Les jours s'étendait, lent, monotone. Sophie s'était décidé à tout avouer à ses amis, de sa teleportation à la maison de Jolie, jusqu'à l'étrange souvenir de Silveny. Ses amis s'inquiétaient pour elle. Elle les voyaient, elle les entendaient. Ils étaient devenus différent avec elle, elle avait l'impression d'être devenu une petite fille fragile que personne ne voulait déranger iu froisser. Elle s'était néanmoins bien gardé de leur parler de Marella.

Linh était devenu à moitiée zombi. Depuis son audience, elle semblait être a moitiée présente, et semblait redouter son talent plus que jamais. Elle et Tam s'étaient disputer avec leur parents. Tout leur amis s'était proposer pour les héberger, mais ils avaient préféré garder leur distance en s'installant une grande tente qui leur faisait officie de maison.

Seul Keefe gardait sa bonne humeur, passant ses journée à se vanter de l'incident du grand gulon. Il semblait être le seul à pouvoir garder bonne humeur alors que tout, autour d'eux, s'effondré.

-Bon, on commence par quel exercice, demanda Fitz en fixant sa fiche d'exercice télépathique que sir Tiergan leur avait donné.

Ils étaient en plein cours de telepathie.

-On peut peut être commencer par le premier, proposa Sophie.

Fitz esquissa un sourire.

-Bon, alors... Ta plus grande peur ?

Une image d'homme vetu d'un long manteau noir apparu dans son esprit. Sur son bras était brodé un oeil.

Sophie frissonna malgrés elle.

-Je suis la seul à trouver bizarre que l'on n'en ai plus entendu parler depuis notre enlèvement ?  Demanda Sophie.

Fitz soupira.

-Non, il se trame quelque chose, c'est obligé.

L'esprit de sophie dériva vers les paroles du conseil, concernant les invisible et la sanction de Linh. Elle se reprit vite, se rappelant que son apparenté pouvait toujours lire ses pensées, et que le conseil lui avait fait promettre de n'en parler à personne.

-Bon, se reprit Sophie en saisissant sa feuille d'exercice où était noté toute les questions qu'elle devait poser à Fitz. La personne que tu admire le plus ?

Deux personne aparurent en simultanée dans son esprit. Son père, ce qu'elle comprenait facilement à cause du poste d'Emissaire et du haut grade de Alden, et... Sophie.
Les joues de Fitz se colorerent de rouge, et Sophie supposer qu'il en était de même pour les siennes.

-C'est juste que... Tu as été tellement courageuse, chez les humains et pendant l'enlèvement. Et même chez Jolie, et tout... se justifia Fitz.

Sophie hocha la tête, essayant de s'en convaincre.

-Bon, continua Fitz, presser de changer de sujet. Passons à la question suivante. Si je dis : humains ?

L'esprit de sophie dériva immédiatement vers Marella. Sans le vouloir, elle pensa à la discutions qu'elle avait eu avec Marella après l'annonce de la sentence de Fitz. Elle se rappella, trop tard, de la présence de Fitz dans son esprit. Fitz equarquilla ses yeux bleu vert, tandis que Sophie jeta un coup d'oeil angoissé à Sir tiergan, qui, quelque metre plus loin, lisait un livre sur son fauteuil.

-Passe à Havenfield après les cours, murmura précipitamment Sophie.

C'est à ce moment la que leur mentor décida de sortir de sa lecture pour leur demander :

-Tout ce passe bien ?

-C'est parfait, répondit Fitz d'une voix blanche.

Un silence s'installa. L'esprit de Fitz était préoccupé, Sophie n'avait pas vraiment envie de continuer les exercices. Elle murmura quand même :

-On continue ?

Fitz acquiesça, sans pour autant saisir sa feuille d'exercice.

Ils continuèrent les exercices, mais l'esprit de Fitz n'était plus présent, trop préoccupé. Fitz n'arrivait pas à rester concentré, si bien qu'ils finirent par abandonner les exercices, finissant leur cours en silence.

-Tu ne veux pas commencer à m'expliquer ?  Demanda Fitz au bout de quelque minute.

Sophie jeta un coup d'oeil à Sir tiergan, Faisant comprendre à Fitz qu'elle ne voulait pas en parler devant leur mentor.

-Vous avez fini vos exercices ? Leur demanda Sir tiergan au même moment.

-Oui, répondit immédiatement  Fitz.

-On va pouvoir reprendre les exercices standard, alors. Répondit leur mentors en approchant son fauteuil des leurs .

