Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et sadique, elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'Hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.

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Annyté ouvre la porte de la salle de bain et je découvre avec émerveillement des milliers de produits, de shampoing , de mousses pour le bain , de brosses et d'accessoires.
- Ouiiiiiiii !!!
- Je vois que le confort d'une maison t'as manqué. S'exclame Annyté en souriant
- Énormément !
Elle se dirige vers la baignoire et allume l'eau.
Elle sort ensuite d'une armoire deux serviettes brodées de fleurs et les pose sur un tabouret.
- Je te laisse , profiter bien. Dit elle en refermant la porte.
Je me précipite sur les étagères et sélectionne une centaine de produits, de brosses et de flacons variés.

Je me déshabille ensuite et entre dans la baignoire, maintenant rose bonbon pleine de bulles. Je plonge ma tête dans l'eau et laisse dériver mes pensées.
C'est au bout de presque deux heures que je ressort de l'eau, et commence à appliquer une cinquantaine de shampoing dans mes longs cheveux. Tout y passe , de l'anti-poux au shampoing démêlant et même des shampoings pour cheveux blonds. J'essaye tout , ravie de chacun des résultats.
Je le lave ensuite le corps avec 6 savons différents. Une fois sortie du bain chaud , je me sèche les cheveux grâce à une sorte de tuyau créant de petites tornades.
Je commence alors à me brosser les cheveux avec la multitude de brosses qui se trouvent à ma disposition , peignes fins et lisseurs.
Je passe enfin aux soins pour le visage et applique crème hydratantes et tout ce que je trouvais.
Je me sens un peu gamine à essayer tout ces produits quand je sors enfin de la salle de bain.
Je découvre sur la table de chevet de ma chambre un mot disant que Lison et Théo mangeaient encore et que je devrais me dépêcher d'aller les rejoindre.

Je pris place sur l'un des canapés après avoir mangé au quart de tour.
J'ai demandé à Lison de tresser mes cheveux.
Elle commence de petit geste adroits et de petites tresses naissent dans mes longs cheveux blancs.
Une sonnerie retentit.
- Oh. C'est le déjeuner de demain ! Heu... Théo tu peux les tenir ?
Il s'approche et s'assoit derrière moi en attrapant les mèches de cheveux nattées.
Je souris.

Comme on se retrouve joyeuses coïncidences !

Il ne bouge pas ,ses doigts effleurants mon dos.
Je retiens des frissons. Pourtant je n'assume absolument pas. Même devant Roxane , qui pourtant connais chacune de mes pensées.
Et puis je n'ai absolument pas le temps de penser à cela. Je dois changer ce monde.
On projet ambitieux ! Peut-être.
Mais le Conseil sera anéanti. Par moi ou un des bannis, cela ne change rien.
Lison revient, ma tresse va de main en main.
Elle est très rapide , une trentaine de petites tresses on apparut dans mes cheveux avant que je ne me lève pour aller me coucher.
Comme une mère l'aurait fait avec une petite fille, Lison me borde et m'embrasse le front avant de fermer la porte et de me laisser tomber petit à petit dans un sommeil profond.

• • •

- Es la una menos quince !    
J'ouvre les yeux précipitamment pour découvrir Roxane penchée sur moi.
- Quoi ?! J'ai dormi... non en fait j'ai la flemme de calculer. Abandonne ai je , encore ensommeillée
- On mange.   M'informe Roxane
- Laisse moi 5 minutes pour m'habiller et je te rejoins.
- Okiii !  Annyté t'a acheté une nouvelle garde robe !
- Je peux pas y aller en pyjama ?
- Non !
Je me lève tandis que Roxane disparaît derrière la porte de la garde robe.
Ce n'est pas un placard mais plus une salle. Des milliers de robes multicolores, de pantalons, chemises, tee-shirts et uniformes.
Roxane plonge entre les cintres et les froufrous et ressort presque immédiatement avec une jolie robe dans les tons bleus dont je tombe tout de suite folle.
- Elle est magnifique ! J'essaye !
Je m'écarte légèrement et revêt la robe.
- Elle te va bien.     Dit Roxane , pas satisfaite.
Elle sort une nouvelle robe , qui serait adaptée à un bal costumé.
- Pas question !
- Alors ces chaussures ?!
- Pourquoi pas.   Soupire ai je en les enfilant tandis que Roxane me brossait les cheveux.
- Dépêche toi on y va !
- Dit celle qui m'a forcé à m'habiller.
- Dépêche.       Se contente de dire Roxane en levant les yeux au ciel.

