Vous êtes épuisé."

"Je vais bien!" Mes jambes tremblaient et mon souffle s'échappait.

"Regarde toi, tu ne peux même pas marcher." Il me tendit la main.

"Bien sûr que je peux. Regarde moi." Je fis quelques pas en avant et la douleur me monta aux jambes. Je sifflai de frustration et me baissai. Des mains fortes se sont levées sous moi et m'ont soulevé, et j'ai été soulevée dans les bras et la poitrine familiers de mon mari.

C'était la quatrième fois cette semaine que mon mari devait me ramener de la piste d'entraînement à la maison. Ce n’est pas que j’ai été ingrat pour son aide; J'étais juste embarrassé par le peu que je m'étais amélioré au cours de mes dernières semaines dans le vent. Bien sûr, je pouvais manier un kunai et lancer un shuriken avec un objectif décent, mais j'étais loin de pouvoir me protéger si j'étais attaqué pour de vrai.

Finalement, après des semaines d’attente anxieuse, j’ai reçu une lettre de Kakashi.

Seluni,

Comment se passe le mariage? J'espère que les choses se passent bien là-bas. Pour ce qui est d’ici, à Konoha, le temps est idéal et je pense que tout le monde peut trouver ce qu’il cherche ici. . . (Discuter plus inutile) . . . J'ai entendu dire que Temari se rendra bientôt à Konoha pour revoir nos examens. C'est peut-être votre chance de parcourir le pays! Vous saurez où me trouver,

Kakashi.

J'ai soigneusement plié le papier et l'ai caché dans l'un de mes livres. La lettre semblait assez innocente. Il voulait évidemment que je le rencontre dans le feu, un autre pays où je n'étais jamais allé.

"Merde, tout ce qui peut sortir du Vent", me dis-je, et je commençai à chercher Temari pour lui poser des questions sur le voyage, dont je savais qu'elle partait ce jour-là. Alors que je me retournais pour fermer ma porte derrière moi, je pouvais jurer que je voyais un mouvement derrière ma fenêtre. Ma tête revint dans la pièce, mais je ne vis rien. Je suis partie en me sentant un peu plus inquiète pour ma vie privée et pour savoir si la lettre était cachée en toute sécurité.

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J'ai trouvé Temari sur le ring d'entraînement, pratiquant ses attaques avec son arme préférée, ce grand ventilateur blanc à pois violets. C'était toujours incroyable de la regarder s'entraîner; elle n'attaqua pas, mais dansa plutôt autour du champ de sable, avec un rythme et des mouvements qui restaient en phase avec la brise soufflante. Elle pouvait tourner si rapidement tout en ajustant légèrement le ventilateur, de sorte que son corps se soulève du sol. Je l'ai regardée pendant une minute avant de l'appeler. Je savais déjà qu'il ne fallait jamais surprendre un ninja à l'entraînement. Du moins, pas à portée d'attaque. En entrant dans la zone d'entraînement, j'ai ressenti cette crainte familière qui prévalait avant mes pratiques avec Gaara.

Temari était en extase devant l'idée que je vienne avec elle au pays du feu. Elle adorait les belles plantes et les garçons mignons, ainsi que tous les magasins et les garçons mignons. Heureusement, juste au moment où elle a commencé à énumérer tous les ninjas que je devrais connaître, ou peu importe, Gaara a interrompu notre conversation. Il était apparu de nulle part, comme je m'y habituais. Apparemment, la règle de ne pas faufiler les ninjas ne s'appliquait pas à lui.

"Tu comptes aller au village de la feuille." Ce n'était pas une question.

"Comment avez-vous su?"

"Nous n'avons pas encore fini votre entraînement."

Je me suis déplacé mal à l'aise, me sentant soudain comme un enfant qui n'a pas le droit de sortir. "J'aurai Temari avec moi, ça ira."

Temari sourit. "Oh, Kazekage va-t-il manquer à sa femme? Je vais m'en occuper, petit frère, ne t'inquiète pas!"

"Ce n'est pas assez!" Il lui jeta un regard qui tue nos deux esprits. "Kankuro doit vous accompagner et vous devez me faire rapport quotidiennement jusqu'à votre retour."

Temari avait l'air blessé. "Gaara, je suis plus que suffisant pour la protéger-"

"Evidemment, vous ne l'êtes pas, vu que vous mettez sa vie en danger la première semaine où elle était ici." Bon sang, c'était bas, pensai-je misérablement. Pourquoi continue-t-il à en parler?

