Sanji se réveilla le lendemain matin avec une pression autour de lui. C'était au niveau de son ventre, une pression le forçait à rester en place et à ne pas bouger. S'il tentait de fuir, il serait rattrapé. Faisant inconsciemment le lien avec sa vie passée, il ouvrit subitement les yeux et tenta de se dégager. Jusqu'à ce qu'il comprenne, en se retournant, que c'était Zoro qui le tenait par la taille. Soulagé par cette vision, il relâcha la pression de son corps. Mais peine perdue s'il tentait de partir. La pression exercée était trop forte. Il tenta comme il put de s'en aller mais voyant que ça ne marchait pas, il était résolu à réveiller Zoro. Et une idée lui traversa l'esprit. Bon ok, c'était pas la meilleure idée du siècle mais il allait faire avec. Se rapprochant de l'oreille du vert, il vint la lui chatouiller en soufflant légèrement dessus. Voyant qu'il réagissait, il passa à l'étape supérieure, avec des rougeurs apparues sur tout son visage. Il vint lui mordiller gentiment le lobe d'oreille.

Ça marchait. Alors il continua. Il la lui mordillait un peu plus désormais et le bretteur réagissait tout à fait maintenant. Rouge pivoine, il continuait cependant. Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'était la réaction de Zoro. En effet, celui-ci se réveilla brusquement et inversa les positions. Il bascula Sanji sous lui, lui prenant les mains ensemble pour les joindre au-dessus de sa tête, assis à califourchon sur son bassin. Il avait même glissé un « tu veux jouer ? Ok, on va jouer. » Jusqu'à ce qu'il réalise ce qu'il était actuellement en train de faire. Il dominait Sanji, à califourchon sur lui, lui tenant les poignets et le regardant avec un regard de prédateur. Il avait retrouvé de l'entrain au moins. Mais lorsque leurs regards se croisèrent, ils prirent enfin compte de la situation. Et quelle était la situation ? Ils avaient simplement l'air d'un couple sur le point de s'adonner à quelques plaisirs.

Mais ils n'eurent pas l'occasion de se retirer de cette position gênante que la porte s'ouvrit en grand pour laisser place à Reiju, dans toute sa splendeur, venue réveiller son frère et leur invité.

Reiju : Sanji, Zoro. Faut se révei... Oh. Désolée.

Elle referma précipitamment la porte. C'était sûr que tomber sur ça dès le matin, ça pouvait surprendre. Elle était partie aussi vite que l'envol d'un papillon. Et Sanji poussa brusquement Zoro pour s'échapper et poursuivre sa sœur afin de lui expliquer la situation. Zoro, quant à lui, resté sur le rebord du lit, était sérieusement en train de se demander ce qui n'allait pas chez lui. Pourquoi donc avait-il fait ça ? Il se mettait à débloquer sérieusement. Mais le plus choquant pour lui n'avait pas été sa réaction face à ce doux réveil mais plutôt ce qu'il en avait pensé. Il avait aimé ça. Il avait aimé avoir le Cook sous lui et le dominer. Il avait aimé la position dans laquelle ils avaient été. Eh ben, il savait déjà qu'un truc n'allait pas avec lui mais là c'était vraiment le pompon. Décidant qu'il fallait quand même qu'il se lève, il sortit de la chambre et se dirigea vers la salle à manger. Malgré son sens de l'orientation, il fut rapidement guidé par des éclats de rires. Et vu la voix qui les projetaient, c'était Reiju qui se fendait la poire.

Et effectivement. Quand il arriva, il fut confronté à une Reiju en pleine crise de fou rire et son frère passablement énervé pour une raison encore inconnue. Mais il se doutait que c'était les explications qu'il avait dû lui fournir qui la mettait dans cet état-là. S'asseyant à sa place sans dire un mot, il commença à prendre son petit-déjeuner sous les rires incessants de la rose et le regard furieux du blond. Celui-ci voulait absolument changer de sujet et en avait trouvé un parfait.

Sanji : Au fait, pourquoi c'est toi qui m'as réveillé ce matin et pas le vieux ?

Reiju : Il a dû partir plus tôt ce matin et m'as demandé de le faire.

Sanji : Ah ok.

Diversion. A moitié réussie. Il s'assit sans faire plus d'histoires mais toujours autant énervé. Sa sœur se foutait de sa gueule allégrement et ça l'énervait au plus haut point. Il n'eut d'ailleurs pas le temps d'avaler une tartine complète que la voix de sa sœur résonna à nouveau.

Reiju : Et après ça ose dire que ça se déteste.

Sanji : *rouge* Mais putain, c'était un accident.

Reiju : Ta décision de le réveiller comme ça n'était pas un accident non ? *malicieuse*

Sanji : *bloque, ne sais plus rien répondre*

Zoro : D'ailleurs ... -à Sanji- Je sais pas du tout pourquoi j'ai réagi comme ça. Désolé.

