Chapitre 18
Pdv Keefe
- Hello Amy, désolé pour la dernière fois... Est ce que ça te plaisir un rendez vous à la Tour Eiffel ?
- OK... Quelle heure ?
- Hum... 20h30 ?
- À tout à l'heure alors.
Yeeeees !!!
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Le soir, je sors à 20h de chez moi. Je passe chez un fleuriste pour lui acheter un bouquet de roses rouges et je me dirige vers la tour Eiffel. À 20h30 pile, j'aperçois Sophie (en fait je suis plutôt guidé par ses sentiments qui résonnent en moi) dans un coin avec l'air de chercher quelqu'un.
- Amy ! je m'écrie.
Elle se dirige vers moi et j'ai le temps d'admirer sa tenue. Sa joie mêlée à de la curiosité et un peu d'appeurement assaillent mon esprit mais je suis tellement content de la voir que je parviens à les ignorer. Elle est tout simplement magnifique. Sa robe blanche danse gracieusement au rythme de ses mouvements et sa coiffure est une sorte de demi-queue incrustée de petites fleurs blanches. Je crois qu'elle est légèrement maquillée... En voyant que je la dévore des yeux, elle vire au rouge pivoine.
La tenue de Sophie :
Sa coiffure :
- Bonjour... dit elle timidement. C'est donc toi.
- Oui.
Je lui tends le bouquet et elle s'empourpre en balbutiant un vague "merci" tandis que son cœur s'emballe.
On fait la queue pendant un moment, puis on monte enfin. Au début, un silence gênant plane, mais je me décide à engager la conversation :
- Tu sais, tu me fais un peu penser à une super héroïne de dessins animés...
Elle a un petit sourire.
- Bon, sinon ça va ?
- Ouais, mais sauver le monde ça fatigue. Je suis crevée, hier j'ai empêché la diffusion d'un sérum mortel sur la planète !
- Wouaw ! Avec toi on a rien à craindre alors, je dis faussement impressionné.
Bien sûr que je sais qu'elle est formidable, belle, merveilleuse, gentille attentionnée, douce, parfaite, intelligente,...
- Alex, tu m'écoutes ? demande-t-elle.
- Euh, pardon.
Je l'écoute me raconter sa mission d'hier, quelque chose en rapport avec un vaccin je crois. Je me demande si c'est vrai, mais la connaissant c'est très probable... Tandis que nous montons toujours plus haut, on se raconte nos vies, on parle de tout et de rien. Ses sentiments d'abord craintifs deviennent de plus en plus rassurés, confiants. J'essaie du mieux que je peux de ne pas grimacer tandis que ses émotions, fortes comme jamais me tailladent l'esprit.
Arrivés tout en haut, on s'assoit, épuisés.
- Tu as froid ? je demande en la voyant grelotter.
J'enlève mon sweet et lui met délicatement sur les épaules. Je frissonne à ce contact...
- Merci beaucoup.
Tandis que nous observons la vue magnifique de Paris la nuit avec toutes ces lumières, je la vois humer discrètement mon pull en fermant les yeux avec bonheur. Je rayonne.
- Tu es adorable.
- Merci, je... Toi... Euh... rougit elle.
Je lui lance un clin d'œil.
- Tu me rappelles quelqu'un... me dit elle en fonçant les sourcils. Enfin, peu importe. Ce n'est pas possible.
Pour détourner la conversation, je lui parle de mes exploits au lycée : séchage de cours, introduction de boules puantes dans le bureau du principal... Tout en parlant, on se rapproche de plus en plus l'un de l'autre. Je finis par lui passer doucement un bras sur les épaules, et à ce contact la puissance de ses sentiments me frappent mais ce sont de la joie, et un peu de gêne. Étonnamment, ils ne me serrent pas comme un étau, ils sont plutôt agréables. Contrairement à mes doutes, elle ne se dégage pas et se blottit contre moi. Cette étreinte que j'attendais depuis si longtemps, enfin je l'ai ! On reste longtemps comme ça à regarder les étoiles.
- Hé, les jeunes ! Faudrait penser à dégager le passage ! Ça fait deux heures que vous êtes là ! nous sermonne une voix grave et un peu bourrue d'un gardien.
On se dépêche de redescendre en se tenant la main.
- Tu veux faire quoi maintenant ? je demande.
- Hum... On pourrait aller au cinéma... S'ils sont toujours ouverts...
- À minuit ? Je ne pense pas. Sinon on peut aller chez moi.
- OK...
Je resens en elle une sensation de malaise et d'excitation. On se rend dans mon studio en bus. On s'installe sur le canapé et je lance un film sur la télé. Il me semble que c'est un film romantique, mais je suis trop absorbé par ma contemplation de Sophie pour comprendre quoi que ce soit. À la fin du film, elle s'exclame :
- Wouaw, c'est génial ! J'ai adoré quand Esmeralda et Franz vont au spectacle ! Pas toi ?
Je hoche la tête distraitement (même si je n'en sais absolument rien).
- Oulà là ! Il est déjà 2 heures. Tu devrais peut être rentrer, il fait que tu sois en forme pour demain ! Je te te rappelle que tu as école, je dit d'une voix faussement enjouée.
- Oui, tu as raison. (*Déception*) À demain.
J'aquiesce tout en la racompagnant à la porte, même si je sais pertinemment que je ne viendrai pas à l'école demain, ni après demain d'ailleurs, ni toute la semaine...
Quand elle est enfin dehors, je me précipité dans la salle de bain devant le miroir : mes cheveux que j'avais rendus bruns bouclés redeviennent blonds et magnifiques, mes yeus passent de leur marrons actuel au bleu glacier et mes taches de rousseur disparaissent. Je saisis les flacons piqués chez Slurp et Burp qui m'ont permis de changer d'apparence et les range précieusement dans une pochette à cet effet. Puis, ma tache accomplie, je m'affalle sur mon lit et sombre dans un sommeil sans rêves.
Hello ! Est ce que le chapitre vous a plu ? Comme d'hab surtout n'hésitez pas à commenter !!
Je vais essayer de vous écrire un deuxième chapitre cet aprèm pour me faire pardonner de mes jours d'absence (enfin je ne vous promet rien 😅) Désolée pour la Tour Eiffel si ça se passe pas du tout comme ça mais j'y suis allée qu'une seule fois quand j'avais 4 ans donc... 😅
Bon, ben kissou kissou 💋😘
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