Chapitre 7 : Une rose
Je sortis du bain et me séchais en m'enveloppant dans une douce robe de coton. En rentrant dans ma chambre avec mes cheveux tombants, j'ai vu une seule rose rouge posée sur mon lit. Il n'y avait pas de note.
Je l'ai ramassé et examiné la belle fleur. Ses pétales cramoisis se pliaient gracieusement sur ses bords et parfumaient la pièce d’un doux parfum.
Était-ce de Gaara, comme une excuse pour la nuit précédente? Et de quoi s'en souvenait-il?
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"Arrête Gaara, laisse-moi partir! Ce n'est pas toi, c'est Shukaku. Ne le laisse pas prendre ta femme."
Il rit, soulevant le sable pour que je sois debout, toujours pris au piège dans le sable derrière moi.
"Est-ce important, que ce soit lui ou moi qui te prend?" Sa voix était grave et lubrique alors qu'il me ramena vers lui. Ma lutte avait cessé; Je m'étais épuisé pour essayer de m'échapper. Je ne pouvais que tenter de sortir de là.
"Tu es le démon, n'est-ce pas? Pourquoi ne peux-tu pas le laisser seul?"
Il rit encore, d'une voix plus grave que celle de Gaara. "Oh, il veut que je sois ici. Il a besoin de moi à l'intérieur de lui pour être fort. Sans moi, il n'est rien. Et sans toi ... eh bien, vivre dans le corps d'un garçon n'est pas amusant, à moins qu'il l'utilise. Compris?"
Il caressa ma joue avec son doigt, puis attrapa ma gorge et m'attira dans un baiser. J'ai détourné la tête.
"Tu ne t'inquiètes pas que Gaara le veuille ou non?" J'ai haleté dans son emprise.
Il a souri et a soudainement poussé ses hanches dans les miennes, me laissant sentir un grand renflement à travers sa robe.
"Sentez-vous ça, chérie? C'est tout lui. Il le veut. Il n'a tout simplement pas le courage d'agir."
Il posa sa bouche contre mon oreille, la léchant avant de murmurer: "Je l'entends, Seluni, quand je prends le contrôle. Il crie maintenant, me priant d'arrêter. Dit que vous n'êtes pas encore marié; comme si cela faisait une différence pour moi. Le garçon ne sait même pas ce qui est bon pour lui. C'est là que je viens. "
Mon esprit était en compétition avec des scénarios où je pouvais m'échapper. Mais personne n'était à proximité et j'étais faible. Le seul qui pouvait me sauver maintenant était Gaara lui-même.
"Gaara, écoute-moi! Je sais que tu peux entendre. Tu dois le combattre, toi -"
Des kilos de sable recouvraient mon visage et se resserraient autour de ma gorge, coupant mon alimentation en air. Je me débattais, je paniquais, je pensais que j'allais mourir, quand tout le sable tomba de moi et je levai les mains pour me protéger la gorge.
Je retins mon souffle et imaginai que Gaara avait encore battu Shukaku, juste à temps. Mais ensuite j'ai vu que nous n'étions plus dans le couloir. Gaara se tenait à côté de moi dans une pièce faiblement éclairée. De l'autre côté de lui se trouvait un lit.
Mes yeux s'écarquillèrent. "Non, Shukaku, s'il te plaît, laisse-moi partir!" Il me saisit fermement par le bras et me releva.
"Tu n'as pas le droit de m'adresser à moi, humain." Ses yeux brillèrent de colère alors qu'il me jetait sur le lit. Il s'est approché de moi lentement avec une expression dangereuse.
Il a grimpé sur le lit et a rampé sur moi, chevauchant mes hanches avec ses jambes. Je pouvais à nouveau sentir le renflement de sa robe alors qu'il se penchait dans le creux de mon cou et commençait à le pincer avec une rugosité croissante.
