Gémeaux, chapitre 5

Mes journées sont rythmées de la même manière entre les cours, les vacances coincées à la maison, les séances d'apprentissage avec Roudoudou, mes balades et mes cauchemars. Pendant quatre mois, j'ai vécu presque comme une fille normale. Mais ce qui se passe ce samedi soir, je n'en reviens pas.

J'ai laissé une fois de plus le sommeil m'emporter, et je me suis retrouver comme chaque nuit dans ce monde étrange où je ne sais comment j'arrive à voire. La terrifiante jeune fille est là, vêtue d'une robe noire. Et devant elle sa victime... Je ne sais pas comment, mais c'est comme si je savais à qui appartenait ce visage sévère, ces cheveux noirs, coupé court et ces yeux turquoises... Impossible de mettre un nom sur ce visage, mais la sensation que je connais cette personne est tellement troublante... et ses yeux sont étranges, comme un trait distinctif...

« Bonjour, dis-moi comment va tu ? demanda-t-elle.

- ... Je t'en pris, relâche moi... répondit la victime

- Oh ! Mais c'est que mon ami me répond aujourd'hui, un bavard !!!

- Pitié ! Relâche moi, pense à ma fille... lui répond-t-il

- Mais c'est que j'ai faim, moi ... »

J'avais l'étrange sensation de connaitre cette voix... c'est comme si au plus profond de moi, cette voix était un appel...

La meurtrière commença son travail, et la victime aux yeux turquoise commença à crier. Ce cri...cette voix... elle me rappelé quelqu'un. Griffant sa victime, la jeune fille prenait un malin plaisir à faire perlé peu à peu le sang de cet homme, a lui enlevé la vie à petit feu. Je voyais ces yeux turquoises imploré... je ferme les yeux, ne pouvant plus voir se spectacle. Un autre cri retenti...

Le fait de fermé les yeux, redéveloppa mon ouïe d'aveugle et je reconnu la voix ! Cette voix c'était celle du père d'Allana ! J'ouvre les yeux et essaye d'hurler de toutes mes forces, de l'aider, Mais impossible je suis retenu comme ligotée.

« Annaëlle, arrête je t'en supplie ! hurla-t-il

- Silence ! je me concentre ! répondit la jeune fille en découpant un autre morceau de peau. »

C'est comme si quelque chose explosait en moi, au moment où le père d'Allana hurla une nouvelle fois. Mon corps s'affaissa, c'est comme si mon énergie me quitté peu à peu. Au moment où je me sentais disparaitre un cri si horrible me retient à la réalité. C'est comme si ce cri m'avait réveillé, je sens une énergie circulait en moi, une énergie si puissante... Puis soudainement plus rien... il devient alors impossible pour la jeune fille d'approché sa victime. Le père d'Allana s'évanouit et je me réveille hurlant et pleurant à la fois.

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