1 | 'TENSION SEXUELLE'

Kaebedo

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Une histoire racontée par père Casto– zut raté, par père Tartagliatelles
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Dans lequel Tartaglia raconte à Aether et Paimon comment Kaeya et Albedo se sont mis en couple
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Je sais pas moi-même pourquoi Tartaglia est à Mondstadt, faites comme si c'était normal :'D

APRÈS UNE RELECTURE CONSCIENCIEUSE JE ME DEMANDE MÊME COMMENT CE ONE-SHOT PEUT POSSIBLEMENT EXISTER AHAHAHAH OSKOUR POURQUOI JE ME SUIS DIT QUE CE SERAIT UNE BONNE IDÉE DE POSTER ÇA
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જ ✾ ❀࿔₊° ʚĭɞೃ ˏ✎

Accoudé au comptoir, un sourire amer sur les lèvres, Tartaglia soupira devant les deux hommes devant lui. Paimon et Aether le regardaient avec énormément d'attention, et il se gratta la nuque, assez ennuyé. Son regard se porta ensuite doucement vers le fond de la taverne, où Kaeya était debout derrière Albedo qui avait les cheveux attachés en une haute queue de cheval, le regardant dessiner tout en déposant par moments un petit baiser dans sa nuque dégagée. Ça avait bien l'effet escompté de faire rougir son amant, et ça avait l'air de beaucoup l'amuser de voir celui qu'il aimait ne pas arriver à se concentrer.

« Vous voulez vraiment savoir comment ces deux là se sont mis en couple ? marmonna Tartaglia en reportant son attention sur Paimon et Aether, qui hochèrent vigoureusement la tête.

L'homme aux cheveux flamboyants émit un autre soupir et vida sa chope de bière d'une seule gorgée, n'ayant clairement pas envie de se replonger dans ce genre de souvenirs.

Je ne sais plus trop pourquoi j'étais venu à Monstad, honnêtement ... commença-t-il, Des affaires avec les chevaliers, sûrement, peut-être avec Jean ou Lisa. Je ne sais plus, ce n'est même pas si important, et puis, c'était il y a quand même quelques années. Ce qui était important, c'était qu'Albedo était là aussi ...

Le blond avait enfin bouclé une expérience au milieu des montagnes, et était venu s'installer à Mondstadt. Il avait comme but d'expérimenter sur des volontaires, et pas sur des monstres. Certains auraient pu penser que ce n'était qu'une excuse pour côtoyer à nouveau des humains, mais connaissant Albedo, il avait probablement dit la vérité.

Le truc qu'il n'avait pas réellement prévu, et d'ailleurs que personne d'autre n'avait prévu, c'était sa rencontre avec le Capitaine de l'ordre des chevaliers. Il était parti dans les montagnes assez longtemps, mais n'avait jamais réellement rencontré Kaeya face à face.

Il ne s'était rien dit. Entre eux, pas un mot n'était réellement passé, si ce n'étaient les formalités.

Si ça n'avait été que ça, on aurait pu croire que l'alchimie n'était pas présente entre eux, et que le courant n'était pas passé. Une personne qui n'avait pas été là n'aurait jamais vraiment pu comprendre, mais moi j'étais là. Je ne considérerai pas ma présence comme une chance, tout au contraire. Se retrouver dans la même pièce qu'eux, c'était plus au cauchemar qu'autre chose.

Incapable de dire quoi que ce soit, tu resterais dans ton coin, la tension pesant même sur tes propres épaules. L'atmosphère était lourde et même les simples clients de la taverne pouvaient sentir comme un poids en plus sur leurs épaules quand ces deux là étaient présents en même temps : c'était forcé.

Quand je parle de tension, je ne parle pas de malaise ambiant– bien qu'on pourrait quand même le qualifier de ça. Je désignerais ça plutôt comme une tension sexuelle à couper au couteau, et c'était franchement dur à supporter. Les voir constamment se déshabiller du regard sans rien dire, sans même comprendre que l'autre faisait la même chose, c'était franchement pesant. Je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas quitté Mondstadt à ce moment-là : plus j'y repense, plus je me dis que j'aurais dû le faire.

Pourquoi personne ne leur a dit que c'était réciproque ? Déjà parceque la vie sexuelle de deux capitaines, ça ne regarde personne d'autre qu'eux, même si tout le monde était capable de déterminer ce qu'il se passait, et aussi parceque personne n'avait envie de se mêler à cette affaire.

