Chapitre 4 - Fitz

Je n'ai pas grand chose à dire à part que j'aime beaucoup Fitz. Bien que consciente de qu'il a fait à Sophie. Donc... ne m'en voulez pas de le ne pas le présenter comme le méchant de l'histoire (enfin un méchant parmi les amis de Sophie).

Bonne lecture !

- C'est bon j'intervient, annonça Tam, s'arrêtant soudainement de faire les cents pas devant la porte de la chambre  d'Aérine.

- Non, Tam. Laisse leur un peu d'intimité, répondit Marella.

- Ça fait trente minutes qu'ils sont là dedans. Et on sait tous que Cassuis n'est pas le genre de père à être heureux de découvrir l'existence d'un enfant à lui.

Après l'évanouissement de Lord Cassius, Bo l'avait porté jusqu'au lit d'Aérine et nous avons patiemment attendu qu'il se réveille, dix minutes plus tard. Elwin était passé l'ausculter et avait déclaré qu'il allait bien. Dès Le médecin parti, Lord Cassius avait renvoyé tout le monde, demandant à parler avec Aérine seul à seul. Ils n'étaient pas ressortis depuis.

- Tu... tu te fais vraiment du soucis pour Lueur. Enfin Aérine, dit Biana.

Il ne répondit pas.

- Je veux dire, je n'ai rien contre elle, continua ma petite sœur. Enfin, à part le fait qu'elle est une ancienne Invisible, qu'elle t'as menotté, faisant ainsi de toi un pantin de sa mère, et qu'elle à blessé Keefe, son propre frère, de son plein gré, ce qui a fait que maintenant il a fugué, avant qu'elle ne libère une meurtrière, toujours de son plein gré.

- Et qu'elle t'a lavé le cerveau, ajouta Lihn en marmonnent.

Une ombre passa sur le visage de Tam.

- Vous voyez ! C'est exactement à cause de gens comme vous que je m'inquiète pour elle ! Comment est-elle censé avoir sa chance si vous la traitez comme ça ? s'énerva-t-il.

- Ce n'est pas ça, lui dit Dex. Je comprends que les filles aient des hésitations à propos d'Aérine. Tu dois bien admettre que ses actes ne sont pas à même d'encourager la confiance.

- D'ailleurs qu'est ce qui nous dit qu'elle ne nous as pas menti au sujet des Invisibles, j'intervint. Nous ne savons pas si c'est vraiment tout ce qu'elle a fait. Car si ils l'ont acceptée il y a 5 ans dans leur ordre c'est qu'elle a bien fait d'autres missions entre temps.

- Vous pensez que c'est facile pour moi ? Bien sur que je sais qu'elle n'est pas comme nous et que je me doute qu'elle ait menti sur certaines choses. C'est dur à encaisser, vous savez. Mais je fais un effort. Parce que malgré tout ce qu'elle a pu faire, elle mérite une deuxième chance. Vous mieux que personne devriez le savoir. Vous pensez qu'a sa place vous auriez fait mieux ? Parce que si c'est la cas vous vous trompez comme pas possible.

Un silence s'installa et Sophie s'empressa de le briser :

- Ce n'est pas ce qu'on dit Tam, c'est seulement qu'on ne sait pas trop quoi penser de tout ça.

- Je sais, soupira-t-il en retour.

Le silence fit son retour.

J'avais eu un pincement au cœur lorsque Sophie avait parlé. La voir me faisais mal. Cela me rappelait à quel point j'avais été un crétin, égoïste et pas fichu de comprendre sa petite amie. Je regrettais chaque seconde de ma vie ma réaction. Et maintenant c'était trop tard.

Mais je ne comprenais pas pourquoi elle ne me disait pas le nom de sa mère biologique. Je pouvais encaisser. Et je n'allait pas le répéter à tout le monde. Mais si sa mère tenait vraiment à elle, elle laisserait sa fille dire son identité aux entremetteurs. À moins qu'elle ne se soucie pas de Sophie, ce qui m'étonnerait parce que sinon jamais mon apparenté ne la défendrait.

À cause de tout cela, nous avons rompu. Et j'aurais pu parier que notre lien d'apparentés était brisé.

Dès que j'y pensais j'avais envie de hurler et de frapper dans quelque chose. Mais je m'étais promis de faire un effort afin de (peut-être) espérer de la reconquérir ou moins de nous permettre de resté apparentés.