Sanji : *rougit* Pas-pas grave.

Reiju : *sourit* Moi, je sais. *malicieuse*

Zoro : *intéressé* Ah oui ? Pourquoi ?

Reiju : Désolée mon chou mais il va falloir te débrouiller tout seul.

La discussion se clôtura ainsi. Ayant fini leurs repas, Sanji et Zoro se dirigèrent vers la chambre afin de prendre leurs affaires et aller à la douche. Ils avaient décidé que Zoro irait en premier, étant le plus rapide. Puis Sanji qui mettait toujours un temps fou dans la salle de bain. Zoro fut effectivement assez rapide et il ressortit tranquillement de la salle de bain. Avec pour seul vêtement, une serviette à sa taille, serviette très courte qui menaçait de tomber à chaque instant. A cette vue, un filet de sang sortit du nez de Sanji. Oh putain. Est-ce qu'il allait tenir face à ça ? Ce gars avait un corps de Dieu grec. Des abdos et des muscles taillés dans du marbre, comme tout le reste de son corps d'ailleurs. Il essuyait lacement ses cheveux mouillés avec une autre serviette. Cette vision était digne d'un tableau. Si Sanji avait pu immortaliser cet instant, il l'aurait fait sans hésiter. Il avait très souvent eu l'occasion de voir le corps nu de son ennemi mais maintenant qu'il s'était rendu compte qu'il l'aimait, ça ne tournait plus rond dans sa tête. Tout était précipité. Il avait envie de lui sauter dessus, de rejouer exactement la même scène qu'au réveil.

Mais ne le pouvant et devant réfréner ses instincts, il sortit précipitamment de la chambre sous l'incompréhension du vert. Il avait foncé à la salle de bain et l'avait fermé à clef précipitamment. Il s'appuya au lavabo et baissa lentement les yeux vers son entre-jambe. Eh merde. Une magnifique bosse avait pris place dans son pantalon. Va chier. Il était hors de question qu'il laissa ça dans cet état. Il enleva ses habits plus rapidement que jamais et alluma l'eau froide tout aussi rapidement. Sous la précipitation, il avait allumé l'eau le plus froid possible. Il risquait un choc thermique mais là, il s'en fichait complètement. Il devait trouver un moyen de se calmer. Cette vision d'un Zoro habillé d'une pauvre serviette qui menaçait de se faire la malle l'avait excité plus que nécessaire.

Baissant une nouvelle fois les yeux, il se rendit compte que l'eau froide n'avait absolument aucun effet. Bon bah, plan B. D'une main tremblante, il agrippa sa virilité et ferma les yeux. Il n'allait quand même pas faire ça ? Se masturber sur son « ennemi » ? Eh ben si. Et plutôt deux fois qu'une. Sa main commença alors à faire des allers-retours incessants. Ses jambes menaçaient de lâcher d'un instant à l'autre. Le plaisir qu'il ressentait à cet instant l'électrisait. Il essayait tant bien que mal de contenir ses gémissements et heureusement, le bruit de l'eau couvrait tout. Dans son esprit, des milliards d'images apparurent. Certaines étaient légères mais d'autres se trouvaient plus ... épicés, plus ... citronnées.

Accélérant un peu plus et raffermissant la pression, il fit quelques allers-retours en plus et enfin, dans un gémissement contenu, il éjacula contre la paroi de douche. Posant sa main contre le carrelage, il reprit doucement contenance. Il n'avait quand même pas ... ? Oh putain de merde. Il ne pourrait plus jamais regarder le vert dans les yeux. Attrapant le pommeau de douche, il essuya toute trace de son méfait et se lava en quatrième vitesse. Il ne pouvait pas faire attendre plus longtemps Zoro. Sortant avec une espèce de langueur, il reprit enfin contenance lorsqu'il se rendit compte qu'il avait oublié ses vêtements en sortant précipitamment de sa chambre. Et voilà. C'était encore de la faute du marimo. Bon, si lui était amoureux du sabreur, ce n'était sûrement pas le cas pour lui. Donc la vision d'un autre homme sortant de la douche en serviette parce qu'il a oublié ses vêtements ne devrait rien lui faire. S'il savait. Avec quelques rougeurs sur les joues, il sortit de la salle de bain, serviette à la taille.

Pendant ce temps, Zoro avait préparé leurs affaires à tous les deux pour gagner du temps. Comme il connaissait le Cook, celui-ci mettrait un temps fou dans la salle de bain et ils risqueraient d'être en retard. Il avait terminé depuis un petit moment et s'était allongé sur le lit pour essayer de faire le tri dans son esprit. Il se perdait dans les méandres de son cerveau lorsqu'il entendit le bruit de la poignée de porte. Se redressant alors, il fit face à la porte pour regarder le nouvel arrivant. Et il avait tout prévu sauf ça. Un Sanji dans la même tenue que lui précédemment. De légères rougeurs avaient pris place sur ses joues et sur le bout des oreilles mais il aurait été incapable de dire si c'était de gêne ou à cause de la chaleur. Et ce fut d'ailleurs au tour de Zoro de rougir lui aussi. Cette vision était tellement attirante. Il se remettait à imaginer le cuisinier sous lui dans cette même tenue. Oh la la, mais il devait vraiment arrêter la G.D lui.

