Partie 3 (12)
POV Marion
J'ai regardé Angie sortir en trombe sans pouvoir réagir. J'étais un peu perturbée par sa réaction si soudaine. J'avais remarqué que David semblait agaçé par ma demande et qu'il avait fait de son mieux pour décliner ma requête le plus poliment possible. J'imagine qu'Angie s'en est également rendu compte. Elle a été mise à mal par les questions de David. Je devais rattraper la situation avant que tout mon plan ne tombe à l'eau.
- Il ne faut pas en vouloir à Ava tu sais. C'est quelqu'un de très timide.
David arqua un sourcil en tournant la tête dans ma direction.
- Ce n'est pas du tout l'image qu'elle renvoie au premier abord. Elle paraît, tout, sauf timide. Est-ce que j'ai dit quelque chose de déplacé ?
- Non, non ce n'est pas toi. Tout est de ma faute, c'est moi qui ai insisté pour qu'elle m'accompagne aujourd'hui et elle ne s'était pas préparée à ton petit interrogatoire.
- En tout cas je suis navré si je l'ai froissé. Tu pourras lui dire de ma part.
- Sans problème, ne t'inquiète pas.
- En revanche Marion....
David baissa les yeux, l'air gêné.
- Qu'est-ce qu'il y a David ?
- Ton amie Ava, je suis sûr d'avoir déjà vu son visage quelque part.
- Elle a un visage commun ça doit être pour ça.
- Non, je t'assure. J'ai l'intime conviction que son visage est associé à un événement récent mais je n'arrive pas à me souvenir lequel.
David avait le visage fermé. Il semblait en proie à un dilemme intérieur des plus difficiles.
- Et quelle impression cela te donne ?
- Rien de bon. J'en suis désolé.
- Mais je ne vois vraiment pas où tu pourrais avoir croisé Ava auparavant, je ne vous l'ai jamais présentée avant.
- Je sais bien c'est étrange mais je t'assure que cette fille me laisse une impression désagréable.
- Oh...
Je ne pus cacher ma déception. Si David décide de refuser de parler aux garçons de l'éventualité d'embaucher Ava et s'il la prend en grippe, je n'aurai plus d'autre idée pour les rapprocher. Alors que je me battais avec mes démons intérieurs, David posa une main sur mon épaule pour me sortir de ma rêverie.
- Rassures-toi Marion, je vais quand même parler d'elle aux autres. Je me fais peut-être seulement des idées. Mon cerveau ne tourne pas très rond en ce moment tu sais.
- Je comprends Dadou. C'est sympa à toi d'accepter d'aider Ava malgré tes réticences envers elle.
- Je t'en prie. Les amis de mes amis sont mes amis (il me fit un clin d'œil). Si elle compte pour toi je ferai un effort.
Je prie congé de David et je me suis dépêché de rentrer à l'appartement pour retrouver Angie. Elle était affalée sur le canapé. La tête enfouie dans les coussins. On ne voyait que sa tignasse blonde dépasser. Je l'entendais sangloter.
- Oh non, non Angie ne pleure pas s'il te plaît. Tu ne dois pas baisser les bras si vite ma belle.
Je me suis approchée d'elle. Je l'ai rejointe sur le canapé. Elle s'est immédiatement relevée pour venir se blottir dans mes bras tout en continuant de pleurer de plus belle.
- Il déteste Ava tu te rends compte !
- Mais non, arrête !
- Si j'ai bien vu qu'il était agacé parce-que je ne répondais pas assez vite à ses questions. Mais qu'est-ce que tu voulais que je réponde franchement ? Je ne connais rien de la vie de cette fille.
- On s'en fout de ça Angie, le plus important c'est que tu puisses mettre un pied dans la bande.
Elle se laissa retomber lourdement sur le dos.
- Ouais ben ça c'est mort d'avance.
- N'en sois pas si certaine. Il m'a dit qu'il parlerait de toi aux gars, alors tu vois, il ne faut pas perdre espoir.
- C'est toi qui dis ça ? Toi qui pleurais à chaudes larmes l'autre soir à cause d'un homme mystérieux dont tu ne veux rien me dire.