Les portes de la chambre de Lueur, euh Aérine - j'avais encore du mal à m'y faire - s'ouvrirent et elle sortit en compagnie de Lord Cassuis, son père. Tam se précipita vers elle sous le regard jaloux de Biana.

- Ça va ? lui murmura-t-il.

- Oh, tu sais, des retrouvailles père-fille digne de ce nom. On a crié, pleuré, ri et on s'est même tapé dessus !

- Il n'a rien dit c'est ça ?

Elle hocha la tête.

- J'en ai rien à faire de toute façon. Ce n'est certainement pas l'avis de monsieur Je-fais-comme-si-je-suis-incroyable-alors-que-je-suis-une-ordure qui vas m'importer. J'ai d'autres choses à faire que de m'occuper de lui. Comme fixer le paysage par ma fenêtre ou bouder en regardant mon plafond. Même écouter Bo m'énumérer comment il pourrait s'y prendre pour me tuer serait mieux !

- Pardon ?! s'offusqua ce dernier.

Ro quand à elle était hilare.

- Je t'en prie dis moi que tu vas rejoindre le groupe des Elfes Pailletés, dit-elle en essuyant une larme de rire.

- Cela ne dépends pas de moi, mais du Grand Conseil des Idiots Prétentieux.

Lord Cassius soupira.

- Tu ne devrais pas dire ce genre de choses si tu veux espérer sortir d'ici.

- Et tu devrais arrêter de faire comme si tu t'en souciais parce qu'on sait tous que c'est faux. Il y a à peine une heure tu ne te souvenais même pas de moi.

- Attendez, vous avez retrouvé la mémoire ? demanda Wylie.

- En effet, il semblerait que son nom ait été un déclencheur et que les souvenirs étaient si nombreux que je me suis évanoui sous leur puissance.

- Dis seulement que tu étais trop faible pour résister, ricana Aérine.

Lord Cassius soupira en se massant les tempes.

- Tu es bien la copie de ton frère.

- Un frère duquel, à cause de ton incapacité à te comporter en bon parent, je n'ai jamais fait la connaissance ! Et ne crois pas que je n'ai pas remarqué son absence ici.

- Si Keefe n'est pas là aujourd'hui c'est parce qu'il a fugué, la prévint Cassius.

- On se demande pourquoi, grommela L'ex-Invisible. Je vois qu'apparement ton incapacité à être un père aimant ne s'applique pas seulement à moi.

- Comment ça ? Je ne comprends pas, dit Marella.

Aérine lança un regard insistant sur son père.

- J'ai retrouvé un souvenir qui montre ma femme en train de me parler d'Aérine. Enfin, d'avant sa conception. Gisela me demandai ce que je ferais d'un deuxième enfant.

- Et il a gentiment répondu qu'il ne voudrait pas avoir à élever un deuxième enfant qui serait de toute évidence inférieur au premier, ajouta Aérine avec un sourire sarcastique.

Mais elle ne dupait personne. Je connaissais bien Keefe, j'étais son meilleur ami après tout, bien que cela soit compliqué dernièrement.

Mais je le connaissait mieux que personne alors je savais que sourire était pour lui une façon de masquer sa peine. Aérine étant sa sœur - c'était vraiment étrange à dire - elle devait être pareille.

Et bien que, têtue comme elle semble être, elle ne l'admettra jamais, elle aurait voulu que son père tienne à elle. Voir que ce n'était pas le cas lui faisait mal.

- Pourrais-je voir ce souvenir ? demanda Sophie.

Cassius hésita. Puis il jeta un regard agacé à sa progéniture. Elle n'avait pas hésité une seule seconde :

- Oui bien sur, avait-elle dit.

- Je te rappelle qu'être ma fille ne te donne pas le droit de me manquer de respect et de parler à ma place.

- Je te rappelle qu'être mon géniteur ne te donne pas le droit de te comporter comme un père. J'ai déjà quelqu'un qui a pris la peine de remplir ce rôle. Quoique, il a plutôt rempli celui d'un frère.

- Qui ça ? demandâmes-nous de concert.

Elle esquissa un sourire gêné. Cette fois elle hésita.

- Ne t'inquiète pas, la rassura Tam, nous t'avons promis de ne pas crier après tout.

- C'est vrai.

Elle se mordilla la langue inférieure, pesant le pour et le contre. Elle finit par se décider.

- C'est... Gethen qui a pris soin de moi.

