37.

Rien de ne peut décrire ce que je ressens. Peut-être que je ne ressens rien. Mais est-ce possible ? Il me semble avoir vu un jour que bon nombres de nos sentiments sont reconnaissables par leurs manifestations physiques. En effet, la peur augmente notre rythme cardiaque. La tristesse active nos glandes lacrymales. Le stress et la nervosité tendent nos muscles. L'amour fait naître en nous tout un ouragan de réactions : notre cœur bat plus vite, notre respiration devient lourde, nous transpirons. Chaque sentiment peut s'associer à une réaction physique.

Mais mon esprit est inerte. Je ne saurais même pas dire si c'est agréable ou non.

Et puis, je commence à sentir un gout acre dans la bouche. Mon odorat reconnait une senteur acide et stérile. Je suis dans un hôpital ?

Je peux même deviner les murs blancs qui m'entourent même s'il m'est encore impossible d'ouvrir les yeux, car je n'ai pas assez de force.

Mon corps se réveille petit à petit.

Je capte quelques sifflements dans mes oreilles. Un dialogue sourd s'engage dans la pièce mais mon cerveau est incapable d'analyser les paroles prononcée.

Mes muscles sont endormis et je n'arrive pas à serrer mes poings. Je commence malgré tout à ressentir une douleur dans mon cou.

- Elle va se réveiller.

- On doit la garder inconsciente jusqu'à la ville, comme tous les autres.

- Il faut lui administrer une autre dose d'anesthésiants avant qu'elle ne reprenne pleinement conscience.

La douleur s'évanouit et tout s'éteint de nouveau.

***

Lorsque j'ouvre les yeux et que je vois un plafond blanc immaculé au-dessus de ma tête, je n'ose plus bouger. Je suis prise d'une panique qui augmente au fur et à mesure.

Où suis-je ?

Au Gouvernement ?

Je ferme les yeux et je tente d'analyser mon environnement sans faire confiance à ma vue. Je sais qu'elle peut me trahir.

Un bip continuel résonne dans la pièce. C'est un bip strident qui ne dure qu'un instant mais dont l'écho résonne à l'infini.

Il semble que je sois allongée dans un lit car je me sens flotter au-dessus de quelque chose. Le matelas est mou et j'arrive à le sentir sous mes paumes engourdies.

Je bouge un pied, puis l'autre. Tout va bien. Je porte alors ma main à l'endroit où j'ai senti la brûlure, au niveau de mon ventre. Un pansement s'y trouve et la zone est un peu douloureuse, mais rien de plus.

Sous mes paupières, je sens que la pièce est bien éclairée et lumineuse, mais ce n'est pas de la lumière naturelle, elle est trop forte et agressive pour que cela soit le soleil.

Je prends une grande inspiration et le bip s'agite un peu.

Et j'ouvre les yeux.

Je suis toujours face au plafond blanc. Ce n'est pas un rêve et j'avoue que je nourrissais l'espoir que tout cela soit faux. Peut-être que c'est le jour des tests et que je vais retrouver Louise à l'Orphelinat ? Peut-être que c'était ça les tests !

Une grande joie me submerge, je vais enfin retrouver Louise !

Le bruit d'une poignée qui s'actionne me sort de la transe dans laquelle je suis plongée. Je tourne la tête pour découvrir une jolie jeune femme qui s'avance vers moi. Elle a des cheveux châtains rassemblés dans une queue de cheval qui se balance gracieusement au rythme de sa marche. Elle porte une blouse blanche et un pantalon bleu. Je lui souris automatiquement.

- Bonjour mademoiselle, je m'appelle Anouk et je vais m'occuper de vous à partir de maintenant, d'accord ?

J'hoche la tête mais je suis un peu confuse : pourquoi ai-je besoin de quelqu'un qui s'occupe de moi ? Je vais juste retrouver Louise et dans quelques jours on m'attribuera un partenaire.

Oh non. Edan !

