29.

J'ai suivi les recommandations d'un Sauvage qui savait où habite Jude. Il habite de l'autre côté de la ville, presque à l'opposé de notre maison, dans une grande maison. Celle-ci à été séparée en plusieurs appartements. Jude occupe celui du premier étage.

Lorsque j'arrive devant la grande maison, je suis surprise par sa façade. C'est une vieille maison construite avec de grosses pierres apparentes. Elle est vraiment très jolie. Les fenêtres sont étroites et pas très hautes mais ce n'est pas plus mal car cela diminue les courants d'air. La porte principale est ouverte et juste devant se trouve un escalier. Je monte à l'étage en faisant abstraction des marches grinçantes et j'arrive sur un palier. Une porte est entrouverte et j'entends quelqu'un à l'intérieur. Je m'approche doucement et avec précaution puis je frappe à la porte.
Les bruits cessent et quelqu'un se dirige vers la porte.

- Aurore ! Dit Jude en souriant.

Son expression joyeuse me remet d'aplomb et les creux dans ses joues le rendent toujours aussi mignon.
Je tends les bras vers lui.

- Jude, tu vas bien ?

Il m'attire à l'intérieur de la pièce en me prenant dans ses bras.

- Très bien et toi ?

- Super.

Je prends un peu de recule pour le détailler plus assidûment. Il porte comme moi les vêtements en lin. Il s'est lavé et ses cheveux blonds sont repoussés un peu en arrière. Je remarque un épi sur le haut de sa tête. Je m'attarde sur ses yeux et je mets un certain temps avant de me rendre compte que nous nous fixons pendant plusieurs secondes.

- Je venais voir si tout se passait bien pour toi, dis-je pour rompre le silence.

Il rigole un peu.

- Parfaitement bien ! Alphonse m'a attribué le métier d'ébéniste. C'est la belle vie !

Il se retourne et va s'asseoir sur une de ses chaises, il m'invite ensuite à m'asseoir face à lui.
Je suis vraiment contente pour lui qu'il soit ébéniste. C'est exactement ce qu'il voulait faire à la ville.

- C'est génial qu'Alphonse sache que tu voulais être ébéniste !

- Ouais carrément, répond-il. C'est comme s'il pouvait lire dans nos pensées !

- Je trouve ça plutôt flippant, avoué-je.

Il me regarde avec un sourire narquois et les sourcils subtilement haussés.
Je roule des yeux pour répondre à sa moquerie muette.

- Et toi tout se passe bien ? La maison, Edan, tout ça.

- Carrément, je réponds en reprenant ses mots. Je suis couturière et j'habite au numéro trente-quatre, si tu veux venir nous voir un jour ...

Il secoue la tête face à ma proposition. Je sais que c'était risqué de lui demander de venir. Il confirme mes doutes : il n'a aucune envie de voir Edan.
Je soupire en faisant une petite moue désapprobatrice.

- Trop tôt ? Demandé-je.

- Définitivement.

Je roule une nouvelle fois des yeux.

- Tu penses que tu pourras lui pardonner un jour ?

Il soupire et baisse les yeux sur ses doigts entremêlés.

- Il n'y a rien à pardonner, ou du moins pour moi. C'était un connard fini, et je me suis habitué à son absence. Je ne pense pas que ce sera véritablement bénéfique de refaire ami-ami avec lui ...

Je suis un peu rassurée de savoir qu'il n'y a pas une réelle rancoeur, c'est juste énormément d'animosité.

- Laisse nous juste plus de temps ...

- D'accord, dis-je. C'est compris.

Il sourit de nouveau.

- Je suis content que tu sois venue, déclare-t-il.

Ses yeux chocolat sont d'une intensité incroyable à cet instant. Je lui souris aussi.

- Je suis contente d'être ici.

Nous nous regardons plusieurs secondes et je ne peux détacher mes yeux des siens qui sont incroyablement émotifs.
Je me demande si mes yeux sont pareil. S'ils expriment autant de choses. Si je peux dire quelque chose sans même ouvrir la bouche.

