34.
Après être rentrée à la maison avec Edan hier soir, Nélo est venu. L'ambiance était plus qu'étrange et je n'ai échangé presque aucuns regards avec Edan. Je ne sais pas si j'en veux a Nélo d'avoir été dire que j'étais avec Jude, je suis trop confuse pour pouvoir diriger mon attention sur quelqu'un d'autre qu'Edan.
Toujours est-il qu'Alphonse veut me voir ce matin.
Je n'ai pas dormi de la nuit et même si mes paupières sont lourdes et que je sens que mes muscles sont ankylosés, le sommeil ne veut pas venir à moi. C'est surement parce que je réfléchis trop.
Notre dispute d'hier avec Edan me pèse sur la conscience. Je me sens coupable de tout ce que je lui ai fait subir d'autant plus que je n'ai jamais soupçonné le fait qu'il puisse souffrir à cause de moi.
Mais il a raison : j'ai été égoïste. Très égoïste, et j'avais une vision fausse de l'amour. Il me l'a très bien fait comprendre hier : l'amour n'est pas un pays merveilleux, il fait appelle à des sacrifices plus ou moins radicaux et douloureux.
Finalement, je ne sais même pas ce que je dois faire ou non. "Faire attention" m'a dit Edan.
J'aimerais savoir quels ont été ses sacrifices à lui, j'aimerais savoir ce qu'il a fait pour moi que je ne soupçonne pas.
Mais je suis perdue. Nous n'avons jamais été aussi distants lui et moi, et je ne sais pas du tout comment réagir à cette situation. J'ai besoin de conseils ; j'ai besoin de Louise.
Louise.
Bon Dieu qu'est-ce qu'elle me manque ! J'ai tellement besoin d'elle et des ses paroles réconfortantes ! C'est la seule à qui je peux confier ce genre de choses, je ne peux pas garder ça pour moi.
La pièce devient de plus en plus lumineuse au fil des minutes et je décide enfin de me lever. Edan est parti depuis un moment et je commence à ressentir la fraicheur du matin sans son corps qui chauffe les couvertures.
Il me manque.
C'est peut-être ridicule, mais lorsqu'il part chasser le matin, il a l'habitude de m'embrasser délicatement sur le front, croyant que cela ne me réveille pas. Mais il ne l'a pas fait aujourd'hui. Il a préféré s'en aller silencieusement sans me souhaiter une bonne journée.
J'ai la sensation de ne pas avoir profité de son affection et j'ai peur que rien ne redevienne comme avant. J'ai peur de ne plus ressentir ces frissons si agréables et cette chaleur sensationnelle.
Mais je crois que j'ai tout aussi peur de me rendre compte que mes sentiments ne sont plus partagés.
J'enfile mes vêtements que j'utilise pour la journée et je vais me servir un verre d'eau. Comme les autres repas, le petit-déjeuner est servi dans le réfectoire et je mange généralement avec Judith et Samuel le matin. Je pense que j'irai voir Alphonse directement après.
J'ai l'horrible sensation que cette journée s'annonce assez mal, mais après tout, tout est ma faute non ?
***
Après avoir englouti mes œufs et bu ce qui ressemblait vaguement à du café, je me dirige vers la maison d'Alphonse. Il me semble que je n'ai rien dit depuis que je me suis levée si ce n'est quelques onomatopées d'usage.
En arrivant devant les gardes, je remarque qu'ils ne me laissent pas passer comme ils ont l'habitude de le faire quand ils me voient, au contraire, ils me barrent la route et je ne peux plus avancer.
- Alphonse n'autorise la visite d'aucuns membres du village, dit l'un d'entre eux.
Je suis plutôt confuse et je cherche mes mots.
- Il voulait me voir, j'ai reçu une convocation hier soir de la part de son petit-fils, Nélo ...
Les gardes se regardent puis tournent de nouveau les yeux vers moi.
- Le Grand-Maître ne désire voir personne, et vous ne dérogez pas à la règle.
