Chapitre 4 : Prosternez-vous devant le Roi !
Le bon roi Robert. Robert Baratheon I, le Roi cerf avait grandement perdu de sa superbe au fil des années.
Si autrefois, il avait été un vaillant combattant, courageux et plein d'honneur, aujourd'hui le Noble cerf n'était plus que gloutonnerie et débauche. Ses muscles, acquis aux cours de périlleuses batailles avaient laissé place à une énorme bedaine négligée. Quand on le voyait, rien dans son allure ne le faisait ressembler à un roi. Il était d'avantage comparable à un ivrogne. Ressemblant plus à un porc qu'à autre chose.
Cependant à ses cotés, une véritable Reine siégeait. Arborant une longue crinière blonde et un visage sévère et hautain. Rien, tant dans son physique que dans son attitude, ne faisait nier son lignage noble.
La reine Cersei. Etre mi- lionne mi- vipère. Elle était, à n'en pas douter, une redoutable manipulatrice et une redoutable combattante.
Jaehaerys soupira, en temps qu'ainé, il observa ses frères, qui étaient restés en retrait derrière lui. Sa magie les entourait. De cette façon il pouvait les protéger et les prévenir en cas d'attaque.
Et même si la fratrie était anxieuse. Rien ne pouvait être perçu de l'extérieur. Il n'en montrait rien.
Le brun était vêtu simplement, mais à l'image d'un prince. Il portait magnifiquement bien l'étoffe de soie bleue qui glissait le long de son corps. Sous sa tunique se découvrait un pantalon noir comme la nuit.
Le prince dragon prit parole, d'une voix calme tout en s'agenouillant devant le Roi.
- Mon roi. J'ai ouï dire que vous souhaiteriez nous rencontrer, mes frères et moi ?
Le roi robert le toisa et explosa d'un rire gras. Défiant toute bien séance que le brun avait tenté d'instaurer la seconde d'avant.
- Je voulais rencontrer des Targaryens, mais je suis face à trois avortons. Dire que je m'inquiétais, alors que je pouvais à mains nues vous noyer. Ce serait aussi simple que de se débarrasser d'une portée de chatons ! N'est-ce pas une bonne idée que de me débarrasser de nuisibles dragons dans votre genre ?
- Jusqu'à preuve du contraire, nous avons autant de sang Targaryen que vous. Etant donné que nous appartenons à la noble famille Feunoyr. Votre lignage aussi est mêlé aux Dragons ! Non ?!
Jaehaerys avait encore trop parlé. Habitude de Griffondor. Il ne pouvait s'empêcher de répondre quand on le critiquait ou qu'on touchait à ses proches. De plus, cette grosse Barrique s'était permise de critiquer ses frère et le sang que leurs avaient accordé la Mort. Il n'allait pas se laisser faire.
Le brun darda des yeux sur la lionne qui s'emblait s'amuser follement. Elle avait l'air de jubiler d'une joie malsaine à la réponse que le prince dragon avait faite à son époux.
- Fais attention à ta langue petit Targaryen, si tu ne veux pas que je te la coupe. Et la tête avec !
- Mon seigneur, crachat-il. Je ne me laisserais pas faire. Quoi que vous en disiez. Je ne suis pas votre ennemi et je ne cherche pas à vous voler le trône. La seule chose qui m'intéresse, est de vivre en paix avec ma famille.
- Dois-je vous croire ou vous exécuter tout de suite ? Voyez-vous je hais les Targaryens, tous autant que vous êtes.
Quoiqu'au lieu de vous exécuter, je pourrais vous livrer à un bordel. Vous avez hérité du physique de Putain de votre dégénérée de famille. Je suis sûr que dégénérés comme eux, vous aimeriez vous prendre des queues toute la journée.
Cela me semble une bonne idée non ?
Jaehaerys jura, il détestait cet homme qui n'était que grossièreté et haine. Il n'avait qu'une envie : lui trancher la gorge quand cet usurpateur les avaient traités de pute.
Heureusement, avant que l'ancien Gryffondor qu'il était ne commette quelque chose d'irréparable, un autre homme âgé d'une soixantaine d'année intervint.
Il sembla que le gros roi l'écouta, car lui aussi changea son comportement.
- Mon jeune ami, pardonnez les paroles de notre roi, cependant je crains que vous ne devriez rester. Nous nous posons énormément de questions à votre sujet.
- Je veux bien y répondre, dans la mesure où elles ne mettent en péril, ni mes frères, ni mon peuple, ni moi.
- Merci d'en tenir compte. Nous vous inviterons à répondre à nos questions ce soir. A tête reposée. En attendant, vous pouvez toujours visiter la ville, si vous le souhaitez.
- Merci, mes frères et moi allons-nous retirer. Nous visiterons votre ville.
Le jeune dragon était surpris de pouvoir s'en sortir indemne. Surtout après avoir été aussi impulsif. Ses frères le lui firent d'ailleurs bien remarquer.
Le trio entreprit donc de visiter Port Réal. Ils ne manquèrent pas les gardes royaux qui les suivaient, observant leurs moindres faits et gestes. En faisant fit, les trois brun se plongèrent dans les rues de la capitale. Elles étaient sales et grouillantes de monde, mais tout de même bien colorées.
Aegon semblait être le plus heureux. Il naviguait entre la foule et s'émerveillait devant les boutiques, les échoppes. Parlant de tout et de rien avec les habitants de la cité.
Quand le soleil fut haut dans le ciel, les trois frères se posèrent à l'auberge la plus proche et commandèrent un repas.
Plusieurs personnes avaient été étonnées que des personnes de leur rang se promènent sans garde rapprochée, ici, à Port Réal.
Et encore plus, quand certain les avaient vu s'arrêter à une auberge d'apparence miteuse pour manger. Alors qu'ils allaient consommer ce qui se trouvait dans leurs assiettes, ils se firent interrompre par une personne qui s'installa en face de Daemon , étant donné qu'Aegon se situait en face de Jaehaerys
L'inconnu était un homme, âgé d'une petite trentaine d'années. Il n'était pas bien grand, sans doute même plus petit qu'Aegon.
Il arborait des cheveux blonds, bouclés et un sourire amical, digne du plus grand camarade de beuverie.
- Bonjour chers camarades Dragons ! s'exclama le nain.
- Bonjour Messire Lion, rigola Aegon.
Celui-ci s'attira d'ailleurs les regards surpris de ses frères et de l'illustre Lannister.
- Je suis surprit que vous m'ayez reconnu lâchât-il. Je suis désolé de vous interrompre. Tyrion Lannister, enchanté de faire votre connaissance.
- Nous de même, déclarèrent les frères.
- On ne vous aurait jamais percé à jour sans Aegon, déclara Daemon Comment as-tu fait d'ailleurs ?
- Il ressemble à la reine, en plus triste et plus avenant, répondit le petit.
Les nouveaux compères continuèrent de converser le temps du repas, se préparent à l'interrogatoire qui leurs serait réservé à leur retour au château.
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Voilà pour ce chapitre ! Vous en avez pensé quoi ?
Version corrigée par Zigarinn
Modifier 2023
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