Je pense que ça aurait pu durer longtemps, à vrai dire, personne ne les empêchait de se dévorer du regard, et je ne veux pas savoir ce qu'ils faisaient chacun dans leur coin pour attiser cette attirance sexuelle rien qu'un minimum.

Oui, ça aurait pu durer longtemps, si Diluc n'était pas intervenu. Sans grand tact, alors qu'il servait une bière à Kaeya, il lui a clairement annoncé que tout le monde pouvait voir qu'il avait du mal à garder sa bite dans son pantalon, et que s'il ne se bougeait pas un peu, Albedo finirait par se tourner vers Sucrose.

C'était totalement faux, on ne va pas se le cacher : le blond ne ressentait absolument rien pour Sucrose, il ne voyait que Kaeya, mais ce dernier peut être tellement stupide qu'il ne l'avait pas remarqué, et Diluc a dû bien le secouer pour le faire réaliser que c'était réciproque.

J'avais tout de même du mal à croire que Kaeya allait réellement faire quelque chose. Il était à moitié ivre et ce soir-là, il s'est endormi sur le comptoir.

C'est deux jours plus tard, alors que j'avais complètement oublié ce qu'il s'était dit entre les deux frères – j'avais été aussi bien saoul pour le coup – Kaeya a débarqué sans prévenir dans le laboratoire d'Albedo. Je parlais avec Sucrose par rapport à je ne sais quel artéfact – encore une fois c'était il y a quelques années, et les détails aussi futiles que ça ne me sont pas restés en mémoire, surtout vu ce qui a suivi – et dès que l'homme aux cheveux bleus est entré, elle a fui comme le vent. Je pensais juste qu'elle ne supportait pas la pression qui tombait sur les épaules dès que les deux étaient ensemble. Personnellement, j'avais appris à m'y accommoder, et je me suis juste dit que la pauvre n'avait pas la force d'y faire face.

Après coup, je me suis juste dit que j'étais très con.

Kaeya paraissait plus que sûr de lui quand il a commencé à parler.

« Tu sais que ça se voit dans tes yeux ? Dès que tu me regardes, je peux le sentir. Tu le cries sans ouvrir la bouche : « J'ai envie que tu me baises ».

Je crois que je me suis rarement étouffé avec ma propre salive, et ce jour-là, j'ai su qu'il y avait des premières fois à tout. Je me suis retourné pour les observer. Les joues à peine teintées de rose, les yeux d'Albedo n'ont montré aucune réaction, toujours aussi indifférent, et un sourire satisfait a trouvé son chemin sur ses lèvres, alors qu'il croisait les bras.

Tu dis ça, mais à ce que je vois, c'est juste que tu commences à en avoir assez de ne pas pouvoir te satisfaire.

Kaeya s'est gratté la nuque et a posé une main sur sa hanche.

Peut-être. Mais tu en as envie aussi, je le sais, et tu n'as besoin que de le dire pour que je te la donne. »

Si je ne suis pas parti à cet instant, c'était parceque j'étais trop figé pour réussir à bouger. Oui, même moi, ça peut me choquer ce genre de choses. Je n'avais pas imaginé qu'ils se décideraient là, maintenant.

En tout cas, Albedo s'est approché de Kaeya, levant la tête pour le regarder droit dans les yeux, et dès qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres de lui, il s'est laissé tomber sur ses genoux devant lui, prenant ses cheveux pour les attacher, clairement pour éviter qu'ils ne viennent l'embêter.

Là, je pense que j'ai craqué, surtout en voyant Kaeya me dévisager avec ce regard qui m'ordonnait de quitter les lieux sur le champ, et j'ai filé aussi vite que l'éclair, prenant bien soin de fermer à clé derrière moi ...

... Et dites vous que personne n'a eu accès au laboratoire pendant plus de vingt-quatre heures.

Devant le regard hébété de Paimon et Aether, Tartaglia sourit un peu plus, comme fatigué, et vida tout aussi sec la nouvelle chope de bière qui était devant lui.

Albedo a marché comme un canard pendant plus de trois jours.

જ ✾ ❀࿔₊° ʚĭɞೃ ˏ✎

Ça a changé les histoires de père castor :'D

Y'a un truc qui s'appelle les brouillons sur Wattpad. Je pense que ce oneshot aurait dû rester un brouillon. Vous POUVEZ PAS SAVOIR LE SECOND HAND EMBARRASMENT QUE J'AI RESSENTI EN RELISANT CE CHAPITRE–

Je fais vraiment ça pour vous, sentez vous aimés :')

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