Je gémis avec un plaisir pécheur mais essayai de le repousser de moi. Mes tentatives ont été accueillies avec du sable enroulé autour de mes poignets et de mes chevilles qui m'ont empêché de rester au lit. Je vis avec stupéfaction des milliers de grains de sable tourner au-dessus de nous d'une manière apaisante qui affaiblit mes luttes. Il sera mon mari, murmura une voix en moi.
J'ai senti une paix étrange m'empêcher d'accepter ce qui se passerait, de sorte que je ne sentais presque pas les mains chaudes qui parcouraient ma chemise et autour de ma poitrine, me frottant les seins et forçant l'homme au-dessus de moi à me soulever chaudement le cou.
Gaara était tellement concentré sur moi qu'il n'a pas entendu quelqu'un apparaître derrière lui. Cependant, mes yeux étaient ouverts et j'ai vu Kakashi prendre un moment pour examiner la scène avant de nous interrompre.
"Kazekage." Murmura-t-il hardiment.
La tête de Gaara se retourna pour voir le ninja. "Que fais-tu ici?" il siffla. Kakashi plissa les yeux.
"Je sais que tu es le démon qui le contrôle maintenant." Dit fermement Kakashi. "Gaara, tu m'entends aussi. Je ne te laisserai pas la toucher avant que tu ne sois mariée. Je suis ici pour m'assurer que ce mariage se déroule sans heurts, et tes actions sont maintenant une menace pour cela."
Gaara hésita. Apparemment, Shukaku retournait les possibilités dans son esprit. Je retins mon souffle en priant pour que le démon se soucie du traité de paix ou au moins évite de combattre Kakashi.
Gaara sauta du lit pour faire face à Kakashi. Sa main levée et le sable commença lentement à remonter les jambes de Kakashi.
"Démon, tu sais ce que tu fais?" Demanda calmement Kakashi.
Le sable remonta plus haut sur ses jambes. Le visage couvert du ninja resta inchangé alors qu'il tentait sans succès de se libérer. Les yeux de Gaara se fermèrent alors qu'il souriait à la situation.
Je ne pouvais rien faire pour libérer Kakashi, mais les yeux fermés de Gaara me laissèrent une chance et je la saisis. Je sautai du lit et passai mes bras autour de Gaara. L'ayant temporairement pris au dépourvu, je le serrai fermement et lui murmurai son nom à l'oreille, dans l'espoir d'atteindre le vrai Gaara à l'intérieur.
Il y a eu un moment de silence où j'ai eu peur qu'il me jette hors de lui. Mais la main de Gaara tomba sur le côté et il m'éloigna pour me regarder dans les yeux. J'ai vu son expression changer du regard tordu de Shukaku à celui de Gaara, avant que ses yeux ne se retournent et qu'il ne s'affaisse sur le sol, me laissant tomber avec lui.
Je me soulevai et attrapai Gaara sur mes genoux. J'ai essuyé les larmes qui chatouillaient mes joues en examinant son visage inconscient et calme.
"Gaara..." J'ai chuchoté.
Kakashi posa sa main sur mon épaule. Le sable s'était libéré quand Gaara avait perdu conscience.
"Seluni, laisse-moi l'emmener à l'infirmerie." Dit-il doucement. "Retourne dans ta chambre et passe une bonne nuit de sommeil."
Comme si je pouvais. J'ai regardé Kakashi lever l'homme de mes genoux et l'emmener par la porte. Je fixai le seuil vide pendant une minute avant de me lever maladroitement et de retourner dans ma chambre.
En revenant dans ma chambre, j'étais abasourdi et j'ai été surpris de trouver ma propre porte en face de moi.
Je devais être habitué à me débrouiller , songeai-je.
La dernière chose à laquelle je pensais avant de m'endormir était la beauté de retrouver une journée normale.
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J'ai replacé la rose sur mon lit, puis j'ai mis des vêtements décents avant le petit déjeuner.
Comme d'habitude, Kankuro est venu me réveiller et a été surpris de constater que je ne dormais pas tard pour une fois.
