Théo : De ses cheveux châtains clair, à ses yeux outre-mer, il est l'exact portrait de sa mère. Eclipseur et Empathe doué , il a la capacité de cacher d'autres personnes que lui, de laisser ses vêtements aa visibles quand il disparaît et même de disparaître au regard des Gnomes.
Assez doué pour le combat au corps à corps , il pourrait sûrement maîtriser un adulte.
Il a 14 ans.

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Mes pensées étaient floues. Hier, Lya m'avait donné une réponse partagée entre ce qu'elle m'avait dit, et ce qu'elle ressentait.
Finalement, je me décide enfin à quitter mon lit et à oublier cette histoire. Quelques temps, tout au moins.

« À ce soir » m'avait-t-on lancé dès que j'étais sorti de ma chambre. Toutes les filles , exempté Kim , partaient en virée shopping à l'Atlantide. Il ne restait que moi, mon frère, Tyler , Léolay et Kim.
Après avoir déjeuner, seul car il était déjà neuf heures, je me rendis dans la chambre de Noam.
Une discussion difficile pour ma fierté s'annonçait. Je toque à sa porte.
- Entre, c'est toi Léolay ?
- Nan, c'est ton frère adoré.
J'ouvre la porte. Noam se leva de son lit en finissant de boutonner sa chemise puis m'ébouriffa les cheveux :
- Assied toi et dis moi ce qui te traçasses mon chéri. Dit il en me pinçant les joues comme le ferai une grand-mère.
- Tu peux être sérieux ?
- Peut-être, ou peut-être pas ... je t'écoute.
On s'assît sur son lit.
- Papa ne te manque il pas ? Demandai je de but en blanc.
- Si.Affreusement. Dit étonnamment mon frère
- Ça te dirait que l'on aille-
- Non frérot, on peut pas. On a tous les deux fait notre choix, on a tous les deux abandonner notre père. C'est trop tard. Les humains et les elfes ne se mélangent pas.
- Il me manque.
- A moi aussi. Mais c'est trop tard.
- Pourquoi ?! Je suis sur que Tyler-
- Pourquoi Tyler ?
- Il est déjà allé dans les cités interdites.
- Ah. Et bien va lui demander, si tu le convainc, je te promets que je te suis.
- Ok.
Je me lève et ébouriffe violemment les cheveux bruns de mon frère.
Avant de passer la porte , je lance :
- Regrettes-tu ?
- Non. Je te lâche pas frérot. On reste ensemble, quoi qu'il arrive.
J'ai eu envie de rigoler. Pourtant ces phrases m'ont fait du bien. Alors à la place, je lui souris.
Je passe par la chambre de Tyler mais y trouve seulement sa fenêtre ouverte sur l'océan.
Je fixe l'eau à la recherche d'une quelconque trace du champ de force.
Au bout de quelques minutes, j'aperçois un scintillement discret.
Je monte ensuite par à la cuisine et commence à préparer des sandwiches.
A peine ai je commencé que Léolay et Tyler passent la porte d'entrée. Couverts de boue.
- Vous étiez où ? Demande ai je
- Aux champs , je montrais les plantations à Tyler Me réponds Léolay. Je t'aide à cuisiner dès que j'ai pris une douche. Ajoute il
- Merci. Tyler on pourra parler ?
- Après mangé ça te va ? Propose-il
- Oui.
Nous mangeons nos sandwiches dehors sur la plage , puis mon moment arrive.
Je le retrouve seul avec Tyler quand Noam et Léolay vont faire la vaisselle.
- Alors ? Demande il
- Je voulais- non d'abord , est-ce que tu peux garder un secret ?
Il éclate de rire et, entre deux hoquets , me lance :
- On dirais que tu vas te lancer dans une histoire barbante de filles !
- Je suis sérieux.
- Oui. Je peux garder un secret qui ne me met pas en danger, ni moi, ni Lison, ni Clem'
- Mon frère et moi voulons aller rendre visite à notre père.
- Ok. Et à quel moment j'interviens ?
- Il nous faut quelqu'un qui saura rentrer.
- Ok. Ça me va.
- Mon frère disait que je n'arriverai pas à te convaincre.
- Tu sais je t'aime bien, j'ai l'impression d'avoir en même temps un frère et un gosse.
Je souris.
- Alors on part quand ?
- Dès que possible, Lison ne dois JAMAIS savoir ça.
- Pourquoi ?
- Elle croit que j'ai gagné en maturité.
- Et t'as quel âge ?
- 19
- Sérieux ? T'es pas si vieux que ça.
- Va prévenir ton frère avant que je change d'avis.
Je m'exécute et Tyler nous amène dans les cités interdites grâce a un éclaireur, je ne lui demande pas où il l'a trouvé.
- Je viens avec vous ?
- Non. Je pense que nous devons être seul.

Les rues pleine de nostalgie de notre ancienne maison apparaissent peu à peu. Je regrette déjà d'avoir demandé à être seul avec mon frère. Je n'ai jamais lui montrer mes pleurs ou mes faiblesses , toujours mon courage. J'aimerais néanmoins tenir la main de quelqu'un en passant le petit jardin qui à bordé mon enfance. Mais si je prends la sienne , il éclatera de rire. Alors je retiens mes larmes tout en subissant la tempête de souvenirs.
Je vois mon frère se crisper en toquant à la porte. Mon père apparaît dans la petite ouverture.  Il semble avoir pris 10 ans . Son teint est blême et ses yeux ternes , sans éclats.
Je le vois tourner la tête de tous les côtés , sans nous voir. Nous passons sous son bras qui tiens la porte ouverte et nous asseyons dans le même salon qui avait porté nos soirées de dimanches.
Noam prends l'obscurateur entre ses mains et le détruit.

Les pas lents de notre père nous préparent à sa réaction, mais il passe devant nous sans tourner la tête et monte l'escalier.

- Papa... Lançai je doucement
Il dévale les escaliers à une vitesse folle et se plante net face à nous , son regard passant d'un fils à l'autre.
En silence il s'assoit entre nous sur le canapé.
Rien ne se passe, nous restons silencieux en redoutant sa réaction.

- Papa, je ...
- On. Affirmai-je en le coupant
- On ne voulais pas ... enfin ... Mon frère s'arrête là , mon père éclatant en sanglots.
Ses épaules sont secouées pendant plusieurs minutes. Quand il s'arrête enfin , nous prenons ses mains tremblantes qui se resserrent immédiatement , comme pour nous garder près de lui.

Pourtant il le sait , on repartira.

- Alors... vous restez combien de temps. Demande il d'une voix faible où je crois discerner une petite note sarcastique.
- Et toi ! Tu t'attaches combien de temps à un monde qui n'est jamais pas le tiens ?!! Pas le nôtre ! Lance furieusement Noam

Je ne comprends pas sa réaction.

- Parce que tu crois que le Conseil acceptera un Humain ?! Tu ne crois pas que j'ai réfléchi ? Te crois que je ne suis pas venu , par plaisir , peut-être ?!
- Et tu as essayé !?
- Non mais...
Mon père a l'air d'un enfant de faisant réprimander.

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