Luxus Drear
Point de vue de Luxus...
Tss. Ça m'apprendra à vouloir faire plaisir à quelqu'un. Elle peut toujours courir pour que j'accepte de l'escorter une nouvelle fois en ville si c'est pour me faire insulter à la fin ! Depuis quand une ou deux taquineries me valent ce genre de traitement ?! J'ai besoin de me défouler. De cogner sur quelque chose. D'extérioriser. Je ne tiens plus en place. J'ai besoin d'action bordel ! Je n'ai pas l'habitude de rester enfermé comme ça aussi longtemps. Normalement mes missions me font voyager aux quatre coins du monde et parcourir de grandes distances. Je planifie des manœuvres autant offensives que défensives. Je prévois des plans de secours. Je me bats. Et là je me retrouve à jouer les protecteurs pour une petite blonde mal élevée qui me retourne le cerveau et me remue les tripes. Elle m'obsède le jour et me hante les nuits. Je dois réussir à me la sortir du crâne bon sang ! Rien de bon n'en ressortira sinon. Secoue toi Luxus! C'est pas une petite minette qui va te pourrir l'existence ! Je ne dois pas mêler travail et vie privée. J'ai déjà repoussé Mirajane il y a quelques années, tout comme Cana. Je m'en suis toujours tenu à cette ligne de conduite. Ne pas sortir ou même coucher avec mes collègues ou les clientes. Alors pourquoi est-ce si difficile cette fois ?! Elle va me rendre fou à force. Je n'arrive même plus à savoir si ce que je ressens envers elle est négatif ou positif, une attirance sexuelle ou quelque chose de plus intense encore ? Un mélange de tout ça ? Comment je suis sensé faire le tri dans mes sentiments alors que je dois toujours être à proximité d'elle !
Instinctivement, je me dirige vers notre salle de sport où je trouve Bixrow en train d'utiliser le rameur. L'avantage de cette machine est qu'elle fait autant travailler les jambes que les abdos et les bras mais ce n'est pas de ça dont j'ai besoin à l'heure actuelle. Sans un mot, j'enlève mes chaussures puis enroule des bandes de tissu autour de mes poings pour protéger un minimum mes phalanges. Mettre des gants de boxe me permettrait de ne pas me blesser mais je veux sentir le contact, le point d'impact, entre mes os et le sac de frappe.
Je m'échauffe pour ne pas me blesser plus que nécessaire et commence à le frapper. Je sens l'onde de choc remonter le long de mes bras jusque dans mes épaules mais ce n'est pas suffisant. J'enchaîne avec un crochet du droit suivi d'un coup de pieds latéral. La chaîne qui le tient en place grince en réponse au mauvais traitement que je lui inflige. Je m'acharne, essayant par tous les moyens de passer ma frustration dessus. Mes membres me font souffrir plus que d'ordinaire. Je sais que j'aurais des stigmates sur les tibias et mes poings seront encore pires. Je m'arrête et souffle tandis que mes yeux dérivent vers le mannequin d'entraînement. Est-ce que ce serait mieux que le sac ? Je ne tergiverse pas longtemps avant de changer de cible et de recommencer. Le tissu commence à devenir légèrement rosé. Le frottement provoqué à chaque coups que je donne sur la surface rigide irrite ma peau et l'érafle un peu plus. À ce rythme, ce n'est qu'une question de temps pour que je sois à vif. Je resserre mon poing et le balance de toutes mes forces contre mon adversaire fictif, m'arrachant un léger grognement de douleur au moment où le craquement de mes os percutant le mannequin se fait entendre.
- Patron ? m'interpelle Bixrow, sans doute surpris par le son étranglé qui est monté de ma gorge.
- Quoi ?! crachais-je sans mettre un terme à mon enchaînement.
- Tu veux en parler ? me demande-t-il avec prudence.
Qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui ?! Ils se croient chez l'assistante sociale ou quoi ?! Dans le bureau de Mest Gryder, le psychologue de la base ?!
- Qu'est-ce que vous avez tous à me demander si je veux parler hein ?! D'abord Freed, maintenant toi. Est-ce que j'ai l'air de vouloir tailler une bavette bordel ?! m'énervais-je en cognant encore plus fort malgré la douleur.
