Lya
Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et sadique, elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.
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Je me baisse de justesse pour éviter la lame qui me menace , mon corps ondule pour parer les coups de couteaux.
Je me retourne en sentent une lame dans le bas de mon dos , mais c'est celle de Théo , qui tient en écart une longue épée Asiatique.
La femme tourne la tête vers moi , ses cheveux noirs sont retenus dans un chignon lâche , sa peau est pâle et ses yeux profonds et sombres.
Mais c'est bientôt un voile translucide qui recouvre ses beaux yeux , elle s'effondre à mes pieds , un poignard planté dans le cœur par derrière.
Son corps laisse apparaître Roxane , les yeux embrumés de larmes.
— C'est eux ou nous. Déclare elle , essayant de se convaincre en même temps que moi.
Une autre lame japonaise entaille mon front , laissant du sang perler jusqu'à mes yeux et troubler ma vue.
Roxane et moi nous mettons dos à dos pour combattre la foule qui se resserre sur nous. Tous les coups qui pourraient me laisser la moindre égratignure son interceptés par la lame ensanglantée de Théo. Il arrive a combattre et à me défendre en même temps , ses gestes sont tellement rapide que je n'arrive pas a les apercevoir tous.
Nous avançons trop dans les rangs ennemis à mon goût , peu à peu , seul les tenues de camouflage se frottent contre moi.
— On recule ... Dit je , paniquée , a l'intention de ma compagne d'armes.
Une lame entaille la joue de Théo , Noam ôte la vie à son propriétaire. Peu à peu , je sens Roxane faiblir dans mon dos , et son poids se relâche sur moi.
Je prends mon arme entre mes dents et attrape mon amie à la taille pour la soulever en l'air.
Ce jeu est encore plus dangereux car les hommes ayant des armes à longue portée nous prennent pour cible. Je m'éloigne des souffles rauques et des bruits métalliques pour déposer Roxane derrière notre armée.
Le couteau m'ayant sévèrement entaillé la lèvre , je le range dans son fourreau et m'agenouille au dessus du corps inconscient de Roxane.
Grâce a l'hydrokinésie , je lui humidifie le visage. Puis je décale ses boucles rousse de sa poitrine pour voir l'étendue des dégâts. Sur sa jolie veste en jean , une tache rouge grandit peu à peu ; au niveau de son ventre.
Un homme arrive derrière moi , trousse de soin en main.
— Hey ! On avait prévenu que les blessés devait être immédiatement...
Il se tait en voyant la tache grandir encore.
Je recule pour m'assoir dans l'herbe tandis qu'il panse les lèvres plaies de Roxane.
— Ta jeune amie est mal en point , mais elle s'en sortira. La lame a évité de peu son intestin.
Je m'appelle Elwin , médecin de Foxfire.
— Vous allez la ramener ?
— Oui , tu peux y aller.
Je me lève , ma tête prise de vertige. Des courbatures m'obligent à m'étirer.
Puis je me faufile entre la foule d'Elfes.
Je tombe nez à nez avec Léolay qui se retrouve en mauvaise posture , le canon d'une arme sur la tempe.
Je me place d'un bond derrière la femme qui menace mon père adoptif et appuie mon arme sur son ventre d'un coup sec.
Le sang éclabousse mes mains déjà barbouillées de sang séché. Léolay me remercie d'un sourire puis replonge dans la mêlée.
Je m'avance jusqu'à la limite assez nette entre les deux partis. Puis , m'assurant d'être assez loin de mes ennemis, je crée un geyser d'eau que j'envoie au sol pour déséquilibrer les combattants. Une ligne de corps allongés se fait. Jusqu'à la toute fin de l'armée adverse.
Une petite équipée de courageux s'y engouffre pour planter des lances sur les hommes à terre. Mais ils sont bientôt tous décimés, et les rangs adverse se regroupent.
Je respire un grand coup , et me décide à faire ce que je redoutait.
Assécher mes ennemis , cela me semblait trop cruel. Mais devant la mort de tant des miens , je m'y résous.
Je fixe un petit groupe en tenue de camouflage et les vois se tordre , impuissants face à leur mort imminente. Ils ne comprennent pas , l'eau qui envole de leur bouches en bulles.
Puis en même temps , ils s'effondrent tous.
Je recommence, jusqu'à ce que mon pouvoir m'affaiblisse trop pour l'utiliser.
Les rangs adverses diminuent peu à peu , les nôtres aussi , mais plus lentement.
« Le dernier homme s'écroule d'une lame forgée par les nains », se murmurent les Elfes.
— Nous avons gagné cette bataille , pas sans morts dans nos rangs , mais des centaines d'autres se déroulent dans nos contrées.
La moitié d'entre vous seront amenés en Atlantide , l'autre à Eternelia. Les blessés trop graves seront renvoyés à Foxire pour des soins.
Je m'accroche à une épaule pour avancer , car la longue estafilade crachotant le sang m'aveugle.
L'inconnu me soutient , entourant ses bras autour de mes épaules pour me guider à travers la foule.
Je distingue une file qui s'avance vers un portail lumineux.
La personne qui m'aidait disparaît devant moi.
— Ma chérie , tu vas devoir te faire soigner.
Lance une voix de femme au parfum d'amende , légèrement estompé par l'odeur du sang.
— Je ne suis pas blessée gravement... je peux continuer.
— Non. Dit elle d'une voix ferme , tu n'as pas vu ta tête ma chouchoute.
Elle me prends la main et me dirige vers un autre portail où disparaissent des silhouette claudiquantes.
Elle m'y pousse , et a peine j'eu le temps s'ouvrir les yeux que des bras s'affairaient autour de moi. Je sens un matelas sous mon dos douloureux. Des mains passent sur mes blessures , doigts frais pressent des compresses humides sur les plaies.
Quelqu'un nettoie délicatement mon visage , le sang séché est retiré de mes yeux qui s'ouvrent brusquement avec curiosité.
On me fait avaler toute sorte d'élixirs.
Un petit homme barbu s'approche.
— On a l'obligation d'endormir tous les patients pour la nuit. Tu vas devoir avaler cela.
— La nuit ! M'exclamai je
— Tu étais demi-consciente et tu t'es déjà endormie quelques heures.
Il passe le goulot de la fiole sur mes lèvres qui j'entrouvre pour laisser le liquide amer glisser les long de ma gorge sèche.
Mes yeux papillonnent quelques instants sur la salle blanche puis je les ferme dans un soupir.
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