Lya

Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'Hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.

.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.

Roxane me tends un colis sur lequel est inscrit : Fragile.
Puis elle passe une enveloppe à Tyler et une à Annyté.

Je déballe le colis , intriguée. Plusieurs flacons reposent sur une structure en bois. Une petite étiquette écrite à la va vite indique : Coloration brun Lya.

Je souris de son attention et note dans ma tête de le remercier dès que nous irons à Foxfire comme l'annonce la lettre de mes tuteurs.

Puis je me retourne vers Tyler , dont le visage exprime —pour la première fois depuis que Lison n'est plus là— une autre émotion que la tristesse.

Ce n'est pas non plus un sourire. C'est un entre deux , son visage reste de marbre mes ses yeux étincellent.

— Papa !         La voix de Clémence est fluette , mais elle donne un ordre.
Son père adoptif tourne la tête , comment fait il pour ne pas faire paraître d'émotion devant la tête attristée de Clémence ?

— Papa je veux aller voir Lison chez les docteurs !       Ses petits yeux bleus lancent des éclairs.
— Clémence, laisse Tyler tranquille. On va y aller toutes les deux d'accord ?        Avance Annyté

Toute ma famille adoptive est rassemblée dans la même pièce pour que Clémence annonce :
— Tyler il est pas fort. Il abandonne tout le monde parce qu'il croit être le seul à pleurer Lison.

Théo pivote vers la jeune fille , surpris. Roxane , Léolay et moi guettons la réaction de Tyler. Kim ouvre de grand yeux sur la scène et Annyté et Noam restent confus.

— En plus , elle est même pas morte.     Fini elle , comme pour ne achever le malheur de son père adoptif.

Puis , dans la réflexion , j'en viens à la conclusion étonnante que Clémence tente de pousser à bout Tyler pour qu'il réagisse enfin.

Et ça marche. Parce que celui ci se lève d'un mouvement brusque qui fait sursauter plusieurs d'entre nous pour planter ses yeux dans ceux de la blondinette.

— On va voir Lison. Ensemble.

La jeune fille saute dans ses bras et ils disparaissent immédiatement dans l'éclat d'un éclaireur.

Distribution de têtes confuses. Je romps le silence en annonçant :
— Tu viens Roxy ?

Elle souris et me suis ( comme Léza ) jusqu'à ma chambre.

— Le paquet c'était des colorations ?
— Oui.

Elle se lève de mon tapis et l'attrape sur mon lit pour le cacher dans une armoire.
— Pas touche.

J'éclate de rire. Elle rigole aussi. Un peu. Puis redevient sérieuse en annonçant :
— Alors Noam , il te voulait quoi ?
— Théo par ci  , Théo par là.
— Plus précisément ou j'accède à l'information toute seule.      Menace elle tout sourire
— Comme quoi si je ne réglais pas le problème avec son frère rapidement, il accélérerai la manœuvre avec l'aide de Kim. Et de toi.      Fini je en grondant
— Vous faites des réunions secrètes ou quoi ?    Je rajoute pendant qu'elle se tord de rire.
— T'es tombée sur la même phrase exactement que Théo , vous êtes deux génies.
— Sérieusement ?!
— Nan...
— Exaspérants.
— Bon plus sérieusement, tu as ce qui te bloque dans votre relation , pourquoi tu ne vas pas lui dire ?
— Tu règlerais ça comme ça toi ? Tu déboules devant ce bg et tu lui annonces que tu l'aimes mais que tu veux pas que vous soyez ensemble ?
— Dis comme ça ... vas y. Tu verras quand tu y seras.
— Je peux pas. C'est pas compliqué j'en suis incapable.
— Je serais là tout le temps dans ta petite tête , que tu le veuilles ou non. Alors autant que je puisse te rassurer ?
— C'est bien qu'on soit amies , mais ne force pas. J'ai l'éternité devant moi pour le faire.
— Parce que tu pense qu'il attendra l'éternité ? Ok tu es très jolie et gentille mais faut pas pousser.
— Et s'il n'y avait que jolie qui comptait ?!
— Tu me parles de Théo depuis tout à l'heure ?
— Bah oui.
— Et bien ! Comment peux tu penser qu'il ne s'intéresse à toi juste pour ça ?!!
— Comment peut tu être aussi sûre qu'il m'aime bien ... encore ?
— T'as de la merde dans les yeux. Lui aussi. C'est pas votre faute.
— Roxane ... je ne peux pas.
— Tu vas y arriver. Tu es géniale tu vas y arriver.
— Et si je craque ? Et si je n'arrive pas à lui dire que je n'ai pas envie ?
— Dans ce cas ... je pense que cela signifiera que tu te ment à toi même.

Elle s'approche de moi et m'enlace doucement. Elle ne me serre pas , comme si je risquais de me briser à tout moment.

— Je vais essayer. T'es contente ?
— Tu ne vas pas essayer, tu vas réussir ma belle.

Elle se lève d'un bond et disparaît dans ma garde robe.

— D'ailleurs, tu as remarqué, depuis la guerre Théo ne porte plus que des chemises et des jeans !       Fait elle en souriant de toutes ses dents
— Oui j'avais remarqué. Et toi tu as remarqué la chaîne d'or qu'il porte autour du cou ?
— Non. C'est pas moi qui l'admire h24

Je souffle. Elle me tends une robe aiguë marine  aux manches courtes , flottantes. Une ceinture de la même couleur est nouée à la taille. Elle m'arrive jusqu'aux genoux dans une jolie ondulation de tissu.
Puis les yeux se posent sur le buste.

— Tu te fous de moi ? Tu as vu ce décolleté !?
— De 1 , il est pas énorme , hein. C'est pas ça qui va te tuer. De 2 , on va être honnête t'as pas grand chose à montrer en dessous alors ça te dérange pas. De 3 , relax il va pas te bouffer !
— C'est très vexant.     Répliquai je en rigolant un peu
— C'est la stricte vérité, hein Theodosia !
— N'adresse pas la parole à ce miroir ! Elle est insupportable.      Répliquai je en enfouissant le cadre du miroir au fin fond de la garde robe.
— Essaye la robe , au moins.

Je m'exécute en silence puis noue la ceinture autour de ma taille fine. Je fais une pirouette pour faire voler les tissus puis réajuste le col en V.

— Elle n'est pas si moche ...      Avançai je prudemment
— Allez go ! T'enfile des sandales et tu files ma belle !

Je mets les mêmes sandales papillons que la dernière fois que Roxane m'a habillée et suis timidement son regard jusqu'à la porte.

— Courage ma patate adorée, c'est pas si compliqué quand on y est.
— Parce que t'y connais quelque chose peut-être ?
— Vas y. T'es la meilleure.     Réponds elle en éludant la question

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top