- Ne sois pas sarcastique sinon je te laisse dans ta merde et tu te débrouilles ma chérie.
Je lui ai tourné le dos en faisant ma mine faussement vexée. Nous n'avons pas pu nous empêcher d'éclater de rire en même temps. Je suis tellement contente qu'elle soit là avec moi. Nous nous sommes décidée à sortir dîner au restaurant par flemme de faire à manger et surtout parce-que le frigo était totalement vide. Je suis partie me préparer dans ma chambre.
15 minutes plus tard :
J'entendais Angie pester dans l'entrée. Elle ne supportait pas attendre. Moi je prenais toujours un malin plaisir à la faire tourner en bourrique. C'est notre mode de fonctionnement. Qui aime bien chatie bien.
Nous avons décidé de prendre un taxi pour nous rendre dans le Vieux Montréal. J'avais envie d'aller manger dans le restaurant détenu par Jeff mais je ne savais pas si Angie en aurait très envie. Je me risquai quand même à lui poser la question. Je savais que me rendre là-bas était risqué puisque je pouvais tomber sur lui, mais j'avais envie de dîner dans un endroit familier, histoire de redonner un peu le sourire à Angie. J'avais envie qu'elle se sente en sécurité.
- Angie, est-ce que ça t'ennuie si on va manger chez Jeff ?
- Tu es sûre que c'est une bonne idée ? Je n'ai pas envie d'essuyer un nouveau rejet comme avec David. Une déception par jour suffira.
- On peut aller ailleurs si tu veux mais je me disais que ça te ferais du bien d'être dans un lieu familier.
Je la vis réfléchir, peser le pour et le contre.
- Bon d'accord allons-y après tout tu as raison. S'il faut que je me fasse accepter par la bande en tant qu'Ava autant commencer tout de suite.
Un large sourire se dessina sur mon visage. Je retrouvais enfin ma meilleure amie, pleine de joie et enthousiaste. Une fois arrivée devant la devanture du restaurant, je pressai doucement la main d'Angie dans la mienne pour tenter de dissiper le stress qui commençait à la gagner. Elle me sourit. C'est parti !
POV Externe
En ce samedi soir, le restaurant était déjà bondé, pourtant il n'était que 19h30. Marion et Angie cherchaient Jeff du regard. Celui-ci était dans le fond de la salle. Il venait d'installer ses amis à une table. Lorsqu'il vit Marion, il s'empressa de l'accueillir avec la joie de vivre qui le caractérisait.
- Marion ! Mon Dieu que ça fait plaisir de te voir.
Il prit la jeune femme dans ses bras et la serra fort.
- Jeff ! je suis si contente de te revoir aussi.
- Oh je vois que tu es accompagnée. Tu m'amènes de la nouvelle clientèle c'est sympa, sourit-il.
- Je te présente Ava une amie d'enfance.
Jeff se tourna vers Ava et la gratifia de son sourire franc et amical. Il lui serra la main et la jeune femme senti une vague de bien-être l'envahir. Tous ses souvenirs remontaient à la surface. Elle tentait de retenir les larmes qui menaçaient de couler.
- Enchanté Ava, moi c'est Jeff, un ami de Marion.
- Enchantée également Jeff.
- Les filles, je vous propose de vous installer au fond de la salle. Marion il y a Chuck et Seb qui sont là. Ils seront contents de revoir je pense. Tu veux que je vous installe à leur table ? Est-ce que ça ira pour toi Ava ?
- Heu oui, pas de problème.
- Parfait, suivez-moi alors.
Pierre venait de rejoindre Chuck et Sébastien. Les trois amis semblaient en grande discussion. Ils ne firent pas de suite attention à la présence des deux jeunes femmes. Marion se raidit dès qu'elle fut à proximité de la table. Il était là, toujours aussi beau, toujours aussi charismatique, toujours aussi enjoué, toujours aussi passionné lorsqu'il parle de musique. Son cœur rata un battement. Elle fut cependant soulagée de voir qu'il n'était pas accompagné ce soir. Aucun des garçons ne l'étaient. Jeff encouragea Marion à avancer en la poussant un peu vers la table en effectuant une légère pression dans son dos.