Je me sens offensée. Pourquoi est-ce qu'il me demande de venir le voir si c'est pour me chasser par la suite ?
- Qu'est-ce qu'il se passe ? je demande alors. Pourquoi il ne veut voir personne ?
- Cela ne vous regarde pas, je vous prie de retourner à vos occupations. Bonne journée.
Voyant qu je ne pourrais rien négocier, je tourne les talons et je me dirige vers l'autre côté du village pour aller travailler. Des questions tourbillonnent dans mon esprit agité.
De quoi voulait-il me parler ?
Pourquoi chasser tous les visiteurs ?
Et puis soudain, je repense à ce que m'a dit Jude hier. Alphonse est malade. Sans réfléchir deux fois, je fais demi-tour et je retourne devant les gardes.
- Je suis au courant, dis-je. Je sais qu'Alphonse est malade.
Tous les deux sont abasourdis. Visiblement, cette information est plus que confidentielle. Ils me regardent sans trop savoir quoi faire, puis d'un même geste, ils s'écartent pour me laisser entrer.
L'intérieur de la demeure est plus sombre que jamais. Les lieux sentent la poussière et le froid matinal accentue le côté hostile de la maison. Je ne reconnais presque rien, comme si la maladie d'Alphonse affectait les lieux. Je frissonne.
Les escaliers face à moi ne sont aucunement accueillants et je ne désire en aucun cas monter à l'étage. La pièce où je me suis rendue les deux dernières fois que je suis venue est fermée a clef. Le métal froid de la poignée fait un bruit de grincement qui me fait tressaillir.
A droite de l'escalier se troue un couloir qui est tout aussi sombre que le reste de la maison. Il desserre deux portes qui sont sur le même pan de mur. J'ai une chance sur deux. Il n'y a aucuns bruits et je doute que quelqu'un se trouve dans les deux pièces fermées.
Je colle mon oreille sur la première porte mais je n'entends rien. Je décide donc de frapper sur la deuxième porte.
Trois coups.
J'entends quelques pas résonner de l'autre côté puis une tête apparaît dans l'embrasure de la porte. C'est Jude.
Mon cœur se met à battre la chamade, je ne devrai pas être là, je dois sortir d'ici.
Je veux courir, mais je suis pétrifiée.
Jude ouvre la porte en plus grand et je vois qu'Alphonse est allongé dans un lit au fond de la pièce. Il ne prend pas la peine de tourner la tête vers moi.
- Nous vous attendions Aurore, dit-il de sa voix cristalline.
J'entre dans la pièce même si je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe. Nélo est aussi présent, mais il est reclus dans un coin, en larmes. Il me fait penser à un enfant à cet instant, il a l'air tellement vulnérable ...
Sans prévenir, Jude me prend la main. Je pose directement mon regard sur nos mains jointes et je la retire précipitamment sans donner d'explications. Je sens le regard interloqué de Jude sur moi, mais je n'ai pas le courage de lever la tête pour constater de son étonnement.
Je prends place dans un des sièges a côté du lit du Grand-Maître sans rien dire. J'aurais préféré m'entretenir seule avec Alphonse. La présence de Jude me met mal à l'aise et c'est la première fois que je ressens ça avec lui.
Jude se place à son tour dans le siège à côté du mien et Alphonse entame la conversation d'un voix tremblotante et cassée :
- Vous n'êtes pas sans savoir que je suis malade et que mon état s'aggrave de jours en jours. Je ne sais même pas si je serai toujours en vie lundi ...
À ces mots, Nélo fond de nouveau en larmes et je manque de me lever pour sortir de cette pièce en courant. Je ne sais pas totalement pourquoi Alphonse nous a convoqué mais je suis certaine que sa mort ne sera pas anodine auprès des Sauvages.
- Je regrette de ne pas vous en avoir parlé plus tôt, avoue-t-il. Mais j'étais persuadé que j'allais guérir, je l'ai toujours fait. Or, il semblerait que mon tour soit venu.
