Lya
Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'Hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.
.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.
Courage.
Fuyons.
Une porte ? C'est une porte qui me terrifie.
Je recule. J'avance. Je trépigne, j'avance ma main à la porte. Plus la laisse retomber.
Tout cela recommence une dizaine de fois. Puis j'ouvre la porte d'un coup sec en fermant les yeux.
Merde. A force de le répéter j'ai oublier de toquer.
J'ouvre les yeux.
Il n'est pas là.
Putain je suis conne.
Je me retourne. Pense à respirer. Puis m'apprête à ressortir.
Je passe la porte encore grande ouverte et-
Et percute Théo. Pas comme on l'imagine, très mochement.
Nos têtes se heurtent dans un petit bruit étrange de résonance , nos nez n'entrechoquent et nous reculons tout les deux d'un bond.
— Qu... qu'est-ce que tu fais là ? Demande il
— Je voulais te parler , je m'apprêtais à repartir mais... Je déballe tout comme si j'allais mourrir dans la seconde
— Bah vient du coup. Dit il , septique en entrant dans sa chambre.
Nos épaules se frôlent.
— Dans ... dans ta chambre ?
— Bah ouais.
— Ah. Ok. Dit je en entrant.
La même que la mienne , des draps défaits et la baie vitrée cachée d'un rideau.
Il tire le rideau de sorte que l'on puisse voir l'océan puis sors un tabouret de sa garde robe.
Il le fais glisser jusqu'à moi et je m'assieds.
— Alors ?
Quelques secondes de silence , je re mémorise mon texte.
— Allez Lya , tu parles de la falaise et tu fais des poses pour respirer.
— Tu vois à la falaise ? On avait parlé de ...
— Oui je m'en rappelle. Me coupe il d'un ton assez sec
— Oh. Et bien ... je voulais que ...
Il attends. Ses putains d'yeux outre-mer scrutant les miens et me faisant perdre le fil.
— On pourrait ... enfin je ... non mais ...
Il se tait toujours. Alors je reprends ma respiration et lance :
— Bon. Je voulais qu'on en reparle.
— Ce n'est pas grave , je ne t'en veux pas. Tu avais raison.
— Tu veux dire que ... ce n'est qu'un crush éphémère ?
— Oui tu avais raison , désolé
— Oh. Plus un bruit , je ne sais pas quoi dire.
— Il ment ! Il ment je le sais ! J'ai vu ses pensée ! S'écrie Roxane
— Parce que ... en fait je ... j'avais dit ça parce que j'avais un peu peur de ... enfin
— Tu sais t'as pas besoin de t'inquiéter, tu peux parler normalement. Peut importe ce que tu dis je ne t'en voudrai pas. Dit il
J'inspire.
— Je t'aime bien.
Encore un blanc.
— Hey , vraiment je ne t'en veux pas , tu n'es pas obligée de... oh ... tu veux dire que l'émotion c'était vraiment... tu n'avais pas ...
— Oui. Un tout petit "oui" si timide que j'en eu honte
Je rapproche timidement le tabouret.
Il sourit. Pourtant je sens son regard un peu inquiet.
— Ça va ? Je demande en frissonnant
— Tu veux ... qu'on ...
— Oh , ça ? N... non pas vraiment... mais si ...
Il se lève et m'attrape par la taille pour me relever.
Je ferme les yeux soudainement, je n'ai pas envie , je veux pas. Je me crispe.
Mais rien n'effleure mes lèvres. Ses bras se resserrent autour de moi et il pose doucement ma tête sur son épaule.
Je frémis. Ce contact me paralyse.
Sa main , dans mon dos , dessine de petits ronds. Comme pour calmer un enfant qui pleure.
Je dépose un léger baiser dans son cou , il frémi aussi.
— Tu sais a quoi il pense ? Tu sais ? S'excite Roxane par télépathie
— Je ne veux pas savoir. Je ...
— Il veux juste ça. Ça lui suffit. C'est vraiment un ange.
— T'es sure ... ?
— Oui ma poulette , il t'aime comme tu es.
