Chapitre 15 : Viserys
Viserys commença à émerger. Il avait mal. Terriblement mal. La douleur qui se propageait de ses mains et remontait dans ses bras était atroce.
C'est un contact humide qui l'avait réveillé.
Papillonnant des yeux, il eu un mouvement de recul en reconnaissant le visage de son cousin. Le visage de son bourreau.
L'argenté commençait à paniquer, il sentait poindre la peur. Il se recroquevilla sur lui même, suffoquant.
Les larmes roulant de ses yeux clos. Il détestait ça. Il détestait se sentir vulnérable, avoir cette crainte qui le rendait complètement faible face à l'ennemi.
Daemon, ne supportait pas de voir l'état de son cousin. Ce n'était pas son but. Il voulait juste lui faire comprendre les conséquences de son comportement !
Il s'approcha donc de sa victime d'il y a quelques heures. S'il ne faisait riens, Aegon allait le tuer pour avoir mis leur cousin dans cette état.
Doucement par crainte d'effrayer l'argenté, il lui frotta le dos, dans un geste qu'il voulait réconfortant. Puis il lui parla, d'une voix calme, rassurante.
- Viserys, je ne vais pas te refaire de mal. Je ne le fais que quand c'est nécessaire. Alors calme toi. Je vais te soigner, et nous allons parler.
Le Targaryen était hésitant. N'ayant aucune confiance face à son bourreau. Il s'assied, en boule, la tête entre le genoux, et tendit sa main droite au dragon noir.
D'un calme olympien, le brun lui nettoya ses plaît, il appliqua ensuite un onguent réalisé par lui même, et insuffler de magie.
Cela soignerait plus rapidement son cousin.
- Si j'ai fait ça, c'est pour que tu comprennent t'es erreurs. Mais aussi pour t'avertir et te protéger. Si je n'était pas intervenu, Drogo aurait finis par te tuer.
- Je m'en fou. Qu'il me tue. Je ne suis pas un dragon...
La voix était lasse. Défaites.
- Viserys, ne redis plus jamais ça. Ta vie est précieuse.
- Marrant pour quelqu'un qui à essayé de me l'ôter !
- Je te l'ai dit. Chaque actes à ses conséquences, tu n'as pas a passer ta colère, ta frustration sur ta soeur ou sur les autres. Cela t'attirera des ennuis.
- De la frustration ?! De la colère ?! Tu ne sais pas ce que j'ai traversé ! Tu ne connais riens de moi !
L'argenté avait craché cette phrase. L'étincelle de colère brillait dans son regard. Il avait retiré sa main, et semblait sur le point de lui sauter au visage. Il était innarretable.
- Tu ne sais pas ce que ça fait de voir toute ta famille mourir sous t'es yeux, de devoir fuir dans un autre pays. De se retrouver sans le sou du jours au lendemain. Puis quand tu penses que tous c'est calmé, ton seul protecteur meurt. Tu te retrouve alors a tous juste 15 ans, à élever ta sœur dans une misère total, a devoir travailler pour pouvoir manger. J'ai été obligé se faire des choses... on m'as violé, tabassée, empoisonné... je refuse maintenant que tout vas mieux de me laisser faire. J'ai promis à ma mère que je n'oublierais pas ma place. Je suis un prince. Un targaryen. Le dernier !
Le monologue avait exprimé tellement d'émotions. Les larmes recommençaient à couler. Daemon n'était pas sans Coeur.
Il pris dans ses bras son cousin.
- Aucun enfant de devrait vivre ces choses. Personne. Mais à aucun moment cela n'excuse ton comportement. Je ne vais pas m'excuser de ce que j'ai fait à tes mains. Elles guériront.
Le brun avait compris pourquoi Viserys avait se comportement. Et bien qu'il soit plus âgé que lui, l'argenté était comme un enfant à qui il fallait tout apprendre. Il ne pouvait pas laisser tomber sa famille. Mais le travail serait long.
- Viserys. Je vais te laisser le choix, j'ai fais le même à Danny. Je vais bientôt partir, rentrer à Pyeredragon. Tu peux choisir de me suivre. De retrouver un certain confort de vie, mais tu devras rester courtois, et traiter tous le monde d'égal manière. Si tu souhaites étudier, tu pourras. Tu pourras également te prélassé. C'est toi qui voit.
L'argenté ne s'attendait pas à une tel proposition. Il avait besoin de réfléchir. Il ne dit riens. Et resta prostré dans le silence.
Ce que ne savait pas le targaryen, c'est que sa sœur avait tout entendu. Elle savait tous les sacrifices qu'avait fait son frère. Qui même s'il l'insultait, la frappait, il ne l'avait jamais abandonné. Mais elle ne savait pas tous en détail. Elle avait toujours été protégé en quelques sorte par ses yeux d'enfant.
Quand Daemon lui avait posé la question, Daenerys avait refusé. Elle aimait sa vie de Khaleesi. Elle aimait Drogo. Alors elle avait refusé, et le brun lui avait dit de lui envoyer des corbeaux régulièrement, et en cas de problème, de le prévenir directement, qu'il arriverait le plus vite possible.
Elle lui avait dit qu'il lui faudrait des mois, il avait alors murmuré a son oreille « la magie des Targaryen colle dans mes veines » il pourrait avec ses frères être là dans la journée.
Le brun avait laissé son frère. Alors la jeune fille s'avança vers lui. Elle ne l'avait jamais vue dans cette état.
- Viserys... tu devrais accepter.
- Jamais ! Ce boucher ne m'approchera pas.
- Il devait le faire. Tu allais trop loins. Tu risquais de mourir si on ne te stoppait pas. Tu n'es pas fait pour cette vie. Tu as besoin de te laisser porter. De souffler, nos cousins te le propose. Daemon est près à te prendre sous son ail. Tu ne vas pas bien Viserys. Et je pense que retourner à Westeros te fera du bien.
Viserys n'avait riens dit. Il sentait que sa sœur était sincère. Mais il n'arrivait pas à ce dire qu'il devrait demander de l'aide a celui qui l'avait brûlé.
Les jours avaient alors passé, et les mains du prince déchu avait guéri. Elles étaient encore douloureuses, mais la douleur était moindre par rapport au premier jour.
Il avait longuement réfléchi. Et même s'il n'appréciait pas son cousin, il ne supportait plus cette vie. Il n'aimait pas avoir faim, se sentir sale, devoir redoubler d'efforts.
Il avait pris sa décision.
- Je viens. Avait-il dit à Daemon.
L'heure du départ était proche. Le brun était sur son cheval, Viserys à côté.
Avant de partir, Daemon murmura à sa cousine : « tes 3 enfants attendent de s'éveiller dans la chaleur des bras de leurs mère. »
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Et voilà, petit chapitre sur Viserys. J'espère qu'il vous a plus, j'ai du mal au poster car mon fils est infecte en ce moment donc je n'ai pas le temps d'écrire. Je fais au plus vite pour la suite
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