Finalement je tourne la tête pour observer un peu plus la pièce.
La fenêtre ouverte laisse entrer l'air frais de septembre. C'est la seule source de lumière. Il n'a pas de cuisine, à l'instar de notre maison.
Finalement il n'y a que son lit, sa table de chevet et cette table dans son petit appartement.

- Où est la salle de bain ? Je demande. Et la cuisine ?

- En bas. Comme c'était une seule et même maison autrefois, il n'y a pas de cuisine dans toutes les chambres. Du coup c'est des parties communes si on veut.

J'hoche la tête.
J'hésite à lui demander ce que Alphonse lui dit. C'est privé comme informations, mais je suis curieuse et je ressens le besoin d'en parler.

- Est-ce que tu as été voir Alphonse ?

J'essaie de prendre un ton adéquat.

- Oui, répond-il. Il m'a vu en dernier hier, alors je suis resté plus longtemps.

- Vous avez parlé de quoi ?

Jude ricane, visiblement gêné. Je baisse la tête. Il ne faut pas que je pose des questions comme ça, je le sais en plus.

- Je ne pense pas que je suis censé t'en parler ...

Je lui souris.

- Ne t'inquiètes pas, je comprends.

J'hoche la tête. Je m'attends à ce qu'il me demande de quoi nous avons parlé mais il ne reproduit pas la même erreur que moi.

- Tu sais, dit-il après un silence, j'ai du mal à croire que nous sommes ici.

Je lève la tête car je suis interloquée par ses paroles. Mais il ne me regarde pas en retour.
Je le laisse poursuivre.

- Je veux dire, c'est fou non ? Jamais je ne me serai cru capable de fuir l'autorité du gouvernement.

Au moment où nos regards se croisent, je ressens la même intensité dans ses yeux.

Comment ai-je pu louper à quel point ses yeux étaient expressifs ?

- Oui, je réponds finalement. Tu penses que l'on va en rester là ? Vivre ici jusqu'à notre mort ?

Je me pose cette question depuis que nous sommes arrivés et pour l'instant, je n'ai pas trouvé de réponses convenables.

- Je ne sais pas. Lorsque j'étais à la ville, je voyais mon destin tout tracé. Je me suis même imaginé mes futurs enfants plusieurs fois ! Mais ici, je ne sais même pas ce qu'il va se passer la semaine prochaine ! Nous vivons sur quelque chose d'incertain ...

Je prends plusieurs minutes pour réfléchir à ses paroles et j'en conclue que c'est exactement ça.
Tout est incertitude et comme me l'a dit Alphonse, j'aime tout contrôler. Or je ne contrôle rien à présent.

- J'ai peur.

Jude lève ses yeux directement vers moi.

- Non, tu ne dois pas avoir peur. Qu'est-ce qu'il y a ?

C'est comme si j'étais une petite fille effrayée par un cauchemar.

J'hausse les épaules.

- L'incertitude me fait peur ...

Jude se contente de se lever et de prendre ma main pour me lever à mon tour. Il me tire vers lui et me fait un câlin.
Je sens le linge propre qui le recouvre, je retrouve Jude et son odeur.
Jude et sa tendresse.
Jude tout court, et j'aime vraiment ça.
J'ai besoin de lui.

Je mets mes mains autour de sa taille et je le sers fermement contre moi.

- À ce que je vois, tu as vraiment peur ! Déclare-t-il en rigolant.

Je ricane aussi.

- Oui, je réponds.

Il commence à se balancer et me fait un bisou sur le haut du crâne. Je lève alors la tête vers lui pour le regarde dans les yeux. Son regard à quelque chose d'apaisant et de calme. Ce simple contact suffit à étouffer toutes les questions que je me pose et tous les sentiments mauvais que je peux ressentir à cet instant. Même cette incertitude est balayée par son regard réconfortant. Je suis juste là, avec Jude, et tous les sentiments heureux qui m'habitent.
C'est quand je sens son souffle un peu trop près de moi que je réalise à quel point nous sommes proches.

