☆Chapitre 4☆

Le matin, Sophie se réveilla avec un horrible mal de tête. Elle resta quelque instant allongée, les cheveux en désordre et les bras écartés, en étoile de mer. Elle fixa le plafond, se remémorant les événements de la veille. Puis, lentement, presque à regret, elle se leva et s'habilla. Elle descendit ensuite, à demi éveillé, pour avaler son petit déjeuner sous le regard soucieux de ses parents. Son frère était à côté, en train d'engloutir son bol de lait, tandis que Sophie picorait distraitement sa tranche de pain.

Après avoir terminé son déjeuner et enfilé son manteau en 4eme vitesse, Sophie et son frère partirent en direction du lycée. Son grand frère, Jensi, était en première et aller donc dans le même lycée que sa soeur. Sophie, qui n'avait pas prononcer un mot depuis son réveille, marmonna :

-Je dois... attendre quelqu'un devant le lycée, bredouilla Sophie quand ils furent devant le lycée. Va y sans moi.

Son frère fronça les sourcils.

-D'accord... Mais je te retrouve à midi ? Demanda son frère.

Son frère avait souvent endossé le rôle de frère protecteur, surtout depuis que Sophie subissait la jalousie de ses camarades pour son jeune âge.

-Oui... Mais ne m'attend pas si je ne suis pas la, lui répondit Sophie, ne sachant à quel heure elle rentrerait chez elle.

-Alors... A plus tard.

L'altitude de sa soeur inquiétait le jeune homme. Jamais il ne l'avait vu comme ça. Il se dirigea néanmoins vers l'entrée du lycée tandis que Sophie se dirigeait dans un coin, le même coin ou Fitz l'avait trouver l'autre jour.

*

Quelque minute plus tard, alors que Sophie essayait de compter les secondes, dans une vaine tentative de calmer son stresse et son angoisse, Fitz se matérialisa un peu à l'écart du lycée. Il marcha en direction du bâtiment, et remarqua Sophie, dans le même coin où il l'avait trouver hier. Elle tirait frénétiquement sur la manche de son manteau, et fixait le vide à ses pieds.

Fitz s'approcha d'elle, un sourire nerveux collé sur le visage et Sophie se figea, le stresse lui nouant la gorge.

-Salut, ça va ? Tu as réussi à dormir ? Lui demanda le jeune homme.

-Oui... J'étais assez fatigué, j'ai pu m'endormir facilement.

-Heureusement. La journée risque d'être longue, affirma t-il. On ferais mieux de partir, tout le monde nous regarde, dit il en jetant des regards derrière ses épaules.

En effet, la plupart des filles dévorait Fitz des yeux tandis que les autres fusillaient Sophie du regard.
Ces Filles...

-On ferait mieux de revenir au parc, il est vide pendant la journée.

Il se mirent en route, silencieusement. Fitz ne savait pas par où commencer. Il avait tellement de choses à lui dire et à lui apprendre. Quant à Sophie, elle voulait absolument avoir plus d'information, mais elle n'osait pas les demander, de peur de... de quoi ? Elle n'aurait su le dire.

C'est donc en silence qu'ils s'asseyerent sur le même banc qu'hier, ce banc qui avait vu la vie de Sophie basculer.

Ils restèrent quelque seconde en silence avant que Sophie ne se décide à lui poser la première question.

-Alors, que va t-il se passer ? Lui demanda t-elle timidement.

-Je dois t'emmener chez moi... Chez mes parents. Là bas, ils t'expliqueront tout.

-Et... Quand partons nous ?

-Des que tu te sentira prête.

Se sentait t-elle prête ? Non. Mais elle ne le serait jamais, alors...

-Allons y, dit t-elle d'une voie qu'elle voulait déterminée.

Fitz se leva et lui tendit la main, qu'elle pris après une seconde d'hésitation. Il sortit un bâton orné d'un cristal transparent, un éclaireur, lui apprit t-il, et positionna le cristal avant de le brandir à la lumière et d'attirer Sophie vers le faisceau lumineux apparu sur le sol. Il disparurent alors du parc, comme si ils n'avaient jamais étaient là.

Ils réapparurent devant un lourd portail d'or finement décoré. Sophie soupira, ébahi : derrière le portail, il y avais d'un coté un énorme parc bien entretenu bordé d'une forêt, et de l'autre, un beau lac turquoise à travers lequel elle pouvait apercevoir des milliers de poisson qu'elle n'avait jusqu'alors jamais vu. Quand à leur maison, le terme manoir, voir château conviendrais mieux. Le demeure faite de Cristal étais fine et s'accordait parfaitement avec le reste du paysage.

-Wouaw... C'est ici que tu habite ?

-Oui, dit Fitz, le monde des elfes et ses un peu différent du monde des humains.

Bel euphémisme.

-Vous devez être milliardaire pour avoir une maison comme ça !

