Jour 19
Ce matin, au petit déjeuner, personne n'a mangé dans la même pièce. Tout le monde a du combattre sa peur de la solitude. D'habitude, plutôt que d'être seul, on reste dans des pièces voisines, dos a un mur ou se trouve une autre personne. Mais cette fois ci, Zelda est partie dans ses appartements, Maryline dans l'immense bibliothèque, suivie de près par Loucas et Tanaya reste dans la grande salle. Quand je part pour aller dans mon studio, revoir tout ce que j'avais laissé derrière moi en libérant mes pouvoirs, Tanaya m'interpella.
"L'aile des garde n'est plus, tu l'a détruit."
Je ne l'ai pas écouté, je veux retrouver mon chez-moi.
Malheureusement, elle avait raison. Un trou béant réside désormais a l'endroit où ma chambre se trouvait auparavant. J'étais choqué. Encore une autre œuvre de mes pouvoirs... Devant moi, Shadow, le loup des ombres sortit de derrière une grosse pierre, qui provenait sûrement du toît.
- Vois tu ce que tu as fait ? C'est de ta faute, tu aurais dû te cacher toute ta vie, pas tenter de devenir quelqu'un d'important ! C'est uniquement de ta faute.
- CE N'EST PAS VRAI !
A ce moment es larmes me sont montés aux yeux. Il m'a abandonné là où j'en avais le plus besoin. (Et c'est pas gentil) Quand bien même, il aurait raison, ça ne sert à rien de se disputer. Il faut juste qu'on éclaircisse un point tout les deux.
- Pourquoi j'ai plus de psyalis ? J'ai passé le test ? J'ai plus besoin de toi c'est ça ? Et tu va m'abandonner.
- Non, je ne vais pas t'abandonner maintenant ! Et, suite à t'a dernière psyalis, on a décidé de ne plus t'en donner.
- Ah, oui, le souvenir que Impa m'a volé... D'ailleurs, ça me fait penser que mon grand père ne doit pas tarder à arriver.
- Dans ce cas là je vais te laisser.
- Hey non ! Reviens je...
Malgré mes protestations, il est parti. Je suis resté là les bras ballants, mais un cri m'a rapidement sorti de ma stupeur. Et il venait juste de derrière mon dos.
Je me retourne, prêt à frapper quand je vois un garde royal, en proie à la douleur. Je suis rapidement soulagé, j'ai pensé à un agresseur puis je me souviens que non, il n'est plus de mon côté. Avant d'avoir repris mes esprits, un Yiga le cloue au mur et place une serpe contre son cou, la pointe légèrement enfoncée dans la roche. Il a le pied écrasé par une pierre, sûrement ça qui lui a arraché ce cri. Je pousse le caillou avec mon pied et prend le temps de l'observer. Toujours en tenue de garde royal (normal, sinon je ne l'aurais pas reconnu), il a les iris d'un noir profond, a peine ternies par les carreaux de ses lunettes rondes avec une belle monture doré. Elles sont attachés autour de son cou au moyen d'une fine chaîne en or. Ses cheveux sont bruns foncés, en accord avec sa peau matte. La seule chose dissonante chez lui, c'est sa maigreur. Comme il y a peu de gardes royaux, une dizaine, tout au plus, je le reconnais facilement : Iwagio.
Je m'apprête à l'entrainer dans une pièce à part quand j'aperçois (ou plutôt j'entends) papi Kogha arriver. Il s'exclame :
- Ah, Nilsounet ! Je t'ai cherché partout ! Tu faisais exprès de m'éviter ou quoi ?
Je. Suis. Estomaqué. Pourquoi il m'a appelé comme çaaaaaaa ? Il a pas vu qu'il y a 4 personnes ici ? Je suis sur que je suis tout rouge. Il s'aperçoit enfin que non, on est pas seul.
- Ah ! J'ai interrompu ta discussion avec ton ami ! Venez donc tout les deux, et toi aussi... Euh ... Comment tu t'appelles déjà toi ? Bon, c'est pas grave, viens toi aussi le Yiga.
- Mais... Mais... Ça va pas de m'appeler comme ça ? Et ce n'est pas...
Il n'a même pas écouté ma phrase cet-... gentil papi. Je jette un regard empli de détresse à Iwagio et il me rends le même, à ceci près qu'il est également plein d'incompréhension. On ne peut que le suivre, alors que j'étais censé m'expliquer avec un intrus, si ce n'était de le tuer. Oui, ça m'aurait fait mal au cœur, mais bon, ça s'appelle la survie, pour les ignares.
Notre joyeuse troupe est allé s'installer dans la grande salle à manger où nous attendent Tanaya, Mary et Zelda. Loucas tourne autour d'eux avec un air éberlué. Ils semblaient tous me demander : Mais dans quel pétrin tu nous à mis ?
Et ils n'ont pas tor du tout. Au moment où j'écris, c'est la 2eme heure que je passe assis à la même place, après avoir bu 10 tasses de thé et j'écoute encore mon grand père parler. Au secours, j'en peux plus de ce Yiga...
Enfin, le soir, j'ai pu retourner dans une chambre, j'en avais vraiment assez de l'entendre bavarder. Je vais écrire encore quelques minutes puis je vais dormir. C'est bien le sommeil au final. Bon bah... Bonne nuit hein
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top