Tout était faux alors ?! Même Edan ? Jude et Nhoa ? Samuel, Judith, Nélo, Alphonse ? Tous ces gens n'ont jamais existé ?

Le bip s'énerve et j'ai la tête qui tourne. On me pose un masque sur le nez et la bouche et je décide de prendre de grandes goulées de ce gaz qu'on m'administre. Je me détends en quelques secondes.

Anouk me retire ensuite le masque et me regarde de façon soucieuse.

- Est-ce que vous pouvez parler ? Demande-t-elle.

J'hoche la tête mais cela ne semble pas suffisant pour le prouver.

- Oui, dis-je enfin.

Anouk me sourit puis me prend la main. C'est en baissant le regard sur ma main gauche que je vois qu'un aiguille est plantée dans le creux de mon coude. Cette aiguille est reliée par un tuyau transparent à une poche suspendu au-dessus de moi.

Elle me frotte l'intérieur de la paume sans me quitter des yeux puis elle se lève pour aller vérifier quelque chose sur les machines autour de moi. Elle revient ensuite s'asseoir à côté de moi.

- Sais-tu où tu es ?

Je secoue la tête même si je pense être au Gouvernement. Je ne reconnais rien de cet endroit et je commence doucement à m'imaginer autre part que dans ma ville natale.

- Quel est ton prénom ?

- Aurore ?

Anouk sourit car le fait de me voir incertaine doit l'amuser. Apparemment je m'appelle bien Aurore.

- Très bien. Comme je te l'ai déjà dit, je vais m'occuper de toi pendant plusieurs semaines et mon rôles est aussi de t'expliquer ce qu'il s'est passé.

J'hoche la tête. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il s'est passé. J'étais bien lorsque j'étais endormie.

- Mais d'abord, j'ai besoin de savoir de quoi tu te souviens. Est-ce que tu peux me dire ça ?

J'hésite à mentir, peut-être que tout serait plus simple si je prétendais que je ne me souviens de rien. Mais c'est trop tard je pense.

- Oui je pense, dis-je tout bas.

- Très bien, je t'écoute. Dis moi juste ce dont tu te souviens, ce n'est pas grave si ce n'est pas cohérent.

Sa requête monopolise presque toute l'énergie que je possède. De quoi est-ce que je me souviens ?

- Je me souviens d'Edan, de Jude. Edan était mon partenaire. Je me souviens d'une forêt et d'un vieil homme qui s'appelle Alphonse. Il est mort je crois ...

Je laisse ma phrase en suspens pour prendre le temps de me concentrer. Je me souviens de Théo qui débarque à l'usine et de l'annonce de sa mort.

- Je me souviens du moment où j'ai retrouvé Edan en haut du clocher avec Nélo.

- Nélo, crié-je soudain. Nélo ! Il est ... il est mort lui aussi.

Je sens que mes yeux s'humidifient et je veux chasser les larmes qui menacent de couler sur mes joues mais lorsque je plie les bras pour le faire, l'aiguille me stoppe dans mon mouvement car elle me fait trop mal. Anouk pose une main réconfortante sur mon front.

- C'est bien, dit-elle. Maintenant je vais te montrer des photos de et tu vas me dire si tu t'en souviens. Si tu ne veux pas parler, tu as juste a hocher ou secouer la tête.

- D'accord.

Elle présente devant mes yeux une fine plaque transparente qui semble être du verre. Elle presse son doigt sur la surface cristalline et celle-ci s'allume. La première image est une grande église, c'est celle du village des Sauvages, je la reconnais tout de suite. J'hoche donc la tête.

La suivante est une photo du pont que nous avons du emprunté pour aller vers le village des Sauvages. La troisième est le lac dans lequel je suis allée avec Edan le soir de notre arrivée. La quatrième est la maison d'Alphonse.

Pendant une dizaine de minutes, elle me montre toutes sortes de photos. Je me souviens de la plupart des lieux qu'elle me présente mais certains me sont inconnus.

