Chapitre 3 : Questions sans réponses

 — Moi ? demandai-je en retenant une grimace, moyennement ravie d'être soudainement au centre de l'attention générale.

— Oui, oui, toi, me confirma-t-elle sans cesser de sourire.

Elle me prit par la main et m'entraîna à travers la foule jusqu'à ce que nous rejoignions l'estrade, sur laquelle je montai sans m'approcher du roi pour autant. La foule se mit à applaudir bruyamment. Techniquement, ils étaient en train de m'applaudir pour être tombée d'un tunnel dans lequel je m'étais cachée après m'être perdue dans la forêt, rien de plus.

— GDNC, Guerrera, me dit alors la dénommée Arwen.

Je plissai les yeux, perplexe, ne comprenant pas ce que cela signifiait. Elle ignora mon air perdu et m'attrapa par le bras pour me mettre juste à côté du roi — zut.

— Je vous en prie, posez toutes les questions qui vous passent par l'esprit, dit-il à la foule en contrebas, un air serein sur le visage.

— Sait-elle déjà ce que signifie être la Guerrera ? s'enquit un homme.

Le roi se tourna vers moi.

— Allez, réponds-lui ! sourit-il.

— Euh... non ? balbutiai-je autant pour répondre au roi qu'à la personne dans la foule.

Ils posèrent d'autres questions auxquelles le roi répondit pour moi puisque j'en ignorais les réponses. Et même si j'avais pu le faire, je ne l'aurais pas fait. J'étais bien trop perturbée par trois raisons : premièrement, j'étais dans un monde parallèle à la Terre. Deuxièmement, une foule composée de plus d'une centaine de personnes m'acclamait, et troisièmement, des gardes me regardaient avec méfiance de tous les côtés. C'est donc avec un soulagement infini que j'entendis le roi annoncer la fin de cette entrevue.

J'amorçai un mouvement pour quitter la scène — et retourner au tunnel pour rentrer chez moi — mais un garde me retint par le bras et me dit :

— Voyons, tu ne peux pas partir !

— Mais je dois rentrer chez moi ! protestai-je en retirant vivement mon poignet de son emprise, offusquée.

Il hocha négativement la tête, impassible.

— Non. Tu restes ici.

— Et pour aller où ? Je n'ai nulle part où dormir, à part chez moi... sur Terre ! Je veux rentrer chez moi !

— Tu dormiras au château à partir d'aujourd'hui, intervint le roi, me coupant dans mon début de crise de nerfs.

— Quoi ?! m'écriai-je d'une voix aiguë.

— C'est ici que nous avons besoin de toi, pas sur Terre, renchérit la garde blonde, un air imperturbable sur le visage.

— Ma mère doit être folle d'inquiétude ! répliquai-je vivement.

Le roi se raidit brusquement, les sourcils froncés, et ne dit rien pendant quelques longues secondes.

— Nous reparlerons de tout cela plus tard, Guerrera, déclara-t-il sèchement. Pour l'instant, tu es sur mes terres et tu dois m'obéir.

La dénommée Arwen posa une main sur son épaule et lui souffla quelque chose d'un air résigné. Pourquoi avait-il changé de comportement aussi vite ? Je compris que le sujet de ma mère était un sujet sensible pour lui.

Restait maintenant à comprendre pourquoi.

Il monta sur le dos de sa monture sans ajouter un mot.

— Nous réglerons ce détail plus tard, me rassura Arwen sans cesser de sourire. Tu viens ? Je suis censée te ramener sur mon cheval.

Sur un cheval, hein. Toujours plus atypique.

Elle m'aida à monter derrière elle, ce qui fut compliqué en raison de ma petite taille.

Devant nous, la cinquantaine d'individus armés et silencieux vêtus de blanc ouvrit la marche pour écarter la foule et nous frayer un chemin. Une fois au bout de la rue, les gens super-entraînés s'écartèrent eux-mêmes et récupérèrent leur monture, avant de se séparer en deux escouades. La première partie se plaça devant nous tandis que la seconde se positionnait derrière.