"S'habituer à notre emploi du temps, finalement?" il a demandé avec un sourire. J'ai soudainement eu envie d'éliminer ce sourire permanent de son visage.
"Kankuro, Gaara m'a dit que tu ferais ma lessive à partir de maintenant", mentis-je avec un doux sourire.
Il se renfrogna et regarda mon panier débordant. J'avais longtemps refusé de porter une tenue à cause de tout le sable qui entrait dans les vêtements. Cela prendrait un certain temps pour s'y habituer.
"Tu plaisantes. Bien, si Gaara l'a dit ..." il a marmonné et a fermé la porte. J'ai ri de mon propre génie.
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Gaara n'était pas au petit-déjeuner. Son siège vide me semblait une insulte alors que je mangeais à nouveau en silence, car Kakashi m'ignorait décidément. J'ai manqué le discours personnel et occasionnel des repas à la maison.
Je dois m'éloigner de cet endroit, ne serait-ce que pour un moment .
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Après le petit-déjeuner, je me suis habillé pour aller en ville, tout en sachant que je n'avais nulle part où aller. Sortir du bâtiment était facile, car les gardes connaissaient maintenant mon visage. Je suis entré dans les rues et ai erré, en regardant les magasins et les gens, essayant de déchiffrer pourquoi ils choisiraient de vivre dans un endroit si triste.
Dans l'un des magasins de vêtements que j'ai visités, j'ai eu l'impression d'être surveillé. En regardant par-dessus un porte-manteau, je vis que plusieurs femmes du magasin me regardaient et chuchotaient. Je m'éloignai de la vue en tirant mon écharpe sur mon visage et partis.
J'étais tellement pressé de partir que je suis tombé sur quelqu'un qui se trouvait juste à l'extérieur du magasin, me renvoyant à terre. Une main m'a été tendue. Je l'ai pris et j'ai vu le visage de Kakashi alors que je me relevais.
"Est-ce que ça va?" Il a demandé.
"Oui, je suis désolé. J'ai juste essayé de m'éloigner de euh ..." J'ai jeté un coup d'œil par la fenêtre et j'ai vu le groupe de femmes juste derrière la vitre me regarder fixement. Génial, ils m'ont vu tomber.
"Vous ne fuyiez aucun autre attaquant, n'est-ce pas? Vous semblez attirer l'attention.
"Comme si tu pouvais me protéger."
Il a donné une fausse expression de blessé. "D'accord, donc je n'étais pas à mon meilleur combat au combat la nuit dernière. Mais tu vas bien, et plus important encore, je vais bien, à part quelques brûlures de sable."
Je me moquais de son arrogance. "Tu n'avais pas quelque chose à me dire?"
"Ah, oui. Marche avec moi et garde ta voix basse."
Nous nous sommes dirigés dans la rue, deux personnages, les visages couverts, parlant avec tant de calme de la conspiration impensable qui pourrait compromettre la paix entre les nations. Kakashi a eu raison.
"Quand je vous ai demandé de faire un jutsu, en tirant votre chakra, j'ai remarqué quelque chose de vaguement familier à ce sujet, quelque chose que je ne pouvais pas mettre le doigt sur le doigt. J'ai beaucoup réfléchi à ce sujet, et j'ai finalement réalisé que votre chakra avait des ondes semblables à le clan Inuzuka du pays du feu. "
"Clan Inuzuka?"
"Ils se spécialisent dans les jutsus de type canin, et chaque membre du clan a un chien ou un compagnon avec le loup avec lequel il vit et se bat. Il est possible que vous ayez du sang d'Inuzuka en vous. Mais il y a aussi beaucoup d'autres chakra, ce qui signifie vous n'êtes pas loin d'être considéré comme faisant partie de leur clan. "
"D'accord, alors je viens de gens qui aiment les chiens. Ce n'est pas vraiment une chose à discuter. Une autre nouvelle?"
