Chapitre HUIT : PVD Charlie
Je n'arrive pas à savoir si Maël m'apprécie ou s'il me déteste. En tout cas, je sais que moi, je le déteste. Du moins c'est ce que je crois. Je ne sais pas, j'ai l'impression de commencer à l'aimer de plus en plus. En amis hein ! Ne vous faites pas de films. On est pas dans un livre où la fille tombe amoureuse du bad boy. Surement pas !
L'été est quasiment terminé et je ne sais toujours pas comment vont me voir les gens de mon lycée à la rentrée. J'espère juste que je vais arrêter d'être l'intello de service. Je pense que dès le début de l'année scolaire, je vais leur faire comprendre que je suis pas là pour faire tous les devoirs de la classe et que je compte pas travailler pour eux cette année. En plus, c'est l'année du BAC, c'est ultra important, faut que je me concentre sur mes propres révisions.
Ça y est, je recommence à penser comme une bonne élève...
Cet après-midi, au parc, avec Maël, j'ai appris à rouler un cigarette. J'ai même tiré un latte. J'ai failli m'étouffer mais je l'ai fait.
Maël : Arrête Charlie, je t'ai dis quoi ?
Charlie : Sais pas.
Maël : Fait pas ta gamine et surtout, joue pas avec ça, c'est une drogue et je souhaite pas être à l'origine de ton addiction.
Charlie : Tout de suite les grands mots. Abuse pas, c'est juste une fois.
Maël : Une fois, qui devient deux, puis trois, puis quatre, puis...
Charlie : Ça va, j'ai pigé ! T'es relou, on dirait mon père. Laisse-moi une taffe de plus s'il te plait.
Il me lance un regard noir avant d'écraser la cigarette sur la semelle de sa chaussure. Il la range dans sa boîte métallique et se lève.
Maël : Debout.
Il me tend la main pour m'aider à me mettre sur mes pieds mais je pousse sur mes bras afin de me lever.
Charlie : J'ai pas besoin de toi pour me lever, je suis une grande fille.
Maël : On dirait pas, vu comment tu parles...
Il commence à m'énerver avec ses réflexions. Je m'avance vers lui, tire sur les hauts de son t-shirt et l'embrasse puis le repousse en arrière.
Maël : Pourquoi t'as fait ça ?
Charlie : Pour que tu la fermes, t'es lourd. Et te fais pas de film, ça n'arrivera plus.
Maël : Qui t'as dit que je voulais que ça se reproduise ?
C'est alors que je le pousse de mon chemin et engage le retour vers nos maisons respectives.
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