36.

Tout se passe vite.

Nhoa reçoit d'abord un premier coup sur la jambe ce qui le fait tomber à terre, puis il est immobilisé sur le ventre par l'homme en noir.

Je ne sais pas quoi faire. Courir ou me battre ?

La voix qui résonne dans la pièce me dissuade de faire l'une ou l'autre de mes options.

- Ne t'approches pas d'elle ! Cri cette voix.

C'est Jude.

Nhoa qui est plaqué au sol peut difficilement bouger ou répondre à Jude. Je reprends mes esprits avec peine.

- Lâches le Jude! Il ne m'a rien fait, je vais bien ! S'il te plaît laisses le !

Jude tourne sa tête vers moi mais je n'arrive pas a correctement distinguer son visage. Je le vois relâcher un peu la pression sur le dos de Nhoa mais pas suffisamment pour le laisser se mettre debout.

- Comment est-ce que je peux être sûr que tu es de notre côté ? Demande Jude à Nhoa.

- Tu ne peux pas ! répond Nhoa. Tu ne peux pas, je n'ai pas de preuves ! Fais-moi juste confiance !

Jude se tait et me regarde encore. Je revêts une expression que je pense être suppliante et il lâche finalement prise et aide Nhoa à se relever. Je m'approche d'eux.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandé-je.

Les deux hommes face à moi se regardent et Nhoa déclare :

- Je ne peux pas te raconter l'histoire toute entière, mais ils sont là Aurore. Le Gouvernement va arriver. La mort d'Alphonse leur permet de dissoudre la communauté plus facilement en profitant de la perte de repères des Sauvages. Nous devons nous dêpecher d'aller dans les montagnes pour nous mettre à l'abris.

Sur cette rapide explication, ils m'emportent dehors et ils commencent à courir. Mais quelque chose me chiffonne.

- Et Edan ? Où est Edan ?

Je m'arrête. Je ne peux pas partir sans lui, j'ai besoin d'être avec lui maintenant plus que jamais.

- Il va nous rejoindre plus tard, répond Jude.

- Je ne veux pas qu'il nous rejoigne plus tard. Je veux qu'il vienne maintenant ! Où est-il ?

- Il va arriver Aurore ! Le plus important c'est que toi tu sois à l'abris, Edan sait se débrouiller seul, viens, depêches-toi !

Je secoue la tête et je recule pour ensuite me retourner et courir dans le sens inverse : droit vers le centre du village. Je dois le retrouver vite. Je dois m'assurer qu'il va bien. Mes sueurs froides s'intensifient quand je constate du silence qui règne dans le village. Un silence trop pesant. Un silence trop silencieux. Les pas de Jude et Nhoa résonnent derrière moi et ils ne mettent pas longtemps avant de me rattraper et de m'intercepter dans ma course.

- Non ! Aurore c'est de la folie !

- Allez-y vous ! Je n'ai pas besoin de deux gardes du corps pour me protéger !

- Si tu en as besoin ! Tu n'as aucune idée de ce qu'il se passe et tu ne sais pas à quel point c'est dangereux !

Cette fois-ci, c'est Nhoa qui vient de s'exprimer et ses dires sont plus frappants que ceux de Jude. Mon pouls est toujours aussi élevé et j'ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle. C'est surement l'adrénaline qui parlait jusqu'à maintenant et en effet, je n'ai aucune idée de ce qu'il peut se passer. Mais une chose est sûre : je n'irai pas vers les montagnes sans Edan.

Des bruits alertants nous mettent sur le qui-vive. Nous courons tous dans une ruelle plus sombre que les autres en essayant d'être le plus discret possible. Les pas sont lointains mais leur écho est important ce qui laisse présager qu'ils sont beaucoup à venir dans notre direction. Une peur sournoise me frappe, pas seulement pour moi, mais pour Edan.

- Il faut absolument que je le retrouve, s'il vous plaît, chuchoté-je en suppliant mes interlocuteurs.

