Salut ! Je suis super heureux, je suis en route vers le domaine Zora avec la princesse ! Et les autres, mais ça c'est moins important... Non pas qu'ils ne comptent pas pour moi, au contraire ! (Même si je me contrefiche de Link) mais je n'ai pas d'amis... J'ai quitté ma famille quand j'avais 10 ans pour aller a l'école des chevaliers d'hyrule (j'étais presque aussi fort que Link) donc je ne suis pas très sentimental. Nous sommes dans une charette, sur la gauche il y a un empilement de caisses et de tonneaux, et au fond un banc avec des coussins pour Link et Zelda... Et les gardes dans l'histoire ? Et bah ils restent debout ! Merci l'organisation ! J'aimerais tellement discuter avec Zelda, mais je n'ose pas... Il y a tant de personnes plus intéressantes que moi dans ce bas monde... et surtout moins dangereuses. Mais j'essaie quand même.

                                 
J'ai parlé avec la princesse Zelda ! Oh, noooon !

J'ai été attaqué par un Lynel ! Enfin non, pas moi, les autres... Mais commençons par le commencement ! J'ai parlé avec Zelda et elle m'a proposé de s'asseoir sur le banc avec elle. J'ai accepté (pour une fois que l'on me propose quelque chose et que l'on ne me l'impose pas !) J'ai cueilli au vol un princesse de la sérénité, c'est la plus belle fleur qui soit. Avec ses longues pétales blanches et bleues, c'est la fleur préféré de Zelda (et je la comprends bien !) Ensuite, elle est partie a l'avant, pour voir comment se portent les chevaux et je suis retourné m'asseoir sur les caisses. Donc j'ai recommencé a écrire, puis les chevaux ont hénni et se sont arrêtés. Link a sauté sur ses jambes  et, au moment ou il passait devant les caisses où j'étais assis, la charette s'est renversé assez rapidement et Link fut projeté contre la toile, qui heureusement ne se troua pas. Mais je glissa des caisses et heurta Link de plein fouet, et j'eus a peine le temps de rouler pour éviter les caisses, qui lui roulèrent dessus. Il poussa un petit cri, et sa jambe resta coincé sous la charette qui finit de s'écraser sur lui. Son visage était meurtri par un tonneau ayant explosé en des milliers de petites échardes, et son épée avait volé au loin, impossible pour lui de se dégager. Pour une fois, j'ai presque ressenti de le pitié pour lui... Non pas que je n'ai pas d'émotions, mais je ne pensait pas que l'on puisse avoir de la pitié pour notre ennemi, d'autant plus qu'on le déteste... Mais bon, je continue mon histoire : les échardes m'ont également mutilé la jambe, qui me faisait terriblement souffrir, mis quand j'ai aperçu le Lynel, (sorte de centaure hyper habile dans le maniement des armes), je n'ai pas hésité une seule seconde, j'ai attrapé mon épée, et je lui ai fait face. Du courage ? Non, une folie. D'un seul coup de sa lame, il pourrait me tuer. Mais il ne l'a pas fait. Il m'a fixé. Tout le monde me regardait. Je sentais mon cœur battre a tout rompre, chaque respiration me coûtait un immense effort, tant la douleur était profonde. Puis le Lynel me fit une révérence. Il s'inclina devant moi et ne bougea plus d'un pouce. Des émotions contraires se bousculaient dans mon esprit. Pourquoi ? Est-ce maintenant que le destin m'appelle ? Dois-je prendre son parti, celui des Hyliens ? Je me retourne et voit Zelda et les autres entrain d'essayer de sortir Link de sous les caisses, mais il gémit de douleur, et personne ne parvient a le faire sortir de la dessous. Je me précipite vers eux,  ignorant la menace du Lynel (est-ce toujours une menace ?) puis j'essaie de le dégager, sans résultats. Le Lynel s'approche, plus personne ne bouge. Il lève son arme. Link ferme les yeux. Un cri retentit. Et il l'abat sur ce qui coincait. Des soupirs de soulagement se font entendre et le sauveur inopportun remet la charette sur ses roues puis dépose le blessé sur le banc. Mais les chevaux sont partis. Je me tourne vers le Lynel et lui demande :

- Pourquoi ? Pourquoi l'avoir sauvé ?

Et il me répondit d'une voix grave :

- Parce que c'était votre volonté, vous me l'avez demandé.

Or, je n'avais rien dit, je l'ai juste pensé. Il doit lire dans mes pensées. Ou est-ce moi qui ai ouvert mon esprit à lui ? Je ne sais plus rien, je suis perdu !

- Mais les chevaux de sont enfuis, intervint la princesse Zelda, nous ne pourrons jamais atteindre le domaine Zora.
-  Ne vous inquiétez pas pour ça princesse, dis-je, ce Lynel peut nous aider. ( J'aime bien écrire des dialogues dans mon journal, ça lui donne un effet plus authentique, enfin même si ça l'est déjà)

Ainsi, j'ai attelé le Lynel à notre transport, puis je me suis assis a califourchon sur lui, les autres étant au chevet de Link. Nous sommes repartis au domaine Zora, et avons laissé notre monture de fortune repartir, mais depuis là, ni Zelda, ni Link, ni aucun autre ne m'adressa la parole du trajet.