Sophie entendit un rire à travers le portail, avant que celui ci ne s'ouvre sur un homme, ressemblant en tout point à Fitz, quoi que un peu plus agé.

-A la naissance, les elfes reçoive une somme d'argent telle qu'il ne pourront jamais tout dépenser. En argent humain, cela équivaut à environ... (l'elfe réfléchit avant de dire) Quelque centaines de milliards d'euros. Mais cela fait longtemps que je n'ai pas suivi le cours de la monnaie humaine, donc peut - être Est-ce plus. Je m'appelle Alden, et je suis le père de Fitz, dit t-il en lui tendant une main qu'elle serra, puis, il ouvrit le portail avant de s'effacer sur le côté et d'ajouter : Allez y, nous avons beaucoup de chose à nous dire.

Sophie entra, mal à l'aise, suivi de Fitz. Il remontèrent l'allée dorée, jusqu'au portes du château.

-Voici notre maison. Nous l'apellons Everglen.

Sophie entra, en silence. Tout, autour d'elle, était fait d'or, de pierre precieuse et de diamant. Le tout donné une impression de luxe et de modernité, tout en étant confortable et agréable, et la luminosité qui émanait des grande baie vitrée qui recouvrait les murs l'aida à se détendre dans ce luxe où elle n'avait pas l'habitude de marcher.

Il parcoururent tant de couloir qu'elle en perdit le compte, passant dans des pièces toute plus belle, les unes que les autres. Ils arrivèrent enfin devant une porte plus simple que les autres qu'Alden ouvrit avant de demander à Sophie :

- Veux tu que Fitz t'accompagne ? Il pourrait t-aider, mais il pourrait aussi te déranger.

Sophie hésita quelque instant.

-Je préfère y aller toute seul. Si ça ne te dérange pas, bien sûr, dit t-elle en se tournant vers le jeune homme.

-Ne t'inquiète, j'aurais fait pareil, dit - il en faisant mine de se tourner pour partir avant de finalement se retourner. Heu... A bientôt ?

Sophie hocha la tête avant de suivre Alden dans ce qui semblait être son bureau.
En effet, la pièce circulaire avait pour seul meuble, un bureau de bois noir massif au centre de la pièce. Les murs, en verre semblait aussi servir de paroie pour un aquarium, car des milliers de poisson nageait gaiement dans l'eau derrière les murs. Le spectacle était fascinant.

Alden se plaça devant le mur, dos a elle. Il se passa la main dans les cheveux en regardant les poissons qui nageait joyeusement.

-Bon. Tu as sans doute déjà deviner que tout les nouveaux... événements, vont radicalement changer ta vie ?

- Oui, murmura Sophie timidement.

-Oui, ça ne dois sans doute pas te rassurer pour la suite de mon discours, mais c'est la vérité. Dans le plus court délai, tu va devoir venir étudier dans une de nos écoles elfes. La plus prestigieuse. Là bas, tu va devoir commencer ton enseignement,ce qui ne va pas être facile vu ton retard, mais tu t'y fera. Et crois moi, c'est nécessaire.

-Mais... Mes parents n'accepteront jamais que je parte dans un autre collège, et mon lycée ne me laissera pas partir !

Pendant une fraction de seconde, une ombre de culpabilité passa sur le visage d'Alden, mais elle disparu si vite que Sophie cru l'avoir imaginer.

-On en reparlera plus tard. Tout de suite... (Il s'approcha de son bureau, tira un des tiroirs duquel il sortit deux boîtes, l'une blanche et l'autre noir qu'il tendit à Sophie en lui intimment de les ouvrir.

Elle prit la boîte blanche dans ses doigt et tira délicatement le couvercle, pour trouver une sorte de collier à ras le cou orner de petit cristaux blanc et d'une pierre centrale transparente. Le tout était jolie et fin.

-C'est un collier d'identification, lui dit Alden, répondant à sa question muette. C'est ce qui permettra aux elfes de savoir qui tu est.

-Tout les elfes en ont un ? Demanda Sophie.

-Tous, lui dit il en désignant le sien, orner de perles bleu - verte. Même si nos dirigeant en ont rarement recours, ce collier permet aussi de pister un individu.

-Vos dirigeant ?

-Oui. Notre monde est dirigée par douze elfes qui s'occupe des lois, ou de tout autres problèmes. Nous les apellons les conseillers. Tu sera sans doute rapidement amené à les rencontrer. Tu peux ouvrir l'autre boîte, maintenant.

Sophie pris la boîte noir, et trouva à l'intérieur, un bracelet de cuivre noir, une pierre bleu verte en son centre.

-Ceci est un nexus. Il sert à améliorer ta concentration pendant les sauts lumineux et empêche ton corps de s'évaporer dans la lumière.