- Hé les gars, regardez qui voilà ! lança Jeff
- Hé Marionnette ! s'écria Sébastien
- Wouah depuis le temps que l'on ne t'avait pas vu, prononça Chuck
- Marion ! quelle bonne surprise, sourit Pierre
- Bonsoir les gars ! David n'est pas avec vous ?
Jeff apporta les menus tout en prenant part à la discussion.
- Oh tu sais David se fait très discret depuis quelques temps. Il ne va pas très bien. On a beaucoup de mal à l'inciter à sortir de chez lui-même pour répéter.
- Je suis passée le voir tout à l'heure et c'est vrai qu'il a une sale tête.
- On ne sait plus quoi faire pour l'aider ! Au fait, tu pourrais présenter ta copine aux autres quand même, la pauvre.
Jeff s'était tourné vers Ava et la gratifia d'un sourire pour tenter de la mettre en confiance.
- Oui pardon ! Alors, hum....Ava je te présente Pierre, Chuck et Seb, des amis et les gars je vous présente Ava ma meilleure amie d'enfance.
- Ce n'était pas Angie ta meilleure amie ? s'interloqua Seb.
- Si....hum...mais je connais Ava depuis l'enfance alors qu'Angie je ne l'ai connu que plus tard.
Pierre se leva pour serrer la main à Ava et la rassurer.
- Il faut les excuser Ava, ils ne sont pas toujours très bien élevés ici. Installes-toi.
- Merci. Heu...Pierre c'est ça ?
- Oui. Enchanté. Alors tu viens d'où Ava ?
- Et bien, je suis française. Je suis fille unique et mon père est chef d'entreprise dans la lingerie.
- Génial ça ! la classe ! il faudra qu'on le rencontre cet homme-là.
Les trois garçons se mirent à rire à la blague de Pierre. La soirée se passa dans une ambiance bon enfant. Marion prenait sur elle pour ne pas partir en courant. Elle voyait l'amour de sa vie faire les yeux doux à sa meilleure amie. Elle avait beaucoup de mal à garder son calme. Elle le fusillait du regard. Elle savait pertinemment qu'il cherchait à la déstabiliser et à la rendre jalouse. Elle refusait de lui faire ce plaisir. Après tout, il a une femme, qu'il aille la rejoindre et qu'il reste loin d'elle au maximum. A un moment donné, elle le vit poser son bras autour du cou d'Angie. Son sang ne fit qu'un tour. Elle lâcha rageusement sa serviette sur la table et sortit prendre l'air avant de faire un scandale au milieu du restaurant.
Une fois dehors, elle ne put retenir ses larmes. Elle laissa la pression s'évacuer. Marion détestait se sentir en position de faiblesse. Elle ne voulait pas qu'il ait conscience d'avoir encore une quelconque importance pour lui. Elle mit les mains dans ses poches pour tenter de trouver un mouchoir, mais elle se rendit compte qu'elle était sortie si rapidement qu'elle n'avait pas pris son manteau. Elle se maudissait intérieurement d'être si impulsive, lorsque quelqu'un lui tendit un paquet de mouchoirs. Elle sursauta avant de se retourner pour faire face à Angie.
- Tu vas finir par m'expliquer ce qui te met dans un tel état à chaque fois que nous sommes en présence des gars ?
- Pas maintenant Angie s'il te plaît. Pas maintenant.
- Oh que si maintenant Marion. Tu gardes tout ça pour toi depuis trop longtemps. Tu as vu dans quel état ça te met ?
- Je ne peux rien te dire.
- Mais pourquoi ?
- Tu me détesterais et ça je ne le veux pas.
- Je ne peux pas te détester quoique tu aies fait. Nous sommes amies pour la vie, ne l'oublie jamais.
- Tu dis ça, justement parce-que tu ignores tout mais je t'assure que si tu savais tu ne voudrais sûrement plus jamais entendre parler de moi.