- Gethen !!!! nous nous écriâmes de nouveau de concert.

- Argh, vous aviez promis, dit-elle en faisant la grimace, bande d'indignes.

- Pas étonnant qu'elle soit comme ça alors, grommela Stina.

- Moi au moins je n'essaye pas de tromper mon monde, rétorqua Aérine.

- Oh pardon, tu essaye de le détruire ! répliqua la jeune Empathe.

- Je vous interdit de parler ainsi à ma fille, s'indigna Cassius.

Peut-être qu'il s'intéresse vraiment à elle tout compte fait. Ou alors il essayait de détourner l'attention générale.

Dex sembla être arrivé à la même conclusion que moi car il s'écria soudain.

- STOP ! Vous avez fini de vous disputez pour des stupidités ? Je vous rappelle que Sophie était sur le point de regarder les souvenirs de Lord Cassius.

Je me raclai bruyamment la gorge. Hors de questions qu'ils me mettent de coté. Même si notre lien était fragile, au dernière nouvelles moi et Sophie étions encore apparentés.

- C'est là ou il rappelle qu'ils sont apparentés, murmura Biana sans aucune discrétion - et aucune gêne apparemment - aux autres.

- Parce que c'est vrai ! je répliquai.

- Quoi, tu ne l'en croie pas capable ? demanda Aérine avec sarcasme.

Étrangement, dès qu'elle s'adressait à moi j'entendais de la tristesse et de la colère dans sa voix. Et pas une fois elle n'avait croisé mon regard. Au contraire, même. Elle faisait tout pour l'éviter.

- Ce n'est pas ce que j'ai dit ! je répondis. Je dis simplement que ensemble nous sommes plus fort.

C'était la pure vérité ! Pourquoi ne comprenaient-ils pas ?

- J'ai bien réussi sans toi, dit doucement mon apparenté.

J'en resta sans voix. Elle voulait vraiment me mettre à coté ? Elle abandonnait notre lien ?

- À vrai dire je pense que Fitz devrait venir avec toi, dit soudain Tiergan en rentrant. Votre lien a cruellement besoin d'etre mis en pratique si vous ne voulez pas qu'il se dégrade.

Il était aller prévenir le reste du Comité de l'identité de Lueur pendant que nous attendions Aérine et Cassius.

- Je pense aussi, ajoutai-je.

Sophie se massa les tempes.

- Alors qu'est-ce qu'on attends.

Je souris de toutes mes dents et nous nous approchâmes de Lord Cassius. Mais celui-ci nous coupa dans notre élan d'une voix froide :

- Je ne me rappelle pas avoir donné mon autorisation.

- Je ne me rappelle pas vous voir donné le choix.

Je jetai un coup d'œil vers Lueur qui sourit sournoisement en entendant la réponse de mon apparenté.

Nous posâmes donc nos mains sur les tempes du père de Keefe (et Aérine) et entrâmes dans son esprit.

Comme d'habitude, je suivais l'esprit de Sophie qui nous guidait jusqu'au endroits les plus sombres des consciences des gens.

Le désordre mental dans le cerveau de Lord Cassius m'étonna. Son esprit était d'habitude si ordonné était maintenant un labyrinthe de souvenirs.

Lequel est le bon souvenir ? demanda Sophie à Cassius.

J'imagine que même si je refuse vous trouverez un moyen de  le voir.

Ce n'était pas une question mais nous répondirent tout les deux par l'affirmatif.

Les souvenirs se mirent en mouvement pour laisser apparaître trois scènes différentes. Elles étaient si rapides qu'il nous fallu un peu de temps avant  de comprendre ce que nous avions vu. Quelques instants plus tard nous ressortîmes de l'esprit de l'epoux de Lady Gisela, bouleversés par ce que nous venions de voir.

Sophie avait les larmes aux yeux et je sentais la colère monter en moi. Personne ne méritait une telle chose. Pas même Lueur.

- Tou vas bien ? demanda ma sœur inquiète.

Sophie hocha la tête, de gauche a droite.

- Il y avait trois souvenirs, murmura-t-elle.

- Je vous prierais de ne pas les montrer, nous dit Lord Cassius.

- Et bien moi je veux voir ses souvenirs, répliqua sa fille. Ils mes concernent autant toi que moi.

Sophie hocha de nouveau la tête, la voix nouée par l'émotion elle dit :

- C'est si triste.