Ma respiration se fait plus lourde et moins régulière. Savoir qu'Alphonse ne sera plus là dans quelques jours me donne une horrible envie de pleurer. Je ne le connais que depuis peu, mais j'ai appris à voir la beauté de son existence, et à vrai dire l'annonce de sa mort presque imminente provoque en moi une profonde tristesse.
- La raison qui m'a poussé à vous faire venir ici est simple. Je voulais vous révéler tout ce qu'il y avait de nocif dans le système du Gouvernement, je voulais que vous vous rendiez compte à quel point leur façon de penser et d'agir est toxique et inhumaine. Mais je manque de temps et malheureusement je ne serais pas capable de vous apprendre tout ce que j'aurais voulu que vous sachiez.
Mon attention est focalisée sur le Grand-Maître. J'oublie Jude, Nélo et ses sanglots. J'ai presque l'impression que je suis seule avec lui. Je bois littéralement ses paroles.
- Vous devez surement vous demander pourquoi vous. Figurez-vous que moi-même je ne sais pas. Je pense que dans un sens vous me rappelez à quel point j'étais insouciant.
Il soupire et commence à rire lorsqu'il est interrompu par une quinte de toux. Il a l'air d'agoniser mais personne ne en fait rien pour l'aider ou le secourir. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il aurait été guérit à la ville.
Il se reprend assez lentement mais il s'assure que sa voix soit suffisamment claire avant de continuer.
- J'ai travaillé longtemps au Gouvernement. Les autorités m'avaient remarqué lorsque j'étais plus jeune. J'avais "de grandes facultés intellectuelles" et je possédais un sens de l'adaptation remarquable. Alors dès que j'a eu dix-huit ans, ils m'ont recruté dans leurs bureaux. Je m'y plaisait beaucoup, j'étais beau, intelligent et respecté de tous. J'avais une vie parfaite. Mais ma vie reposait sur un mensonge que j'ai encore du mal à comprendre et à accepter.
Alphonse fait une pause. Je ne connaissais pas cette partie de son existence.
- Je suis monté en grade d'années en années et j'ai finalement eu l'accès de toutes les pièces du Gouvernement ; j'étais devenu Gouverneur. Vous savez, les Gouverneurs ne sont rien. Ils ne connaissent rien a l a vie et ils n'ont jamais vu le véritable monde dans lequel nous vivons. J'étais un de ces pitoyables gens vaniteux et colériques. Un jour, j'au surpris une conversation entre deux autres membres du Gouvernement et c'est à ce moment que j'ai eu l'idée de m'enfuir. Ce qu'ils disaient a anéanti tous les espoirs que je portait dans le fonctionnement politique de notre ville.
Il s'arrête de nouveau pour reprendre sa respiration. Jude se penche en avant.
- Qu'est-ce qu'ils disaient ? Demande-t-il. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que vous changiez d'opinion sur notre Gouvernement aussi radicalement ?
Alphonse semble esquisser un sourire avant de déclarer calmement :
-Je ne m'en souviens plus.
Jude s'immobilise, et je coupe ma respiration. Comment ça il ne s'en souvient plus ?!
- Le Gouvernement possède des armes dont la cruauté dépasse votre imagination. Je ne suis pas un martyr. J'ai simplement été victime d'une amnésie. Vous êtes manipulés, jour et nuit. Depuis que vos premières cellules ont été crée. Je me souviens simplement que cette conversation a fait naître en moi le désire intarissable de m'enfuir, et même avec cette amnésie, je savais qu'il fallait que je parte le plus tôt possible. Le Gouvernement peut faire des choses horribles, pour moi, il a effacé ma mémoire. Mais il y a bien une chose que le Gouvernement ne peut pas vous enlever : vos convictions. Le Gouvernement vous utilise, soyez-en certains !
Une nouvelle quinte de toux coupe Alphonse dans son discours. Il met trop d'enthousiasme à nous convaincre de quelque chose dont nous sommes déjà convaincus.
