35.

- Je pense qu'il ne voulait pas vous dire que ça, dit Edan. C'est louche qu'il vous demande de venir seulement pour vous annoncer ce que tout le monde sait déjà ...

- C'est ce que je me suis dit, avoué-je. Mais j'ai la sensation qu'il ne veut pas nous en dire plus. Il tourne toujours autour du pot.

- C'est vrai ! S'esclaffe-t-il.

Il se passe quelques secondes pendant lesquelles nous nous regardons en silence. Je sais qu'il n'est pas particulièrement attaché à Alphonse, mais il parait tout de même affecté par sa maladie.

- Tu sais comment ça va se passer quand ... quand il ne sera plus là ?

Il hausse un peu les épaules.

- C'est Nélo qui va prendre la responsabilité du village, répond-il. Mais il sera aidé, par Théo notamment.

- Je ne le vois pas diriger un village ... Il est trop jeune.

- Il a plus de jugeote qu'il n'y parait tu sais.

- Je sais ...

Je pousse un profond soupir. Il commence à faire jour dehors. Nous n'avons que très peu dormi à cause de l'orage cette nuit, ce qui fait que j'ai pratiquement fait deux nuits blanches consécutives. Je baille aux corneilles, heureusement que nous ne travaillons pas le samedi.

Je me lève, je m'étire et je vais dans la cuisine pour boire. Même s'il semble que nous nous sommes réconciliés, je sens que nous n'allons pas en rester là. Notre proximité reviendra petit à petit et je pense qu'il faut laisser faire le temps. J'ai accepté de faire des efforts mais ces efforts nécessitent un travail sur moi. Je dois avant tout commencer par clarifier les choses avec Jude et mettre des limites. J'aurais du faire ça beaucoup plus tôt.

Je prends mon courage à deux mains pour dire :

- Je pense que je devrai aller voir Jude.

Edan fixe son regard sur moi, je ne sais pas quoi dire d'autre, il me semble juste que c'est nécessaire.

- Ok, répond-il. Ne soit pas trop longue.

Je souris, très heureuse qu'il comprenne ma décision, puis je sors de la maison. Je ne sais vraiment pas comment je vais aborder le sujet avec Jude. Je ne sais même pas ce que je vais lui dire ! Peut-être qu'il n'y rien à dire au final ... Pendant un instant, je songe à faire demi-tour. Je ne lui dois aucune explication, il ne s'est jamais rien passé entre nous ...

Puis je réalise que je le néglige de la même façon que j'ai négligé Edan, alors c'est d'un pas déterminé que je vais lui rendre visite.

La pluie s'est arrêtée mais l'odeur de l'humidité flotte toujours dans l'air. Il fait lourd et presque chaud, j'étouffe à moitié sous mes vêtements.

Quand j'arrive enfin devant la demeure de Jude et de ses colocataires, mon cœur s'accélère sous la pression et le stress. Je gravis les marches doucement et je frappe à sa porte. Je retiens mon souffle lorsque la poignée s'actionne, puis le visage de Jude apparaît.

- Salut Aurore ! Vas-y entre.

Son sourire chaleureux m'invite de la même façon que d'habitude et ses cheveux ébouriffés me mettent mal à l'aise. J'ai l'impression que je le dérange.

- Tu vas bien ? Demande-t-il.

Je me retourne pour me mettre face à lui.

- Il faut que je te dise quelque chose.

Mes paroles ont un effet immédiat sur lui. Il commence d'abord par inspecter mon visage plus minutieusement, puis il se laisse envahir par la peur et enfin l'incompréhension. Tout ça en moins d'une seconde.

- Je t'écoute, dit-il hésitant.

- Je peux m'asseoir ? Je demande.

Il hoche la tête et je m'assois. Il m'imite et se positionne sur la chaise face à la mienne. Je pose mes mains sur la table devant moi.

- C'est délicat ...

Il sourit et poses ses mains sur les miennes. Comme hier chez Alphonse, je les retire dans un soubresaut à peine voilé. J'enchaîne rapidement :

- Je voulais te parler de nous.