J'acquiesça.

- Personne ne devrait avoir à faire face à cela.

Je remarquai avec étonnement que ma voix était tout aussi nouée que la sienne.

- Je sais. Mais je veux les voir. S'il vous plait..., la voix de l'ancienne Invisible se brisa sur la dernière phrase.

Elle s'efforçait de le cacher mais elle avait désespérément besoin d'information. Sur sa famille. Sur elle.

Mon apparenté devait l'avoir senti aussi car après un rapide coup d'œil en ma directions, auquel je fit un signe d'assentiment, elle répondit :

- D'accord.

Elle prit le journal mémoriel que lui tendis Tiergan et projeta les trois scènes auxquelles nous venions d'assister.

La première se déroulait dans la chambre de Lord Cassius et Lady Gisela. Les souvenirs ayant été pulvérisés, certains massages manquaient. Mais le principal était là.

« - C'est bon, disait Lady Gisela. Keefe vient de s'endormir.

- Bien. De quoi voulais-me parler.

- Je me demandais si tu aimerais avoir un deuxième enfant.

- Un deuxième enfant ? Pourquoi voudrais-je d'un deuxième enfant. Keefe est déjà assez compliqué à gérer. Et puis, je préfère n'avoir qu'un seul enfant puissant, que deux enfants dont l'un sera inférieur.

Gisela esquissa un rictus.

- Et si il ne l'était pas ?

Son mari fronça les sourcils. 

- Que veux-tu dire ?

- Et si cet enfant n'était pas inférieur à Keefe ? Et s'il était au contraire encore plus puissant ? »

La suite de souvenir était floue et distordue mais l'on pouvait apercevoir Lady Gisela argumenter avec son mari avant de lui donner une fiole remplie d'une substance inconnue. Seuls quelques mots se distinguaient.

« - Lumière... Rendre plus fort... Pouvoirs... Gloire... Fais... Confiance...Étoile-Reine. »

À la fin, convaincu par les arguments de sa femme, Cassius bu la fiole et le souvenir s'arrêta.

Le deuxième souvenir se jouait dans la cour de Candleshade. On y voyait Cassius et Gisela assis à une table, se disputants sur un sujet important : les deux petits Elfes que l'on pouvait voir jouer un peu plus loin. L'un blond, un peu plus grand et l'une au cheveux presque aussi blanc que la neige, toute petite et marchant à peine.

« Gisela, notre fille n'a absolument rien de plus que Keefe. Je ne sais pas ce que tu manigance mais ne mets pas la vie de nos enfants en danger, disait Lord Cassius à sa femme.

- Tu te fais beaucoup trop de soucis. Je sais ce que je fais. Laisse du temps à Aérine. Elle n'a que 10 mois. »

Les enfants arrivèrent en courant vers leur parents. Même jeune, Keefe avait les cheveux savamment décoiffés. Sa sœur quand à elle avait un petit air innocent qui donnait envie de la prendre dans les bras, mais un regard dangereux et calculateur.

« - Maman ! pleurnichait le jeune Keefe, âgé d'à peine 3 ans. Bébé Aérine embête mes cheveux !

'Bébé Aérine' eu un rire joyeux.

- Aérine, mon cœur, pourquoi tu fais ça à ton frère, dit Gisela d'un ton plat mais avec un fond de douceur.

- Teefe dit moi un bébé. Moi pas un bébé. Alors moi faire bazar avec les cheveux de Teefe.

- Je m'appelle pas 'Teefe' ! Je m'appelle 'Keefe' ! K-k-keefe.

- Et moi, Aérine. Pas bébé !

- Si t'es un bébé !

Aérine se mit à pleurer.

- Mamaaaa !

Puis elle tenta de s'approcher de Keefe pour vraisemblablement le frapper. (Après tout, comme l'avait si bien dit Sophie, il y a longtemps , n'était-ce pas la réaction naturelle de quiconque rencontrant Keefe pour la première fois?)

Qui arrive à trouver la citation ? ;)

Mais sa main manqua la joue du jeune garçon de justesse. À la place, un rai de lumière sortit de la paume de la petite fille.

Son père se figea sur sa chaise et sa mère esquissa un sourire satisfait.

- Je te l'avais dit, adressa-t-elle à son mari pendant que sa fille gazouillait en s'amusant avec ses nouveaux jouets. »

Le sourire s'arrêta et nous nous observâmes. Enfin, nous fixions Lueur du regard. Elle avait le visage fermé, mais on pouvait voir une lueur de bonheur et, oui, d'amour dan son regard.