- C'est très rare de te voir frapper aussi fort. Tu risques de te blesser aux mains et de ne plus pouvoir tenir ton arme, essaye t'il de me raisonner. La dernière fois que tu as passé tes nerfs comme ça, tu t'en es brisé les os ! me sermonne t'il.
- Et j'étais toujours apte à me battre ! répliquais-je sur un ton mordant. Même avec les os en miettes je serais toujours capable de tenir quelqu'un en joug. Plutôt crever que de faillir à ma mission ou de me laisser tuer sans riposter, tu le sais !
- Oui je le sais. Mais ce n'est pas raisonnable pour autant ! Qui a réussi à te faire sortir de tes gongs ? Qu'importe en fait, ça n'en vaut sûrement pas la peine si tu finis dans cet état !
- À cause de qui tu demandes ? dis-je aussi calmement que possible. Réfléchissons voir ! À cause de ce foutu Leythis qui n'a rien tenté depuis notre arrivée, ce qui est plus que suspect ?! Ce connard n'est pas du genre à abandonner si facilement sinon ses affaires auraient coulé depuis belles lurettes ! À cause de Zoldio qui me donne l'impression de me faire tourner en bourrique car je n'arrive pas à comprendre ce qui ne va pas chez lui ? De Dan ?! Ahah... Dan Straight ! Cet ex qui refait surface d'un coup sans prévenir et qu'on croise, comme par hasard, le seul jour où nous sortons ? Ou encore de ce vieux pervers qui me sert de grand-père, et qui se trouve être notre Général, qui m'a collé cette mission merdique comme si j'étais le simple garde du corps d'une starlette du coin ?! À moins que ce ne soit à cause de la petite Princesse de cette demeure qui préfère m'insulter que me remercier ?! Si je la dérange tant elle peut toujours me congédier et demander une autre équipe pour protéger ses fesses ! Gamine ingrate tch ! sifflais-je avec colère. C'est mon problème si je suis furieux et frustré ! Pas le votre ! Pas le tien ! Le mien ! Alors foutez-moi tous la paix bon sang !
- Tu es sur qu'il n'y a rien d'autre Boss ? insiste t'il.
- Comme toi qui commences à me taper sur le système à te mêler de ce qui ne te regarde pas ?! Si tu veux jouer au psy, tu t'es trompé de job ! Maintenant, si tu as fini tes exercices, tu peux partir !
- Mais...
- C'est un ordre Lieutenant Lonan ! hurlais-je en me tournant vers lui pour lui lancer un regard noir. À moins que tu veuilles tellement en baver demain que tu finiras par en vomir tripes et boyaux ?! Tu sais à quel point je peux me montrer impitoyable.
- À... À vos ordres... Colonel Drear... abdique t'il après une légère hésitation en effectuant un salut militaire.
Il ne lui faut qu'une poignée de secondes pour s'éclipser après avoir récupéré ses affaires, me laissant enfin seul avec mon esprit torturé. Je souffle et reprends ce que j'étais en train de faire mais il me manque quelque chose. Je m'arrête et regarde autour de moi avant d'apercevoir ce que je cherche. Je m'avance vers mon ordinateur et le déverrouille avant d'aller chercher ma playlist et de la lancer. Les sons de la batterie et de la guitare électrique ainsi que la voix puissante et grave du chanteur résonnent dans la salle grâce aux enceintes se trouvant aux quatre coins de celle-ci. J'augmente le volume afin que la musique agressive noie mes propres pensées et m'emporte dans un état second de furie dévastatrice...