Nous montons les escaliers et arrivons dans le salon , illuminé par la lumière du soleil. 
- Salut tout le monde !   Lance ai je à Noam, Théo et Kim
- Salut la marmotte !   Me répond joyeusement Théo en déposant des assiettes sur la table basse.
- Mieux coiffée qu'une marmotte !   S'indigne Roxane
- Et mieux habillée.   Renchéri Annyté en déposant les verres.
- Merci.    Souris ai je
Je dépose les couverts à leur place et m'assois entre Noam et Roxane sur un canapé bleu canard. Léolay sert tout le monde de pommes de terres légèrement brûlées.
- Désolé du service , mais c'est Annyté qui a fait la cuisine.    Dit il en souriant
- Je cuisine bien !   Ronchonne Annyté
- Je confirme , c'est délicieux.   Dit Noam en piquant une tranche de pomme de terre
- Lui , il sait apprécier la cuisine.   Dit Annyté d'un ton accusateur
- Bon appétit !   Lance Kim en commençant à servir tout le monde.
Le repas passe dans une ambiance joviale qui me ravis , je le passe pour ma part à rêver d'un futur merveilleux dans une famille merveilleuse.

Annyté est Cloneuse, et comme son nom l'indique , elle peut créer des clones de tout. A part de Phœnix je crois.
Léolay est Temporel , un talent de plus en plus rependu et extrêmement dangereux consistant à enlever l'immortalité des Elfes. Il est donc mortel pour tout Elfe ayant dépassé l'âge de vie moyen d'un humain. Ainsi que Psionipathe.
Ils ont tous les deux 468 ans et habitent cette maison depuis 353 ans.
- [...] Je travaille dans l'agriculture avec Léolay depuis plus longtemps que je ne vis ici. Nous avons commencé dans le domaine de mes parents, en Belgique , si vous situez.
- Il y a des plantations ? Demande ai je , dans un semblant d'intérêt pour la conversation qui ne me passionnait plus depuis quelques minutes déjà.
- Oh oui ! Des kilomètres et des kilomètres de plantes , arrosées matin et soir selon leurs désirs- Fut coupé Léolay
- Les désirs des plantes ? Demande Noam
- Oui , elles communiquent toutes entre elles par les racines. Et nous avons une espèce de plante qui communique grâce à des signaux électriques que cette merveille — il se leva pour aller chercher un petit objet que je ne qualifierai pas de "merveille" — peu traduire.
Une machine à écrire très ancienne, en vieux métal rouillé , surmontée d'une sphère transparente.
- Touchez cela. Propose Léolay

Au moment où Noam effleure la sphère, les touches de la machine à écrire se mettent à bouger toutes seules comme si quelqu'un les appuyait. Et au bout de quelques secondes, des informations comme :
- Apport de sucre imminent
- Faim satisfaite
- Besoin en eau
- Doit lever la jambe
- Doit baisser les bras
- Utilise les cordes vocales
Apparaissent sur le papier.

Annyté s'empresse de servir un verre d'eau à Noam et les discussions repartent de bon train.
Il est 15 heures quand nous débarrassons enfin la table. Lison nous propose, à Kim, Théo et moi de nous entraîner à esquiver des attaques.
J'approuve son idée avec plaisir et redescend dans ma chambre pour me changer.
J'adopte une tenue confortable , noire et kaki, attache mes cheveux en queue-de-cheval haute— que Kim a trouvée magnifique en raison des bouclettes qu'ont laissé les tresses dans mes cheveux — et rejoins les autres dans le jardin.
- Ok ! On va commencer. Très simple, enfilez ces tee-shirts.
Elle nous tends des tee-shirts blancs, n'ayant pas de différence avec des normaux.
- Ils réagissent à l'eau , je vais vous envoyer des éclabousseurs, si , à la fin de l'entraînement, votre teeshirt est toujours blanc , vous avez réussi. Alignez vous. 
Elle commença à nous viser.