Son expression devient grave et il se cale dans la chaise en s'appuyant sur le dossier. Ses sourcils se sont froncés et son sourire que j'aime tant à déserté son visage pour de bon. Il ne dit rien, il veut juste que je lui dise ce que j'ai à dire.

- J'ai réalisé que je ne pouvais pas continuer à faire souffrir Edan en continuant d'être aussi proche de toi.

Ses poings se serrent sur la table et voyant que je l'ai remarqué il laisse pendre ses bras le long de son corps.

- Je ne veux pas arrêter de te voir car tu représentes beaucoup pour moi, mais je veux juste clarifier les choses.

- Ce n'est pas la peine, me coupe-t-il froidement. J'ai compris. Je ne vaux rien ; il représente toute ta vie, blablabla. Voilà.

- Non ! Ne dis pas ça ! M'exclamé-je énervée.

Ce qu'il vient de dire me fait mal. Comment est-ce qu'il peut prétendre qu'il ne vaux rien à mes yeux ?!

- Tu sais très bien que ce n'est pas vrai ! Je reprends.

Son expression s'adoucit un peu, comme s'il était soulagé par mes paroles.

- Je suis justement ici pour te dire que je ne couperais jamais contact avec toi. Je ne veux pas sacrifier l'une de mes relations et je ne veux pas que vos conflits se répercutent sur moi.

Il hoche la tête et respire un grand coup. Je pensais que ça allait être plus compliqué mais Jude arrive mieux à se contrôler qu'Edan.

- J'ai réalisé que je n'avais pas instauré de limites alors que c'est pourtant la première chose que j'aurais du faire lorsque tu es arrivé dans ma vie.

Son regard me fixe intensément et j'ai du mal à interpréter sa signification.

- Je suis d'accord, dit finalement Jude.

Je souris intérieurement, extrêmement soulagée.

- Je veux juste que tu considères le fait que je suis en couple avec Edan et qu'il y a donc certaines choses que nous ne pouvons pas nous permettre.

Je le vois doucement se raidir mais je n'y prête pas attention.

- Tu veux instaurer des limites donc ? C'est ça ?

- En quelque sorte oui, je réponds gênée.

Il se tortille doucement sur sa chaise.Cette conversation nous met mal à l'aise tous les deux. Je suis consciente que pour d'autres personnes, cette conversation n'aurait pas eu besoin de tomber sur le tapis.

- Quel genre de limites ? Demande Jude.

Je hausse les épaules. J'ai bien évidemment réfléchis un peu à la question mais je n'ai pas trouvé de réponses. Les limites doivent se fixer naturellement.

- Il faut prendre en considération le fait que je mène une relation avec Edan. Je pense que ça suffit à expliquer quel genres de limites ...

Jude soupire et détourne les yeux pour regarder un objet invisible dans le coin de la piece. Je ne sais pas s'il hésite à me dire quelque chose ou s'il réfléchis simplement,mais je trouve qu'il met un sacré bout de temps avant de déclarer simplement :

- Je vois.

Je me lève alors et je me dirige vers Jude pour le prendre dans mes bras. Je ne sais même pas si cela fait partie des limites, mais en considérant le fait que Jude est un ami, je pense que je peux me le permettre. Il se lève à son tour et passe ses mains autour de ma taille.

- Dis-moi juste à partir de quand tu veux instaurer ces limites ? Demande-t-il en chuchotant dans mon oreilles.

Je ne comprends pas bien ce qu'il me dit alors je me recule.

- Maintenant, je réponds sceptique.

Ses yeux bruns reflètent la même lumière que l'autre jour sur le rocher. Une lumière diffuse et incroyablement stupéfiante. Il chuchote de nouveau tout en s'approchant de plus en plus et je me sens comme hypnotisée par ses yeux :

- Donne moi juste quelques secondes ... Quelques secondes pendant lesquelles il ne sera pas dans ton esprit ...

