Bonus Part 2




Tam ne savait pas comment la situation a pu dégénérer de la sorte...

Lui qui détestait ce genre de soirée formel, voulait seulement  se faire discret et inaperçu.

Et pourtant, jamais il n'aurait cru qu'il devra un jour danser sous les feux des projecteurs baigné dans cet océan de regards inquisiteurs, curieux, et ces marées-basses de chuchotements les unes plus indiscrètes que les autres. Jusqu'à cet après-midi où, M.Forkle lui a demandé d'escorter cette jeune fille au tempérament désastreux en lui expliquant l'importance de son rôle dans le plan qui se jouait à travers un discours dument préparé.

Pour faire simple il devait "assurer sa sécurité en dansant avec elle pour faire croire aux autres que l'illusion de Mademoiselle existe, afin que cette dernière puisse accomplir son test."

Chose qu'il a refusé dès le début en voyant son costume. Et le fait qu'il devait dansé. Déterminé il finit cependant par capituler lorsque le vieil elfe lui proposa un contre-marché des plus tentant.  

Qui lui est bien trop avantageux. Ce pourquoi il avait accepté de jouer le jeux qui devint insupportable. Libéré, il prit soin d'entraîner Mademoiselle Gorille ou plutôt son illusion hors de la vue de son entourage pour enfin fuir tout ce monde qui ne savait que parler de talent, projet, et prestige.

Il voulait juste respirer au loin de tout ça.

Et voilà qu'il se retrouvait maintenant, coincé sous une table avec la dernière personne qu'il aurait souhaité au monde, à espionner involontairement une conversation des plus intimes et  avec une constante culpabilité  qui montait en lui alors qu'il n'avait absolument rien fait !

Décidément, rien n'allait dans tout cela, pensa-t-il épuisé.

Et à cet instant, il fut tirer de sa pensée par une douleur soudaine. Sans le vouloir, Avrile lui écrasa la main en essayant de se décaler pour avoir plus de place.

-   Oups, désolée, lâcha-t-elle gênée.

Bien que la douleur se dessinait sur son visage, il parvint à éviter tout bruit et cri qui pourraient les trahir et assena à la jeune fille un regard noir où se lisait milles réprimandes.

Ok, absolument rien n'allait dans tout cela.

Mais pour l'instant il va devoir s'en contenter pour éviter le pire.

-  Dis tu ne pourrais pas te pousser vers la gauche ? formula cette dernière avec exagération en ouvrant grand sa bouche dans un chuchotement sans bruits. J'ai pas de place !

-   Si j'en avais, je l'aurai fais sans hésiter, soupira-t-il avant de se plaindre de même. Sincèrement, tu n'aurais pas grossi dep...

L'Illusionniste lui cloua la bouche de sa main libre avant qu'il poursuive dans les vérités blessantes et lui rendit un regard des plus noir.

-  La réponse est non. Sujet clos. Tais toi maintenant.

Tam se rappela que Linh lui avait dit une fois lorsqu'elle lui faisait ses trente six milles leçon sur la galanterie, que tout sujet liés au poids hypothétique du physique était à éviter dans les conversations. S'il ne voulait pas se faire détester par tout une communauté.

S'il ne voyait pas d'inconvénients auparavant,  la nuance lui était devenue claire maintenant.

Mais il préféra ne pas faire la remarque un sourire retenus à ses lèvres avant de se concentra sur le silence et les deux personnages au beau milieu de la salle.

-   Tu te rappelle de cet endroit ? Demanda soudainement Biana d'une voix enjouée enlevant ses yeux pour contempler le plafond étoilé avant de s'adresser à l'empathie un sourire. Elle est toujours aussi magnifique qu'avant.

Keefe balaya des yeux les environs vides, l'air d'être à la recherche de quelque chose, le flair bien trop futé aux goûts des deux jeunes gens cachés. Avrile donna un coup de coude au ténébreux qui tenta de renforcer avec mal, l'intensité des couches des ombres autours d'eux tout en évitant soigneusement de ne pas rencontrer le regard de l'Empathe.