Je ne sais pas ce qui les a fait changer d'avis mais ils opinent tous les deux de la tête. Nhoa nous guide ensuite dans la ville, il doit surement savoir où Edan se trouve.

Les pas sont irréguliers. Parfois, ils paraissent extrêmement lointains, et d'autres fois, nous les sentons juste à côté de nous. Pendant cette escapade, je réussis à maîtriser mon corps et la peur qui m'étrangle. Nous avançons petit à petit en faisant attention au moindre de nos gestes.

Et puis tout d'un coup, sans prévenir nous entendons de fortes détonations.

Ce sont des bruits perçants que je ne connais pas, et ils me glacent le sang. Ils portent dans leur son une ombre de mort et de cruauté. Quelque chose de sinistre et inhumain. Ce sont des coups de feu.

Mes muscles se tendent. Les Sauvages ne possèdent pas ce genre d'armes, ils sont pacifistes et seuls les gardes possèdent des lances. Le Gouvernement est là, dans le village avec des armes à feu et je n'ai toujours aucune idée d'où se trouve Edan.

Alors, sans réfléchir et poussée par une pulsion inconnue, je me rue vers les détonations. Je ne fais plus attention à rien, mon seul but est de retrouver Edan et de m'assurer qu'il va bien. J'ai l'impression de courir au ralenti, seules mes jambes me guident vers les coups qui continuent de rugir à travers la ville. Je ne peux pas m'arrêter et je voudrais aller plus vite. J'ai chaud mais je frissonne en même temps. Mes cheveux ne forment qu'un amas de nœuds et je ne fais même plus l'effort de les retirer de ma bouche. Les rues pavées ne sont pas faciles à remonter, surtout que les trombes d'eau qui sont tombés ces derniers jours rendent les pierres glissantes.

Je ne sais pas depuis combien de temps je cours. Dix secondes, une minute, une heure ? Puis je détecte quelque chose bouger dans mon champ de vision. Je me stoppe nette, comme une lionne qui vient de repérer sa proie.
À moins que je sois la proie qui vient de découvrir qu'elle est poursuivie par une lionne.
Dans le fond de la ruelle à ma droite, où j'ai détecté le mouvement, je distingue deux personnes. Une est allongée à terre et l'autre est penchée au-dessus d'elle.

Pendant la seconde où je scrute avec attention les deux silhouette, tous mes sens se réveillent. Un bourdonnement continu se fait entendre dans mes oreilles et je suis aussi capable d'entendre ma propre respiration. Mes membres se mettent à trembler et mes oreilles se refroidissent : j'ai peur. Peur que la silhouette étendue par terre soit Edan.

Je me mets donc à courir dans la direction des deux personnes une cinquantaine de mètres plus loin et lorsque je reconnais Edan assis à côté d'un jeune garçon, je cours encore plus vite en criant a tue-tête :

- Edan ! Edan !

Je le vois relever la tête doucement et poser les yeux sur moi. Je suis maintenant arrivée à leur hauteur et je peux donc clairement voir que le corps allongé par terre n'est autre que Nélo.

Une grosse tâche de sang macule son tee-shirt en lin au niveau de son abdomen. Ses mains sont repliées par-dessus et cache la grande partie de la tâche rouge.

Je tombe à genoux à ses côtés et je pose mes doigts sur son cou pour tenter de sentir un rythme cardiaque. Il ne bouge pas et ses yeux sont fermés, son visage parait détendu mais il doit cacher une incroyable frayeur. Mes doigts ne sentent rien alors j'appuie plus vigoureusement.

Mais je ne sens toujours rien.

Par une pulsion de désespoir je me penche sur son torse pour écouter son cœur. En collant mon oreille à son tee-shirt, je sens la chaleur de son corps.

Mais je n'entends rien. Son coeur ne bat plus.

- Laisse-le Aurore, c'est trop tard, dis Edan d'une voix éteinte. C'est trop tard.