Mais je ne me recule pas. Cette proximité est plus qu'agréable.

- Qu'est-ce qui va te manquer le plus ? Demande-t-il alors en chuchotant.

Je souris.
Je ne sais pas pourquoi, mais je souris et le fait que Jude réponde à mon sourire me rend assez heureuse. Je regarde ses fossettes se creuser de façon adorable. J'aimerais qu'il n'arrête jamais de sourire pour que je puisse contempler toute la beauté de son visage.

- Louise, dis-je. Et toi ?

Nous nous regardons toujours. Ma vue périphérique ne fonctionne même plus, je suis focalisée sur les deux billes en chocolat que j'admire.
Jude hésite.

- Je ne sais pas trop, répond-il. J'aimais quand nous passions des journées seuls, tous les deux. Et ça va me manquer car Edan est revenu.

Pendant un instant, je pense à dire "moi aussi". Mais je ne le fais pas, je ne dis rien.
D'un côté, ces choses vont aussi me manquer car je sais que jamais Edan n'acceptera de me laisser une journée entière avec Jude.
Finalement j'opte pour une réponse simple.

- J'aimais beaucoup ces journées aussi.

Le visage de Jude s'illumine, alors, face à ce visage qui frise la perfection je me rapproche de lui sans couper notre lien visuel et je dépose un baiser sur sa joue, puis je m'éloigne rapidement.

Jude semble déstabilisé mais garde son sourire scotché au visage.
Mon Dieu que j'aime ce sourire.
Cela suffit à me redonner un peu de contenance.

- Je vais y aller, il faut que je retrouve Edan.

- Je comprends, t'inquiètes pas.

Son sourire s'élargit.

- Au fait, l'atelier des couturières se trouve dans la même rue que celui des ébénistes. Ça te dit qu'on se donne rendez-vous après le boulot ?

J'hoche la tête tout en esquissant un sourire.
Je me dirige ensuite vers la sortie.

- À lundi alors ? Je demande.

- Oui, à lundi Aurore.

Je referme la porte derrière moi et je sors de la maison.
L'air frais me fait un bien fou. J'ai encore l'image de Jude et de ses beaux yeux dans la tête. C'est comme si je portais des lunettes avec cette image collée sur les verres.

Je prends le chemin de la maison pour retrouver Edan.

Quand je franchis la porte d'entrée, c'est avec soulagement que je vois qu'Edan est assis sur une chaise de la salle à manger. Je ne sais pas à quoi il pense mais il semble préoccupé ; il y a un pli entre ses sourcils et sa bouche est pincée.
En m'entendant arriver il lève la tête et se lève.

- Salut, dit-il en souriant.

- Salut, je réponds. Tu as dormi longtemps non ?

Il fait son sourire en coin et lève les yeux au ciel.

- Quand je me suis réveillé tu n'étais pas là alors j'ai décidé d'aller voir Nélo.

Il s'est donc levé après que je sois passé le voir. Je m'approche de lui.

- C'est qui ce Nélo ? Je demande.

- C'est un gamin avec qui j'ai sympathisé quand j'étais ici. En fait, c'est le petit fils d'Alphonse ...

Le petit fils d'Alphonse ?
Je ne m'attendais pas à ça mais c'est plutôt bien.

- Tu ne sympathises pas avec n'importe qui à ce que je vois ! Dis-je en rigolant.

Edan ricane et son expression tendue disparaît pendant quelques secondes.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandé-je en passant mon pouce sur ses lèvres douces et pincées.

Edan soupire.

- Tu étais avec Jude ?

Sa question est directe. Sous le choc j'arrête pendant un instant mon mouvement.

- Oui, avoué-je. Mais avant ça je suis allée voir Alphonse.

- D'accord. Est-ce que tu comptais me le dire ?