-   Bof, finit-il par dire, après avoir inspecté vite fait la pièce qu'il croit déserte. Pas ma salle favorite pour cacher les gulons, renchérit Keefe impassif, même si je dois avouer que ça mérite réflexion.

Biana leva les yeux au ciel, visiblement habitué à ses réponses qui ne sont pas des réponses.

-   À part gulons, pièges et farces, tu n'aurais pas d'autres choix possibles ? Demanda-t-elle en essayant de cacher son exaspération avant de soupirer face à son haussement d'épaule.

L'Éclipseuse balaya sa main dans le noir avant de trouver l'interrupteur qu'elle cherchait pour ouvrir le plafond du planétarium et laisser l'air extérieur emplir petit à petit la salle. Une bouffée d'air frais propre à la nuit vint à leur rencontre, aussi bien pour ceux qui se trouvait debout que ceux accroupis à terre.

-   C'était lors de mon premier jour de cours en tant que Niveau 1. Je m'étais égaré de mon aile et m'étais perdu dans les couloirs du bâtiment avant de tombé par hasard devant cette salle, conta la jeune fille plongée dans ses souvenirs. Par curiosité, j'ai voulu voir cette fameuse salle étoilé dont mes parents et Fitz me parlait sans cesse, mais sans le faire exprès je m'y suis enfermée dedans. Dans le noir complets, j'ai commencé à paniqué, j'avais peur que personne ne vienne me chercher, que l'on ne m'oublie ici à jamais. J'ai pleuré de toutes mes larmes croyant que j'étais seule...jusqu'à ce que tu te réveilles, derrière la table du fond.

Biana lui sourit lorsque ce dernier la regarda d'un air étonné, comme si des morceaux de souvenirs se replaçaient dans son esprit pour reformer le moment en question.

- Tu t'étais caché ici pour dormir.

Tam et Avrile se fixèrent un instant sans pouvoir cacher leur amusement à travers un regard furtivement échangé. Ils n'osèrent pas faire un seul bruit, ne serait-ce qu'une petite respiration de trop. S'ils comprenaient ce qu'ils se passaient réellement, ou plutôt ce qui va se passer. Ils étaient aussi au courant des lourdes conséquences s'ils se font attraper au moment même d'une déclaration.

Ainsi, devenant complices aussi vite qu'ils étaient devenus ennemis, ils se mirent d'accord en silence de s'épauler jusqu'au bout, pour l'intérêt de chacun.

-     Dis donc, il jouait déjà avec le feu lorsqu'il était gosse ? ne put s'empêcher de chuchoter Tam, sourcil levé. À le voir maintenant ça ne devrait même pas m'étonner.

-     Un point qui doit vous être en commun, ajouta Avrile en haussant les épaules. Quoi, je dis juste la vérité, protesta-t-elle face à la mine contrarié du jeune homme avant de l'inciter de se taire et de se concentrer.

-     C'est vrai que j'ai toujours été chaotique, avoua Keefe d'un ton léger, le regard vague.

-   Surement, et pourtant, continua Biana qui joua avec les replis de sa robe, les mains jointes nerveusement au dos. Ce jour là, tu m'as souris et séché mes larmes sans te moquer de moi. Je ne pouvais te dire à quel point j'en étais honteuse à y repenser...car je ne te connaissais pas vraiment à l'époque, juste de nom. Et puis, Fitz m'en parlait souvent mais je savais juste que vous étiez très ami...

-   Avant qu'il ne me supplie en larmes pour que je sois son super meilleur ami, oui je m'en souviens, renchérit Keefe, sourire au lèvre mais dont toutes traces de taquinerie disparurent, le regard évasif.

Elle le dévisagea un instant, quelque peu surprise par sa soudaine interruption avant de se rembrunir et de lâcher .