- Ton talent à été déclenché encore plus tôt que celui de Sophie, s'exclama Dex.

- Comment c'est possible ? S'interrogea Marella.

La Flasheuse ne répondit rien. Elle se contentait de fixer le souvenir qui avait recommencé à jouer.

- Tout vas bien ? demandait Tam à Aérine qui se contenta de hocher la tête.

- Je ne comprends toujours pas pourquoi vous pleurez, dit Maruca en se tournant vers moi et Sophie. Il n'y a rien de triste.

Je ne me rendit compte qu'a ce moment là que mes joues étaient imbibées de larmes. Cette scène, une des rares qui montrait la joie dans la vie de Keefe, m'avait émue autant qu'elle m'avait rendu en colère. Car ces moments avait été effacés de la mémoire de mon ami, lui faisant croire qu'il était seul, alors qu'il ne l'avait jamais été.

- Au contraire, ajouta Biana. C'est intéressant.

- Attends le troisième souvenir, murmura Sophie en retour.

Elle tourna la page et tout le monde se tût. Le dernier souvenir commença alors.

« Devant nous se jouait une scène horrible, Lord Cassius se tenait debout aux portes de Candleshade, le regard fixé sur sa femme avec une expression de douleur. Dans ses bras Keefe se tortillait pour essayer d'échapper, en vain, à l'étreinte de son père. Il pleurait et hurlait :

- Aérine ! Non ! Ne la prends pas ! S'il te plait maman ! Je serai sage je le promet !

- Keefe !!! hurlait sa sœur en retour. Keefe, j'ai peur ! Je veux pas partir !

Elle se tenait dans les bras de sa mère qui brandissait un cristal de saut. Il était bleu.

Les pleurs d'Aérine et Keefe redoublèrent lorsque Gisela s'avança vers la lumière. Ils étaient peut-être trop jeunes pour comprendre ce qu'était qu'un saut lumineux mais ils savaient que cela vouait dire qu'ils ne se reverraient plus.

- Non ! hurla Keefe. Restez ! Maman ! S'il te plait !

Mais Aérine avait compris la première.

- Keefe ! Je t'aime! Fort, fort, fort !

- Non ! Je vais venir te chercher petite sœur je te promet !

Le petit garçons se libéra enfin de l'emprise de son père qui restait toujours là, pétrifié de douleur en voyant sa fille lui être arrachée. Malheureusement, il était trop tard car sa mère entra dans le rayon de lumière, emportant la petite fille sanglotante avec elle.

- Non ! AÉRINE !

Le jeune Keefe tomba à genoux, brisé par la perte  de sa sœur bien aimée. Il sanglotait parterre et se mit en boule. Son père s'vamça vers lui et le pris dans ses bras. Pour la première fois, et peut-être la dernière, Keefe se blotti dans le bras de son père qui le serra fort contre lui. Mais le petit garçon ne cessa pas de pleurer :

- Aérine..., murmura-t-il.

Le souvenir s'arrêta net. »

Le silence était tombé sur la pièce. Mes amis pleuraient désormais tous.

Mais le pire fut la réaction d'Aérine. Elle tremblait de tout son corps, fixant le journal mémoriel et ses larmes ne s'arrêtaient pas de couler. Tam la rattrapa juste à temps avent qu'elle ne tombe au sol. Elle dégagea alors et partit s'enfermer dans sa chambre.

Elle en ressortit vingt minutes plus tard. Vingt minutes pendant lesquelles aucun d'entre nous n'avait été capable de bouger.

Lorsqu'elle nous fit face, ses yeux étaient rouges et gonflés mais sa posture était ferme. Elle fit une annonce des plus inattendues :

- J'ai un plan.

Bonjours à tous !

Enfin ! Ce chapitre était sans doute l'un des plus longs que j'ai écris ( et que j'écrirai ). 3200 mots ! Je dois dire que j'étais très inspirée par les souvenirs de Cassius. Dites moi ce que vous en avez pensé.

D'ailleurs je vais changer la couverture du livre. Ce sera donc la photo 2.

Et pardon pour la notification mais je l'ai relu et me suis rendue compte qu'il y avait beaucoup d'erreurs alors je les ai rectifiées.

Sur ce, à la prochaine !

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