- Maintenant, je vais te montrer des photos de personnes, si tu les reconnais, tu hoches la tête, sinon tu secoues la tête. Et si tu les reconnais et que tu te souviens de leur prénom tu me le dis.

La première personne qui apparaît sur l'écran est Nhoa.

- C'est Nhoa.

Anouk hoche la tête puis passe à la photo suivante.

Elle affiche successivement Louise, Alphonse, Nélo, Samuel, Judith mais toujours pas d'Edan ou de Jude.

Finalement elle se stoppe sur une dame qui ne m'est pas inconnue mais dont le nom m'échappe. Son chignon strict et ses yeux assassins me mettent mal à l'aise et j'ai la soudaine envie de me cacher sous les couvertures.

- Je vois qui c'est, mais je ne me souviens plus de son prénom ...

- Ce n'est pas grave, me rassure Anouk. C'est tout à fait normal que tu ais oublié certaines chose, mais elles ne reviendront en mémoire plus tard, ne t'inquiètes pas pour ça.

Son sourire me réchauffe le cœur, je sens que c'est une personne bienveillante et attentionnée.

Et enfin, je vois le visage d'Edan apparaître à l'écran. Je ne peux m'empêcher de retenir les larmes qui jaillissent dans mes yeux. Anouk se précipite sur moi pour me prendre dans mes bras. Si tout cela était faux, ça signifie qu'Edan n'a jamais existé. Et je ne peux pas l'imaginer. Mais peut-être que je me méprend. Peut-être que tout est bien réel. Je demande donc à travers mes larmes :

- Est-il vivant ?

- Oui, oui tout va bien pour lui. Tout va bien.

Je m'écarte et j'hésite à lui demander si Jude aussi va bien. Je revois son corps étendue devant l caverne. Le corps vers lequel je me suis précipitée. Mais elle me devance :

- Jude est en sécurité aussi. Tout va bien, vous ne craignez plus rien.

Mes nerfs se relâchent totalement et j'ai besoin de savoir si tout était bien réel.

- Je n'ai pas rêvé ? Tout est vrai ?

- Tout est vrai. Ce n'était ni un rêve ni quoi que ce soit. Juste la vérité. Tu t'es enfuie de la ville pour accompagner Edan auprès des Sauvages. Jude, Samuel et Judith vous ont accompagné. Et le Gouvernement a débarqué dans le village la nuit après la mort d'Alphonse.

Elle fait une petite pause pour observer ma réaction, mais je suis incapable de dire ou de faire quoi que ce soit.

- Mais nos autorités vous ont sauvé, précise-t-elle.

Je nage en pleine confusion et une peur sans nom se déclare au fin fond de mon être. Mon rythme cardiaque s'accélère soudain et Anouk semble s'agiter.

- Qui êtes-vous ?! Crié-je. Où suis-je ?!

Elle tente de me calmer mais je me débat dans le lit. Une alarme sonne dans la pièce et deux personnes viennent m'immobiliser. Anouk remet sur mon visage le masque au gaz calmant de tout à l'heure. Il fait effet immédiatement et je retrouve mes muscles cotonneux.

- Nous ne voulons aucun mal à toi ou à Edan. Nous sommes là pour vous aider. Nous voulons votre bien.

Elle répète plusieurs fois ces paroles mais elles ne répondent en aucun cas à mes questions.

- Où suis-je ? Demandé-je encore une fois. Je veux voir Edan et Jude. Laissez moi les voir, s'il vous plait.

Je sanglote maintenant à moitié. Je n'ai aucuns repères et je ne reconnais rien de l'environnement dans lequel je me trouve.

- Est-ce que je suis au Gouvernement ? S'il vous plait, répondez-moi.

Anouk demande aux deux hommes imposants de me lâcher et elle se rapproche de nouveau.

- Non, tu n'es pas au Gouvernement Aurore. Nous ne te voulons aucun mal et nous sommes là pour t'aider.

D'autres larmes ruissellent sur mes joues.

- Où suis-je ? Dites-moi où je suis, je vous en prie Anouk.

