Théo
Une pitite réaction pour la fin si prévisible ? Pitié 😂
Théo : De ses cheveux châtains clair, à ses yeux outre-mer, il est l'exact portrait de sa mère. Eclipseur et Empathe doué , il a la capacité de cacher d'autres personnes que lui, de laisser ses vêtements aa visibles quand il disparaît et même de disparaître au regard des Gnomes.
Assez doué pour le combat au corps à corps , il pourrait sûrement maîtriser un adulte.
Il a 14 ans.
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Tout s'effondre. Les grandes tours de verres semblent s'effriter sous une force invisible. Une odeur désagréable monte à mes narines et une onde fantôme me frappe de plein fouet.
Elle m'expulse une dizaine de mètres plus loin, le bras en sang. Pourtant aucune douleur ne me crispe le visage. Je m'étonne puis m'aperçoit d'une substance chaude qui coule sur mon pied.
Du sang. Un filet de sang qui coule de la planche d'acier sous laquelle je m'étais réfugié.
Je m'extirpe prudemment de ma protection et pose les yeux sur le corps étalé sur la planche d'acier.
Le visage tordu de douleur de Lison. Elle ne bouge plus, ses membres tordus dans tous les sens. Ses yeux grands ouverts sur le ciel, ses bras luisants de sang, parsemés d'entailles.
D'énormes morceaux de verre sont figés un peu partout dans son corps.
Ses yeux deviennent lentement vitreux , puis soudain, sa bouche s'entrouvre.
— Je peux... me sauver... juste ... attends le pro...chain Chuchoteur.
Elle semble se tordre de douleur puis sa voix devient claire. Limpide comme l'eau glacée d'un courant , et pure comme le chant des colombes.
— Figée ... Chuchote elle
Puis sa poitrine arrête de se soulever. Les yeux brillent d'un éclat anormal.
Je recule. Très loin. Je trébuche.
— Morte ... elle est morte ....
Ma tête rencontre un gravas, tout devient noir en une dernière pensée :
« Elle est morte »
Quand j'ouvre les yeux , une femme à la peau d'ébène et aux grands yeux bleus azurs clairs est penchée sur moi.
Ses cheveux tressés agrémentés de perles bleues et de paillettes dorée chatouillent mon cou. Elle verse une fiole dans ma bouche.
— Théo ? Le fils d'Annyté ? Demande elle
Je tente de répondre mais ma bouche ne laisse sortir le moindre son.
— C'est normal , on t'as endormi et paralysé.
Que c'est il passé ?
— On va te mettre dans une douche et l'eau froide va te débloquer. Ok ?
Mon corps s'élève au dessus du lit d'infirmerie pour traverser une salle couverte de blanc. Des rideaux cachent les autres patients.
Livvy pose mon corps paralysé contre le mur froid de la cabine de douche , dépose une savonnette et un gant et ferme le rideau.
Comment suis je censé allumer l'eau ? Ricanai je
Mais la main de la femme passe derrière le rideau pour allumer l'eau.
L'eau froide dévale mon corps et colle ma longue chemise blanche sur mon corps.
D'abord , je ne ressens qu'un léger picotement. Puis soudainement, le froid libère mon corps dans un frissonnement surpris.
Je me dépêche de laver les dernières traces de sang tout en évitant les quelques plaies.
Je passe la tête à travers le rideau , mes yeux papillonnant pour chasser l'eau.
La femme à la peau ébène me tends une serviette blanche dans laquelle je sors.
Nous retraversons la salle dans le sens inverse pour nous planter devant une grande armoire métallique.
— Je vais te trouver un truc à mettre. Dit elle en me jetant un coup d'œil.
Elle me tends une chemise blanche , je n'ai pas l'habitude d'en mettre.
— On aura pas de short ... il fait chaud désolée.
— Ce n'est pas grave. Articulai je péniblement
— Soit ce jean soit le jogging. Je pense que le jean t'ira mieux.
— Ok. J'attrape la pile de vêtements et passe dans la petite cabine installée à la va vite.