Bien qu'il s'exprime la plupart du temps en énigmes que j'ai toujours du mal à déchiffrer, j'ai cette fois-ci compris le principal message qu'il veut nous transmettre. Mais quelques parties de son discours me paraissent encore obscures malgré tout.
- Nous savons tout ça Alphonse, dis-je alors.
Ma voix est enrouée et je suis obligée de me répéter pour que je sois compréhensible.
- Nous savons déjà que nous somme utilisés par le Gouvernement.
- Dans ce cas tant mieux. Tant mieux. Je voulais m'assurer que vous en soyez pleinement conscients. Repassez votre vie entière au peigne fin, méfiez-vous des moindres détails et vous comprendrez plus tard que ce qui semblait anodin fait partie intégrante d'un énorme mystère.
Il tourne enfin la tête et nous gratifie d'un sourire rayonnant comme si il voyait devant lui la plus belle des chose. Tout cela augmente encore plus mon état de confusion. Je n'arrive pas à faire le tri dans mes pensées entre Edan, Jude, les "révélations" d'Alphonse. Pour moi, rien ne fait de sens.
- J'aimerais beaucoup m'aventurer dans les détails du monde qui nous entoure. J'aimerais beaucoup continuer à vous conter ce quel'espèce humaine peut faire d'abominable, mais je suis trop faible pour cela, et je n'ai plus toute ma tête. Pardonnez-moi, s'il vous plait.
Nous le quittons ainsi, dans une ambiance plus qu'étrange, et sans échanger une seule parole avec Jude, je me dirige vers mon travail. Sur le chemin, je songe à ce que j'ai fait pour en arriver ici. Finalement, ai-je fait le bon choix d'être venue ici ? Depuis que nous sommes arrivés, rien ne se passe comme prévu. Ma relation avec Edan ne tient que sur un fil et je m'éloigne de Jude. Je ne veux en aucun cas mettre en péril ma relation avec l'un pour pouvoir être pleinement avec l'autre, mais c'est exactement ce que je suis en train de faire.
Et les semi-révélations d'Alphonse me troublent plus qu'autre chose. De plus, savoir qu'il va bientôt mourir me plonge dans une léthargie à laquelle je ne peux échapper. J'essaie de me persuader qu'Alphonse va survivre et qu'il pourra continuer à nous parler de lui. Il a tellement de choses à communiquer, on a tellement de choses à apprendre de lui !
***
La journée est maussade et le mauvais temps fait son apparition. En sortant de l'usine, je suis contrainte de courir pour rentrer. La pluie s'abat sur la ville en une grosse averse, comme pour faire écho à mon état d'esprit. Toute la journée j'ai pensé à Edan. Je m'imaginais l'enlacer et l'embrasser. Je ne cessais de ressasser toutes ces pensées.
Je sais qu'il est déjà rentré car j'entends des bruits à l'intérieur de la maison.
Je prends une grande inspiration et j'ouvre la porte.
Il est assis sus une chaise de la salle à manger avec un verre d'eau face à lui. Mon arrivée le perturbe dans sa contemplation de la pièce et il dirige son regard vers moi. J'avance tout doucement sans savoir quoi faire. Je suis trempée et je grelotte. Quand Edan remarque dans quel état je me trouve, cela semble avoir l'effet d'un électrochoc sur lui car il se lève brusquement et court presque dans ma direction.
- Ça va ? Tu n'as pas trop froid ? Demande-t-il tout en s'approchant.
Sa voix rauque me berce et je ferme les yeux avant de me jeter contre lui et de le serrer fort dans les bras. Je sais que je vais entièrement mouiller ses affaires, mais à cet instant j'espère qu'il y a plus important pour lui que ça. Nous n'avons eu aucun contact physique depuis hier soir, et sentir son corps chaud contre le mein me fait le plus grand bien, surtout après cette journée.
Je suis soulagée de sentir ses bras m'entourer. C'est la deuxième fois que je ressens un sentiment comparable en le retrouvant, le première fois était lorsque je l'ai retrouvé dans son appartement de la ville alors que je devais faire un shooting photo, il y a seulement quelques semaines.