Pourquoi ne veut-elle pas me dire où je suis ? Où sommes-nous si nous ne somme spas au Gouvernement ou aux laboratoires ?

- Est-ce que tu te sens capable de te lever pour aller t'asseoir sur un fauteuil roulant ?

Je fais oui de la tête.

- Est-ce que tu te sens capable de tenir assise dans un fauteuil ?

Je roule des yeux au ciel et j'hoche la tête.

- Très bien, je vais te faire visiter les lieux alors.

Elle approche le fauteuil de mon lit et je vais m'y asseoir avec son aide. C'est à ce moment que je remarque que je ne porte plus les vêtements en lin des Sauvages, ais je je suis plutôt vêtue d'un grande et longue robe grise. Je ne porte rien en dessous. En dehors de mon lit chaud, je sens la fraîcheur qui embaume la pièce. Anouk le remarque et place alors sur moi la couverture qu'il y avait sur mon lit.

Elle se met ensuite derrière le fauteuil et me pousse vers la sortie de ma chambre.

Quand la porte s'ouvre, rien ne me surprend. Les murs sont blancs et le sol est recouvert d'un lino bleu pale. Plusieurs personnes se promènent dans le couloirs. Ils sont soit en fauteuil comme moi, soit debout. Elle tourne à droite et me pousse pendant ce qui me parait une éternité dans le couloir. Des personnes nous saluent poliment alors que d'autres nous sourient simplement. Une chose est sûre, je me sens à l'aise et sereine.

Et puis, quand nous tournons à gauche au bout du couloir et que nous nous avançons, ce que je vois me clou le bec. Je ne peux plus rien dire.

Anouk m'approche un peu plus des baise vitrées et il m'est encore plus impossible de parler. La vue est coupée par une gigantesque bâtiment qui se hisse vers le ciel. Tout son côtés est recouvert de grandes vitres et dans un angle, je remarque un gros tuyau circulaire transparent qui semble rempli d'eau. A côté de ce bâtiment se trouve un autre immeuble tout aussi haut. Je n'ai jamais rien vu d'aussi extraordinaire, et en effet cela n'a rien à voir avec notre ville. Mais quel est ce lieu alors ?

Je pose mes mains sur la vitre pour pouvoir regarder en contrebas. Je ne sais pas à quelle hauteur je me trouve du sol, mais j'arrive à peine a distinguer les gens dans la rue. La route est coupée en deux et au milieu se trouve une sorte de bassin rempli d'eaux, comme une petite rivière qui circule dans la ville. Et sur ce bassin se trouve un gros véhicule qui avance rapidement et qui vient juste s'arrêter devant notre bâtiment. Beaucoup de personnes descendent mais un multitude d'autres montent dans ce véhicule. Je n'ai jamais vu ça.

- Qu'elle est cette ville ? Je demande encore une fois en m'adossant sur mon fauteuil.

J'entends Anouk soupirer derrière moi. Elle en a trop dit, je sais que nous sommes loin d'être dans ma ville natale.

- Nous sommes à Utopia, déclare-t-elle enfin.

Utopia ? Je n'ai jamais entendu parler de cette ville.

- Je ne peux t'en dire plus, je pense que c'est largement suffisant pour aujourd'hui. Mais ne t'inquiètes vraiment pas. Tu es en sécurité ici, bien plus que chez les Sauvages.

Je continue d'observer le paysage devant moi et les aller-retours des passagers dans cette sorte de train flottant. Je suis hypnotisée et je ne cherche même plus à comprendre.

- Est-ce que tu veux aller voir Edan ? Me demande Anouk après un temps indéfini.

L'entente de son prénom m'alerte immédiatement, mes sens se réveillent et je sors de mon admiration.

- Oui, s'il vous plait.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Anouk m'éloigne de la fenêtre et elle m'entraîne dans les couloirs blancs.

- Pourquoi vous ne devez rien me dire ?

