Sophie alla s'asseoir sur son lit avant de commencer la lecture des SMS de sa meilleur amie. Elle ne faisais que dire qu'elle était morte d'inquiétude et de lui demander ce qui c'était passé pour qu'elle ne répondent plus à ses sms. A la fin,sophie avait les larmes aux yeux. Ne pas l'oublier était le plus beau cadeau que Marella pouvait lui faire.

Après quelque instant de réflexion, Sophie se dirigea vers sa porte pour vérifier qu'elle était bien fermer avant de retourner s'asseoir sur son lit pour appeller sa meilleur amie. Celle ci répondit immédiatement, comme ci elle attendait cet appel depuis des jours. Ce qui était sans doute le cas.

-Sophie qu'est - Ce qui se passe ? Où est tu ? Qu'est - Ce qu'ils t'ont fait ? Pourquoi ne me répondais tu pas ? Ça m'a rendu folle ! Cria son amie à l'autre bout de l'appareil.

-C'est... compliquer. Mais je vais bien. Et je ne t'ai pas répondu car je n'avais pas de batterie.

-Raconte moi tout. Je veux tout savoir.

Alors, Sophie lui raconta tout. De A a Z. De son arrivé chez Fitz jusqu'à sa première journée à Foxfire, en passant par son enlèvement et son 2e talent. Marella l'écouta jusqu'à la fin, pendu aux mots de son amie. C'était à peine si elle avait dormis depuis la disparition de son amie. Avoir enfin des nouvelles d'elle la rassura énormément. Personne ne s'était inquiété de la disparition de Sophie, car pour tous, Elle n'était que la petite intelo. Personne n'avait essayé, voulu être ou rester son amie.

Marella écouta Sophie raconter son aventure sans douter une seconde d'elle, même si elle avait du mal à croire que les elfes et les humains est un jour pu se connaître. Malheureusement, les choses avaient changer.

-Es tu es heureuse ? Lui demanda Marella après que Sophie ai fini son récit.

Cette fois, pas de blague. Son amie avait besoin de quelqu'un sur qui compter, pas question de la décevoir. Elle aurait aimé être à côté de son amie pour la réconforter, mais des milliers de kilomètres  (voir plus) la séparait de cette dernière.

Sophie pris un instant pour réfléchir à la question de son amie. Étais t'elle heureuse ? Oui. Enfin, sans doute. Elle avait une famille aussi gentille que sa famille humaine, et des amis, ce qu'elle n'avait pas vraiment pu avoir dans les citées interdites.

-Oui... Je crois.

-Alors c'est l'essentiel. Tout ça... Les elfes... C'est si difficile à croire ! C'est si bizarre, de savoir qu'il y a des gens avec un compte en banque illimité, des super pouvoir et des super maison !

Malgré son stresse et sa tristesse, Sophie rigola en imaginant les elfes en tenue de super héros. 

-C'est vrai !  Mais plus je passe de temps avec eux, plus je me dis que les humains et les elfes mériterais de mieux se connaître et de cohabiter.

Il eu un silence au bout du fil avant que Marella ne répondent.

-Sans doute... Mais... Ce n'est plus vraiment possible, maintenant. Et à cause des humains, de nous, quoi.

-Ce n'est pas ta faute ! Et puis... Les elfes vont bien se rendre compte qu'il gagnerait beaucoup à vivre avec les humains.

-Oui, dans quelque siècle au moins ! Et à ce moment la, je ne serais plus la.

-Tant de négatif dans une seul phrase, Marella, râla Sophie. Ça ne te correspond pas !

-Je viens d'apprendre que ma meilleur amie n'était pas humaine et que je n'allais sans doute plus jamais la revoir,alors je pense avoir des raisons de ne pas être hyper joueuse, marmonna Marella.

Sophie ne savais pas quoi répondre.

-J'ai complètement plomber l'ambiance, c'est ça ? Demanda Marella.

-Non, tu as raison... Mais c'est encore tellement compliquer, tellement nouveau... J'en... Je ne sais plus où j'en suis.

-Moi non plus...

Un long silence s'installa, puis Sophie souffla, presque imperceptiblement.

-On se reverra. Je te le promet. Ils ne nous sépareront pas. Un jour, nous arriveront à ramener la paix entre les elfes et les humains.

-Bien sûr. En attendant, si ces invisible retouche encore à un de tes cheveux, je te préviens que je trouve un moyen de trouver ta maison et de te ramener chez les humains, pouvoir ou pas pouvoir.

Sophie était heureuse de voir que son amie n'avait pas perdue tout son humour.

-Alors... On reste amie ? Lui demanda Sophie.

-A jamais, lui répondis Marella.

*

Sophie n'arrivait pas à dormir. Elle était allongé sur son lit,cherchant une position confortable, mais rien ne lui convenait. Alors, elle repoussa sa couette et posa ses oreille sur le sol froid. Elle marcha dans le noir, n'osant pas allumer les lumières. Mais après avoir trébuché 4 fois et s'être cogner un nombre innombrable de fois, elle décida qu'un peu de lumière ne lui ferait pas de mal.

Les orbes au dessus d'elle s'allumèrent,  inondant la pièce de multiple lumière colorés. Sophie se dirigea vers la baie vitrée et ouvrit les volets.

Elle explora la plaine du regard, avant de s'arrêter vers l'enclos de Sylvenie, tout en adaptant sa vision à la faible luminosité. Sylvenie était dans un coin, assise, elle avait posé sa tête entre les barreau de sa cage de branche.

Dors, lui transmis Sophie en ajoutant une image de cheval roulé en boule, les yeux fermés.

Sylvenie tourna la tête vers Sophie, s'engouffrent dans l'esprit de la jeune fille avant de lui dire, plus impérativement encore :

Dors.

Sophie esquissa un sourire. Alors maintenant, elle recevait des ordres d'un cheval ailée ?

Non, moi,je n'y arrive pas. Lui repondit Sophie, tandis que son cerveau repassait en boucle les milles raison de son insomnie.

Sylvenie les analysa, une par une, avant de lui retransmettre :

Dors, dors, dors.

Sophie soupira, mais se dirigea tout de même vers son lit.

Sylvenie, toi aussi, tu devrais dormir, lui transmit Sophie.

Aide Sophie, lui répondit l'alicorne.

Alors, le cerveau de sophie se remplie d'une chaleur rayonnante, un mélange de son,  d'image et d'émotion. Sophie s'étendit sur son lit en soupirant de bien être, tandis que Sylvenie continuait de lui transmettre tout ses souvenirs joyeux, Faisans ainsi venir le sommeil à la jeune fille.