Avec cette protection exagérée, il était sûr que rien ne nous arriverait, excepté le potentiel danger de nous prendre une météorite en pleine face. S'il y avait des météorites sur Gayleri, du moins.

Pendant que les chevaux galopaient, nous portant à travers les rues de cette ville moyenâgeuse, je pris le temps de me remémorer intégralement cette journée pour ne pas céder à la panique.

J'étais allée dans la forêt pour jouer. Un loup m'avait attaquée. La forêt avait failli se refermer sur moi, puis j'étais tombée de cinq mètres de haut depuis un tunnel en brindilles ridicules, car j'avais suivi un écureuil.

Rien n'allait dans ce début, à croire que la Logique avait pris un jour de congé.

J'avais ensuite cassé le nez du blond méchant qui m'effrayait, puis lui, sa sœur et d'autres m'avaient traquée, et je m'étais réfugiée dans une rue bondée. Après, j'avais trouvé la protection d'une bande de gamins des rues, avant d'être présentée comme Guerrera par le roi, rien que ça.

Non, en fait, la Logique avait dû démissionner, ce matin. Ou bien elle était morte. Allez savoir.

En prime, il fallait désormais que je trouve le moyen de rentrer chez moi. Bon. Autant essayer de revenir sur des petits détails qui m'auraient échappés pour trouver une explication rationnelle au fait que, par exemple, la fille devant moi soit capable de se transformer en pigeon - colombe, pardon — dans un brouillard bleu.

Un brouillard... de la même couleur que ses yeux ? Comme le loup noir de la forêt. Une personne aux yeux rouges, alors ?!

Wow, effrayant rien que de se l'imaginer.

Et cette chose que j'avais entendue deux fois, « GDNC ». Arwen me l'avait dite et Akito y avait fait allusion.

Quatre lettres... les initiales des mots gravés dans le Tunnel ? Peut-être. Je ne savais pas lire cet alphabet, de toute façon, ma mère ne me l'ayant pas appris. Mais, déjà, comment ma mère aurait-elle pu savoir que cet endroit existait ?

Pourquoi s'était-elle contentée de m'apprendre à le parler au lieu de m'expliquer ce qu'était cet endroit, et ce que j'avais à faire là-bas ?

De plus, si j'ai visé juste et que GDNC étaient les initiales de la phrase du Tunnel, pourquoi avait-elle cette fameuse phrase tatouée sur le bras ?

— Nous sommes arrivés, me dit Arwen après qu'on a remonté quelques dizaines de rues supplémentaires.

Elle m'aida à descendre du cheval, mais je trouvais quand même le moyen de trébucher et de me retrouver par terre.

Je me relevai avec gêne et regardai devant nous pour ne pas croiser le regard sûrement moqueur de la garde. Un immense ensemble de bâtiments, en or, argent et verre nous faisait face. Il ressemblait un peu aux châteaux que l'on pouvait voir dans des illustrations de contes de fées — et dommage pour le destin, j'avais toujours préféré la science-fiction au fantastique.

— Tu viens ? me demanda Arwen, me tirant de mes rêveries.

On rejoignit le roi et on entra. Le hall était immense. C'était une très grande salle, avec un plafond si haut que deux girafes auraient pu se faire la courte échelle sans parvenir à l'atteindre.

D'ailleurs, ce plafond était en verre, donc le hall était très lumineux et il y faisait tiède malgré la nuit qui approchait à grands pas. De plus, chaque bruit résonnait curieusement, même si le sol était recouvert d'une moquette rouge et dorée. C'était incroyable. C'était... royal. Royal, et fantastique, dans les deux sens du terme.

Le roi échangea quelques mots avec un garçon blond qui paraissait à peine plus âgé que moi en train de nettoyer un meuble décorant le hall. Il se mit devant moi et me dit :

— Guerrera ? Je suis chargé de vous accompagner à votre chambre. Voulez-vous bien me suivre ?