Bien que la salle était que très peu éclairé, et Tam loin de ses deux amis, mais il put tout de même apercevoir cette nervosité qui gagnait le jeune Empathe. Lui qui en temps normal, continuait à ricaner, même devant une armée d'ogres. Cela lui donnait un visage tout nouveau, tout fragile.

En ébouriffant ses cheveux déjà à moitié décoiffés, il prit une inspiration.

-   Biana, écoute je ne...

-   S'il te plait Keefe, la coupa-t-elle en se tournant vers lui, une voix quelque peu tremblante à travers un sourire forcé. Écoute moi cette fois-ci, après toutes ces années. Je me suis promis de te le dire ce soir, pas un jour de plus, pas une nuit de moins. Quelque que soit la réponse, s'il te plait , laisse moi au moins le courage de ne pas regretter.

Keefe resta interdit, et finit par ranger son gout de plaisanterie habituel. Tam compris que le jeune homme va devoir faire face. Mettre un point à tout ce qu'il a voulu éviter. Pour son bien mais aussi pour elle. Mettre au clair tout ce brouillard de sentiments dans lequel ils se sont noyés.

Et dans lequel, Biana s'interdisait d'espérer mais espérait quand même.

Face au silence de l'Empathe qu'elle prenait pour une affirmation, Biana inspira un grand coup en guise de courage, et le regard déterminé elle fit enfin face à ce visage qui occupait ses pensées depuis tant d'années.

-   "Ne jamais mentir à un Empathe" est une chose connu de tous, lâcha-t-elle après un moment de silence.   Et je ne te croirais pas si tu me dis que tu n'as jamais perçu de mes sentiments. Surtout quand je ne cherchais pas à les dissimuler.

Elle lui adressa un sourire narquois, fière de son assurance même si, il était possible de percevoir, dans une salle à moitié éteinte, la tristesse dans sa voix.

-    Bien sûr, de mon côté je n'ai pas non plus cherché à te le faire comprendre explicitement car  j'avais cette certitude qu'un jour, tu finiras par comprendre toi même, continua-t-elle. J'étais la fille qui était le plus proche de toi, même si je savais bien que cela n'était uniquement et seulement parce que je suis la petite soeur de ton meilleur ami. Et pourtant, je me mentais parfois à moi-même, poursuit-elle sans une ombre d'hésitation. En pensant que j'étais spéciale à tes yeux.

L'Éclipseuse baissa sa tête  pour essuyer discrètement ses yeux humides où des larmes essayèrent de se retenir malgré elle avant qu'elles ne la trahissent.

Même si cela était effort perdu face à un Empathe.

Il en percevait déjà beaucoup. Beaucoup trop.

-   Je sais que c'est tout à fait ridicule, mais je ne pouvais m'en empêcher de balayer cette idée de ma tête. À chaque fois que tu me saluais dans les couloirs, chaque fois que tu hurlais mon prénom pour rentrer ensemble après les cours avec Fitz, chaque fois que tu me taquinais quand je n'étais pas d'humeur. J'ai toujours idiotement penser que nous serons, peut être un jour sur la même longueur d'onde.

Elle lui adressa un sourire triste.

-  Keefe, je ne m'attendais pas à m'attacher à toi, mais tant de choses m'échappent. Et aujourd'hui encore. Que ce soit depuis ce jour où tu m'as retrouvé dans le noir, ou encore des années plus tard, à cet instant-même, nous qui sommes à la fois encore comme avant,  mais plus tout à fait.  Nous avons changé et je le sais bien..., dit-elle en jouant avec les frous-frous de sa soyeuse robe. Pourtant ce n'est pas moi la cause de ton changement. Mais elle...

Pas besoin de nommer le nom pour comprendre de qui elle parlait. Biana se sentait à la fois ridicule et égoïste en même temps. Elle qui avait tout, elle qui se faisait envier des autres, n'avait jamais ressentis auparavant ce sentiments d'infériorité envers quelqu'un d'autre.

