50.

Cet après-midi, alors que je fais mon repassage, on sonne à ma porte. Je m'attends à voir Anouk qui est habituellement la seule personne qui me rend visite, mais au lieu de ça, je tombe nez à nez avec une femme que je ne connais pas.

- Vous êtes bien Aurore ?

- Oui, c'est bien ça.

- Veuillez me suivre s'il vous plait.

Son ton n'est pas autoritaire, mais il ne laisse pas de place au débat. Je dois juste obéir. J'enfile un manteau chaud et des chaussures puis je la suis.
Je me demande pourquoi on m'a envoyé une femme inconnue plutôt qu'Anouk. Mais je me demande principalement qu'est-ce qu'il se passe d'aussi urgent.

Nous montons dans le batram et descendons face au Centre de la Paix. Mon coeur se met à battre plus fort. À chaque fois que je viens ici, quelque chose se passe. Peut-être vais-je enfin être informée de l'issue de la mission ?

Nous montons au deuxième étage et la femme m'invite dans un bureau. Il est très spacieux et offre une superbe vue sur l'autre côté de la ville, là où la végétation a reprit ses droits sur les hommes. Je m'assois sur une chaise en attendant que quelqu'un d'autre arrive. Finalement, c'est monsieur Russot qui apparaît. Je commence d'ailleurs à bien le connaître.

- Bonjour Aurore, comment allez-vous aujourd'hui ?

- Bien monsieur.

Il m'observe quelques instants.

- Je suppose que vous devez avoir l'habitude maintenant de venir ici, et j'espère que vous perdrez vite cela, car il n'est jamais vraiment bon signe d'être convoquée en entretient individuel avec le Conseiller même du Centre.

J'avale ma salive dans un grand bruit. J'ai soudain peur de ce qu'il peut m'arriver. L'insécurité me chasse toujours.

- Je sais que vous êtes très en colère de ne pas pouvoir être tenue au courant de ce qu'il se passe à Rarya, mais je vous demande de nous faire confiance.

J'hoche la tête bien que je ne sais plus vraiment qu'elle est la définition de confiance.

- Je vais dès à présent vous dire ce qu'il s'y passe car nous avons besoin de vous sur quelque chose de précis.

Mon cœur s'emballe. Ils ont besoin de moi, enfin ! Je vais enfin pouvoir savoir ce qu'il se passe ! Avoir des nouvelles de Louise et pouvoir remplacer l'image que j'aie d'elle, en larmes. Ces flashs obscurcissent mes nuits et je dors très mal depuis un certain temps. Rester passive ne me corresponds plus même si je sais que c'est ce que j'avais l'habitude de faire.

- Je vous écoute, dis-je.

- Alors, tout d'abord, les espions ont réussis à infiltrer le Gouvernement, et ils traquent et essaient d'amasser le plus d'informations possibles. Mais ce n'est pas suffisant. Personne ne les connait, et gagner la confiance des habitants de Rarya risque d'être un long processus. Lorsque vos êtes arrivée, vous nous avez parlé d'une certaine Judith et d'un certain Samuel n'est-ce pas ?

Mes yeux s'ouvrent en grand. Judith et Samuel, les enfants du Soleil. Ils ont disparus depuis la fameuse nuit et je n'ai jamais eu de nouvelles d'eux.

- Absolument, vous savez ce qu'ils sont devenus ?

Il soupire gravement et repose son dos sur le dossier de sa chaise.

- Nous pensons que ce sont eux qui ont prévenu le Gouvernement de la mort d'Alphonse. C'est pour cela que nous n'avons aucuns renseignements sur eux. De plus, ils sont introuvables à Rarya.

Il me regarde avec des yeux perçants et j'ai hâte d'entendre la suite de ce qu'il va me dire. Je pense qu'au fond de moi, je savais qu'ils n'étaient pas tout nets. Leur attitude mielleuse et presque trop amicale. La confiance qu'ils ont rapidement placés en moi. Mais j'étais loin de m'imaginer qu'ils étaient capables de faire une telle chose. Ce sont donc eux qui nous ont trahis ?