Il pose son menton sur ma tête , ramène mes cheveux sur le côté et caresse encore mon dos.
Je me décale légèrement, nous faisons presque la même taille. Je lève un tout petit peu la tête pour poser mon nez sur le sien.
Anna ... je pense à toi.
C'était de cette façon qu'Anastasia et moi nous nous disions bonjour le matin , bonne nuit le soir.
Il sourit, ses yeux se plantent dans les miens. Ses beaux yeux outremer si déroutants.
Je les regarde, scrute chaque ombre , chaque éclat , chaque petit détail.
Il pose ses mains sur mes épaule en m'éloignant de lui pour scruter mon corps.
— Tu es magnifique.
— Toi aussi. Parfait.
Il se baisse et dépose un baiser léger sur ma main , puis continue jusqu'à finir sur mon front. Je sens encore ses lèvres sur ma peau.
— Lya ... j'ai besoin que tu arrêtes de me bloquer tes émotions. J'ai l'impression que ...
— Je ne fais pas exprès, ça vient comme ça je ...
— Oh.
— Mais je peux faire l'effort de baisser mes défenses ! M'empressai je de dire devant son ton déçu
Je laisse retomber très lentement mes défenses. Je sens qu'il lit mon cœur.
Son regard est perdu dans le vide quelques instants. J'ai peur.
Parce que même si je crois l'aimer , je ne sais pas vraiment si c'est un vrai sentiment, assez profond pour ne pas le décevoir encore.
Puis il le relève. Il sourit. Alors je souris.
— On est ... en couple ? Demandai je en rassemblant mon minime courage.
— Si tu veux. Enfin moi ça me va mais toi ?
— Oui , j'en serai honorée Mr. Déclarai je en enlaçant nos doigts.
— Pourquoi as tu attendus autant si tu m'aimais ?
— L'éternité me fait peur. On a 14 ans et on s'engage pour une vie éternelle... c'est compliqué de faire un choix que l'on doit assumer aussi longtemps.
— S'engager pour l'éternité ? Je t'aime. Mais tu peux partir dès que tu le désires.
Je baisse les yeux.
— Hey , ça va. On s'aime , ne pense pas à l'avenir. On s'aime c'est présent.
Je vais craquer. Sa chemise, ses yeux , sa main dans ses cheveux, sa voix , les muscles sous son haut.
— T'es beau. J'attrape entre mes doigts la chaîne d'or autour de son cou. Je la tire vers moi pour rapprocher nos visages.
—Mmmh. Arrête je vais t'embrasser.
— S'il te plaît.
— Sûre ?
— Non. Mais je regretterai plus tard.
Il s'approche. Les quelques taches de rousseurs sur son nez et ses joues m'apparaissent plus clairement.
Ce n'est pas sa première fois , je le sais , il me l'a dit. Et moi , cela ne me paraît plus aussi plaisant que par l'extérieur.
J'ai peur qu'il veuille plus , qu'il attende plus. Qu'il fasse plus.
Mais ses doigts son si doux sur la peau du haut de mon dos . Ses lèvres se déposent sur les miennes avec une douceur que je n'aurais pas soupçonnée. Juste comme ça , tout doucement, avec délicatesse. Je passe mes mains dans sa nuque et attrape la chaîne d'or.
Il mène la danse , emportant mes sens dans ce premier baiser. Puis on se sépare. Tout doucement. Son regard me demande si ça va.
Je souris légèrement. Inspire l'air qui semble me manquer et le regarde.
— Roxane est là, hein ? Elle le sais.
— Oui. Et Noam le devinera.
— Alors tu le dis à Kim ? Sinon elle sera la seule à ne pas le savoir.
— Ok.
Il dépose un dernier baiser sur mon front , j'en fais un dans son cou et nous enlaçons nos mains avant que je quitte sa chambre.
Roxane me saute dessus. Je m'écroule dans ses bras en riant à cœur ouverte. Nous nous enlaçons et valsons dans le couloir.
Alors ? >>>>>>>
J'ai aimé écrire de chapitre, surtout essayer de poser des vraies émotions dans ces scènes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top