Depuis combien de temps est-il là, à regarder le corps sans vie de Nélo ? Sa voix tremble et ses joues sont mouillées.

Nélo est-il vraiment mort ?

A-t-il été tué par l'un de ces coups de feu ?

Une colère sourde me ravage.

Qui a le droit de tuer aussi froidement un gamin tel que Nélo ?

Je ne porte déjà pas le Gouvernement dans mon cœur depuis quelques temps, mais cet incident augmente encore plus le dégoût que j'éprouve pour toutes les personnes qui en font parti ou qui le soutiennent.

Voir Edan aussi peu réactif me prouve à quel point il est affecté et dévasté. Je me rapproche donc de lui pour le prendre dans mes bras, mais des bruits de pas m'interrompent dans mon élan. Je tourne brusquement la tête pour épier les alentours.

- Ils sont là ! Lance la voix de Nhoa.

Jude est Nhoa déboulent donc au bout de la rue. Contrairement à moi, ils affichent plus de perspicacité et se rendent compte immédiatement de l'état de Nélo. Alors, une fois que nous sommes tous réunis autour de lui, un long silence prend place, comme pour nous recueillir auprès de son corps. Et puis, Nhoa prend la parole dans une voix douce et réconfortante.

- Il faut y aller, dit-il. Vous devez aller dans les montagnes ...

Personne ne répond. Je suis préoccupé par l'attitude d'Edan. Il ne montre aucune émotion, il semble vide de tout sentiment. Je m'approche de lui et je prends ses mains dans les miennes.

- Il faut y aller, je lui chuchote.

Ses yeux, contrairement au reste de son corps, expriment un bouleversement intense et immuable. J'arrive clairement à voir à quel point la perte de Nélo l'affecte. Ses yeux s'agitent et il regarde mon oeil droit et mon oeil gauche à tour de rôle.

Nhoa et Jude commencent à s'impatienter mais je ne compte en aucun cas brusquer Edan. J'exerce des petites pressions sur ses mains.

- Edan ... viens ...

Il secoue doucement la tête et se lève brusquement.

- Il faut que je l'emmène, déclare-t-il soudainement d'une seule traite. On ne peut pas le laisser ici, ils vont le trouver. Je dois l'emmener avec nous.

Il se baisse pour passer ses bras sous le dos détendu de Nélo mais Nhoa l'en empêche.

- Je vais rester ici et attendre que du renfort arrive. Partez d'ici avant qu'ils n'arrivent.

Edan secoue la tête et repousse Nhoa violemment.

- Non il doit venir avec nous ! Je ne peux pas le laisser ici.

Tout en lui est fragilisé et j'ai peur qu'il tombe et se casse en mille morceaux d'un instant à l'autre.
Nhoa prend alors Edan par les épaules et le fait reculer contre le mur. Il est affolé et je le vois trembler d'ici. Cette vision me rend malade et je ne peux rien faire. J'ai du mal à respirer, je ne sais pas quoi faire. Le bourdonnement dans mes oreilles reprend de plus belle et des étoiles apparaissent dans mon champ de vision.
Un grand vertige me prend et je m'oblige à m'asseoir à terre au cas où. Je n'entends pas ce que dis Nhoa à Edan et je commence à avoir des bouffées de chaleur.

Je me concentre sur ma respiration mais le corps de Nélo juste face à moi rend la tâche beaucoup plus compliquée.

Puis je sens qu'on me soulève et je me retrouve dans les bras de quelqu'un. Je ferme les yeux.
Inspiration, expiration, inspiration, expiration.
On me pose ensuite par terre et je reprends un peu du poil de la bête.

Nhoa est toujours avec Edan.

- Ça va ? Me demande-t-on.

J'hoche la tête par réflexe mais je ne vais pas bien. Loin de là.
Mon cerveau est près à exploser et je veux crier toute la rage qui m'oppresse. Je veux avoir la force de prendre Nélo dans mes bras et de l'emmener tout droit vers notre direction. Je veux frapper ces gens qui lui ont fait ça.
Malheureusement, mon corps est amorphe. C'est à peine si je tiens sur mes jambes flageolantes.