"Seluni, je ne pense pas que vous preniez cela au sérieux. Ce que vous ne considérez pas, c'est comment votre manque de lignage approprié vous affectera à l'avenir."
Il fallut une minute à ses mots pour s’enfoncer.
"Attends, tu ne veux pas dire ... des enfants?" il acquiesca. "Kakashi, bon sang, je ne suis même pas encore marié!"
"Vous devez penser à l'avenir. Et si vos enfants portaient une marque qui prouve que vous n'êtes pas l'enfant du Raikage? Voulez-vous expliquer à Gaara pourquoi votre enfant ne ressemble pas à la Foudre et au Vent?"
J'ai grimacé à la pensée.
"D'accord, je vois ce que tu veux dire. Que puis-je faire?"
"J'ai déjà commencé. J'ai envoyé une lettre demandant à l'un des membres d'Inuzuka de visiter le Vent. Pendant qu'ils sont ici, leurs chiens et eux vont vous rencontrer et, espérons-le, découvriront si vous êtes liés à leur clan. "
Je me suis frotté les tempes et j'ai jeté un coup d'œil vers la rue.
"Quelle excuse leur as-tu donnée pour qu'ils viennent ici?"
Il haussa les épaules. "Je penserai à quelque chose le moment venu. Mais pour l'instant, je crois que Temari et Kankuro approchent."
Je concentrai mon regard sur les deux shinobi, Kankuro, les mains dans les poches et la main de Temari levée vers moi.
"Huh. Et là, je pensais que je ne pouvais pas être reconnu avec mon visage couvert."
"Ah. Et bien, vu que ça ne marche pas, tu pourrais aussi bien enlever l'écharpe. Ne pense pas que tu me flattes en volant mon regard."
J'ai pointé un coup de poing sur son épaule, mais j'ai raté un point alors qu'il l'esquivait.
"Et sur cette note, je prends congé." Il sourit hardiment et disparut dans une bouffée de fumée.
Je grommelais à propos d'hommes impolis lorsque les deux shinobi s'approchèrent. Temari, nettement moins bandé qu'hier, m'a pris dans ses bras et m'a invité à marcher avec eux.
"Que faisais-tu avec Kakashi tout à l'heure?" elle a demandé.
"Je viens de le rencontrer il y a une minute. Nous discutions du mariage." Plus ou moins la vérité.
Temari fit la moue. "Pourquoi est-il parti si tôt? Je voulais l'inviter à déjeuner."
"Qu'est-ce que tu vas après lui?" Kankuro sourit malicieusement. "Je pensais que tu aimais ce gamin paresseux à Konoha."
Temari lui donna une tape dans la tête. "Je n'aime pas ce gamin, j'apprécie juste sa compagnie."
Kankuro grimaça et massa la tache sur sa tête. "Zut, Temari, prend une blague."
"Peut-être que si tu en racontais de meilleures, je ris!"
"Qu'est-ce qui est plus drôle que ton manque de vie amoureuse? Ow! Arrête ça!"
"Toi bébé. Hé Seluni, qu'est-ce qui ne va pas?"
Je me suis rendu compte que j'avais regardé dans l'espace pendant leur crachement.
"Rien de mal!" J'ai dit trop vite. Je pensais à ma conversation avec Kakashi.
"Est-ce quelque chose que Kakashi a dit?"
"Non, pas du tout", je pensais à quel point elle était proche de la vérité.
Les deux hommes me regardèrent avec méfiance avant que Temari inclina la tête pour comprendre.
"Vous avez le mal du pays, n'est-ce pas? Eh bien, sortons pour le déjeuner. Cela ne le dérangera pas, et ça vous remontera le moral!"
"Bien sûr, ce serait génial."
C'était trop près , pensai-je. Je ferais mieux de garder ma garde autour d'eux maintenant.
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Ok note aléatoire - j'ai trouvé une chanson qui pourrait être faite pour Gaara - "Blood Red Sandman" de Lordi.
Je le recommande, c'est tout.
Et un grand merci à tous les commentateurs!
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