Ses yeux descendent pour regarder mes lèvres et je comprends ce qu'il veut faire de ces secondes. Ses lèvres s'entrouvrent légèrement et il ferme les yeux. Mais alors que nos lèvres sont sur le point de se toucher, je m'éloigne brusquement et je me retourne pour fuir cette situation. J'hésite à me retourner pour lui dire que jamais Edan ne quitterra mon esprit, mais je dévale déjà les escaliers et je cours pour rentrer.

Ma respiration est haletante et mes jambes commencent à me brûler. Oublies ça Aurore ! Oublies, oublies, oublies, oublies, oublies ! Je me félicite vraiment d'avoir eu la présence d'esprit de m'éloigner. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il se serait passé si nous nous étions embrassés. Mais je suis tout aussi troublée de constater véritablement des sentiments de Jude à mon égard. Ces sentiments que j'ai repoussé le plus possibles, ces sentiments que je ne voulais pas accepter. Mais je ne peux plus les rejeter : Jude m'aime bel et bien.

Lorsque j'arrive, essoufflée et en sueur à la maison, Edan s'inquiète instantanément.

- Aurore ! Tu vas bien ? Il ne t'a rien fait ?

Sa dernière question me fait frissonner mais je me contente de le prendre dans mes bras.

- Non, tout va bien, dis-je. Je t'aime.

Il m'embrasse sur le haut du crâne et me serre fort contre lui.

- J'ai juste eu peur qu'il pleuve de nouveau, c'est pour ça que j'ai couru ...

Je le sens hocher la tête puis se reculer pour m'embrasser cette fois-ci sur la bouche. C'est vrai, j'aime cet homme de tout mon être et je ne l'abandonnerai jamais. Mais lui dire que je l'aime ne suffit largement pas, encore faut-il que je lui prouve. Et j'ai l'intime conviction que ce que je viens de faire n'est qu'un début.

Nous passons la journée à flâner ça et là sans buts précis. Tout en ayant un peu de recul par rapport à l'autre, nous marchons dans le même élan. Je dois m'efforcer de mieux le comprendre et de me mettre à sa place.

Le week-end se passe sur le même rythme tranquille et agréable. Je n'ai pas revu Jude et à vrai dire, je ne sais pas vraiment comment réagir face à ça.

***

C'est le milieu de l'après-midi et comme tout le temps à cette heure-ci, mon cou me fait mal. Avoir la tête penchée toute la journée n'est pas du tout quelque chose d'agréable, et au bout de plusieurs semaine, je commence à ressentir les effets a long terme d'un mauvaise posture de travail.

Soudain, un grand brouhaha traverse la grande salle. Quelqu'un est entré et se dirige droit vers le poste de notre supérieur. Je crois reconnaître Théo qui est assez imposant, mais je suis trop loin pour voir son visage distinctement. Tout le monde s'arrête et un grand froid est jeté sur l'ensemble de la pièce. Théo se penche au-dessus du bureau de notre chef et il murmure quelques mots que je suis incapable d'entendre. Nadine, qui nous encadre, se lève de façon théâtrale et nous regarde gravement. Son regard se pose sur chacun de nos visages et lorsque ses yeux se posent sur moi, un frisson d'effroi prend l'assaut de tout mon corps.

Ce n'est pas possible, je ne suis pas prête.

Tout le monde prend alors conscience de la situation tragique dans laquelle nous sommes. Je croyais que les autres Sauvages n'étaient pas au courant de cette information, mais le village est petit, les nouvelles circulent donc très vite.

Après s'être retourné, Théo quitte la salle silencieusement dans des pas furtifs et rapides. Il doit surement faire le tour du village pour annoncer la funeste nouvelle.

Quand il referme la porte derrière lui, Nadine prend la parole :

- Vous êtes congédiés pour la journée.

Ce sont ses seules paroles.

Tout le monde se lève doucement, la tête baissée, à l'instar de moi qui saute rapidement de ma chaise. Je dois le voir, je veux m'assurer que ce n'est pas un cauchemar, qu'Alphonse est encore en vie.

