Chapitre 17 :

Récapitulatif :

Wylie lui attrapa la main qu'elle serra avec force. Elle paraissait paniquée, situation inhabituelle chez elle.

Fitz s'approcha de moi, me couvrant de sa cape et me souffla :

- Jamais je ne t'aurais abandonner comme Keefe l'a fait avec Marella. Je serais éternellement là pour veiller sûr toi.

Je sursautais, mon visage prenant une délicieuse teinte écarlate.

Je balbutiais quelques mots, sans doute sans aucun sens.

Fitz éclata de rire, me serrant un peu plus dans ses bras.

- Il faudrait peut-être appelé Lyvvi, plutôt que de laisser Marella se vider de son sang, dis-je soudain, horrifiée.

- Euh.... très bien, chuchota Fitz, une expression dépitée se peignant sur ses traits.

Je sortis d'une main tremblante le transmetteur de ma poche, murmurant à l'écran :

- Montre-moi Livvy.

Un visage ensommeillé me fit face, un faible sourire sur les lèvres.

- Sophie, tu es matinale dis-donc. De quoi souhaites tu parler... laisse-moi deviner... des problèmes de filles, me taquina-t-elle.

- Non, bien sûr que non, m'écriais-je.

Biana laissa échapper un petit rire nerveux.

- J'aurais besoin de votre aide tout de suite, ramenez tout votre matériel et sautez au Bois des Errants.

Elle hocha de la tête puis raccrocha.

Je fis signe aux autres que Lyvvi n'allait pas tarder.

Keefe, la tête entre les mains, n'adressait la parole à personne.

Linh fixait intensément le vide, ne cessant de faire apparaître et disparaître une orbe d'eau.

Wylie lui tenait la main, les traits tirés par la fatigue mais aussi de peur.

Biana ne cessait de jeter des regards effrayés à Marella, celle-ci pâle comme la mort.

Et Fitz...

Il s'était assis, les yeux humides, il n'arrêtait pas de murmurer de façon inaudible.

On entendit un bruissement de tissu, mais je fus la seule à me retourner. La nouvelle arrivante jouait avec ses tresses ornées d'émeraude, laissant échapper :

- Ce n'est pas la joie ici.

Tout le monde cette fois-ci fit volte-face, la fusillant du regard. Elle s'avança vers Marella, ignorant les autres.

Elle sortit son habituelle paire de lunettes semblables à celle d'Elwin.

Elle prit plusieurs élixirs qu'elle fit boire à la patiente.

- Partez, nous dit-elle, n'oubliez pas que demain les cours reprennent.

On entendit de nombreux soupirs, tandis que nous sortions nos cristal de foyer.

- Bonne nuit, chuchotais-je.

Personne ne me répondit. Je partis alors à Havenfield.

Grady et Edaline avaient été avertis de mon retour tardif, et Lyvvi les avait mis au courant de la soirée catastrophique.

Je courus à l'étage, bousculant Sandor et Bo qui tentèrent de me retenir un moment, mais je prétextais la fatigue afin de leur échapper.

Je m'écroulais sur le lit, attrapant mon sédatif. Je l'approchais de ma bouche entrouverte, l'avalant d'une traite.

Je fermais les yeux, partant vers un monde scintillant qui n'était pas le mien.

Le lendemain matin, je fus réveillé par les cris de Verdi qui devait faire la connaissance avec un nouvel aliment. Je descendis prendre le petit-déjeuner, composé de fruits grisâtres aux goûts de melon.

Edaline arriva en trombe dans le salon, me pressant de me dépêcher au risque d'arriver en retard.

J'empoignais mon sac, m'empressant de courir vers le luminateur.

- Foxfire, m'écriais-je.

J'atterris sur la pelouse verdoyante de l'école, courant à en perdre l'haleine jusqu'à mon prochain cours : éducation sportive, avec Sir Hading.

J'entrais discrètement, afin de ne me pas faire remarquer, chuchotant à l'oreille de Dex :

- Il y a encore un tournoi d'éclabousseurs ?

Il hocha la tête, dépité. Dex était... pathétique, il fallait le dire en tout ce qui concernait l'éducation sportive.

- Fais-le pour moi s'il te plaît, bâts le Fitzou... dit-il d'un air suppliant.

- Je pensais que tu avais abandonné toutes tes rancunes envers Fitzou ?

- Comment tu l'as appelé ? s'exclama-t-il.

Je cachais mon visage rougissant derrière mes cheveux, discernant à travers le regard hilare de Dex.

- C'est une bonne anecdote... dit-il.

- Tu te mets avec moi pour le premier duel ? dis-je, en tentant de nous diriger vers un autre sujet.

- Hors de question ! Il faut au moins que j'essaye de gagner le premier match, et ça ne sera sûrement pas contre toi que je pourrais gagner !

Je lui souris, lui lançant d'un ton taquin :

- Très bien, si c'est comme ça, je me mets avec Biana.

Je m'installais tranquillement, laissant le temps à Biana de choisir la couleur de l'éclabousseur. Rose. J'aurais dû m'en douter.

- Tu es prête Sophie ? m'interrogea-t-elle.

- Et toi prête à échouer ? plaisantais-je.

Elle me fit signe que oui.

Au coup de sifflet de Sir. Hading, le duel commença.

Je concentrais alors toute mon énergie sur l'éclabousseur, le dirigeant vers mon amie. Elle avait les traits crispés sous le coup de la concentration, les mains tendus vers moi. Sa bouche se tordait, ses sourcils se fronçant de plus en plus. Tandis que j'envoyais l'orbe vers elle, il me sembla me cogner contre une barrière. Je retentais, mais ce fut une nouvelle barrière, bien plus solide cette fois qui me bloqua.

Nous étions à présent les seules à ne pas avoir fini notre premier duel, tout les regards s'étaient alors rivés sur nous.

J'avais beau mettre tous ma puissance, Biana résistait. Elle avait les pieds solidement ancrés dans le sol sableux, les bras tendus vers mon visage. J'entendis la voix de Keefe plus distincte que jamais dans le silence qui régnait sur le terrain :

- Tu peux y arriver Foster ! m'encouragea-t-il.

J'eus un léger sourire, lui levant le pouce.

Il faut que je canalise toute mon énergie dans cet éclabousseur, me rabrouais-je.

Puis, soudainement, je sentis une masse gluante et liquide s'écoulait sur mon visage.

C'était répugnant.

J'entendis Keefe râler comme quoi il avait parié plusieurs de ces épingles de papotins sur moi.

- Mlle. Vacker est la gagnante, dit Lady. Alexine avec stupeur, Mlle. Foster, allait rejoindre les gradins.

J'entendis aussi Fitz déclarait forfait, se précipitant vers moi, m'interrogeant de toutes parts :

- Elle ne t'as pas fait mal au moins ? Tu penses qu'elle a appris où tout ça ? Tu es sûre que tu vas bien ? Attends que je trouve un mouchoir pour t'essuyer tout ça...

- Fitz, non, non... chuchotais-je.

Mais il était trop tard. Il avait déjà commencé à m'essuyer le visage, à la manière d'un... non.

- Et sache que je regrette tout ce que je t'ai dit sur l'assortiment. Tu représentes bien plus que tout ça...

Note de l'auteure :

Hey ! Comment ce passe vos vacances ?

Sophitz persiste !

J'aime trop écrire ce genre de scène... je ne sais pas trop comment je dois le prendre...

BREF.

En tout cas, j'espère que ce chapitre donne le sourire à tous mes lecteurs Sophitz ( malheureusement pas Sokeefe )

Ciao ciao !!!

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