"Gaara, je fais entièrement confiance au pouvoir de Temari. Mais, Temari, je suis aussi utile au combat qu'une serviette humide. Nous ferions mieux de laisser Kankuro nous accompagner."

Gaara hocha la tête et se tourna pour regarder mon regard. J'y ai entrevu une émotion, était-ce inquiétant? Cela pourrait expliquer sa protection. Mais alors qu'il hochait la tête et disparaissait sans un mot, un baiser, un au revoir câlin, je compris qu'il essayait probablement de protéger son investissement, la paix, que je représentais.

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Il était encore tôt en après-midi lorsque nous sommes partis, nous trois, silencieux, alors que nous franchissions les portes extérieures du Sand. J'ai eu le sentiment inconfortable que Kankuro n'était pas content de ses projets de dernière minute. Soit ça, soit il n'avait simplement pas hâte de me transporter sur une autre longue distance.

Alors que nous nous arrêtions devant les portes, je retirai discrètement un kunai de ma robe afin que lui seul puisse le voir. Je me penchai vers son oreille et souris doucement, ajoutant: "Si tu me touches comme je n'aime pas, Kankuro, je pourrais bien te couper les doigts." Il déglutit nettement et acquiesça. J'ai ri intérieurement. Je commençais enfin à m'habituer à la façon dont les choses se passaient ici. Si vous vouliez quelque chose, ou dans ce cas, vous ne vouliez pas de quelque chose, vous deviez utiliser des menaces ou la force.

J'ai sauté sur son dos et j'ai senti un vent dans mon visage alors que les ninjas décollaient dans leurs fantastiques sprints. Alors que le flou d'un vaste désert se transformait en herbe sèche, puis en brosse douce et enfin en la forêt luxuriante du pays des incendies, le long voyage s'achevait. Le village de la feuille n'était qu'à une heure environ de sa frontière avec le vent et, alors que mes jambes commençaient à se crisper dans la cale de Kankuro (heureusement, j'ai effectué le voyage sans être inquiétés), nous y étions. Notre groupe s'est arrêté juste devant un grand mur orange, avec de grandes portes pour nous accueillir. J'ai été placé assez bas et j'ai eu l'impression que Kankuro regrettait son accord pour m'avoir amené là.

En se dirigeant vers les vastes portes, notre petit groupe a été arrêté par deux ninjas de la feuille, tous deux coiffés de cheveux bruns et de visages excités.

"Bienvenue à la feuille, Temari, Kankuro, et, qui est cette jolie chose?" Les deux hommes me fixèrent du regard, et mon regard tomba sur mes pieds. Quoi, n'étaient-ils pas habitués à de nouveaux visages ici?

Temari a parlé. "Izumo, Kotetsu, c'est la nouvelle épouse du Kazekage. Montre un peu de respect."

Deux paires d'yeux s'écarquillèrent et elles éclatèrent en excuses. Je souris un peu, me sentant un peu trop fier de moi quand nous avons été accueillis par un autre groupe de ninjas de la feuille, qui venaient dans la rue pour nous rencontrer.

J'ai bien regardé le groupe de quatre personnes, un homme plus âgé aux cheveux argentés et un masque, et trois adolescents de mon âge. (A / N: dois-je vraiment les décrire?)

Le garçon blond courut devant les autres et s’arrêta de façon alarmante près de nous.

"Kankuro, Temari! C'est un plaisir de vous revoir! Comment va le Sand? Comment va le Kazekage? Est-ce que-" il m'a jeté un coup d'œil et m'a jeté le plus grand sourire que j'aie jamais vu. C'était le type de sourire qui vous donnait envie de sourire aussi. "Yo... Qui es-tu? Es-tu du Sand aussi? Où est ton hitae-mangé? Pourquoi ne t'ai-je pas déjà vu ici? Es-tu ami avec Temari? Wh-" Il s'arrêta brusquement alors qu'il attrapa un aperçu de son équipe, qui a finalement atteint nous.

"Hey, Kakashi-Sensei, regarde qui j'ai trouvé! Temari et Kankuro et, euh, une fille!" La fille aux cheveux roses lui donna une tape sur la tête dès qu'elle fut à portée de main.

"Saaakura, c'était pour quoi?" il a gémi.

"Ayez quelques manières, teme, pourquoi ne pouvez-vous pas être plus respectueux envers la famille de Kazekage, comme Sasuke?" Elle jeta un coup d'œil timide au garçon aux cheveux noirs, qui regardait au loin, les mains dans ses poches.

Leur sensei les contourna et inclina la tête devant moi. "Je m'excuse pour leur impolitesse, Kazekage no Seluni." Mon souffle s'arrêta lorsque les yeux des trois adolescents, bleu, vert et noir, se dirigèrent vers le mien.