— Bah... oui, répondis-je, stupéfaite. Et s'il te plaît, appelle-moi Lucie. C'est très perturbant, sinon.

— D'accord, Lucie, dit-il en me souriant.

Il me fit signe de le suivre. On traversa le hall, et monta un long escalier en colimaçon qui semblait fait de bois d'ébène, vu sa couleur. Au premier étage, on s'engouffra dans un long couloir éclairé par des chandeliers en or suspendus au plafond. Le garçon s'arrêta devant une porte et l'ouvrit.

— Voici votre chambre.

Avant d'entrer, je demandais, perturbée de ne pas connaître son nom :

— Comment tu t'appelles ?

— Je m'appelle Alex, Guerrera.

J'écarquillai les yeux quand j'entrai enfin.
Un lit immense et plein d'oreillers se trouvait au centre de la pièce. Une haute et large bibliothèque recouvrait le mur de droite, tandis qu'en face, sur le mur de gauche, une porte donnait accès à une salle de bain qui comportait une baignoire d'angle, un lavabo en or posé sur une commode dans un bois très clair et une armoire remplie de serviettes.

— C'est... euh... vraiment pour moi, tout ça ? demandai-je avec hésitation.

— Oui, mademoiselle Lucie, c'est vraiment pour vous.

Puis il afficha une mine inquiète :

— Cela ne vous convient pas ?

— Si, si ! le contredis-je précipitamment. C'est juste que je ne suis pas habituée à tant de luxe. En fait, je ne suis pas habituée à me trouver dans le château d'un roi d'un monde parallèle au mien où certaines personnes semblent pouvoir se changer en pigeon au besoin. Voilà.

Il rigola, ce qui me fit légèrement sourire.

— Arwen est une Métamorphe. Elle peut se transformer en l'animal de son choix. On peut la différencier des autres animaux quand elle est transformée grâce à sa couleur.

— Sa... couleur ?

— Arwen a les cheveux très clairs, expliqua-t-il devant mon désarroi. Si elle se transforme en oiseau, elle aura un plumage plus clair que la normale et si elle choisit un animal qui a des yeux d'une autre couleur que noire, alors ils seront bleus, comme ceux de sa forme humaine.

Je mis quelques secondes à assimiler ce qu'Alex venait de m'apprendre avec ce que j'avais vu dans la forêt, puis une question me vint à l'esprit :

— Si une personne brune aux yeux rouges possède le même don qu'Arwen et se transforme en loup, le loup sera noir avec des yeux rouges ?

Il parut surpris.

— Oui, mais avoir les yeux rouges est une exception incroyable. Je ne connais que trois raisons qui justifieraient ceci.

— Lesquelles ? demandai-je, ma curiosité piquée.

— Si l'enfant aîné d'un roi, celui destiné à régner, commet un acte particulièrement horrible avant de prendre le trône, ses yeux deviennent rouges. Si le père de cet enfant reconnaît publiquement la faute de son fils, faisant donc baisser la confiance du peuple envers celui-ci, les yeux du fils reprennent leur couleur originelle et c'est le père qui doit porter ces yeux rouges. Troisième et dernière possibilité, si une princesse ou une reine abat sans raison valable une personne de sang royal, ses yeux deviennent rouges. Dans les trois cas, la personne ayant cette couleur est à ne pas fréquenter, je t'assure. Pourquoi ? Tu en as déjà rencontré une ?

J'hésitai à lui révéler, pour le loup noir de la forêt, puis je me dis que je ne connaissais Alex que depuis à peine quelques minutes et que je ne savais rien de lui.

— Pas vraiment, mentis-je donc. Mais est-ce qu'il y a un moyen de reconnaître une personne Métamorphe sous sa forme animale, autrement que par sa couleur ?

— Pas à ma connaissance, en tout cas, répondit-il à ma plus grande déception.

— De quoi parlez-vous ?