Sophie soupira intérieurement. Ses exercices, elle les avait pratiqués des milliers de fois mais ce serais deja 1000 fois mieu que de se torturer l'esprit sur ce qu'elle pouvait dire a Fitz

Fitz ne semblait d'ailleurs pas plus ravi non plus de faire ces exercices, mais ils acquiescerent quand même, et passèrent le reste de la séance à s'entraîner.

L'heure d'étude sembla éternelle à Sophie. Ses professeurs la chargeait de travail, et Fitz, quelque table plus loin lui lançait sans cesse des regards mi - intrigués, mi - préoccupé, n'arrangeant en rien la situation.

Sophie saisit une mèche de ses cheveux blond et l'enroula autour de son doigt, jusqu'à ce que celui ci devienne blanc. La salle d'étude étais calme, tout les élèves était penchés sur leur feuille de cours. Lady Evera, sa mentor d'éducation multiespece était assise sur un fauteuil, une pile de feuille dans la main.
Biana releva distraitement la tête, fixant le vide, tapotant son crayon bleu contre sa joue. Sophie soupira, fixant l'horloge collé sur le mur opposé. Les minutes s'écoulait, lentement, très lentement. Sophie saisit l'une des feuilles de son sac et un crayon, dessinant distraitement dans un coin de la feuille.

Une feuille atterrit sur sa table. Sophie la saisit et la déplia. Un grand Gulon rose se dressait fièrement, avec comme inscription sur sa bavette : Les Gulons domineront le monde  !
Sophie tourna vers Keefe un regard consterné.

La sonnerie retentit enfin. Sophie rangea vite ses affaires. Fitz arriva vers elle.

-Biana, dit a papa et maman que je rentre plus tard, lanca t-il affaires riva sa soeur.

-Ah bon ? Pourquoi ? Demanda Biana avec un air entendu !!!!

-J'ai une affaire à régler, Répondit il.

Sophie sortit son éclaireur, Fitz saisit son bras et ils sautèrent en direction de Havenfield.

Des qu'ils furent arrivé Fitz croisa ses bras, se postant fermement devant Sophie.
Cette situation rappelais un peu trop à Sophie un certain jours où elle s'était disputés avec son cousin.

-Qui est Marella ? Demanda calmement Fitz en détachant les mots.

Sophie porta une main à son visage pour s'arracher un cil.

-C'est juste une amie... humaine, répondit timidement Sophie.

Fitz ferma les yeux, comme si il s'attendait à cette réponse de la part de sophie.

-Et ?.. continua Fitz.

Sophie s'arracha un cil, se balançant d'un pied à l'autre, nerveuse.

-Et... Il se peut que j'ai garder contact avec elle... termina t-elle.

Fitz soupira, marchant de long en large et marmonnant tout seul. Puis, il se retourna, ses yeux bleu vert brillant de colère et d'incompréhension.

-Pourquoi ? Tu ne te plaît pas chez nous ?

-Non, pas du tout ! S'empressa de le contredire Sophie. C'est juste compliqué de quitter son ancienne vie sans pouvoir dire au revoir à mes amis, met toi à ma place ! Comment réagirais tu si tu devais quitter ta soeur, tes parents et tes amis pour l'éternité ?

Fitz resta un moment silencieux, fixant le vide à ses pieds. L'inquiétude de Sophie avait été remplacée par de la détermination. Fitz ne savais rien de ce qu'elle avait vécu, et pourtant, il osait la juger.

-Tu as sans doute raison, finit t-il par répondre dans un murmure. Mais cela n'empêche pas que ce que tu...

-Fitz, C'est toi ? Bonjour ! Lança Édaline en arrivant, couverte de plume bleu et les cheveux en bataille.

-Oh... Bonjour Mme Ruewen.

-Édaline suffira ! Lui répondit elle, avant de s'approcher d'eux en passant un bras couvert de plume autour des épaules de sa fille adoptive, qui devient cramoisi , quelque plume parsemant ses épaules.

-Ça va ? Les cours se sont bien passé ? Demanda Édaline.

-Oui, parfaitement, répondit poliment Fitz.

-Vous voulez manger quelque chose ?  Demanda Édaline en faisant un signe de la main aux deux télépathe pour les inviter à l'intérieur d'Havenfield. Je vais juste me changer, après, je vous apporte à manger ! Oh, et Sophie, quand tu auras fini, grady aura sûrement besoins de ton aide à l'enclo des épiclodons, termina t-elle en se dirigeant vers les escaliers jusqu'à sa chambre.

-Plus gênant, tu meurs, marmonna Sophie une fois que Édaline fut hors de portées de voix.

-Elle est gentille... répondit Fitz.

Sophie se balança d'un pied à l'autre sans savoir quoi dire.

