"Nous sommes mariés maintenant, Seluni," murmura-t-il, ses lèvres effleurant les miennes. "Il est impératif que nous ... fassions ceci."

Mon esprit tournoyait. Je pouvais à peine bouger alors que le corps de Gaara me pressait contre le mur de la chambre. Une partie de moi savait qu'il avait raison - comment pourrais-je refuser mon mari de cette manière? - Mais une autre partie de moi-même détestait ce sentiment de faiblesse qu'il m'avait donné, détestait la façon dont il me possédait. Je ne voulais pas vivre en infériorité, on en profitait chaque fois qu'il voulait de moi.

"Gaara, je serai avec toi à une condition." Je regardai le coin de sa bouche se transformer en un sourire. "Je veux te faire l'amour. Toi, pas le démon en toi."

Le démon cligna des yeux et ricana et la tête de Gaara acquiesça légèrement alors qu'il reprenait le contrôle de son corps. Son front tomba sur le mien et il ferma les yeux, un sourire délicat dansant sur ses lèvres. Il a ensuite pris ma main et m'a conduit au lit, sa prise sensiblement plus douce qu'auparavant.

Assis sur le lit et me plaçant sur ses genoux, il enroula ses bras autour de moi et embrassa mon cou.

"Merci, Seluni," dit-il entre deux baisers, "il me laisse t'avoir pour moi."

Sa main se posa pour serrer mes jambes sur ses genoux. Je me suis éloigné de ses baisers pour regarder le visage de mon nouveau mari. Ses yeux clairs contrastaient avec ses paupières sombres et ses lèvres étaient séparées par un doux sourire.

"Tu vas m'avoir pour toi," murmurai-je en touchant son visage. Et je le pensais, je le voulais maintenant, je voulais le vrai Gaara qui ne voulait pas me forcer à me soumettre.

Il était doux alors qu'il me plaçait sur le lit et rampait sur moi. Il a été doux alors qu'il m'a enlevé mes vêtements et les siens. Alors qu'il séparait mes jambes et se poussait au plus profond de moi, j'ai haleté de son nom et j'ai plongé mes mains dans ses cheveux. Cela me faisait beaucoup plus mal que prévu, mais il était patient et pleuvait des baisers dans mon cou et mon épaule jusqu'à ce que la douleur cesse. Le plaisir m'envahit alors qu'il pénétrait profondément dans moi, la satisfaction nette sur son visage.

"Tu es à moi," murmura-t-il après, alors que nous restions essoufflés et que nous transpirions sous les couvertures, "Tu es à moi."

Je me suis penchée pour embrasser le tatouage sur son front et me suis blottie dans ses bras pour dormir.

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eek! ce chapitre est trop court, je sais!

A suivre...