- Nous pensons que si nous vous envoyons là-bas, à Rarya, nous pourrons mettre la main sur eux.

Je me laisse retomber lourdement sur le dossier de ma chaise. Mon cerveau tourne à plein régime et je sens comme une crise d'angoisse me submerger. L'idée de retourner à Rarya me donne la nausée.

- Je sais que ce n'est pas quelque chose qui est anodin, et si vous refusez, nous pourrons toujours avoir recours à Edan ou à Jude. Nous pensons juste que vous êtes plus en mesure d'effectuer cette mission.

Je me penche sur la table et prend ma tête dans mes mains. Je presse fort mes paupières. Mon souhait est exaucé, je vais enfin pouvoir me venger de tout ce que le Gouvernement a fait subir à tous ces gens gratuitement.

- En quoi consiste la mission ? Demandé-je en relevant la tête.

- Vous retournez à Rarya et vous attirez l'attention sur vous. Nous savons que le Gouvernement veut votre peau. Lorsqu'ils vous auront repéré, ils enverront surement des gens vous chercher. Et par ces gens, je pense à Judith et Samuel.

- Vous me demandez de me mettre délibérément en danger ?

- Tout à fait, répond-il d'une voix calme.

Mon cœur est tiraillé entre la peur et le désir d'être utile. Je me revois encore, trente minutes plus tôt, à repasser tranquillement mes affaires. Et maintenant, on me propose de partir à Rarya.

- Mais vous serez protégée, précise-t-il. Vous êtes un élément que nous ne voulons pas perdre. Vous êtes intelligente et nous croyons en vous.

Je ne sais pas si je dois prendre ça comme un compliment. De passer de Génitrice à un Élément ne m'enchante guerre, mais si c'est le prix à payer pour vivre librement et sans regrets, je le ferai.

- Je ne suis pas une espionne aguerrie, je risque de faire tout un tas de bourdes.

- Nous vous faisons confiance Aurore. Nous savons que vous en êtes capable.

Je tourne la tête pour observer le paysage à l'extérieur.

- Que pensez-vous de l'origine de la Pandémie monsieur Russot ? Je demande sans le regarder.

Je l'entends soupirer et se redresser.

- Je ne pense pas vraiment avoir d'avis. Cela ne servirait à rien. Je pense juste que l'Homme a déjà suffisamment fait d'erreurs, et que la seule chose qui compte pour le moment est d'honorer tous ces gens morts en offrant à l'humanité encore vivante la vie qu'on avait espéré pour eux.

Je le regarde terminer ce qu'il dit. Il est déterminé et je suis sûre qu'il n'a pas encore répondu entièrement à la question que je viens de lui poser.

- Les Hommes ont trop longtemps privilégié leur propre intérêt, je pense qu'il est grand temps que ça s'arrête et j'ai le sentiment que nous sommes sur la bonne voie.

- Vous pensez donc que de tuer tous ces gens était une bonne chose ?

- Il est encore trop tôt pour le dire.

Penser que des milliards de vies ont été éradiquées me plonge dans une colère insoutenable. J'ai été victime d'un Gouvernement qui s'est créé suite à cet événement, et je suis profondément convaincue que rien ne vaut la vie.

- Parfois, il est trop tard pour retourner en arrière. La solution de l'époque était surement trop dure et drastique, je ne suis pas forcément d'accord avec ce que ces hommes avaient décidé : créer une Pandémie dévastatrice. Mais je ne peux plus mener ce combat car il est trop tard. Il faut se faire à l'idée, Aurore, que nous n'y pouvons rien. Notre combat réside dans le fait de créer une vie paisible et heureuse pour toute l'humanité dans les prochains siècles. De lui faire comprendre que nous avons la chance de recommencer quelque chose de mieux.

Je réfléchis longuement à ses paroles. Plusieurs minutes se passent pendant lesquelles mon regard oscille entre plusieurs parties de son bureau. Ses crayons, sa trousse, ses feuilles.

