☆Chapitre 5☆
Avant que Sophie ne parte, Alden l'avait obligé à se reposer et à manger. Elle était donc arriver devant chez elle à 18h. A cette heure ci, ses parents venait de rentrer. Elle était devant sa maison, sa main dans celle de Fitz, s'efforçant de retenir tout les détails qu'elle voyait sans doute pour la dernière fois. Mais entre ses larmes qui rendait sa vision flou et sa tristesse qui l'empêchait de réfléchir clairement, elle n'arrivait pas à se concentrer.
Alden avait insisté pour que Fitz l'accompagne, au cas où les choses tourne mal, d'une façon ou d'une autre. Après trois profondes inspirations pour se calmer, elle lâcha la main de Fitz, qui la regarda s'avancer lentement vers la porte de sa maison, une profonde tristesse dans le regard. Il se sentait coupable.
Elle s'arrêta devant la porte, la main sur la poignée avant de rentrer. Par chance, ses parents ne firent pas attention à elle et elle pu atteindre sa chambre sans avoir à répondre à leurs questions. Elle devait se dépêcher. Les télépathes qui devait effacer les souvenirs de ses parents, les effaceurs, n'allait pas tarder à arriver. Elle lança son sac à travers la pièce, qui s'écrasa contre le mur d'en face dans un bruit sonore.
Elle attrapa son petit sac à dos violet, et réfléchi à ce qu'elle voulait emporter. Tout lui semblait tellement... étranger... Elle avait l'impression que aucun de ses objets ne lui appartenait vraiment. Elle se décida finalement pour un tee shirt et un jean simple, son téléphone, son chargeur et un album photo que ses parents lui avaient offert à ses 14 ans.
L'album tomba, et s'ouvrit sur une page un peu cornée. Les yeux de sophie se remplirent de larmes quand elle vit la photo. Sur la photo, elle était la, toute petite, entourée de ses parents et de son frère. Ils étaient allés dans une fête foraine, et Sophie avez remporté un éléphant en peluche qu'elle avait baptiser Ella. Depuis ce jour, elle ne pouvait trouver le sommeil sans elle. Elle alla chercher Ella avant de la mettre dans son sac. Elle regarda une dernière fois sa chambre, et mémorisa tout les détails, de la minuscule fissure à l'angle du mur de droite jusqu'à la façon dont le soleil se reflétait sur les meubles. Puis, après quelques profondes respirations, elle descendit, et trouva ses parents et son frère a l'intérieur du salon.
Alden lui avait passé un disque à jeter, un sédatif, au cas où sa famille ne la laisse pas partir. Mais elle ne voulait pas s'en servir. Elle comptait s'éclipser discrètement, mais quand elle vit ses parents et son frère, qu'elle ne reverait sans doute jamais, elle sentit son coeur se serrer. Dans un élan de tristesse, elle courut du bas de l'escalier jusqu'au salon pour se jeter dans leurs bras.
-Quoi qu'il arrive, souvenez vous que je vous aimerais toujours, murmura t-elle, la voie étranglé. Toujours...
-Bien sûr que nous le savons,
Plus dans quelques minutes. Pensa Sophie
-Nous aussi nous t'aimerons toujours, Sophie.
Sophie sentit les larmes lui envahir les yeux. Non, ils ne l'aimeront pas toujours. Il l'oublieront. Pour eux, elle n'aura jamais existé. Jamais.
Sa mère lui replaça une mèche de cheveux derrière les oreilles, comme elle avait l'habitude de le faire quand Sophie était plus petite. Elle profita encore quelque seconde de leur étreinte.
-Je vais retrouver Marella au parc, leur dit elle en se dégageant de leur étreinte, la voix enrouée, le coeur dechiré. Je serais là pour le dîner.
-A tout à l'heure, lui répondit jensi.
-Au revoir. N'oubliez jamais que je vous aime.
Puis elle franchit le pas de la porte, son sac sur ses épaules, et ferma la porte.
Elle fit quelques pas hésitants devant sa maison, comme si elle n'avait jamais marchée de sa vie, avant de s'écrouler, terrassée par le chagrin. Elle se traina vers un mur pour s'adosser. La tête dans ses mains, elle laissa ses larmes sallées lui tremper les doigts. Plus que jamais, elle de sentait comme un monstre. Son cerveau ne savait plus où il en était. Il s'était mis en pause. Des souvenirs repassait, elle sentait sa mère lui remettre une mèche de cheveux derrière les oreilles, son père et elle rigoler à une blague... Elle ne les reveraient plus jamais. C'était fini. Cette famille, qui l'avait élevée, nourrit, qui allée souffrir à cause de sophie, se faire modifier leur mémoire... Ils allaient commencer une nouvelle vie, dont Sophie ne ferait pas partie.
Elle les aimais. Plus que tout.
C'était sa famille.
Et c'est que maintenant qu'elle ne les verrais plus jamais, qu'elle se rendait compte qu'elle ne serait plus pareil sans eux. Ils s'étaient occupés d'elle quand elle allait mal. Ils avaient toujours été son seuls vrai soutient. Elle ne pouvait retenir ses larmes. Une fissure que personne ne pourrait soigner s'était ouverte en elle. Elle était blessée. Elle avait perdue des êtres chers. Ses yeux était rouge, sa gorge nouée.
Quelq'un lui toucha le bras. Paniquée, elle releva la tête, pensant que ses parents étaient là. Mais seul Fitz se tenait devant elle, ses yeux vert reflétait une profonde tristesse. Sans un mot, il lui prit son sac et l'aida à se relever. Il l'emmena à l'écart de sa maison, et la fit asseoir sur un mur.
-Désolée... Je ne dois pas paraître très courageuse... lui dit Sophie.
-Tu rigole ? En 2 jours, tu as tout perdu... Et c'est ma faute...
-Fitz, ce n'est pas ta faute. Ma place n'est pas dans ce monde, c'est sur. C'est juste que, c'est compliquer d'oublier tout les...
Sa phrase fut noyé dans un sanglot. Fitz l'encercla dans ses bras pour qu'elle puisse pleurer sur son épaule.
-Sophie, tu es courageuse. Alors si quelqu'un a bien le droit de pleurer après tout ça, c'est bien toi
-Merci...
-Sophie, je te promet que tu les reverra. Je ferais tout mon possible pour que tu puisse les retrouver. Je te le jure.
Sophie releva la tête. elle eu l'impression qu'il faisait plus sombre que tout à l'heure. Elle pensa que ses yeux humides lui jouaient des tours. Alors,elle entendit un objet tomber. Fitz ne semblait pas l'avoir remarqué. Sophie se retourna pour voir si l'objet ne venait pas de son sac.
Alors,elle trouva un fin disque d'argent.
Ouvert.
Un sédatif.
-ATTENTION ! Hurla t-elle à l'intention de Fitz Avant de se retourner et de voir son ami se débattre, les yeux equarquillés, un homme avec une capuche et un manteau noir derrière, une main devant la bouche du garcon et un bras sur sa gorge mais elle eu à peine le temps de pousser un cri de surprise qu'elle se retrouva dans la même position.
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