Jean ? Ça va me changer.
En sortant , je dévisage mon reflet dans le grand miroir.
— Ça va ? Demande elle
— Je n'ai pas l'habitude des jeans.
— Tu préfères les habits plus Efles ?
— Non non , plus les joggings.
— Ah d'accord. Tu ne pourras mettre que ton uniforme à Foxfire.
— Je sais.
— Allez , je vais te montrer où sont les autres blessés rétablis. Tu connaîtras peut-être quelqu'un.
— Merci.
Nous marchons dans une herbe verdoyante autour du bâtiment.
— Heu... je voulais demander ...
— Tout ce que tu veux. Me coupe elle
— J'ai perdu quelqu'un dans la bataille... comment enterre t'on les gens ici ?
— Je suis navrée. Nous ne les enterrons pas , grâce à l'un de leurs cheveux, on fait pousser un arbre à leur hommage.
— Alors le sien sera magnifique.
— Comme tout les autres. Je te laisse les rejoindre , ils t'expliqueront.
Elle fait demi-tour et je m'avance dans la grande foule.
Je bascule soudain en arrière quand une chevelure rousse m'attaque.
J'éclate de rire quand Lya arrive derrière Roxane , regardant notre position d'un air septique.
Roxane , rouge comme une tomate , se relève et le tends la main. Je fait de même et me gratte la nuque d'un air gêné.
— Désolée.
— Pas grave. Je suis content que ... vous soyez vivantes.
— Maruca est morte. S'exclame Roxane , les yeux embrumés de larmes.
— Lison aussi. Annonçait je , guettant leur réaction.
Lya fait un pas en arrière, la main posée sur sa bouche dans un étonnement et une stupeur qui me frappèrent violemment.
Deux épaules se refermèrent sur elle et je me retrouvai seul avec une Roxane silencieuse. Ses épaules secouées de sanglots silencieux.
Je pose ma main sur son épaule , dans une légère accolade avant de me frayer un chemin pour arriver à l'endroit où Lya s'est assise.
— Tu en est sûr ? Demande t'elle sans lever les yeux
— Non. Mais ses yeux étaient déjà vitreux et elle ne bougeait plus.
— Pourquoi ne l'as tu pas aidée ! Sanglote elle
— Je l'aurais fait ! Mais je suis arrivé trop tard.
— Ou est Roxane ?
— Dans la foule.
Lya se relève d'un coup et me passe à côté, frôlant mon épaule.
— Elle te va bien , la chemise. Remarque elle avant de disparaître derrière les hommes et les femmes.
C'est alors la première fois que je remarque qu'ils fixent la même direction.
Je me retourne vers ce point pour découvrir un écran ou une sorte d'apprenti présentateur télé tente de faire le point sur la situation.
«— La bataille sur le versant nous laisse entre les mains une victime pour le moins étonnante. Une jeune femme dont nous ne connaissons pas encore l'identité, assez blessée pour être morte. Pourtant un détecteur a déterminé que son corps produisait encore de la chaleur. Sa respiration est très lente , son cœur bat à un rythme trop lent pour qu'elle puisse survivre. Pourtant elle vit. Vous avez les images tout de suite.
Juste un œil. C'est sur cela que zoome l'image. Un œil à la pupille dilatée, éclairée par une lueur étrange. Puis la caméra recule pour laisser voir un corps interne. Lison.
Je me fraye à mon tour un passage à travers la foule. Lya me fait soudain face , ses yeux lançant des éclairs.
Non rectification, ses doigts me lançant des éclairs.
— Imbécile ! J'ai eu si peur ! Crie elle avant de me prendre dans ses bras.
Je tapote doucement son dos , ne sachant pas comment réagir , son visage larmoyant blottis dans mon cou.
Roxane arrive derrière, le lâchant un sourire heureux.
— Bonne chance , et n'oublie pas de tirer au clair la soirée sur la plage.
— Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux.
— Non. Tu as raison. Si tu lui fait mal je te préviens tu vas mourrir dans d'atroces souffrances.
— Pas besoin.
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