- Tu m'as manqué, je chuchote.
Je respire son odeur à plein nez. Jamais je ne veux oublier ces douces notes de menthe.
- Tu m'as manqué aussi, répond-il.
C'est à l'entente de ses mots que j'éclate en sanglots.
Des sanglots douloureux que je ne pouvais contenir plus longtemps. Toute ma culpabilité et ma confusion s'en vont dans des effusions de larmes. C'est ce dont j'ai besoin : pleurer. Relacher toute la pression accumulée depuis hier. Me vider de mes émotions.
Je ne sais plus ce qu'il se passe mais je m'accroche à Edan pour ne pas vaciller. Je m'accroche à mon pilier que j'ai peur de perdre. Je sens qu'il me porte jusque dans le lit pour m'y déposer délicatement. Il s'allonge à mes côtés et j'appuie ma tête sur son torse.
Je ne fais pas la différence entre mes larmes et l'eau de la pluie qui ruisselle encore sur mes joues. Je ne suis certaine de rien sauf qu'Edan est avec moi. Et c'est tout ce qui compte.
Quand je me calme enfin et que j'ai la force de lever la tête, je regarde Edan. Ses yeux sont rouges et gonflés et je devine qu'il pleure aussi. Ou qu'il a pleuré. Ou peut-être qu'il pleurait déjà quand je suis arrivée.
Alors, dans un même mouvement, je relève la tête vers lui et il se penche un peu pour créer ce contact si délicieux entre nos lèvres.
Et tout s'éclaire enfin. C'est à ce moment que je me rends compte à quel point un épais brouillard m'aveuglait. Toute cette confusion laisse place à un artifice de sensations. Je ne grelotte plus de froid, mais je suis prise d'une chair de poule indéfinissable.
Nous sommes avides de l'autre. Nous ne réclamons que l'amour de l'autre. Nous avons tous les deux besoin de ce baiser.
Ses mains laissent dans leurs sillages de longues traînées de frissons ainsi qu'une douce chaleur qui ne cesse de s'accroître. Il vient ensuite les placer sur la peau de mon dos, sous mon tee-shirt détrempé. De mon côté, je fais glisser mes mains dans ses cheveux soyeux, puis dans son cou et enfin sur sa poitrine musclées.
C'est lui qui coupe se contact magique. J'ouvre les yeux pour admirer son sourire en coin qui apparaît dans mes plus beaux rêves.
- Je t'aime Aurore, murmure-t-il enfin.
Je savoure ce son mélodieux qui sort de ses lèvres charnues et je me laisse envahir par ce que c'est paroles me font. Je réalise à quel point j'avais besoin d'entendre de nouveau ces mots là.
- Je t'aime Edan. Excuse-moi, s'il te plaît. Excuse-moi ...
Je serai surement repartie dans un sanglot interminable s'il ne m'avait pas embrassé fougueusement pour me couper la parole.
- Je t'aime du plus profond de mon cœur, dit-il enfin après s'être détaché.
- Je t'aime de tout mon être, je répète.
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Hey !
Voici un nouveau chapitre ! Je sais qu'il ne s'y passe pas grand chose et que c'est un peu ennuyant pour le moment. Mais ça arrive ;)
Aussi, je voulais vous demander quelque chose. Pendant ces dernières semaines j'ai plus ou mois réussi à m'organiser et j'ai donc la possibilité de vous poster deux chapitres par semaine. Je suis peut-être trop ambitieuse et peut-être que je vais suivre ce rythme seulement pendant deux semaines mais bon ...
Du coup vous préférez que je poste deux chapitres le week-end ou un chapitre le mercredi et l'autre le samedi ?
Merci encore pour être toujours là et surtout, faites moi part de vos avis et remarques dans les commentaires. J'adore vraiment vraiment vraiment lire vos commentaires ! Alors que ce soit positif ou négatif, n'hésitez pas ;)
Pleins de bisous !
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