Un peu plus d'heure s'est écoulée pendant laquelle je n'ai pas cessé de donner des coups toujours plus brutaux sur le mannequin en bois que je vais devoir faire remplacer. Caprico est venu me signaler que le repas allait être servi mais, en voyant l'état de mes mains, il s'est éclipsé avant de revenir avec une trousse de soins. Mes phalanges sont si esquintées qu'on voit pratiquement la blancheur de mes os. J'ai même laissé quelques traces de sang ici et là... Cependant, je préfère supporter cette douleur-là que celle que je ressens au niveau de ma cage thoracique et qui ne s'est pas estompée. Je suis toujours en colère contre elle mais un autre sentiment s'est ancré en moi. Comme si on avait planté une lame dans mon cœur... Je connais cette sensation. Celle du métal découpant ma peau pour déchirer mes muscles. L'acier si froid qu'il donne l'impression d'être en feu. Je ne cesse de ressasser les mots durs qu'elle m'a adressé. Chacun semblable à un coup de poignard dans ma poitrine. Me voit-elle réellement comme elle l'a dis ? Je veux bien admettre que je suis un peu pervers mais c'est le lot de la majorité des hommes hétérosexuels quand ils se retrouvent avec une jeune femme magnifique sous les yeux. De là à dire qu'en gros je ne pense qu'à ça... À ce que je sache, je n'ai jamais eu de geste déplacé envers elle, à part la fois où je l'ai trimballé comme un sac à patates. Mais même cette fois-là, la seule raison pour laquelle je tenais ses cuisses c'était pour qu'elle ne tombe pas.
J'ai laissé Caprico désinfecter et bander mes mains tout en discutant brièvement. Ce qui est bien avec lui c'est qu'il n'insiste pas quand il constate que la personne n'est pas réceptive au fait d'engager une vraie conversation. Après son départ, j'enfile des mitaines en cuir pour cacher mes blessures et me dirige vers la salle à manger. Je n'ai pas faim mais j'ai des consignes à donner à mon équipe. J'ai passé une heure à déverser ma colère mais celle-ci ne m'a pas ôté ma capacité à réfléchir. En tournant à l'angle d'un couloir, un corps plus petit que le mien se heurte à moi et instinctivement je le retiens avant qu'il ne chute. En prenant conscience de qui se trouve dans mon étreinte, de ses formes féminines pressée contre moi et de son doux parfum, je m'écarte brusquement et poursuis mon chemin sans prononcer un seul mot. Ma fureur se ravive de plus belle. Ses mots me reviennent une nouvelle fois en pleine figure. Je préfère ne rien dire plutôt que d'envenimer notre relation professionnelle qui tendait lentement mais sûrement vers l'amicale.
- Ah Luxus ! Tu... commence Freed quand je fais irruption dans la pièce.
- Entraînement renforcé au corps à corps demain à 05h00 tapante puis entraînement au tir vers 10h00 et je ne tolérerai aucune objection, le coupais-je sans remord. Voyez entre vous pour les tours de garde cette nuit et que personne ne vienne me faire chier, les préviens-je.
- Je vais aller informer Lucy qu'elle doit se lever plus tôt, déclare Ever en commençant à se redresser mais celle-ci s'arrête en plein mouvement en entendant ma réponse glaciale.
- Je ne vous ai pas autorisé à prendre congé Capitaine Green. Je vous interdis d'aller prévenir sa Majesté Heartfilia tout comme je vous interdis de la réveiller demain matin. Je n'ai pas à perdre mon temps avec une petite pisseuse qui chiale dès qu'elle a un bobo quelque part.
- Mais... commence t'elle avant de s'interrompre d'elle-même en croisant mon regard féroce. À vos ordres Colonel... fait-elle à contrecœur en se rasseyant.
- Deux choses, repris-je. Je le répète. Je veux être informé de toutes les sorties et entrées du domaine ainsi que des demandes de visite. Personne n'entre ou ne sors sans mon accord. De plus ! Je veux également une surveillance constante de Zoldio. Que ce soit avec des caméras, des drones, des mouchards ou vous-mêmes, démerdez-vous je m'en fous. Je veux son putain d'emploi du temps, à la seconde près, à partir de maintenant !
Je les dévisage furieusement un par un pour être sûr de m'être bien fait comprendre. Ever et Bixrow ne pipent mot, ayant sans doute trop peur d'essuyer une nouvelle fois ma fureur. Cependant, Freed semble agité et sur le point d'ouvrir la bouche. Je préfère le prendre de vitesse et repars en direction de ma chambre aussi vite que je suis arrivé. Mon humeur ne s'améliore pas lorsque je me rappelle qu'elle se trouve juste à côté de celle de la personne que je veux actuellement éviter comme la peste. Avec un peu de chance je ne la croiserais plus de la soirée...