Je bouscule mes collègues sur mon passage sans prendre le temps de m'excuser et je déboule dans la rue telle une furie. Je cours le long des longues routes biscornues pour enfin arriver sur la place où donne l'entrée de la maison du Grand-Maître. Elle est presque noire de monde. J'arrive à me faufiler pour finalement me poster devant l'entrée par laquelle j'avais l'habitude de rentrer, mais il m'est impossible de continuer à cause des gardes qui surveillent l'issue. Ils sont armés de leurs lances caractéristiques et portent un masque froid sur leur visage d'habitude chaleureux et accueillant.

Je regarde autour de moi, paniquée. Je dois trouver quelqu'un, Edan, Jude ou encore les jumeaux ! Il me faut quelqu'un de réel qui puisse m'aiguiller dans cette situation inconcevable. Je fais alors demi-tour pour rentrer dans l'église et monter en haut de la tour.

Je ne sais même plus comment gérer ma respiration chaotique, mes mains sont serrées et mes ongles longs se plantent dans ma chair jusqu'à l'entailler. Je monte les marches quatre à quatre et quand j'atteins le haut du clocher, je vois Edan enlaçant Nélo.

Cette vision suffit à me briser le cœur et à me faire réaliser qu'Alphonse est en effet mort.

Je n'ai jamais connu cette épreuve de deuil et je pense que je n'étais pas suffisamment proche d'Alphonse pour pouvoir ressentir ce que ressent Nélo actuellement. Mais me dire que je ne profiterai plus jamais de ses conseils avisés, de sa sagesse, de son sang-froid exemplaire me rend dans un état que je ne peux décrire. Je suis sous le choc, et incapable de réellement me rendre compte des conséquences de son décès.

Plusieurs secondes se passent pendant lesquelles personne ne bouge, puis Edan prends conscience de ma présence et m'adresse un petit sourire. Il me fait ensuite un signe de tête qui m'invite à les rejoindre dans ce câlin. Je ne me fais pas prier et c'est sans hésitation que j'enroule mes bras autour d'Edan et de Nélo.

Je ne peux pas dire combien de temps nous restons ainsi, mais lorsque nous nous détachons, je suis éblouie par la lumière vive du soleil pourtant déclinant. Je m'essuie les joues qui sont un peu humides et sans dire un mot nous redescendons.

Sur la place, il n'y a presque plus aucun Sauvages, mais devant la maison du Grand-Maître reposent une quantité astronomique de bouquets de fleurs. Quelques uns sont assis devant et semblent regarder le vide devant eux.

En nous approchant, un garde nous dit :

- Seule la famille est acceptée.

Nélo nous regarde tristement et je devine que de nouvelles larmes se forment dans ses yeux déjà bien humides. Nous le laissons alors entrer seul.

Dès que la porte se ferme, Edan m'entoure de ses bras et je me tourne pour caler ma tête sur son torse. Le choc que m'a inspiré cette soudaine révélation m'a achevé et je crois que je n'ai plus la force de pleurer ou même de parler. Je suis juste abasourdie, et je n'arrive même pas à voir les prochains jours se profiler. Comme si Alphonse avait emporté avec lui l'espoir d'une communauté Sauvage encore durable.

Comment va s'organiser la communauté sans lui ? Va-t-il y avoir des changements ? Qui dirigera les Sauvages ?

Ces questions sont tout à fait légitimes, et je suis certaine que je ne suis pas la seule à me les poser. Mais d'autres questions me trottent dans la tête.

Que voulait réellement nous dire Alphonse l'autre jour ? Y a-t-il des choses qu'il ne nous a pas dit ? Quels sont les autres secrets qu'il cachait ?

Je pense que désormais, je ne saurais jamais qui se cache vraiment derrière ces yeux vitreux que me faisait autant peur au début.

Nous déambulons jusqu'à la maison où je m'affale directement sur le lit, le regard planté au plafond. Edan me rejoint tout de suite.