Je réfléchis un peu et ce moment d'attente me trahi. Je ne pense pas que je lui aurai dit. Il aurait mal réagi.

- Je ne sais pas ... s'il te plaît ne te mets pas en colère.

Je le supplie du regard. Il roule des yeux.

- Non, je ne vais pas me mettre en colère. Après tout c'est ton ami, c'est normal que tu veuilles avoir des nouvelles de lui.

Son ton dur ne fait pas écho à ses paroles. Il ne cautionne pas ma petite visite.
Malgré cela, il se penche pour m'embrasser.

- Nélo veut faire ta connaissance. Il a dit qu'il passerait ce soir, ça te dérange ?

Je secoue la tête en souriant.
Je vois bien qu'il essaie de cacher son inquiétude mais ça ne marche pas avec moi. La prochaine fois, je ferai en sorte qu'il ne sache pas que j'étais avec Jude. Si je le retrouve à chaque fois aussi distant, ça ne vaut pas le coup qu'il le sache.

Je lui prends la main pour établir un contact physique.

- Non ça ne me dérange pas, dis-je finalement. Je voulais aller voir Judith et Samuel aussi. On peut faire ça demain, je veux y aller avec toi.

Ma remarque semble le rassurer car il prend mon autre main.

- Je préfère y aller demain. Je veux te faire visiter les champs aujourd'hui.

Son sourire est plus franc cette fois-ci. Je ne sais pas pourquoi il est aussi soucieux de me savoir avec Jude.
Je l'embrasse à mon tour et je fais durer le baiser pour que nous en profitions tous les deux. C'est avec joie que je retrouve les frissons incontrôlables et la chaleur qui grandit dans mon ventre.
Je me détache doucement de ses lèvres si soyeuses et je le regarde dans les yeux. Leur bleu ensorcelant m'invite à recommencer indéfiniment, mais je resiste.

- Pas de problèmes, dis-je en chuchotant pour accepter sa requête.

Il me sourit encore une fois.

***

Lorsque nous sortons de la maison vers midi, j'apprends que les repas sont communs et servis dans une grande salle qui sert de réfectoire. Ce concept me plaît bien, il est convivial et cela va nous permettre de faire plus amples connaissances avec d'autres Sauvages.

La salle se situe juste derrière la maison du Grand-Maître, un petit chemin sur le côté permet de nous y rendre plus rapidement.
En entrant dans la petite salle, je suis surprise de constater quel genre de plats sont servis. Ce midi c'est du poulet, et je n'ai jamais vu un poulet aussi gros. Je présume qu'ils ont simplement été grillés sur un feu, mais l'odeur qu'ils dégagent flattent mes narines. Ils sont accompagnés par des pommes de terre qui paraissent vraiment appétissantes.
Les plats sont disposés sur une grande table qui se trouve au fond de la salle. Il n'y a ni tables, ni chaises pour manger. Chacun se met où il veut et les groupes formés sont généralement en cercle.

J'essaie de repérer Jude, Judith ou Samuel à travers la foule mais je n'y parviens pas. La salle est assez petite pour habriter cinquante personnes. Je dirais finalement que c'est une grande pièce plutôt qu'une salle.

Edan me guide vers les tables où se trouvent les plats avec une main dans le bas de mon dos.
Un jeune homme me sert gentiment et j'écope d'une part généreuse du blanc du poulet ainsi que quelques pommes de terre. Le tout est servi dans des plats blancs en verre abîmés par le temps. Je ne sais pas où ils ont trouvé la vaisselle.
Nous nous installons dans un coin, à l'écart des autres groupes formés, et nous dégustons en silence ce qui se trouve sous nos yeux. J'ai rarement mangé une viande aussi tendre et goûteuse, surtout pour un blanc de poulet. Elle est cuite à point tout en restant juteuse. En réfléchissant, je ne sais pas comment j'ai pu ingérer les aliments insipides que l'on nous fournissait.