Cette fille qui était bien plus parfaite qu'elle. Cette fille qui a su être à l'écoute de Keefe.  Un changement qui l'a faisait souffrir.

Tam savait combien le changement était difficile à accepter.

Avec le temps.

Les gens.

Mais surtout soi-même.

Lui qui a du rompre avec son milieu prestigieux d'origine. Contre ses parents qui ne voyaient de lui et sa soeur que leurs talents, leur potentiel, leur utilité afin d'étendre la réputation des Song.

Mais c'est aussi à travers cela qu'il a compris ce qu'il voulait réellement. Compris ses valeurs avec cet éclaircissement dans sa tête en sachant pour quoi et qui il se bat. Et tout cela le marquerait à vie.

-   Ce sera mon dernier caprice Keefe, reprit-elle, face au jeune homme à qui elle avait tant voulu. J'aimerais avoir ta réponse maintenant. Pas une réponse en tant que grand frère ou quoique ce soit. Mais une vraie réponse. Sincère et blessante. Je veux une réponse de Keefe Sencen.

Bien que la jeune fille abordait toujours cette posture de princesse, avec cet air élégant et ravissante propre aux Vacker,  Tam pouvait voir son tremblement et la nervosité qui la gagnaient. Ses yeux aussitôt démaquillés par ses larmes n'effaçaient pas pour autant la beauté de son visage, baigné dans les rayons lunaires de la nuit.

Elle paraissait à la fois si fragile. À la fois si puissante à en avoir le souffle coupé.

Elle ne fuyait pas son regard, au contraire, elle le défiait de l'esquisser.

De fuir.

Ce qu'il ne fit pas. Pour la premier fois face à cette jeune fille qui a eu la force, elle, de faire le premier pas.

Keefe soutint son regard de la jeune fille en face de lui, tremblante dans lequel se déversait milles et une émotions. Puis, après un moment de silence, il libéra enfin, la réponse qu'elle a tant attendue.

-  Je ne peux pas répondre à tes sentiments Biana.

Une toute petite phrase qui en disait tellement plus.

Pas d'explications. Pas de paroles en l'air. Pas d'excuses.

Il aurait voulu expliquer qu'elle était une fille formidable et que c'est lui qui ne la méritait pas. Pourtant, ça ne ferait que tourner au tour du pot. Et il ne voulait pas.

Depuis qu'ils étaient jeunes, il l'avait toujours vu comme une petite soeur, un membre de la famille qu'il devait protéger. Cependant, lorsqu'il comprit les réels sentiments de la jeune fille qui dépassaient de ce que lui, avait comprit, il s'était fait la promesse de ne pas lui donner de faux espoirs en s'écarter le plus loin possible. Il pensait que cela éviterait toute gêne entre eux, que cela lui permettrait de s'en rendre compte et de faire comme si de rien n'était, de repartir à zéro une fois terminé.

Mais il s'était trompé. Et il en payait les conséquences.

Si les Empathes pouvaient lire émotions et sentiments, ils ne pouvaient anticiper celles futurs.

Bien qu'elle connaissait ce refus d'avance, Biana ne pouvait expliquer cette douleur tel un poignard qui s'enfonçait dans son coeur à cet instant. Aussi étouffant que bouleversant. Aussi soulagé que délivré.

Elle s'autorisa un instant pour ranger ses émotions tout en s'interdisant de pleurer. Une raison pour laquelle elle avait choisit cette pièce pour se confesser. L'Éclipseuse ne voulait pas se montrer aussi vulnérable devant le garçon qu'elle a rêvassé depuis si longtemps. Même si elle se faisait refusé, elle voulait lui montrer à quel point il allait regretter.

De ce fait, elle s'autorisa un dernier dernier petit caprice. En guise de vengeance de l'avoir plaqué.

-    J'ai compris, lâcha-t-elle sourire toujours aux lèvres. Tu pourrais juste te retourner un instant s'il te plait ? J'aimerais juste me recoiffer...