Sauf que la chance n'est décidément pas de mon côté. En m'approchant, je la vois qui semble m'attendre au vu de sa réaction à mon arrivée. Je passe devant elle, ignorant royalement sa tentative pour attirer mon attention et m'engouffre dans ma chambre, prenant soin de fermer à clé pour ne pas être dérangé. Elle toque à la porte et m'appelle mais là non plus je ne lui prête pas attention. Je ne veux pas l'entendre. Devant son insistance je fais la seule chose qui me vient à l'esprit. Je prends mon lecteur mp3 et mes écouteurs que je place sur mes oreilles puis pousse le volume à fond, occultant tous les bruits environnants. Ça peut paraître vieillot, mais ce sont les derniers cadeaux que mon père m'a fait avant sa mort. Je soupire en repensant au passé, quand il était encore en vie. C'était vraiment une autre époque. Ça me parait si loin mais en même temps si proche... Plusieurs minutes défilent avant que je ne coupe ma musique, tendant l'oreille pour vérifier qu'elle a abandonné l'idée de me parler.
Satisfait, je rentre dans la salle de bain attenante à ma chambre et me déshabille avant de me glisser dans la douche. L'eau cingle sur mes épaules et j'étouffe un grognement lorsqu'elle atteint mes blessures. Je pose mes mains sur le mur carrelé et observe les blessures que je me suis moi-même infligé. C'est pas joli mais j'ai déjà fais pire. Enfin, sans l'interruption de Caprico j'aurais sans doute continué. Il va falloir que je porte des mitaines pendant quelques jours, le temps que ça cicatrise. En espérant que personne n'aie la bonne idée de me refoutre en rogne bien sûr... Je soupire et me lave, restant ensuite sous l'eau plus que nécessaire dans l'espoir qu'elle emporte ma rage et ma douleur. Si seulement c'était si simple...
Rattrapé par la fatigue, autant émotionnelle que physique, je sors de la douche et me sèche, prenant juste la peine d'enfiler un boxer avant de m'écrouler sur mon lit, face au matelas et, alors que mon esprit dérive une énième fois vers un territoire dangereux, je finis par m'assoupir.
Allongée sur moi se tient une déesse à la chevelure d'or liquide, les yeux mi-clos et les lèvres gonflées d'avoir été trop embrassées, seulement couverte d'un fin draps blanc qui cache à peine ses courbes féminines. Je n'arrive pas à déterminer où je suis ni à savoir ce que je fais exactement, et sincèrement je m'en moque. Je suis trop obnubilé par cette femme qui me chevauche fièrement. Avec son index, elle suit la ligne de la mâchoire puis détaille mon torse découvert, redessinant mes pectoraux du bout de son ongle avant de retracer malicieusement mes abdominaux. J'ai l'impression de ne pas pouvoir contrôler mon propre corps. Je ne peux que la contempler. Même lorsqu'elle se penche pour m'embrasser, je n'esquisse aucun geste. Pourtant j'entends ses gémissements, les murmures de mon prénom, le froissement du tissu, ses suppliques... Autant de sons agréables et excitants. Elle dépose ses lèvres partout, que ce soit sur mon visage, dans mon cou, sur mes clavicules, sur mon sternum ou encore sur mon abdomen. Chaque baiser m'embrase un peu plus. Son regard de luxure est hypnotique. Elle ne détourne pas ses yeux des miens de toute sa descente vers mon entrejambe. Je la vois darder sa langue et se lécher les lèvres juste au-dessus de mon nombril puis soupirer comme si l'attente était aussi insupportable pour elle que pour moi. Avec une lenteur inouïe elle défait la boucle de ma ceinture puis le bouton de mon pantalon et dézzipe ma braguette. Je soulève mon bassin pour qu'elle puisse me le retirer, emportant mon sous-vêtement en même temps. L'éclat de ses yeux se fait plus sombre alors qu'elle se penche à nouveau, mais cette fois pour plaquer ses lèvres sur ma hanche et la mordiller avant d'aspirer un peu de chair entre ses dents pour me laisser une marque violacée. Elle recommence plusieurs fois jusqu'à atteindre sa destination. La simple vue de cette divinité frôlant mon sexe tendu avec son nez et ses lèvres pourrait me faire souffler ma charge. Son surnom m'échappe, trop impatient de sentir l'écrin de sa bouche se refermer autour. Elle me sourit et l'ouvre juste assez pour y faire glisser la tête de mon membre, de sorte que ses lèvres se referment autour...