Les sanglots de la jeune femme redoublèrent. Son petit corps frêle fut secoué par des spasmes douloureux. Elle ne contrôlait plus ses larmes.
- Attends, est-ce que ça a un quelconque rapport avec le moment gênant qu'il y a eu chez David ?
- De....de quoi tu parles Angie ?
- Arrêtes Marion. Apparemment David est au courant de ce qui te bouleverser. Il a commencé à évoquer le sujet cet après-midi mais toi tu as tout fait pour éviter la conversation.
- Mais pas du tout, ce n'était simplement pas le moment pour parler de moi. Nous étions là-bas pour toi je te le rappelle.
- Non, non. Arrête de me mentir s'il te plaît. J'ai bien remarqué les regards que tu me lançais dès que David revenait sur le sujet. Tu étais mal à l'aise. Tu voulais à tout prix éviter qu'il prononce un seul mot.
- Je....Angie.
- Et puis tout à l'heure tu as quitté la table au moment où.....
- Je t'en supplie tais-toi Angie. Tu délires complètement là.
Marion était paniquée. Elle sentait que la situation lui échappait. Elle sentait que son amie allait bientôt tout découvrir. Elle devait impérativement inverser la tendance.
- J'ai quitté la table parce-que j'ai reçu un message sur mon téléphone.....un message qui m'a bouleversé.
- Un message de qui ?
Angie jaugeait la moindre réaction de son amie. Elle savait reconnaître quand cette dernière lui mentait et là, elle lui mentait.
- De James. Il.....il a eu un accident de la route et il doit rester à l'hôpital un jour ou deux. Tout ça ajouté à ce qu'il nous arrive depuis quelques jours à toi et moi, ça commence à faire beaucoup et j'ai craqué, voilà tout.
Marion laissa échapper un soupir de soulagement. Angie ne voulut pas envenimer la situation et fit comme si elle croyait à l'histoire de son amie.
- Hum...j'espère qu'il n'a rien de grave.
- Apparemment, il y a eu plus de peur que de mal mais les médecins préfèrent le garder en observation.
- Très bien. Admettons. Il n'empêche quand même qu'il y a, dans cette ville, un homme dont tu es amoureuse et qui te fait souffrir et ça tu ne veux pas m'en parler. Sache que je serai toujours là, le moment venu.
Angie se dirigea de nouveau vers l'intérieur du restaurant après avoir serré son amie dans ses bras. Marion souffla de soulagement. Elle se pencha en avant, les mains sur les genoux comme lorsque l'on vient de terminer son jogging et que l'on est totalement essoufflée. Lorsqu'elle se redresse, elle se retrouve face à lui.
- Tu m'as fichu une de ces peurs !
- Excuses-moi !
Il s'approche d'elle et pose sa main sur l'avant-bras de la jeune femme.
- Ne me touche pas.
- Marion ! s'il te plaît !
- Quoi ? Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?
- Tu me manques.
- Ahahah, je te manque ? Laisse moi rire.
- Je te jure que c'est la vérité.
- Tu devrais être avec ta femme à cette heure-ci. Pourquoi elle n'est pas venue ce soir d'ailleurs ?
- Je ne sais pas ce qu'elle fait. Elle doit être avec des amies. A vrai dire je m'en fiche pour l'instant.
Il lui prit la main doucement et tendrement. La jeune femme n'eut pas le temps de le repousser qu'il avait déjà entrelacé ses doigts aux siens.
- Ne me fais pas ça. C'est trop dur.
- Te faire quoi Marion ?
- Me toucher, me faire tomber encore et encore amoureuse de toi, pour au final me laisser lâchement tomber. Je me suis relevée une fois mais je ne serai pas capable de me relever encore.
- Je n'ai jamais voulu te faire du mal. Jamais.