-On a qu'à aller parler dans ma chambre, ce sera plus tranquille, proposa Sophie en jetant un coup d'oeil à sa mère adoptive qui s'éloignait.

Jolie, quelque pas plus loin, était en grande conversation avec la tante de sophie, la mère de Dex.

Sophie entraîna Fitz vers l'imposant escalier d'Havenfield, tandis que Grady, quelque metre plus loin, se débatait avec un dinosaure à plume bleu.

Arrivé dans sa chambre, Sophie se laissa lourdement tomber sur son lit moelleux. Elle aurait aimer fermer les yeux pour ne plus penser a la discution qui allait suivre.

Fitz s'installa à un mètre d'elle, et déposa son sac à côté de lui. Sophie ouvrit les yeux, et après une profonde inspiration,  elle se tourna vers le jeune homme.

-J'espère que ce que j'ai vu est faux, lanca Fitz, la devançant.

Sophie baissa les yeux sur ses mains serrés. Fitz commença à tourner en rond, passant machinalement sa main dans ces cheveux.

-Pourquoi tu as fait ça ? Tu ne te plaît pas chez les elfes ? Il te suffit d'un mot pour qu'on te renvoie chez les humains, tu sais !

Sophie hésita. Juste une seconde. Mais cela n'échappa pas à Fitz, qui, sans lui laisser le temps de lui répondre continua.

-Qu'est ce qu'il te faut se plus ? Tu as une famille, des amis, un talent ! De quoi as tu besoin ? Pourquoi as tu besoin de parler à une humaine ?

Il avait presque craché ces derniers mots, ce qui ne plu pas a Sophie.

-Cette humaine s'appelle Marella, et c'est ma meilleur amis. Elle a toujours éte la seul à avoir été la pour moi pendant les 14 première année de ma vie. Peut tu en dire autant ? Les elfes peuvent-ils en dire autant ?

En voyant la lueur de tristesse dans les yeux de Fitz, Sophie regretta immédiatement ce qu'elle venait de dire. Fitz arrêta de faire les cents pas, pour se poster devant Sophie, le visage impassible.

- Pendant les quatorze première année de ta vie, j'ai parcourue le monde a ta recherche. J'ai du rater des centaines d'heure de cours pour toi. J'ai détruit des années de cours pour te retrouver et pour satisfaire mon père. Et mon père n'étais quasiment jamais la, juste pour te retrouver. Tu a briser des vies, Sophie.

La remarque toucha plus Sophie qu'elle ne voulu le laisser paraître.

-Désolée... Tu ne comprends pas... Tu ne peux pas comprendre, se contenta t-elle de répondre.

Mais Fitz commençait déjà à saisir son sac pour partir. Sophie le laissa faire, se contentant de le suivre du regard. Avant de franchir la porte, Fitz se retourna pour la dévisager.

-Tu n'est pas la seul à vivre une période compliqué, murmura t'il avant d'ouvrir la porte pour s'engager dans les escaliers. Tout ces changements m'ont autant affecté que moi. Tu n'a cas continuer a parler avec Marella, mais ne viens pas me voir quand le conseil t'accusera de trahison.

Sophie resta quelque minute, immobile, à fixer la porte, respirant a peine et les yeux brulant de tristesse et de colère. Elle aurait tout donner pour changer de vi pour ne pas avoir à gérer tant de pression.

Son esprit été déchirée entre rage et tristesse. Elle aurait voulu casser tout ce luxe criard qui régnait autour d'elle. Elle aurait voulu casser cette magnifique fenêtre en verre. Mais elle savait que cela ne servirais à rien.

Elle fini par sortir de sortir de sa chambre, descendant les escaliers en courant, des larmes brûlante qu'elle avait essayé de retenir lui fouettant le visage. Elle esquiva Jolie qui l'attendait dans le salon pour se diriger vers l'enclos de Silveny, s'affalant à l'intérieur de l'enclos, la tête enfoui dans ses mains. Quelque instant plus tard, elle sentit le tiède museau de Sylvenie contre sa joue. Sophie fixa ses yeux brun dans ceux identique de Silveny. La grande alicorne s'assit lentement contre Sophie, posant son museau sur les genoux de la jeune fille.

Sophie s'en voulait. Elle n'aurait jamais dû parler comme ça a Fitz. Elle tenait à lui, il l'avait changée, mais il y avais certaine chose qu'il ne pouvait pas comprendre.

Mais si il y avais un points sur lequel Fitz avais raison, c'est qu'elle devait se reprendre en main. Elle ne pouvait plus rester assise à s'apitoyer sur son sort.

●Nda : quelqu'un a terminé de lire le tome 8de gdcp ?