Une fois que nous avons tous les deux terminé de manger, Edan insiste pour que nous partions tout de suite visiter les champs.
La journée est ensoleillée, et il fait donc bon.

Edan me conduit dans la forêt et nous empreintons un chemin bien tracé. Nous marchons main dans la main et je regarde tout autour de moi. J'apperçois quelques oiseaux et j'ai même vu un renard de loin. Je trouve que c'est magnifique. C'est comme une grosse peluche vivante !

Finalement nous arrivons dans un grand champ entouré de barrières en bois. Pour l'instant je ne distingue rien, mais au fur et à mesure que nous longeons la barrière, je vois de grosses silhouettes se dessiner.

- Des vaches ! Je m'écrie.

Edan rigole de bon coeur à côté de moi.

- Oui, des vaches !

Je suis subjugué. Je n'en ai jamais vu en vrai, seulement en photo.

Passé ce moment de stupéfaction, Edan m'emmène à côté d'un autre champ où se trouvent des cochons.
Nous retraversons la forêt pour arriver devant un nouveau champ. Pour l'instant, il n'y a rien.

Je sursaute en entendant Edan siffler plusieurs fois.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?! Demandé-je.

- Regarde juste, répond-il.

Je l'écoute alors et je me concentre sur le champ devant moi.
Et puis soudain, de beaux animaux arrivent vers nous. Ils ne sont pas beaucoup, juste cinq mais ils sont tout aussi beaux.

- Oh ...

Ce sont des chevaux.

- Ils sont magnifiques.

Edan hoche la tête.
Les chevaux se rapprochent de nous mais pas suffisamment pour que je puisse en toucher un.

- Je ne savais pas qu'il y en avait encore, dis-je rêveuse face à ses créatures.

- Le Gouvernement nous cache beaucoup de choses. Nous ne connaissons pas la moitié de ce qui existe dans notre monde.

Je tourne la tête pour le regarder, ses yeux bleus brillent d'un éclat peu commun et ses traits sont illuminés par le soleil. Sous mon regard insistant il tourne aussi la tête pour me regarder et il déclare :

- Il te reste encore plein de choses à découvrir dans le "véritable monde".

Il mime des guillemets avec ces doigts quand il prononce les deux derniers mots.

- Je suis pressée, avoué-je.

- Tout vient à point à qui sait attendre, confesse-t-il.

Nous rigolons ensemble puis nous rentrons à la maison, l'esprit léger.


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Hey !
J'espère que vous allez tous bien et que vous passez de bonnes vacances si c'est encore le cas :)

Ensuite je voulais vous dire que j'ai l'impression que mon histoire vous plaît de moins en moins ...
Peut-être que les chapitres sont moins bien écrits, ou que vous trouvez simplement ça ennuyant ? Vous trouvez peut-être que l'histoire n'est pas originale ou répétitive ? Vous trouvez les événements sans importances ? Je pars trop loin dans mon délire ?

Du coup, si il y a des choses qui ne vont pas dites le moi, s'il vous plaît, c'est la meilleure façon pour moi de m'améliorer.

Si tout va bien pour vous, dites le moi aussi, ça fait toujours plaisir et ça va me motiver pour continuer à écrire car je suis un peu dans une période de "blanc" assez étrange ...

Je tiens quand même à vous remercier pour vos votes et vos commentaires, j'arrive pas à croire que j'en suis arrivée là, c'est trop bizarre ^^'
J'ai dépassé les 30 000 lectures !!!!! *.*
C'est incroyable alors merci !

J'aimerais aussi beaucoup savoir qui lit mon histoire, je sais qu'il y a des gens qui ne pensent pas à voter ou à commenter, mais ça me ferait vraiment plaisir que vous le fassiez ici, juste pour me montrer que vous êtes la et que vous aimez mon histoire ... :)

Bref, dites moi tout ce que vous pensez s'il vous plaît, bisous et bonne journée à tous ! ♡

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