- Ah oui ? Moi je pense, au contraire, que tu voulais seulement t'amuser. Mais ce que tu n'avais pas prévu dans l'histoire c'était que je m'attache à toi et tu n'avais surtout pas prévu de t'attacher à moi. Tu t'es fait prendre à ton propre piège. Et la seule issue acceptable que tu as trouvé pour TOI, c'est de me laisser tomber comme une merde. Après tout, toi tu avais déjà quelqu'un alors tu n'as rien perdu. Mais tu as pensé un peu à moi ? Moi je n'avais que toi. J'ai tout perdu quand tu es parti. Tout. Un ami et surtout l'homme que j'aimais. Tu m'as brisé et tu veux me faire croire aujourd'hui que tu ne voulais pas me faire de mal ?
- Tu as raison sur un point, c'est que je n'aurais jamais pensé que je puisse tomber pour toi. Pourtant c'est arrivé. Je m'en veux de t'avoir laissé tomber comme ça. Je n'ai pas réfléchi.
- Non en effet. Tu n'as pensé qu'à sauver ta peau. Peu importe qui tu laissais sur le carreau.
- Tu n'as pas le droit de dire ça. Je tiens toujours à toi et je tiendrai toujours à toi. J'aimerais tellement pouvoir me racheter mais je ne sais pas comment faire.
- Tu tiens à moi ? Alors prouve le moi et quitte ta femme.
- Je....ce n'est pas aussi simple.
- Bah tiens........
Marion le fusilla du regard et commença à se retourner pour rejoindre les autres à table. Elle sentit un bras la retenir et exercer une pression pour l'inciter à se retourner. Elle n'eut pas le temps de protester que des lèvres douces, chaudes et humides prirent possession des siennes pour un baiser des plus fougueux et passionné. Marion n'eut pas la force de le repousser. Elle attendait ça depuis tellement longtemps. Lorsqu'il recula son visage, elle ressentit comme un vide.
- J'en avais envie depuis que je t'ai revu au parc l'autre soir. Tes lèvres m'avaient manqué Marion. Tu m'as manqué tout entière.
- Tu m'as manqué aussi mais cela ne change rien entre nous. Toi et moi c'est définitivement mort tant que tu ne te positionneras pas clairement. Tu dois faire un choix. Je n'ai pas la force, ni l'envie d'attendre que tu te décides alors je prends les devants. Je préfère te quitter maintenant, tant qu'il me reste encore un brin de lucidité et d'amour-propre.
- Je n'ai pas envie que ça s'arrête entre nous. J'ai besoin de temps. Je ne peux pas envoyer balader plusieurs années de ma vie comme ça. Je dois faire les choses bien pour une fois et je veux faire les choses bien. Est-ce que tu me comprends ?
- Oui je comprends bien sûr ! Prends le temps qu'il te faut mais moi je ne peux pas non plus attendre après toi indéfiniment.
Elle soupira lassivement car elle savait que les derniers mots qu'elle allait prononcer marqueraient la fin de leur histoire.
- Parce qu'attendre après toi, c'est comme attendre la pluie en pleine sècheresse : inutile et décevant.
Marion ancra son regard dans le sien. Elle vit des larmes perler au coin des yeux de l'homme qu'elle aime.
- Prends soin de toi.
- Marion, attends.....
La jeune femme allait répliquer lorsqu'elle vit David arriver derrière eux, essoufflé et visiblement bouleversé.
- Les am....les amis !
- David ? Tu t'es décidé à nous rejoindre c'est cool.
Elle fut coupée par David qui semblait à la fois paniqué et énervé.
- Est- ce que tu es venu avec ton amie Ava, Marion ?
- Heu oui je l'ai présenté aux autres. Elle est à l'intérieur, pourquoi ? Tu as l'air contrarié David, qu'est-ce qu'il y a ?
- Je me souviens où je l'ai déjà vu ta pseudo copine.
David a lâché cette phrase sur un ton de reproche et de défi, comme s'il s'apprêtait à lâcher une bombe prête à tout anéantir sur son passage : notre passé, notre présent et surtout notre futur.
Je suis plutôt contente de cette partie!!!!!!!!!!!!!!!! L'inspiration est toujours là mais elle est parfois longue à se lancer. Merci de lire, voter et commenter!!
HAVE FUN GUYS! LOVE YOU
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