Sophie frissonna. Alden lui tendit alors le collier d'identification et le nexus pour que Sophie les essaye. Le collier et le bracelet était presque confortable, et elle ne les sentaient quasiment pas. Mais elle avait encore une question.

-Que vais je raconter à mes parents quand ils verront mes nouveaux bijoux, demanda t-elle en examinant les objet que Alden lui avait passer dans un mirroir.

Alden passa un soupir interminable, avant de se laisser tomber sur son fauteuil de bureau. Quand Sophie se retourna, il semblait avoir pris dix ans.

-J'ai essayé de repousser cette discution, mais si tu insiste... Assied toi, s'il te plaît.

Sophie s'assit sur un fauteuil en face du bureau, soucieuse. Qu'avait il a lui annoncer ?

-Il y a quelque temps déjà, nos dirigeant avez signé un pacte avec les humains, qui permettait aux elfes d'interagir avec les humains, de les aider. Il avait même construit la ville d'Atlantide, qui était une ville où les deux espèce pouvait apprendre de l'autre. Seulement, les humains ont décider de nous trahir au lieu d'accepter notre aide. Il ont voulu prendre possession de l'atlantide. Seulement, des télépathe, comme toi et moi, avont deviner ce que préparais les humains. Les dirigeants à ce moment on préférer disparaître, sans laisser de trace plutôt que des subir une guerre qui devrait des millions de mort des 2 côtés. Il ont donc jugé plus préférable de faire croire à la disparition d'Atlantide et de disparaître de la vision des humains, pour toujours. Si depuis, de nombreuses personnes ont voulu apporter leur aide aux humains, le conseil n'a plus jamais approuver ces initiative.

Il laissa quelque seconde à Sophie, pour lui permettre de diriger les nouvelles informations, et de les rattacher à toute celle qu'elle a déjà apprise. Alden se renforça dans son fauteuil en soupirant.

-Ce que je veux dire, c'est qu'ils ne doivent rien savoir. Tout ce que je t'ai dit doit rester entre nous. De plus... Tu ne pourras plus les voir. Ce soir, tu va pouvoir revenir chez toi une dernière fois pour prendre les affaires que tu veux garder dans ta nouvelle vie et dire adieu à tes parents.

Alden avait fermé les yeux au moments où il avait prononcer cette dernière phrase. Elle était trop jeune pour vivre tout ça. Et même... Elle n'aurait jamais dû avoir à traverser tout ça.

-Comment ? Murmura Sophie.

Elle espérait avoir mal compris la phrase. Son cerveau repassé en boucle tout les bons moments passer avec sa famille. Ne plus jamais les voir, c'était... Non. Ce n'était pas possible.

-Après ton dernier passage chez toi, une équipe de télépathe qualifié va venir pour effacer de la mémoire de tes parents et de ton frère. Ils ne se souviendront plus de toi. Je suis tellement désolée de devoir te faire vivre tout ça... Je ferais tout pour que tu mène une vie agréable, Sophie. Quoi qu'il en soit. Mais... Ce n'est pas moi qui ai décider de ces mesures. C'est le conseil, lui dit il.

Il n'avait pas rouvert les yeux. Il ne voulait pas voir le visage de la fille a qui il venait de détruire la vie. Quand à Sophie, elle se raccrochait a son fauteuil comme si sa vie en dependait, ses ongles planté dans les accoudoirs. Ses émotions faisait du grand huit. Mais elle était triste. Une immense tristesse que personne ne pourrais jamais comblé. Elle voyait flou, ses yeux était rempli de larme qu'elle ne se permettait pas de laisser couler.

Et elle était en colère. Pas contre Alden, pour lui avoir annoncer la nouvelle. Ni contre Fitz, pour l'avoir amener ici. Non, contre tout le monde. Elle en voulait à la terre entière, aux elfes comme aux humains, pour s'acharner a lui détruire sa vie.

Malgré tout, elle sécha ses larmes. Il fallait qu'elle se montre forte. Qu'elle ne marche, pas qu'elle cours, pour échapper à ses remords. Qu'elle ne regarde jamais en arrière. Et quelle soit forte. Pleurer ne lui apporterais rien. Elle n'avait pas d'autre choix que de se montrer forte. Elle laisserais les souvenirs autant que les larmes remonter plus tard.

Malgré la boule d'emotion qui lui oppressait la gorge, elle se leva,se tenant à ses accoudoirs et murmura :

-Je suis prête. Emmener moi.

Nda : Bonjour ! Ce chapitre est extrêmement long, 2210 mots, car j'avais pas mal de chose à raconter, mais j'ai l'impression d'avoir un peu moins bien réussi ce chapitre que les autres, alors excusez moi... Je posterais les chapitre de façon très aléatoire : parfois, ce ne sera que deux jours après la sortie du dernier chapitre, parfois, une semaine après... Je suis désolée, j'essaye de les faires au plus vite mais ça dépend surtout de mon emploie du temps ou du manque d'inspiration...

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