Temari m'a heureusement sauvé. "C'est bon, Kakashi," dit-elle gentiment, "Naruto, Sakura, Sasuke, c'est un plaisir de vous voir tous aussi. Comme je l'ai dit, voici la nouvelle épouse de Gaara, Seluni."

"Bon sang!" Naruto gémit, "Gaara doit d'abord être Kage, et maintenant il est marié aussi! Je dois le rattraper!"

Sakura roula des yeux. "Ne fais pas cette proposition à la prochaine fille que tu vois, Naruto. Tu n'as que vingt et un ans, c'est trop tôt pour te marier." Mon visage est tombé alors que je me rappelais combien j'avais voulu attendre pour me marier avant que tout cela ne commence. . .

"Sakura, tais-toi." La voix du garçon était douce, mais elle traversa les cris de Sakura et les gémissements de Naruto. Sakura était humble et il y eut un moment de silence gênant parmi nous.

"Euh, vous pouvez tous aller dans le village", appela une voix derrière nous. Izumo nous fit signe et il devint soudain évident que nous étions tous toujours sous les portes de Konoha.

"Oh, où sont mes manières?" Kakashi parla paresseusement. "Mon équipe vous escortera tous jusqu'à la tour Hokage, où vous séjournerez. Temari, parle-moi des progrès de l'examen du Sand pendant que nous marchons."

Temari sourit pour rivaliser avec Naruto et s'avança rapidement pour suivre le rythme de Kakashi. Nous autres avons suivi et Sakura a passé son bras autour du mien.

"Alors dis-moi, Seluni," ronronna-t-elle. "Qu'est-ce que ça fait d'être marié à un démon? Avais-tu peur de lui? Est-il toujours méchant?"

Quel imbécile, pensai-je, mais je souris et lui dis qu'il était assez gentil et que son démon ne se manifestait que s'il était contrarié ou excité, ce qui n'était pas souvent le cas.

"Mais qu'en est-il-" elle baissa la voix, "Qu'est-ce que ça fait d'être euh, être avec un démon? Je veux dire, il doit être excité pendant que, tu sais."

J'ai soupiré fort. Le voyage m'avait rendu grincheux et j'en avais marre des questions audacieuses de cette fille.

"Je ne couche pas avec le démon, Sakura, je couche avec lui . Et il peut généralement le contrôler."

"Et quand il ne peut pas ...?" elle a fait levier.

"Bien", je relevai le côté de ma chemise pour révéler une longue cicatrice rose qui commençait à mes abdos et courait de mon côté à mon dos. Les yeux verts brillants de Sakura s'élargirent et sa bouche tomba.

"Merde!" La voix de Naruto venait juste derrière moi. Je me suis retourné. Sasuke et lui avaient visiblement écouté notre conversation juste derrière nous. Leurs visages étaient identiques à ceux de Sakura, mais la bouche de Sasuke formait un petit sourire narquois et le visage de Naruto était un peu effrayé.

Kankuro marchait paresseusement derrière le groupe, mais en se rattrapant, il sourit à ma cicatrice affichée. "Oui, je me souviens du matin après que tu aies eu celle-là. Bon sang, il nous a presque fait peur, comment il t'a transporté dans l'infirmerie avec un écoulement de sang et tout. On pensait qu'il t'avait tué."

J'ai haussé les épaules. "Il a arrêté quand il a réalisé ce qu'il a fait."

Naruto s'approcha et toucha légèrement la cicatrice.

"Ne t'inquiète pas, ça ne fait pas mal," dis-je.

Il continua à le regarder, mais ses pensées semblaient être ailleurs. "Comment peux-tu le laisser te faire ça? Comment peut-il vivre sachant qu'il te fait du mal avec son démon?"

J'étais sur le point de répondre lorsque Kakashi nous a appelé de face. Temari et lui faisaient signe de se dépêcher.

"Ça ne me dérange pas trop," assurai-je à Naruto, dont le visage n'avait pas l'air correct sans ce grand sourire. "Ce qui compte, c'est que je suis marié à Gaara et que je suis Gaara. J'aime." Je me fichais de savoir s'il s'agissait d'un mensonge ou non. Ce qui importait maintenant, c'était d'encourager ce garçon. Et son visage se ralluma, son large sourire rendit le jour un peu plus lumineux.

Sasuke attendit à côté de moi pour recommencer à marcher. "Kazekage no Seluni..." dit-il doucement. "D'où veniez-vous

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