Et puis je me dis qu'il a raison, que nous ne pouvons pas changer le passé et que ce qui importe le plus pour le moment, c'est le présent et le futur.

- Qu'en est-il de Louise ? Demandé-je.

J'en profite pour demander un maximum de renseignements maintenant, je pense qu'il sait que cela fait parti de notre contrat muet. Il me dit tout, et j'accepte de faire la mission.

- Nos espions ont retrouvé sa trace, mais ils n'ont pas manifesté leur présence. Cela fera parti de votre mission. Nous ne voulons pas l'effrayer, sa condition la rend fragile et très vulnérable. Nous voulons que ce soit vous qui lui expliquiez la situation, elle vous fera confiance directement.

- Et ma mission s'arrête là ? Expliquer la situation à Louise, retrouver les jumeaux puis repartir ?

- La mission arrive à sa fin, mademoiselle. Vous n'avez pas besoin d'en faire plus.

- Je refuse de faire cette mission si je repars sans Louise. Et s'il s'avère que les jumeaux sont de notre côté, je les emmène avec moi aussi. Il n'est pas question que je laisse des gens dans l'innocence encore plus longtemps surtout si je peux faire quelque chose pour eux.

- Tout est prévu dans la mission pour sauver un maximum de gens le plus tôt possible. Comme je vous l'ai dit, tout devrait se terminer rapidement, nos espions ...

- Vos espions ne serrons pas capables de protéger tout le monde s'il se passe quelque chose. Si le Gouvernement remarque votre présence, il risque d'agir en conséquence. Il risque de riposter. Vous êtes au courant de ce qu'ils on fait au Sauvages. Je ne veux pas transformer les habitants de Rarya en martyrs.

- Le Gouvernement a toujours été au courant de notre présence. Il sait que nous sommes là, mais il ne sait pas où. Et c'est notre plus grande force. C'est pour cela que vous serez immédiatement repérée si vous retournez à Rarya, vous symboliserez Utopia.

- Je ne comprends pas votre plan monsieur.

- Vous n'avez pas à le comprendre.

- Je refuse d'obéir si vous me forcez à faire quelque chose que je ne veux pas. Je suis jeune et je n'ai pas appris grand chose de ma courte vie. Mais je sais que personne ne peut forcer quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne veut pas !

Monsieur Russot affiche un sourire amusé ce qui a le don d'augmenter mon énervement.

- Vous arrivez à penser par vous même maintenant, j'en suis ravi d'ailleurs.

Je tourne les yeux.

- Comme je sais que vous êtes terriblement têtue, je vais vous dire ce que vous voulez.

Je fixe à nouveau mon regard au sien.

- Une fois que vous serrez sur place, vous irez voir Louise pour lui raconter tout ce que vous voulez. Puis vous vous mettrez en avant pour vous faire remarquer par le Gouvernement. Il envoie les jumeaux pour vous capturer et en attendant, nos espions s'infiltrent pour faire une sorte de coup d'Etat. Le but est de déstabiliser le Gouvernement.

- Il nous fera passer pour les méchants.

- Je sais, dit Russot. Je sais. Ecoutez ça ne va pas vous plaire, mais la paix est une longue quête. Si vis pacem, para bellum.

- Pardon ? dis-je interloquée.

- Si tu veux la paix, prépares la guerre.

Je mets un instant avant de comprendre.

- Vous voulez envoyer des soldats à Rarya ?!

Je me lève dans un bond.

- C'est ça ce que vous voulez faire ?! Tuer tous ces innocents ? Si tel est votre but, je refuse de vous aider !

- Vous avez peut-être une autre solution ? Comme vous l'avez dit vous même, Rarya nous fera passer pour les méchants ! Personne ne nous croira !

- Nous vous avons crus ! Rétorqué-je amèrement.

- Vous avez vécus avec les Sauvages avant ça ! Vous avez eu le temps de vous faire à l'idée. Mais tous ces gens qui n'ont connus que le Gouvernement ne vont rien comprendre. Ils vont se senti perdus et démunis !

