'es une conne ouuu ?" que j'aurais envie de me remettre en question sur quoi que ce soit. Imaginez la dingueriez que ça serait un peu ? (cf, l'exemple ci-dessus même)
Et puis, il n'y a pas a être frustré parce que le personnage ne correspond pas exactement à l'image que vous vouliez vous faire de lui. Dans ces cas là écrivez VOS livres à VOTRE image, on va tous lire ne vous inquiétez pas. Limite certaines elles passent commande : "AzRa, T'eS pErSoNnAgEs OnT uNe FaChEuSe TeNdAnCe À pArLeZ dE sExE." Oui et ?
Déjà qu'en big 2023, la bouche d'aucun homme n'a pas effleuré la mienne, est-ce que je peux faire la libérée délivrée sur wattpad ouuuuu, c'est vous qui parlez avec ma mère pour savoir les prochaines étapes de mon éducation, j'ai pas crampté le délire là ? Même ma mère elle me dit rien pour mes bouquins comment c'est certaines elles viennent me dire "ouvre les yeux sale folle, tu te rends pas compte." Like DAMN ?
Et c'est pas parce que certaines vous ne vous projetez pas avec un personnage comme Ghost que d'autre ne le font pas. Moi je l'aime comme ça. L'écriture c'est un kiffe, c'est mon petit délire, je fais encore ce que mes fesses ont envies de faire. Donc, non la critique virulente, je ne l'accepte pas et je vois pas pourquoi un être humain censé devrait accepter de ce faire terminer. On est aux J.O et c'est moi je dois gagner pour la France sinon on doit tous faire des dégradé progressif ou ? Non mais j'ai mal compris ?
Vous avez pas vu la taille des TW que j'ai mis sur Ghost ? J'ai prévenu, c'est pas un livre pour tout le monde, et j'en ai conscience, c'est pas pour rien que j'ai passé un temps FOU à rédiger une NDA longue comme l'empire State Building pour dire que Ghost allait contenir des trucs sensibles.
C'est pas à ça que ça sert les TW ? À prévenir ? Je vois toute la zumba autour du fait qu'il faut avertir, et même quand on le fait sérieusement c'est pas suffisant ? Je vais pas me grimer, me contenir parce que x ou y n'aime pas qu'un homme parle que de sexe enfin voyons, soyons sérieux deux minutes ? Moi j'aime pas quand le personnage il est pas assez ténébreux et mystérieux, voilà, est-ce que pour autant vous m'avez déjà vu sous les commentaires de livres de romance douce ou je dis : "pourquoi il lui gifle pas les fesses, j'aime pas." Non, je ne crois pas.
Et tant que Callahan, n'est pas un raciste, un homophobe, un violeur et j'en passe, il a ENCORE le droit, de penser que Cassie est bien mignonne ?
J'crampte pas à quoi servent les TW là, du coup on en met ou pas alors ? Parce que si c'est pour qu'on pense quand même qu'on doivent venir m'éduquer, j'crois qu'il y a un problème dans cette zumba de prévenir du contenu du livre là ?
(Bien sur quand je parle de zumba : je ne dis pas que les TW c'est n'importe quoi, je dis simplement que je vois à quel point on insiste pour que ce soit bien mit en avant pour prévenir les gens donc une fois que c'est fait (SÉRIEUSEMENT) il faut pas continuer à trop trop fatiguer les gens. Les TW, j'ai mis du temps à les écrire, parce qu'on a pu me le reprocher dans mes autres livres, et j'ai pris le temps de m'éduquer dessus et je continue d'apprendre encore !)
Et c'est pas parce que certaines trouvent que Ghost n'a pas beaucoup de sujets de convos autre que les fesses de Casbaby que ça vous donne le droit de me parler comme si c'était moi qui allait chercher vos canettes de coca à l'épicerie du coin.
Si vous chercher pas à aller plus loin dans l'analyse des personnages je peux rien faire, et comme j'ai dis, heureusement que c'est un premier jet, je peux toujours l'améliorer.
Bon, j'ai terminé. Et en conclusion, comme Aya Nakamura la plus grande star de France (oui, oui c'est une star MDR) l'a dit, je suis la pétasse de personne.
Soit on discute dans la paix, soit abstenez vous parce que croyez moi, que si je me mettais à parler comme certaines le font avec moi, j'aurais déjà l'étiquette azraproblématique tellement j'aurais parlé cash. De toute façon vous voyez bien comment mes personnages répondent, ils tirent pas leur phrase de l'épicier du coin.
Pour ça, je peux clore le sujet je crois, le chapitre il fait 10K de mots à cause de ma NDA MDR.
Et concernant les menaces de bloquer quand on insulte ma Casbaby de putain là.
Je ne le fais pas parce que je ne veux pas qu'on insulte mes personnages, moi la première des fois je regarde des trucs je suis en mode : LA PROF D'ANGLAIS CETTE GROSSE **** C'EST QU'UNE GROSSE ******. (Ayez la ref svp : j'crois j'ai mal écrit en plus mais j'ai la flemme d'aller vérifier HAHA)
En fait tout dépend le contexte, y'a des contexte ou quand vous insulter, Cal, Taylor, aller soyons fou (même si je vois pas ou Cassie a fauté) je comprends et moi-même je suis d'accord avec vous. Mais dans le chapitre ou elle s'est laissé soumettre, je suis désolée, mais pour moi je pouvais pas accepté.
(J'avoue ça date j'écris la NDA, j'ai trop la flemme j'en ai marre de me plaindre MDR)
Juste en résumé, Casbaby elle a pas réussi à gérer la dominance de Cal' ça ne fait pas d'elle une pute, elle était juste très intimidée.
Bon, là, j'ai trop parlé.
Voilà, je suis sérieuse quand je dis que svp, j'ai le droit au respect même si je m'expose et que j'ai une très belle communauté. Je ne mérite pas certains simagrées.
Bref, ce fût un chapitre assez spicy (ça se ressent que j'ai le seum quand je parle ou pas MDR, j'arrive même pas à être enjouée là).
Bon j'ai qu'à y aller, j'espère quand même que vous allez aimer, et sachez que je ne vais rien changer pour le moment, je vais suivre comme prévu mon scénario comme ça celle qui n'aiment pas soit vous vous accrochez pour voir comment il évolue, soit je peux pas forcer qui que ce soit à aimer, et je comprends totalement !
Bon, je vais pas m'éterniser, BYE 🏍💨 !
On se retrouve sur le Discord pour les Red Paper 🍒🩰 ! (Pour celles qui me demandent comment rejoindre le Discord, il y a une bulle "DISCORD" sur mon profil Instagram, vous cliquez sur le lien ! ❤️)
BYE 🏍💨🪐 !
Stardust 😤 (j'ai la haine aujourd'hui !)
𝚂𝚎𝚎 𝚢𝚘𝚞 𝚜𝚘𝚘𝚗 🕰...
xo, Azra. ✿
IG: azra.reed
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top