- Tu veux en parler ? Demande-t-il.

Je secoue la tête et je dis d'une voix monocorde :

- Non, non. Demain. J'ai besoin de dormir, je suis fatiguée.

Je l'aperçois hocher la tête puis se lever pour aller s'asseoir à la table de la salle à manger. Il ne fait pas nuit dehors, et je doute qu'il soit réellement l'heure de dormir, mais je suis exténuée et j'ai définitivement besoin de dormir.

Je me relève pour me changer et Edan me sert un verre d'eau. Je le bois d'une traite puis je cours sous les couvertures où je m'emmitoufle. Je presse mes paupières fort pour ne pas pleurer de nouveau et mes pensées divaguent alors d'elles-mêmes vers un autre monde qui est bien plus joyeux et coloré.

***

Nadine tape continuellement la tête de Théo sur la table. Elle le tient par les pieds et se serre de sa tête comme un marteau.

Elle veut faire régner le silence dans l'immense salle rempli d'un brouhaha incessant qui ne cesse d'augmenter de volume.

Un coup.

Deux coups.

Trois coups.

Je me réveille en sursaut et en sueur. Le coeur battant et prise d'une panique incontrôlable. Les coups ne sont pas seulement dans mon rêve, ils sont réels : on frappe à plusieurs reprises et avec une grande puissance sur la porte d'entrée.

Je regarde furtivement autour de moi.

Edan n'est pas dans le lit, je suis donc seule face à une personne inconnue qui tente désespérément de rentrer par effraction chez moi.

Mon sang bat contre mon cou. La pièce est plongée dans l'obscurité la plus totale. Je ne sais ni quelle heure il est ni ce qu'il se passe, mais j'ai l'horrible sensation que quelque chose de grave est en train de se produire.

Je tente de me remémorer ce qu'il s'est passé hier, mais c'est le trou noir. Le vide.

Je n'est pas le temps de réagir qu'un dernier coup s'abat sur la porte et celle-ci cède dans un craquement qui me fait frissonner. Je me blottis dans le lit et je couvre mes oreilles dans la vaine tentative d'atténuer les bruits qui se font entendre dehors. Je ferme les yeux fortement.

J'entends des pas s'approcher. On me secoue, on m'appelle. Je sers la couverture sur moi en priant pour qu'on ne me fasse pas de mal.

- Aurore ! Aurore, c'est moi ! Ouvre les yeux vite ! On doit s'en aller !

Cette voix me parait familière mais je ne la reconnais pas tout de suite. C'est quand j'entends de nouveau qu'elle m'appelle que je me décide enfin à ouvrir les yeux.

- Aurore, enfin ! Vite, dépêches-toi, tu dois partir et vite !

Il soulève la couverture pour me sortir du lit mais je reste éberluée et sans voix. Une colère sourde s'empare de moi.

- Pourquoi tu es ici ?! Tu ne devrais pas être avec Louise ?!

Nhoa attrape mon bras pour me tirer dehors. Je me retire de son emprise. Qu'est-ce qu'il fout là ? Pourquoi semble-t-il si pressé ? Qu'est-ce qu'il se passe ?! Je nage en pleine confusion.

- Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Dépêches-toi, ils arrivent Aurore !

L'urgence de la situation se fait entendre dans sa voix alors j'obtempère et je commence à le suivre. Et c'est alors que je me souviens des événements de la veille. Alphonse est parti pour toujours. J'étais persuadée que cela allait entraîner des conséquences plus ou moins irréversibles, et il semblerait que je ne me sois pas trompée.

Mais alors que nous sortons presque de la maison, une masse noire surgit sur Nhoa et le plaque très violemment contre le mur le plus proche.

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Salut ! :D
J'espère que ce chapitre vous a plu ! ;) L'action revient (enfin) !!!

S'il vous plaît, et comme toujours, dites moi ce que vous pensez de ce chapitre :)

J'ai finalement décidé de poster un chapitre le mercredi et un autre le samedi ;)

Love et bisous !! ♡

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