- Nous pouvons les aider, j'en suis persuadée.

- Le but n'est pas de tuer tout le monde, je ne suis pas aussi barbare que nos ancêtres, mais nous ne pouvons pas sauver tout le monde. Ce n'est pas parce que nous envoyons des soldats que nous allons tuer. Le but est d'effrayer le Gouvernement et de le décimer. À long terme, nous voulons recréer une ville à l'image d'Utopia, avec des habitants libres et qui savent ce qui nous a mené jusqu'ici.

Je fais les cents pas dans la pièce. Je n'arrive plus à réfléchir correctement. Trop de choses se fracassent dans mon crâne.

- Quelle est la suite du plan ?

- Nous envoyons des soldats pour libérer le Gouvernement et établir l'ordre après ce coup d'Etat. Puis nous commencerons à faire de la propagande pour faire prendre conscience au peuple le monde dans lequel nous vivons. Je sais qu'il y aura des réticences, mais j'espère qu'elle seront moindre. Nous pourrons faire revenir certains habitants ici pour leur montrer et leur assurer qu'ils sont en sécurité. Quand ils comprendront qu'ils ont été manipulés, ils ne voudront plus jamais entendre parler du Gouvernement. Comme vous aujourd'hui.

Je retourne m'asseoir.

- Promettez-moi de faire le moins de victimes possible.

- Nous n'en sommes pas encore là Aurore. Vous serez mise au courant de toutes les avancées de la mission, seulement si vous acceptez.

- Bien sûr que j'accepte.

- Merci beaucoup.

Je ne sais pas quoi dire d'autre. Tout cela me semble fou et insensé. Je revois Rarya, bien qu'elle soit maintenant quelque chose de négatif à mes yeux, les gens que j'y ai connu seront toujours dans mon cœur.

- S'il vous plait, je vous demande une seule chose : est-ce que je pourrais ramener Louise avec moi ?

Russot me regarde avec intensité et je veux me faire aussi convaincante que possible. Je ne supporterai pas de la revoir et de la laisser une autre fois.

- Vous devrez vous faire discrètes dans ce cas là.

Je pousse un long soupire en fermant les yeux. Je chasse les larmes qui s'accumulent sous mes paupières. Je vais revoir Louise, je vais la sauver, je vais la ramener ici. Malgré tous mes efforts, des larmes s'échappent et je sanglote de façon pathétique devant monsieur Russot.
J'ouvre les yeux mais je vois flou.

- Merci beaucoup, dis-je la voix tremblante.

- De rien, répond-il. Je vous soutiens Aurore.

Je sèche mes larmes avant de reprendre la voix toujours aussi incertaine.

- Et quand est-ce que je pars ?

- Normalement, vous partez demain matin. Vous êtes censée arriver en fin de mâtiné ou début d'après-midi à Rarya. Vous aurez jusqu'à la fin de la journée pour prévenir Louise puis trois jours maximum pour attirer l'attention du Gouvernement.

Mes sanglots manquent de reprendre quand il me dit que je pars demain. Je vais voir Louise demain. Je vais la serrer dans mes bras demain.

- Je serai là à six heures demain matin, dis-je.

- Merci Aurore.

Je fais un vague signe de tête puis je me lève pour serrer la main de Russot. Je quitte enfin son bureau et je rentre chez moi pour pouvoir pleurer à l'abri des regards.

***

En sortant de l'ascenseur, je remarque une silhouette reconnaissable. Edan est devant son appartement qu'il ferme à clefs. Je m'approche contre mon gré puis il lève la tête et nos regards se croisent.

Ce n'est pas le moment.

Nous nous regardons quelques instants, puis il déclare :

- Salut, tu vas bien ?

Je réponds un simple "oui".

- Et toi ? Je demande à mon tour.

- Ça va.

Malgré ça, je ne le crois qu'à moitié. De plus, je dois toujours avoir les yeux rouges, ce qui ne s'accorde pas du tout à ce que je viens de lui dire.