- Aurore ? Aurore, tu es sûre que ça va ?

C'est alors que sans prévenir, une nausée incontrôlable me prends. J'ai juste le temps de me retourner.
Les bruits que je perçois sont flous, comme si j'étais sous l'eau et que quelqu'un m'appelait de la surface.
Mes jambes cèdent sous mon poids et mes genoux touchent le sol. Avant que je ne m'effondre totalement, on me tire vers l'arrière. Je ferme mes yeux et je tousse, encore et encore. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive, j'ai à peine conscience de la situation.

Lorsque ma quinte de toux se calme enfin, au bout d'un certain temps, et que je suis capable de comprendre ce qu'il se passe, je remarque que je suis adossée à un mur et que Jude, Nhoa et Edan sont autour de moi.

- Vous devez y aller, dit Nhoa. Regardez dans quel état elle est, vous ne pouvez pas vous permettre d'attendre plus longtemps.

Je n'ai toujours pas la force de parler. Edan regarde Nélo allongé derrière et il lance un regard à Nhoa en lui disant :

- Promets-moi que tu le garderas en sécurité.

- Je ne peux rien te promettre. J'ai déjà peur pour ma propre vie, réplique celui-ci.

Le regard d'Edan se vide un peu à l'entende de cette remarque mais il maîtrise ses émotions.

On s'adresse finalement à moi :

- Tu peux marcher ? Demande Jude.

Je pense que j'hoche la tête et on me tend une main. Je m'en saisi et je me hisse sur mes jambes. Le vent me frappe de sa fraîcheur saisissante mais je suis assez stabilisée pour tenir debout. Je fais quelques pas, mais je sens que je suis prise de vertiges.

- J'ai du mal, j'arrive à articuler.

- Je vais la porter, s'enquiert Edan.

Personne ne manifeste son désaccord, il passe donc un bras sous mes genoux et son autre bras se place sous mes épaules. Quand mes pieds ont entièrement quitté le sol et que je suis plaquée contre le torse d'Edan, je sens qu'il m'embrasse le front.

- Ça va aller, dit-il en répétant son geste.

Je ferme les yeux, soudainement prise d'une envie irrésistible de dormir.

- Vous savez où se trouve la caverne ? Demande Nhoa.

Je pense que l'un d'Edan ou de Jude acquiesce car je n'entends plus rien à partir de là. Il se passe un petit moment avant que je sente réellement que nous sommes partis. Je me sens comme dans un univers cotonneux. Et puis je repense à ce qu'il vient de se passer. Tout est allé si vite que j'ai l'impression qu'il s'est passé des heures entre le moment où Nhoa est venu me chercher et maintenant.

Je repense à Nélo. À sa mort.

Je ne comprends pas. Pourquoi est-il mort ? Pourquoi le Gouvernement a décidé de venir maintenant spécialement ? Nhoa a dit que c'est parce que la communauté est fragilisée par le décès du Grand-Maître. Mais ce serait donc pour cette raison que Nélo a été abattus ? Parce qu'il symbolisait l'avenir des Sauvages ?

Je repense a Nhoa qui est venu de la ville pour nous secourir. Comment était-il au courant de ce qu'il se passait ? Est-il un de ces passeurs dont m'a parlé Alphonse un jour ? Est-ce que je le reverrais un jour ? Pourquoi risque-t-il sa vie pour nous ?

Je me demande aussi qu'est-ce qu'il va se passer par la suite. Où allons-nous clairement ? Comment les Sauvages vont se reconstruire par la suite ? Qu'allons-nous devenir ?

Toutes ces questions ne trouvent aucunes réponses. Mon cerveau en bouillis ne me permet pas de réfléchir clairement pour trouver les solutions à ces problèmes.