Le serviteur et moi sursautâmes. Arwen était nonchalamment adossée au mur, les mains dans les poches.

— Je me renseignais, répondis-je avec obstination en la fixant droit dans les yeux.

— Sur les Métamorphes et les Yeux Rouges ?

Ah. Elle avait donc écouté toute notre conversation depuis le début. Cela me frustra d'autant plus que je ne l'avais pas entendue entrer.

— J'ai le droit de poser des questions à qui je veux sur ce que je veux, répliquai-je après une brève hésitation.

Un sourire amusé étira ses lèvres.

— Donc, quand as-tu vu des Métamorphes ? reprit-elle plus calmement.

— Dans la forêt, un loup blanc et un noir, puis sur la place, toi en pigeon.

— Une hirondelle, voyons ! Et j'étais également la louve, si tu ne l'avais pas deviné.

Je ne réagis pas vraiment à sa phrase, frustrée : j'étais pourtant sûre que l'oiseau de la place était une colombe. Bon, aussi, je n'y connaissais rien en oiseaux : je les répertoriais soit sous le nom de « pigeons », soit sous celui de « colombe », si leur plumage était blanc.

— Et donc tu es persuadée que le loup noir était un Métamorphe ? reprit-elle pour mettre fin au silence qui avait suivi sa dernière déclaration.

— Il avait des yeux rouges. Et... ce n'était pas un loup normal. Je ne sais pas comment expliquer, mais je le sais, j'en suis convaincue.

Elle eut un sourire sans joie — ce qui, tout bien réfléchi, était plutôt effrayant.

— Tu as visé juste, c'est bien un Métamorphe.

Un Métamorphe. Donc, je recherchais un homme aux cheveux noirs et aux yeux rouges. Pas très précis, mais déjà mieux — je voulais retrouver ce type et le traîner en justice pour agression en rentrant chez moi. Ou le traîner par terre tout court. Je me vengerai, quoi.

— Tu le connais ? demandai-je, espérant obtenir plus d'informations.

— Oui.

Je compris à la lueur de rage qui passa dans ses yeux qu'elle n'en dirait pas plus.

— Je dois y aller. À plus tard, Guerrera.

— Lucie, répondis-je du tac au tac.

— Comment ça ? fit-elle en s'arrêtant sur le pas de la porte.

— Moi, c'est Lucie, pas Guerrera.

Elle me sourit, un peu calmée.

— À plus tard, Lucie.

Elle sortit de la chambre et ferma la porte derrière elle.

Un long silence suivit, que je m'empressai de briser.

— Dis-moi, Alex... suis-je importante ? Je veux dire, mon rôle de Guerrera doit avoir une place dans le cœur du roi puisque je suis hébergée dans son château.

Mon envie de partir et de rentrer chez moi me reprit à ces mots.

— Ah ça oui, tu es importante. Mais je n'ai pas le droit de t'en parler, c'est au roi lui-même de le faire.

Je ne répondis rien, agacée. J'avais vraiment espéré obtenir une réponse claire et nette qui m'aurait expliqué ce que je faisais ici et non dans mon jardin avec Émilie et ma mère à fêter convenablement mon anniversaire. Convenablement et normalement.

— Tu as des pouvoirs ? me demanda-t-il soudainement.

Je relevais la tête vers lui, intriguée.

— Comment ça ? Je suis terrienne.

— Mais...

Il hésita et poursuivit plus lentement :

— En général, les gens comme toi ont des dons, non ?

— Les gens comme moi ? répétai-je, totalement perdue après quelques secondes de silence. Les terriens ?

— Non ! Je veux dire les pr... oh OUBLIE CE QUE JE VIENS DE DIRE !

Il se leva vivement de la chaise où il s'était assis, et sortit sans un mot de plus.

— Ah... ? fis-je, totalement déboussolée.

Un peu perdue par cette réaction, je sortis moi aussi dans le couloir après avoir hésité une dizaine de secondes.

