6- Noooon ! Ka !
( Pas d'idées de titre <( °-° )> )
Je soupire une nouvelle fois.
Ça fait une semaine maintenant que Sans et Gaster se sont disputés. Une semaine que j'ai une chambre potable. Une semaine que Sans a installé son laboratoire personnel dans le même étage que nous.
Il s'occupe de moi en me faisant passer des tests et en me ramenant à manger. Quant à Gaster et bien...d'après Sans, il travaille sur un gros projet. J'avais même l'impression qu'il était devenu encore plus distant avec moi.
Je n'ai même pas le droit d'aller plus loin que la cuisine autrement dit : Interdiction formelle d'entrer dans le labo de Gaster.
Enfin heureusement pour moi, Sans m'a montré la salle de bain. Nan mais c'est vrai quoi, j'allais pas passer toute mon existence sans un minimum d'hygiène.
- Allez Ka ! Faut que j'y aille !
- Salut Sans ! Repose toi bien les os !
- Héhé, toi aussi kiddo.
- *soupire* Saaaaans ? J'ai 19 ans ! Je ne suis plus U N E G A M I N E. Merci.
- Héhé, je sais.
Je le saluais une dernière fois avant qu'il ne se téléporte. Je dus rejoindre ma chambre en soupirant et en traînant les pieds, tel une âme en peine.
Je m'endormis peu après avoir écrasé le matelas de tout mon poids.
En me réveillant, je me frottais le visage en baillant, la bouche grande ouverte comme celle d'un hippopotame.
- Qu'est-ce que c'est qu'ça ? me demandais-je en sentant un papier sous mes doigts.
-« Je ne serais pas là aujourd'hui, mon idiot de frère est au courant. Sans »
Bon au moins il aura fait l'effort de me coller un post-it sur le front.
Allez, on sort d'abord le pied droit pour avoir de la chance aujourd'hui puis le gauche pour assurer une stabilité et c'est parti pour faire chier l'asperge aujourd'hui !
- Gasteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer ! J'ai faim !
Je l'entends râler d'ici ! Il sort de son labo, avec un regard noir.
- Tiens Sans l'a déposé pour toi ce matin.
- YES ! Un donut et un croissant ! Tu veux un truc Gaster ?
- Non.
- Trop de gentillesse. Y'en a plus pour moi du coup.
Il me regarde en soupirant et repart une tasse à café à la main.
- Je viendrais te chercher pour...une expérience.
J'haussais un sourcil, curieuse d'en savoir plus.
Enfin, ma curiosité ne sera pas satisfaite immédiatement puisqu'il s'était déjà ré-enfermé dans son labo.
Je rêve où il me fuit ? En plus il avait un regard pas du tout rassurant à la fin, du style « je ne suis pas du tout sûr de ce que je compte faire mais j'ai pas le choix ».
Je me demande même si je ne devrais pas fuir mais ici j'ai à manger. En plus peut-être que dehors y'a de la lave, ou alors il fait hyper froid ! Peut-être même que dès que les « monstres » me verront, ils essaieront de me tuer ! Alors, y'a pas le choix, je reste.
J'ai ensuite pioncé pendant genre...2 heures ? Jusqu'à ce qu'un squelette avec d'énormes valises sous les yeux me réveille.
- Allons-y n°9 !
- *soupir*
- ...
- *gros soupir*
- Bien commençons.
Il a fermé les « orbites » pour les rouvrir mais quelque chose avait changé. Ses yeux...brillaient ? Et puis tout est devenu noir et blanc.
Sans avoir le temps de réaliser, j'ai vu une dizaine d'os foncer vers moi. Je n'ai presque rien senti, si ce n'est mon sang qui quittait mon corps petit à petit. J'avais trop mal pour voir, réfléchir et ressentir.
Mon corps était douleur.
-
J'aurais me douter que quelque chose n'allait pas.
J'aurais dû me méfier de lui dès le début.
Mais comment j'aurais pu deviner que ça se passerait ainsi ?
-
J'ai déjà entendu dire que le passé c'est passé, on ne peut rien y changer.
C'est vrai. Mais n'empêche, qu'est ce qu'il se serait passé si j'étais resté subir les coups de mon « père » à la Surface ? Si je n'étais pas tombée ? Si j'étais morte en tombant ? Si...je n'avais jamais existé ?
L'être humain est doué pour se poser ce genre de question. Il voudra toujours trouver la raison de son existence.
C'est comme ça.
C'est dans notre nature.
Mais quand même...
-
-
Héhé...c'est drôle quand on y pense. Il y a moins de 5 minutes j'étais en vie, loin de m'imaginer que ma vie allait se terminer très bientôt.
-
Je me sens...étrangement bien.
Il ne fait pas froid, il ne fait pas chaud.
Je flotte et je coule aussi...
C'est lumineux et sombre.
C'est...indéfinissable.
-
-
C'est drôle quand même.
-
J'suis en train de crever putain.
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HOWDY MES CHERS POTATOES !
(j'aime les majuscules mais on va s'arrêter là)
Comment allez-vous ? Moi je vais bien !
J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plus, SophieMiami a dit que c'était "parfait et émouvant"
Franchement, je ne peux pas me juger moi-même.
BREF ! Comme d'habitude, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et rdv vendredi prochain !
P.S : Déjà 120 vues, c'est beau.
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