Je me laisse alors bercer par la marche régulière d'Edan. Par les battements de son cœur agité par la marche et mon poids dans ses bras. Etant privée de ma vue, j'arrive beaucoup mieux à ressentir. Les odeurs se mélangent confusément dans mes narines, mais j'arrive tout de même à sentir cette odeur de menthe que j'aime tant et ces touches de sapins. Nous gagnons en altitude. L'odeur de terre mouillée est tout aussi présente.

Les sons aussi me transportent. J'entends au loin les clapotis de l'eau qui ruisselle rapidement. Le vent qui siffle à travers les arbres. Les pas de Jude et d'Edan sur le tapis de feuilles sèches.

Tous ces facteurs sensoriels me permettent de me calmer et de réfléchir plus posément à la situation. Et c'est alors que je fonds en larmes. Je m'agrippe au tee-shirt d'Edan. Il me pose doucement au sol et me prend dans ses bras vigoureux pour me serrer fort contre lui. Nos ventres collés ne semblent former qu'un et sa tête est perdue entre mes mèches de cheveux emmêlés.

Il pleure lui aussi et à nous deux, nous formons de longs sanglots qui résonnent dans la forêt en se répercutant contre les troncs d'arbres. Nous nous cramponnons à l'autre comme si nous étions au bord d'un ravin et que nous allions tomber. Plus rien ne fait obstacle entre nous, pas même nos sentiments ou nos pensées.

Je n'ai jamais entendu Edan pleurer. Je l'ai déjà vu, certes, mais je n'ai jamais entendu le son de ses sanglots. Et c'est un son que je n'oublierai jamais. Jamais. C'est un son qui me brise toute entière et qui me force à rester pour lui, pour ne plus jamais avoir à subir ces complaintes de désespoir. Peut-être pleurons-nous pour des raisons différentes. Peut-être que notre chagrin ne prend pas ses sources au même endroit. Mais une chose est certaine : nous partageons la douleur de l'autre.

Une fois que j'ai compris ça, je me calme. Je ne veux pas qu'il ressente ce que je ressens en entendant les sons déchirant de ses pleurs. Et au fur et à mesure, nos sanglots s'arrêtent pour laisser place à des reniflements.

Je m'éloigne la première pour essuyer les larmes qui maculent les joues douces d'Edan. Je dépose ensuite un léger baiser sur ses lèvres. Il ferme les yeux et respire profondément. Puis il réitère l'opération sur moi.

Quand nous sortons de notre bulle d'intimité et que nous regardons aux alentours, nous remarquons que nous sommes seuls.

Les yeux ouverts, la forêt parait plus effrayante. Elle est plus noire que ce dont je m'imaginais lorsqu'Edan me portait. Elle est plus hostile et moins réconfortante.

J'arrive à tenir debout et à marcher correctement à présent.

- Nous ne sommes plus très loin, Jude a surement du continuer sa route, dit Edan.

J'hoche la tête et je suis Edan qui m'entraîne entre les arbres. Nous ne mettons pas longtemps à arriver près d'une grande falaise qui semble se perdre dans le ciel noir. Nous la longeons un peu puis nous voyons enfin une crevasse dans la roche.

Mais ce n'est pas ce qui attire notre attention.

En effet, Jude est allongée et immobile juste devant.

Mon sang ne fait qu'un tour et une poussée d'adrénaline me pousse à courir vers son corps, j'entends vaguement Edan m'appeler derrière moi, mais c'est trop tard : une douleur aiguë au niveau de mon ventre me fait tourner la tête et je tombe lourdement sur le sol.

Et puis plus rien.

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Salut ! :D
Tout d'abord, je tiens à remercier nedaga pour son sublime fan art qui se trouve en média. Vraiment, il est magnifique *.*

Ensuite, j'espère que le chapitre vous a plu parce qu'à vrai dire, je suis plutôt contente du résultat ^^

Comme toujours, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez car c'est vraiment très important pour moi :)

Bisous et bonne journée à vous ! ;)


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