Or, la scène sur laquelle je tombai me stupéfia : Arwen avait la main posée sur le manche de son épée, par réflexe, et criait après Alex.

— ... jamais, c'est clair ?!

— C'était une erreur de ma part qui ne se reproduira pas, je vous assure, s'excusa le blond.

— Je n'ai pas l'habitude de m'énerver autant, mais si quiconque trahissait notre roi, je ne serais pas clémente. Compris ?

Elle s'aperçut alors de ma présence, et son regard passa sans transition des reproches à la perplexité. Elle se redressa et s'éloigna d'un pas raide et martial.

— Désolé, balbutia Alex à l'intention d'on-ne-sait-qui en partant dans le sens inverse.

— Fais plus attention, je ne serais pas toujours aussi tolérante envers une telle erreur, répliqua-t-elle une dernière fois en s'engageant dans un escalier.

Que venait-il de se passer ?

Faute d'une meilleure idée, je me mis à marcher dans la même direction qu'Arwen. Il fallait que je lui pose des questions, sans quoi, j'allais m'énerver à un niveau que personne n'avait envie de supporter. Quand je piquais des crises de ce genre, j'avais la fâcheuse manie de soudainement repérer les faiblesses mentales de chacun et de m'en servir sans états d'âme.

Pourquoi personne ne me disait rien, ici ? Si j'étais tellement importante, je méritais de savoir pourquoi je l'étais, après tout. Enfin, sauf si sur cette planète bizarre les enfants n'avaient aucune importance — ce que je n'espérais vraiment pas.

Étant donné que même après avoir traversé plusieurs couloirs et descendu des escaliers toujours plus luxueux les uns que les autres je ne trouvais pas Arwen, je me rabattis sur le rez-de-chaussée. Toujours personne.

De plus en plus énervée, je pris la décision de sortir par une autre porte que celle par laquelle nous étions entrés tout à l'heure. Elle donnait sur un jardin, tout aussi majestueux que le château lui-même. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, j'avais la conviction que j'avais déjà vu cet endroit, que j'y étais déjà venue. Cette désagréable sensation de déjà-vu me suivit quand je traversai des petits sentiers en terre claire et quand je passai devant une fontaine au rebord orné de diamants rose et vert, évoquant une fleur de cristal géante. C'était magnifique. Cet endroit évoquait le Printemps mieux que la saison elle-même.

Je me baladai quelques minutes, perdue dans mes pensées, quand j'entendis ce qui me semblait être des bruits de... combats ? Des tintements d'épées qui s'entrechoquaient, comme dans les films, en tout cas. Piquée par la curiosité et ma colère mise de côté, je me rapprochai et me cachai en partie derrière un arbre au tronc assez large pour observer sans être vue. La cinquantaine de personnes de tout à l'heure, ceux qui étaient très silencieux, étaient désormais en train de suivre ce qui ressemblait à un entraînement de combat à l'épée.

Tout ça sous les ordres et le regard attentif... d'Arwen ?!

-

-

-

-

-

Rebonjour !

C'est ici que s'arrête votre lecture gratuite ! ^^

J'ai bien conscience que ces quelques courts chapitres ne suffiront pas à convaincre la plupart d'entre vous, mais... j'espère tout de même que cela a attisé votre curiosité ! 

Si c'est le cas, voici comment vous pouvez découvrir la suite :

1) Vous aimez les romans "papier"

Vous pouvez le commander pour dix-huit euros sur le site de Jenn Ink Éditions ou sur Amazon ! Il fait 633 pages, donc si vous vivez en France métropolitaine, les frais de port s'élèveront à cinq euros.

2) Vous aimez les romans "numériques"

Vous pouvez le commander pour trois euros quatre-vingt-dix-neuf sur les mêmes sites que pour le broché.



Les chapitres suivants sont dans l'ordre chronologique et sont ceux que j'ai publiés juste après l'épilogue (les remerciements, mes anecdotes à propos de l'édition et tout ce qu'il faut savoir sur la vente de mon livre) !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top