Il attrapa son sac à la volée et sortit de la pièce exactement comme Sanji avant lui en lui disant simplement qu'il l'attendait. Sanji, quant à lui, restait perplexe. Pourquoi le vert réagissait comme ça ? C'était suspect. Mais bon, il écarta n'importe quelle supposition pour finir de se préparer. Lorsqu'il fut habillé, il remarqua que Zoro avait fait son sac et il sourit doucement à l'attention. Le prenant alors il sortit de sa chambre et rejoignit le bretteur dans l'entrée. Mettant ses chaussures, ils purent enfin partir en cours.

Ils furent à peine rentrés dans l'enceinte de l'établissement qu'ils furent assaillis par un Luffy sauvage. Celui-ci, comme tous les matins, leur avait sauté sur le dos, manquant de les faire tomber. Ils furent rapidement rejoints par le reste de la bande que le garçon au chapeau de paille avait laissé en plan pour aller bousculer ses deux amis. Ils firent le reste du trajet tous ensemble et Luffy abordait une mine plus qu'heureuse. Bien sûr, il s'agissait de Luffy mais là, il y avait quelque chose en plus. Et ils eurent rapidement la réponse du pourquoi. Lorsqu'ils furent rentrés dans la salle de cours, le jeune homme se précipita vers la seule personne présente dans la salle : Law. Il se jeta sur lui (jusque-là, tout va bien), et l'embrassa à pleine bouche. Comme tous les matins. Bah non. Pas comme tous les matins là. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Lorsque le nouveau couple se retourna vers le reste de la classe, ceux-ci abordaient différentes mines : choqués, amusés, dépités.

Luffy : Shishishi. Je crois que vous avez remarqué.

Law : *nonchalant* On est ensemble.

Hancock : *se précipitant* Attends. Attends. Attends. Comment ça vous êtes en couple ? C'est une blague j'espère ? Dites-moi que c'en est une !!!

Luffy : Bah non. Pourquoi ce serait une blague ?

Law : Elle t'aime. Alors elle digère pas que tu sois déjà pris. *lui embrassant la tempe*

Sanji : Eh ben enfin !

Nami : Vous avez pris votre temps dites donc.

Robin : *amusée* Ravie pour vous.

Usopp : Super pour toi Luffy. Toi qu'étais amoureux de lui depuis longtemps.

Sanji : On peut dire la même pour Law. *sourire amusé*

Law : Tch. Je veux rien savoir le blondinet. Arrange déjà tes affaires avant de venir me parler des miennes.

Sanji : *rougit* Va te faire foutre, le chirurgien.

Kidd : Stop ! Tout le monde vous félicite, ok. Moi aussi en passant mon pote –à Law-. Sauf que. Vous vous êtes mis quand ensemble au juste ?

Luffy/Law : Hier soir.

Franky : Ça c'est le suuuper tour de table hein ?

Vivi : Certaine. *catégorique*

Perona : Évidement. *catégorique*

Hancock : Et moi dans l'histoire ??? *désespère*

Usopp : *pouce en l'air, main sur l'épaule* T'inquiète. Tu réussiras à te trouver quelqu'un.

Hancock : Et c'est censé me rassurer ??? *panique*

Tlm : *rigolent*

Cependant, certaines personnes, Zoro en l'occurrence, furent étonnées de certaines réactions. Ou plutôt des non-réactions. Comment se faisait-il que Sanji AKA le tombeur des dames ne soit pas venu « rassurer » Hancock en lui proposant tout son amour ?

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Hello tout le monde, vingt-neuvième chapitre ^^

Et je suis ENFIN de retour. Si j'ai été privée d'internet, c'est parce que j'ai eu de mauvaises notes au deuxième trimestre. Bon, je pensais qu'après mes examens passés, j'aurais de nouveau internet (bac de français et de sciences) mais voilà, mes parents ont reçus le bulletin du dernier trimestre et c'est sûr qu'avec un 0,76 en anglais, j'étais pas prête de revoir internet. Oui, je suis nulle à ce point en anglais, c'est flippant hein.

Bon, sinon, me revoilà avec une grande avancée entre nos deux protagonistes. Une jolie scène de réveil mais surtout une scène de masturbation dans la douche. Désolée aux personnes sensibles mais c'était assez important pour marquer la tension sexuelle qui règne entre eux et le seul moyen pour Sanji de la faire descendre un peu, c'était ça.

On a aussi la fin du Lawlu. Quand je vous disais que c'était bâclé XD J'ai même pas montré comment ils se sont mis ensemble.