- Ce n'est pas que je ne dois rien te dire, avoue-t-elle. Mais je dois y aller doucement, ce sont de gros chocs émotionnels et tu a surtout besoin de repos.

- C'est vous qui êtes venu à notre secours ?

- Oui, c'est ça.

Je prends les minutes qui suivent pour réfléchir à la situation. La ville d'Utopia nous a sauvé, mais pourquoi n'ai-je jamais entendu parler de cette ville ? Commet ça se fait qu'elle ait une technologie aussi développée par rapport à notre ville ? Et d'ailleurs, quel est le nom de notre ville ? Mes pensées sont arrêtées par la voix d'Anouk :

- Il va surement être fatigué aussi, mais il s'est réveillé un peu plus tôt que toi, alors ça devrait aller. Je vais rentrer avec toi et si tout se passe bien, je vous laisserai peut-être tout seuls.

Je souris face à cette perspective. Je vais voir Edan.

Anouk ouvre la porte et nous avançons dans la pièce qui a la même configuration que la mienne. Edan est allongé dans son lit et il regarde avec admiration la plaquette de verre qu'il tient dans ses mains. Quand il tourne la tête pour nous regarder, je suis frappée par son teint pâle et ses cernes mais après tout, je dois avoir la même tête horrible. Ses yeux sont bouffis et encore rouges.

- Aurore ! Oh mon Dieu ! Aurore !

Il repousse violemment les couvertures sur lui et se précipite vers moi. Je tends les bras vers lui et ça me fait un bien fou de le sentir contre moi. Je perds mes mains dans ses cheveux et je l'attire contre moi. La menthe est estompée par cette odeur acide que nous sentons partout dans cet endroit, mais elle reste toujours aussi agréable. Ses cheveux sont emmêlés mais cela ne me dérange pas plus que ça. Il se recule brusquement pour regarde Anouk derrière moi.

- Je peux la porter ? Demande-t-il. Pour la mettre sur mon lit.

Cela me faire rougir mais je ne le quitte pas des yeux.

- Oui, je vais vous laisser seuls, répond Anouk.

Un énorme sourire se dessine sur son visage, même s'il est voilé par une tristesse qu'il ne peut contenir, et il se penche pour me porter. Mais je tiens à me lever seule. Je me mets donc debout en n'oubliant pas de prendre la poche rempli d'un liquide transparent des mes mains. Edan passes ses bras autour de ma taille et me soulève pour me faire asseoir sur son lit. J'accroche la poche transparente sur le crochet au-dessus et je fais de la place à Edan pour que nous tenions tous les deux sur le lit.

Une fois qu'il est monté, la première chose qu'il fait est de m'embrasser.

Mais ce n'est pas un baiser anodin ou singulier. C'est un baiser qui traduit la joie qu'il éprouve de me retrouver. Et je l'embrasse à mon tour en lui transmettant toute la peur que j'ai eu de ne plus jamais le revoir. Comment ai-je pu croire qu'il était le fruit de mon imagination ?

- J'ai cru que je n'allais jamais te revoir, je dis quand il se détache.

- Moi non plus, répond-il la voix tremblante, comme s'il allait fondre de nouveau en larmes.

Nous nous installons plus confortablement. Je passe ma jambe droite par-dessus les siennes et je pose ma tête sur son épaule.

Il est encore dévasté par la perte de Nélo, je crois qu'au fond de nous, nous espérions en secret que ça ne soit qu'un rêve orchestré de part et d'autre part le Gouvernement. Mais tout cela est bel et bien réel. Je n'ai presqu'aucune idée d'où je suis, mais je sais que l'endroit où se trouve Edan sera toujours l'endroit où je devrais être.

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Coucou !
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Je sais pas quoi dire, j'appréhende beaucoup vos réactions par rapport à ce chapitre ... alors dites moi ce que vous en pensez s'il vous plaît ! :D

J'ai avant tout besoin de vos commentaires pour avancer ;)

En espérant qu'il vous a quand même plu ;)

Bisous ! ♡


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