Alors que le jeune Sence s'exécute doucement, Biana s'avança à grand pas, rétrécissant l'écart qui les séparait, et déposa sa tête sur le dos du jeune homme en s'agrippant de ses mains sur sa veste pour enfouir complètement son visage.

-   Juste une minute, souffla-t-elle face au regard ahuri de Keefe, qui la laissa s'essuyer sur sa veste.

Dans le silence absolu où seul leur respirations se laissaient entendre, Avrile et Tam étouffaient la leurs pour ne pas se faire prendre dans cette petite minute qui leurs semblaient durer une éternité.

Et enfin, relevant sa tête, Biana donna une énorme tape à l'Empathe qui cria de douleur, avant de s'avancer vers la sortie, tête haute, satisfaite.

-   Ça c'est pour m'avoir fait attendre si longtemps, lâcha-t-elle d'un sourire narquois, en tirant de la langue. Nous sommes quittes. Ah ! Ça fait du bien ! J'avais bien trop mal dans ses talons, dit-elle en enlevant ses chaussures qui ne lui étaient pour une fois pas du tout confortable. Je vais devoir rentrer directement...cette soirée m'a bien fatigué.

Tendant son cristal de foyer sous les rayons lunaires, des larmes invisibles semblaient s'échapper de sa voix.

-   BIANA ! cria Keefe alors qu'elle s'apprêtais à entrer dans la lumière vers Evenglen.

Celle-ci s'arrêta sans se retourner pour autant.

-   Il est trop tard pour regretter Keefe.

-   Je sais mais je ne regretterais pas. J'en suis désolé, pour tout, lâcha-t-il d'une voix sincère et étouffé. Et merci, d'avoir été plus courageuse que moi.

En lui rendant un sourire triste, elle entra dans la lumière et disparut aussitôt pour ne laisse qu'une dernière image de sa silhouette mince, mais encore forte.

Toutefois, Tam pouvait percevoir d'avance cette image de Biana dont les larmes se déversèrent tels des flots, d'immenses cascades trop longtemps retenus lorsqu'elle arriva dans les couloirs désertes d'Evenglen.

Qui se blâma intérieurement en apercevant ses larmes tomber sur ses mains.

Non, elle n'était pas courageuse du tout. Loin de cela, avait-il compris soudainement.

Elle voulait juste espérer encore un tout petit peu.

En attendant qu'il la rappelle pour lui dire qu'il a compris. Qu'il compris aussi difficile soit-il qu'elle l'aime. Que c'est elle qu'il a besoin, maintenant et pour toujours.

Un silence s'ensuivit le départ de la jeune fille, laissant Keefe seul dans la pièce regard au loin, perdu. Alors qu'ils attendaient le départ de ce dernier afin de sortir de leur cachette, ils furent interpellés, à leurs grandes surprises, par l'Empathe.

-    Assez jouer les espions non ? lâcha-t-il soudainement au vide, mais vers leurs directions comme s'ils savaient à qui il s'adressait.

Avrile et Tam s'échangent un regard, l'un comme l'autre se demandant que faire.

-   Je sais que vous êtes là, poursuivit-il cette fois-ci en s'approchant d'eux. Et J'aimerais qu'on parle.

En panique, Avrile bouscula sans faire exprès la table sur laquelle était posé deux grandes bouteilles de jus luxuriantes qui tombèrent par terre. 

Trahissant leurs présences.

Tam lui offrit son plus beau soupir mêlé à un grognement réprobateur avec un regard noir des plus assassin.

Décidément, rien de rien ne va aujourd'hui...pesta-t-il.














*************************


Bonjour ! Je suis encore désolée de ce retard... je me surestime toujours dans la vitesse de on écriture. Mais je dois avouer que ce chapitre tait plutôt difficile  gérer au niveau émotionnelle sous un point de vue externe.

J'espère tout de même qu'il vous a plu et on continue avec le prochain qui sera plus court en décrivant la suite de l'histoire !


Merci pour l'attente et bonne lecture.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top