Gémeaux, chapitre 6
Je suis bouleversé, je ne comprends plus rien... Que faisait le père d'Allana dans mon cauchemar ? Que c'est il passé ? C'est la première fois depuis mes 9 ans que cette jeune fille ne tue pas quelqu'un...
« Annaëlle ! Annaëlle ! Répond moi !
-...
- Annaëlle !! Tu va me répondre ! »
Je pleure depuis que je suis revenu et je n'ai pas dis un mot, je suis sous le choc. C'est comme si rien n'exister autour de moi. Il me semble entendre au loin, très loin la voix de Lauria, mais je n'ai pas la force d'y répondre. C'est comme si mon cerveau était incapable de pensé à autre chose que ce qui vient de se déroulé.
Soudain, une claque m'arrive en plein dans la joue. Je sens à peine la douleur, mais cette fois j'entends clairement la voix de Lauria qui me hurle dessus : « Annaëlle !! Qu'es-ce qui se passe ? Tu va me répondre à la fin oui ou merde !! Dis-moi que tu vas bien !
J'essaye de parler mais les mots ne veulent pas sortir ; je repars dans un sanglot encore plus fort.
- Mon cœur ! Répond moi !
- ...Allana...Le père d'Allana..., j'arrive à peine à aligné deux mots.
- Mais, je m'en fou du père d'Allana !! Dis-moi si tu vas bien !!!!
- Non, je ne suis pas bien...je viens de voir le père d'Allana dans mon cauchemar ! je hurle d'un coup ; c'est comme si toute la panique que je ressentais s'échapper dans ce cri.
- Mon cœur ! Tu m'as fais si peur, dit-elle me prenant dans ces bras, ce n'est rien de plus qu'un autre cauchemar. Ce n'est rien... »
Maman, me console pendant un long moment. Puis elle part faire le petit-déjeuner. J'ai recommencé à parler mais je n'ai rien dit d'autre sur mon cauchemar, après tout ce n'est qu'un mauvais rêve, j'essaye d'oublier ce que j'ai vu. La matinée ce passe comme d'habitude jusqu'à ce que vers dix heure, la sonnette sonne. Je me lève, contourne la table sans me cogner, et ouvre la porte. A ce moment quelqu'un tombe dans mes bras et se met à pleurer sur mon épaule. Cette personne à une odeur particulière que je connais...
« Oh, Annaëlle !! C'est terrible !! ». À ce moment mon cerveau reconnait la voix et l'odeur ; c'est Allana qui est dans mes bras.
« Que ce passe-t-il, la miss ?
- Papa ... a été gravement blessé... il est ... à l'hôpital... me dit-elle en pleurant
- Vous avez eu un accident ?
- Non...ce matin on a retrouvé papa...,un sanglot interrompis sa phrase
- Calme-toi, Allana.
- C'est horrible !!! dit- elle en pleurant
- Chut,dit mois tout, je peux peut-être t' aidé.
- Papa...a perdu beaucoup de sang..., il est dans le coma...
-Allana, ne t'inquiète pas.
- Tu ne comprends pas ! Je ne sais pas comment...sa peau est partie par endroit, son corp est griffé jusqu'au sang...
-Quoi !?
- Il est méconnaissable ! dit-elle en pleurant de plus-belle"
Je me sens faiblir. Je lâche Allana et recule dans la maison pour m'asseoir sur une chaise avant de m'effondré par terre. Allana rentre et viens s'asseoir à coté de moi. J'entends ses sanglots qui me bouleversent. J'entends maman qui rentre dans la pièce, elle s'avance vers nous et s'exclame « Oh, mon dieu ! Annaëlle que tu es blanche !!! »
Je veux bien croire que je suis blanche, mes putains de cauchemars sont réelles ! Cette jeune fille a réellement tué des milliers de personnes, et j'ai assisté à ça sans bouger le petit doigt !
J'entends maman qui s'occupe de calmé Allana, très vite ses pleurs se tarissent.
« Annaëlle, tu m'écoute ?
-Mm, je réponds prise dans mes pensés
- Dis-moi ce qui se passe ? dit Lauria
- C'est...C'est...réel ! Je dis me mettant à pleurer.
- Chut...Chut...Arrête de pleurer, mon cœur. »
Je lève la tête essayant de sentir plus précisément la présence de maman et je me réfugie dans ses bras. Elle caresse doucement mes cheveux. Je me sens bien dans ses bras. J'essaye de me calmé et réfléchi. Ce qui m'étonne c'est que la presse aurait dû se ruer sur des faits aussi croustillants que des meurtres. Je réagis soudain, tous les matins Lauria lisait le journal et tous les matins ses mains tremblaient sur le papier :
« Mais tu savais ! Tu savais que tout ceci était réel ! Tu le savais et tu ne m'a rien dit ! Je hurle en direction de Lauria »
Je sens qu'elle pleure, ses larmes s'écrasent sur ma main. Mais je me dégage énervé. Je sens alors la main d'Allana se glissait dans la mienne, elle m'entraîne plus loin.
« Mme Rousyt, on sort faire une balade » lance Allana.
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