Nous sommes arrivés au domaine Zora. Il est magnifique. Nous y passerons la nuit, mais comme ce n'est que la fin de l'après-midi, Tanaya et moi nous sommes baladés dans le domaine. Bizarrement, elle ne m'a pas parlé, mais pas pour la même raison que les autres, non, elle me comprenais sans même que je lui parle. Une petite Zora jouait devant un magasin que sa maman tenait.

Elle semblait absolument vouloir que l'on rentre dans le "bazatelier" (elle est trop mignonne quand elle dit ça) selon elle c'est logique car au fond, il y a l'atelier de son grand père et devant, il y a le bazard de ses parents, donc ça devrait s'appeler le bazatelier, mais ses parents refusent de le nommer comme ça. Je l'adore cette petite, elle est toujours enjouée. On ne peut pas dire ça de tout le monde... Comme on a été contraint de rentrer à l'intérieur, j'en ai profité pour acheter du poisson pour préparer le dîner. Seule la princesse est invitée à la table du roi Dorephah (le roi des Zoras) pour l'occasion. C'est injuste !
Je pense que je préparerai des boulettes de riz et une perche grillée. Puisqu'on est chez les Zora, pourquoi ne pas en profiter ? Après avoir acheté les ingrédients manquants, Tanaya et moi avons préparé le dîner. Je lui ai appris comment faire, elle n'avais jamais grillé d'aliments ! Mais après, j'ai fait une très grosse erreur. Avant de manger, j'ai demandé à gérante du magasin si il y avait un petit endroit assez joli et calme de nuit pour préparer une surprise à quelqu'un. Elle m'a gentiment indiqué un endroit, juste devant la statue de la princesse Mipha, où se trouvait un sanctuaire

A ce moment là, Tanaya m'a demandé timidement, avec un tout petit sourire

- Euh... Tu compte emmener qui dans cet endroit ?

Mais là, je n'ai pas su quoi répondre. Et elle a tout de suite compris que, non, ce n'était pas elle à qui je voulais faire la surprise, mais à une autre, à Zelda. Sincèrement, je crois qu'elle a un don pour deviner ce que les gens pensent. Elle était furieuse et partit en marchant vite, puis en courant. Et avec ça, les boulettes de riz et le poisson ont tout deux disparus. Tanaya les a sûrement emportés. Elle est très susceptible. Super journée, vraiment...

Quand je suis ressorti de la boutique, j'avais les larmes aux yeux. Je m'étais mise a dos ma seule amie (oui, je ne suis pas très sociable, meme si je l'ai déjà écrit). Comment ne pas être déprimé après ça ? La petite Zora qui nous avait littéralement poussé dans le magasin et qui nous attendait pour avoir notre avis m'a dit :

- Hey, gentil monsieur, tu a bien aimé le... Oh mais tu est triste ? C'est la madame avec toi qui t'a fait mal ? Oh je vais la taper, elle a pas le droit de rendre les clients triste !
- Non, elle ne m'a rien fait, petite (je me suis acroupi  pour me mettre à sa hauteur) j'ai juste fait une bêtise, dis-je avec un sourire triste.
- Oh non ! Tu a cassé son vase très beau, c'est ça !?
- Non, je l'ai juste fâché. Sinon ton magasin était très joli. Au revoir.

Je me suis relevé et je suis parti, mais elle m'a suivi et m'a rappelé :

- Gentil monsieur, reviens ! Je suis sûre que tu ne l'as pas fait exprès, tu est gentil toi, tu ne ferais de mal à personne, hein ! Viens, je vais t'aider. Et puis, c'est que je je m'ennuie moi...

Oh petite, si tu savais à quel point tu te trompes... Mais je pouvais pas lui dire  quand même.

- D'accord, viens. Dis, tu as des lucioles de la sérénité ?
- Oui, j'en ai attrapé deux hier ! Et y en a plein là bas, le soir.

Avec son doigt, elle m'a montré un endroit, juste a l'entrée du domaine Zora.
Elle s'est mise a courir dans cette direction. Des gardes surveillent cet endroit, aucun monstre ne s'aventure ici. Elle commence a attraper des lucioles mais elle n'est vraiment pas discrète. Finalement, elle n'en attrape que deux, les autres s'enfuirent. Une fois que je l'ai rejointe, nous commençons a cueillir des fleurs. Elle dit que quand elle fait une petite bêtise, elle offre un poisson a celui ou celle qu'elle à fâché. J'ai rigolé et lui ai dit que je n'étais pas un Zora et que personne n'offrait des poissons chez nous, alors elle m'a donné ses fleurs en disant que ça marchait aussi. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué, depuis la disparition de mon père, je me suis retrouvé seul. Mes amis ne connaissaient pas la vraie raison mais tout le monde avais ses deux parents, ils me trouvaient bizarre et ne m'ont plus jamais adressé la parole. La petite Zora est rentrée chez elle, après m'avoir donné les lucioles et je suis allé finir de préparer la surprise. Je réécrirai comment ça c'est passé demain.