C'est à ce moment-là que mon réveil choisit d'émettre un bruit strident qui me vrille les tympans. Je grogne de frustration et de colère en l'éteignant, résistant plus que jamais à l'envie de l'envoyer valser à travers la pièce. Je laisse les dernières bribes de ce songe m'échapper et me mets à fixer le plafond avant de passer mes mains sur mon visage. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi bordel ?! Comme si ça ne suffisait pas de la voir la journée, il faut qu'en plus mes rêves prennent un tour de plus en plus salace ! Et pour ne rien arranger, je suis aussi dur qu'un putain de rocher. J'ai gagné un tour sous des jets d'eau glacée pour bien commencer la journée, de quoi me mettre de très bonne humeur ! Notez l'ironie...
Après cette douche revigorante que je pourrais comparer sans mal à un coup de fouet pour mon organisme, je m'habille et sors dans le couloir, prenant bien soin de fermer les portes à clés. Ça sert d'avoir un passe-partout... Il faudra que je remercie Virgo de me l'avoir donné peu après notre arrivée. Je descends prendre une rapide collation dans la cuisine puis me rends dans la salle d'entraînement où mon équipe s'échauffe déjà. À voir leurs têtes, je devine aisément qu'ils préfèreraient retourner la poser sur leur oreiller. Ça ne peut vouloir dire qu'une chose... J'ai été beaucoup trop coulant ces derniers temps et pas assez strict. Il va falloir que j'y remédie. Et vite.
- En rang soldats ! ordonnais-je d'une voix sans appel.
Les trois s'exécutent immédiatement, se mettant au garde-à-vous puis en position d'attente quand je les y autorise. Je leur expose le programme et les vois pâlir un peu plus à chaque seconde pour mon plus grand plaisir.
- Enfin, vers 10h00 nous sortirons dans l'arrière cours pour nous entraîner au tir avec différentes armes puis nous finirons avec l'entretien de celles-ci. J'espère que vous n'avez pas perdu la main et que vous vous rappelez comment démonter et réassembler une arme. Nous devrions avoir terminé vers midi.
- Permission de parler mon Colonel ! s'exclame Ever.
- Permission accordée même si je sens que je vais le regretter... grommelais-je.
- Est-ce prudent de laisser Lucy seule jusqu'à midi ? Ne devrions-nous pas l'inclure à nos activités même si elle n'est là qu'en simple spectatrice ? s'inquiète t'elle.
- J'ai déjà répondu à ça hier ! Et quant à sa sécurité... commençais-je en affichant un sourire machiavélique. Disons qu'elle ne pourra pas aller bien loin. Attendez-vous à l'entendre rouspéter après moi. Elle aura une bonne raison de m'insulter comme ça.
- Qu'avez-vous fais Colonel ? demande-t-elle horrifiée, imaginant sans aucun doute mille scénarios.
- Ah ? Peut-être que je l'ai enfermée dans sa chambre et qu'elle ne le découvrira qu'en essayant d'ouvrir la porte ? Qui sait ? ricanais-je.
- Mais pourquoi ?! scandent t'ils a l'unisson.
- Vous êtes sûrs que c'est la meilleure chose à faire mon Colonel ? me questionne Freed.
- Elle va être furieuse. Je vais en entendre parler pendant des jours... se morfond la seule femme de mon groupe.
- Il n'y avait pas un autre moyen peut-être un peu moins euh... machiavélique ? s'enquiert à son tour Bixrow.
- Je vous en pose des questions ? râlais-je. À ce que je sache je ne vous ai pas demandé votre avis ! Et depuis quand mes décisions et mes actions sont-elles remises en cause ? Maintenant vous allez aller faire les tours de terrain que je vous ai demandé si vous ne voulez pas que je rajoute d'autres exercices ! À moins que vous ne vouliez discuter mes ordres également ?! gueulais-je.
- Non Colonel ! À vos ordres Colonel ! crient t'ils craintifs devant ma colère soudaine avant de se ruer vers l'extérieur.
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