chapitre 2

Lundi, le pire jour de la semaine, surtout quand ton prof de math a décidé de te mettre un contrôle, et que tu n'as rien compris du tout sérieusement qui a eu l'idée géniale d'ajouter des lettres aux math ainsi que des symboles chelous.

Mais je ne suis pas stressée du tout, je vous l'expliquerai après.

Bref, j'arrive devant le collège et passe les énormes grilles en fer forgés. La porte de l'enfer.

Adieu extérieur, quelle formulation poétique, je m'impressionne, "Le Dehors" je te dis, à 17h 05, rendez vous devant l'établissement, je vais fêter ma libération, en attenant je vais être forte et tenter de survivre à cette terrible journée d'incarcération extrêmement ..... normale.

Je pose mon sac sur un banc et attends la venue potentielle de mes amies. Une question me taraude, vont-elles sécher les cours prétextant une quelconque maladie, au quel cas je me retrouverais seule, triste, monde cruel. Mais je les comprendrais, car je ferais la même chose si j'étais elles.

Une jeune fille aux cheveux châtains souriante s'approcha de moi et je décida de l'aborder. Au moins une était venue, une amie fidèle ne m'avait pas abandonnée, soulagement intérieur extrême, mais j'étais sûre qu'elle viendrai.

-Salut Alex, lui lançais-je d'une voix fatiguée après avoir appris une hum hum de leçon d'arithmétique, t'a appris les maths?

- Non! me répondis t-elle fièrement, et toi ?

Je m'y attendais Alex et Travail étaient antinomiques, impossible de combiner les deux.

- J'ai essayé, sinon a part ça ton weekend c'est bien passé

Question d'une banalité affligeante posée à une élève lambda mais erreur fatale lorsqu'il s'agissait d'Alex.

Après quatre ans consécutifs dans la même classe je savais pertinemment que demander ce genre de chose à Alex revenait à passer la récré du matin prisonnière de son récit.

Alex me conta dans les moindres détails son emplois du temps de samedi s'attardant sur sa séance d'équitation, ses disputes avec sa sœur, le contenu de son assiette.

Je l'écoutais sans comprendre un traitre mot de ce qu'elle me disais.

Après trois tours consécutifs et complets de la cour de récré pendant lesquels j'avais eu l'immense honneur d'écouter madame raconter son aventure avec Appolo,  je crois que le cheval l'avait fait tombée et l'avais trainé sur 200 mètres dans la poussière, comme j'aurais aimé voir ça,  j'aperçus Diane, une amie d'Alex que je n'appréciait pas trop. Alex lui proposa de se joindre a nous et elle accepta. BWERK . Dommage.

Prétextant devoir relire ma leçon avant l'évaluation, de toute évidence, cette excuse était plausible étant donnée la dureté de la notion,et bien que je n'en ai pas besoin,je quittais les deux filles et me dirigeais vers le banc des 3e. Je vis la silhouette d'une autre sauveuse, Manoa, je me jetais dans ses bras en lui demandant si elle allait bien et si elle avait compris les maths, la plus importante des choses qui existent dans ce monde voué à l'autodestruction du à l'absence de tiret entre le kit et le kat de kitKat.

Elle me répondis qu'elle non plus n'avait pas tout saisi mais espérait avoir la moyenne. Elle n'avait aucun souci à se faire, je l'aiderais comme toujours, discrètement.

Des mains m'attrapèrent les côtes par derrière et me pincèrent. D'un mouvement brusque, j'abattis ma main sur la joue de l'agresseur.

-Désolé Juliette mauvais réflexe mais je t'avais dis d'arrêter, dis-je en me retournant et en apercevant le jeune fille blonde. 

Mon attaquante tomba a terre sous l'effet de la surprise, mon faible coup au visage ne l'aurais pas fais chuter.

La réponse de Juliette se constitua d'un simple Aie. Je lui tendis ma main pour l'aider mais, préférant se relever seule pris appui sur le bitume et se remit sur ses pieds e me lançant un regard  noir.

-Pas besoin d'aide, me dis-elle froidement

- Excusez moi, mademoiselle d'avoir tenté de vous secourir en vous aidant à soulever votre énorme postérieur, répliquais-je avec autant de désagréabilité.

Manoa, étant restée près de nous ne pu s'empêcher de retenir un gloussement.

Comme vous le savez le rire est plus contagieux que le covid, quelques secondes plus tard nous nous tordions de rire.

Manoa de tapait les cuisses en s'étouffait, Juliette était à nouveau au sol les larmes aux yeux et moi, j'étais adossée contre un mur et me tenait le ventre . Après deux bonnes minutes passées à lutter contre notre crise de fou rire, nous réussîmes à reprendre contenance.

Justine nous regardait d'un air dubitatif et nous expliqua qu'elle n'était pas intéressée par la cause de notre folie.

La cloche sonne et je vais en cours, rectification, je vais sur l'échafaud, j'aperçoit le prof les copies dans les mains, rectification, la mort est la, elle m'attends, Adieu c'est la fin.

Saut c'est re- l'auteure, voila l'histoire commence, j'espère que ce chapitre vous a plus je publie la suite dès que possible. A bientôt.

étant donné que ce n'est que le début, les chapitres sont courts il deviendront plus longs au fur et à mesure.

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