Le mystère "Le Diocèse"

Le neuf septembre 1999, sur les rives du Jourdain, un parchemin de lin fut découvert. Il avait traversé les siècles, enroulé dans une amphore étanche et enfoui dans le sol meuble du rivage. Il ne s'agissait pas que d'un message laissé là depuis des temps immémoriaux. L'impact que ce texte allait avoir sur l'humanité dépassait l'entendement.

Le visage du Monde en serait à tout jamais changé...

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Paris, de nos jours.

« Allô ? Docteur Esspöhn ? Allô ? »

Depuis quelques jours les réseaux GSM étaient dans un piteux état; la cause en était une tempête solaire exceptionnellement puissante. David Von Bender s'éloigna de la bouche de métro dans l'espoir de gagner une ou deux petites barres de réception sur son Nokia. Rien à faire, son portable n'arrivait même plus à trouver d'opérateur. Il le rangea dans la poche de sa veste de velours côtelé puis consulta sa montre. Midi pile.

Son ami, le docteur Esspöhn, était du genre ponctuel et cette demi-heure de retard inquiétait David. Il était venu ici, à Paris, spécialement pour le rencontrer. Le docteur lui avait parut bouleversé lorsqu'il l'avait appelé quelques jours plus tôt; il avait découvert quelque chose et il voulait lui en faire part de vive voix. Il n'avait pas précisé ce dont il retournait mais apparemment cela présageait quelque chose d'extraordinaire.

Le docteur Esspöhn était un historien de renommée internationale. Sa spécialité était les premiers chrétiens du bassin mésopotamien des trois premiers siècles après Jésus.

David avait eu l'honneur de l'accompagner en Irak sur un site archéologique, à l'époque où le pays connaissait une paix toute relative. Leur amitié s'était forgée dans les ruines d'une ancienne cité copte.

Von Bender, lui, était journaliste scientifique dans une revue new-yorkaise. Il avait eu l'occasion de pas mal bourlinguer et pas uniquement dans les musées.

En ce jour de janvier, alors qu'il faisait le pied de grue devant l'Hotel de Ville, il se décida de se rendre directement chez son ami. Sans fonction GPS disponible sur son téléphone, la traversée de la capitale française aurait pu se montrer délicate, mais David connaissait assez bien le plan de la ville pour l'avoir parcouru en de nombreuses occasions, notamment lors de ses études à la Sorbonne.

Quelques minutes plus tard, il pénétrait dans l'appartement haussmannien de son ami. Il trouva la porte d'entrée à demie ouverte, ce qui ne ressemblait pas du tout aux habitudes de Esspöhn.

« Docteur ? Docteur, vous êtes là ? »

Aucune réponse ne lui parvenait alors qu'il s'avançait plus avant à travers les couloirs et nombreuses pièces richement décorées.

Il fut stupéfait de trouver le docteur, étendu près de son bureau, visiblement inconscient, parmi des piles de livres renversés. Une rixe avait dû se produire plus tôt à en juger par l'état de la pièce : meubles renversés, bibliothèque éventrée, vitres brisées.

Aussitôt, David se précipita vers son ami et vérifia immédiatement s'il était encore en vie. Son pouls était très faible et sa respiration trop légère pour augurer un simple malaise. Instinctivement David chercha un téléphone fixe pour appeler les secours. Il trouva le combiné non loin, et fort heureusement, celui-ci était toujours en état de fonctionner. Il composa le numéro des pompiers qui lui assurèrent être sur les lieux d'ici une dizaine de minutes.

David dégagea le passage jusqu'au corps du docteur afin de faciliter son évacuation. En s'agenouillant à côté de lui, son regard fut attiré par une feuille de papier froissé, tenue par la main du docteur Esspöhn. David la prit délicatement et la déplia.

Ce qu'il lu sur le document lui glaça le sang. En un instant il comprit pourquoi le docteur était si agité, et aussi pourquoi on avait tenté de lui ôter la vie.

Ce simple papier, d'apparence si anodine, allait faire basculer la vie de David Von Bender à tout jamais. En effet on pouvait y lire :



Depuis que je t'es quitter

Je n'es que des regret

Depuis que je t'es quitter

Mon cœur c'est briser

Depuis que je t'es parler

Des larmes on couler

Depuis le début

Je savais..

Que notre amour serais éphémère

Mais j'ai voulu y croire

Pourtant je savais

Que cela n'aller pas duré

Et pourtant j'ai essayer de t'aimer

Sans y arriver....

La première fois que je t'es vu

Mon cœur a fondu

Comme du chocolat

Chaque jour je penser a toi

Mon cœur battais

Battait, battais

Sans jamais s'arrêter

Maintenant quand je te vois

Tout est noir

Je ne ressent plus rien

Je le sais bien

Quand un instant

Mon cœur c'est séparé de toi

Mais toi tu a voulu t'accroché a moi

Tu a voulu y croire

Tout comme moi

Plus persévérante

Tu a voulu comprendre

Mais moi ignorant que j'été

Je t'es lâcher

Je t'es abandonner

Je t'es ignoré

Pendant toutes ces journée

Te regarder m'ai devenu difficile

Ton visage éclatant s'assombri

Tu me deviens flou

Maintenant je le sais

Je t'es perdu

A jamais....


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décembre 2008

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