- Tu vas où ?

- Je vais me promener, répond-il. Et toi, d'où tu viens ?

Je remarque une certaine appréhension dans son regard, et je comprends qu'il pense que j'étais avec Jude.

- Au Centre de la Paix. Ils m'ont confié une mission.

Il ouvre de grands yeux et se rapproche de moi. Je me sens mal à l'aise mais je ne détourne pas les yeux des siens.

- C'est vrai ?

J'hoche la tête.

- Je vais retourner à Rarya.

Dans un élan, il se penche vers moi imperceptiblement pour me prendre dans ses bras, mais il s'arrête.

- Tu es sûre que tu veux faire ça ?

- Oui, je ne peux pas restée inactive plus longtemps.

Le silence s'installe de nouveau.

- Je ne pense pas que j'étais censée en parler, avoué-je.

- Je ne dirai rien.

- Merci.

Nous nous toisons encore quelques secondes et je retrouve son regard bleu aimant. Mais je ne me sens pas aussi touchée qu'autrefois. Malgré tout, je ne rechigne pas quand il me prend dans ses bras furtivement. Puis il s'écarte et dit :

- Bonne journée alors, je te revois vite.

Je souris pour lui répondre, puis j'ouvre la porte de mon appartement et je m'engouffre à l'intérieur.

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Salut tout le monde ! :D
Me voici de retour avec un chapitre qui annonce une suite d'événements mouvementés ! :)
J'espère qu'il vous a plu ! Vous remarquerez qu'il saxe essentiellement sur le dialogue entre Russot et Aurore, j'espère que vous n'avez pas trouvé ça trop ennuyant :)

Comme d'habitude, je vous laisse vous exprimer !

Ensuite, j'ai plusieurs choses à vous annoncer ...
Tout d'abord, pour ceux qui ont suivis l'affaire, on la proposé de faire partie du groupe @WriterFromTheDust, je ne sais pas si vous connaissez mais sachez que c'est bon, j'ai accepté ! Je fais officiellement partie de ce groupe ! J'avoue que je ne sais pas encore trop en quoi ça consiste, mais je vais découvrir ça doucement ;)

Et deuxièmement, je vais bientôt atteindre les 1K d'abonnés !! :D
Franchement, je ne sais pas quoi dire, je ne me rends pas du tout compte de ce que c'est !! Bref, je suis hyper excitée et plus motivée que jamais !! :D
Du coup je veux faire quelque chose, mais je ne sais pas quoi ...
Comme j'ai commencé à m'interresse aux nouvelles, je me suis dit que vous pourriez me soumettre des idées pour que je puisse écrire quelques nouvelles ... Après ce sont que des propositions, je suis à votre écoute ! Donc dites moi ce qui vous ferais plaisir ! ;)

Enfin, nous arrivons sur la dernière ligne droite de Géniteurs. Je pense qu'il reste une dizaine de chapitres ce qui fait environ un mois avant la fin de cette histoire ...
Je ne m'imagine pas vraiment ce que ça signifie, mais je suis heureuse de pouvoir vois dire que tous mes efforts vont bientôt s'achever. C'est énormément de boulot et de travaille et je pense que ça me soulagera d'un poids ...
Mais d'un autre côté, je vais me sentir vide. Géniteurs occupe mon sprint très souvent et je suis toujours à l'affût de quelque chose qui me donnera une idée. Je vois deux personnes qui souvent tiennent la main, paf' je pense à Géniteurs et à la suite de mon histoire. Alors me dire qu'il n'y aura pas de suite sera dur pour moi, mais je pense y survivre ! :D
Ça se trouve, je vous dis ça, mais je vais écrire 20 nouveaux chapitres x)
Bref !

Je vous fais d'énormes bisous ! À la prochaine ! :D

Ps : je me suis aussi créé un compte Twitter pour Wattpad uniquement ! Mon pseudo est : @Dans_LesYeux !
Donc à tous ceux/celles qui veulent me follow n'hésitez pas ! ;)

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