La salle de banquet avait été minutieusement décorée de banderoles, de plantes du désert et des milliers de bougies vacillantes entouraient la salle, baignant la foule d'une douce lueur jaune.

Lorsque les applaudissements ont cessé, Gaara m'a défilé à travers la foule jusqu'à l'avant de la salle, où il a fièrement examiné la salle. Tout le monde se tut quand il se racla la gorge et commença un discours solennel et formel, souhaitant la bienvenue à tous et leur assurant que ce mariage donnerait la paix à Wind and Lightning. Il a de nouveau été applaudi fort.

Alors que la conversation reprenait, Gaara quitta mon côté pour parler avec d'autres participants. Je me tenais à ma place, ne sachant pas quoi faire, lorsque plusieurs hommes en tenue officielle du Vent m'approchèrent, aucun moins de quarante ans. Leurs expressions étaient peintes avec une indifférence pompeuse alors qu'ils me posaient des questions sur le Lightning.

A donc suivi une longue et ennuyeuse soirée au cours de laquelle j'ai été bombardé des mêmes questions et interrogé sur mes expériences dans le pays jusqu'à présent. (Personne n'a mentionné mon enlèvement, alors j'ai supposé que personne ne le savait et je l'ai gardé pour moi.)

De temps en temps, je me suis surpris à chercher mon fiancé au milieu de la foule. D'une manière ou d'une autre, quand je l'ai repéré, je me suis senti plus en sécurité en sachant qu'il était là. Pourquoi était-ce? Je l'ai blâmé sur le fait qu'il m'avait sauvé. . . il ne pouvait y avoir aucune autre raison pour laquelle je voulais être à nouveau près de lui. Droite?

Quelques heures après le début du match, je profitais d’une des quelques minutes de paix que j’avais eu entre inquisitants bienfaiteurs et aristocrates, lorsque Kakashi m’a approché. Il s'est approché de moi, le dos au mur et nos yeux sur la foule.

Se penchant, il murmura: "Je pense avoir découvert plus d'informations sur ce nouveau sujet que nous avons discuté." Il devait avoir l'air vague pour être en sécurité.

"Ce n'est pas un bon moment pour en parler." Je murmurai avec un faux sourire, gardant les yeux sur quelques personnes devant moi.

Il en riant. "Je suis désolé, je dois être plus préoccupé par cela que vous ne l'êtes."

"Pas vrai!" Mes yeux se dirigèrent vers les siens. "Je viens de découvrir que je vais me marier dans deux jours. Je ne veux vraiment plus de stress. Cela ne peut-il pas attendre après le mariage?"

"Après le mariage, je pars pour Konoha. Je suis seulement ici en tant que médiateur pour m'assurer que tout se passe comme prévu."

"Vous donnez l'impression que je ne suis qu'une marionnette dans tout ça."

"N'est-ce pas?"

Je le foudroyai du regard, puis retrouvai mon calme pour paraître heureux au cas où quelqu'un le regarderait. Il y a eu un moment de silence entre nous.

"Kakashi?"

"Mmh?"

"Pourquoi as-tu fait ça?"

"Faire quoi?"

"Arrange le mariage, espèce de cul."

"Oh. Ce n'est rien de personnel, Seluni, j'avais mes ordres. Konoha veut la paix entre les pays autant que le reste. Je ne sais pas comment l'accord a été conclu, mais les mariages de complaisance ont toujours joué un rôle en politique."

"Je sais. Je n'avais jamais pensé que je serais pris au piège par un."

"Seluni," je sautai sur sa voix. Gaara a toujours semblé se faufiler sur moi.

"Oh, bonsoir, Kazekage. Excuse-moi, je dois voir un homme à propos d'un chien."

J'ai attendu que Gaara parle pendant qu'il me regardait. Je me sentais un peu mal à l'aise sous son regard et j'ai regardé le sol.

"Suivez-moi" fut tout ce qu'il dit, alors qu'il s'éloignait de la foule. Je le rattrapai et restai à ses côtés alors qu'il me conduisait hors de la pièce par la porte arrière que j'avais laissée au petit-déjeuner. Personne n'a semblé remarquer que nous sommes partis.

Une fois qu'il a fermé la porte derrière nous, nous étions seuls dans le couloir sombre. J'ai à peine eu la chance de me demander ce qui se passait lorsque j'ai été poussée contre le mur par ses fortes mains sur mes épaules.

"Gaara, quoi -" J'ai été coupé par un baiser rugueux alors qu'il pressait son corps contre le mien. Pas encore ça ! J'ai pensé.

Ses grandes mains ont couru le long de mes côtés, provoquant la fermeture de mon corps. Je me suis retrouvé à l'embrasser dans le dos, laissant sa langue explorer ma bouche alors que ses mains se posaient sur ma poitrine. Je savais que c'était faux, mais pour le moment, tout ce à quoi je pouvais penser était la précipitation que j'en tirais.

Je passai mes mains dans son dos et je l'entendis bourdonner dans ma bouche. Il finit le baiser et plongea sa tête dans le creux de mon cou, l'étouffant dans des baisers.

Son souffle chaud me souleva le cou. "Comment est-ce que tu me fais ça?" comme il mordu mon cou au même endroit que la première nuit.

Soudain, j'ai réalisé ce qui se passait. Je me suis caché sous ses bras et j'ai sauté de l'autre côté du couloir. Il grogna et marcha de nouveau vers moi.

"Gaara - arrête," je reculai. "Ce n'est pas toi. Ce n'est pas ce que tu veux. C'est ce démon en toi; je sais que c'est lui maintenant." J'avais eu mal avec la réalisation, mais je savais qu'il me détesterait si je le laissais faire quelque chose qu'il regretterait.

"Ce n'est pas Shukaku", sa voix était sévère alors qu'il me saisissait par le bras. "C'est moi, Seluni. Et je remets ça trop longtemps."

"Wh-"

Il m'a tiré à l'intérieur et m'a encore embrassé, mais cette fois j'étais prêt. Je me suis caché sous ses bras et ai filé derrière lui.

J'ai commencé à courir dans le couloir. Je savais qu'il avait tort, que c'était ce foutu démon. Je savais aussi qu'une partie de moi ne voulait pas que ce soit le démon. . .

Je ne m'étais éloigné que de quelques mètres lorsque quelque chose m'a attrapé la cheville, me tirant en arrière quand quelque chose a attrapé ma chute. J'ai baissé les yeux. Sand s'entassait autour de moi, me ramenant à lui.

Il s'est enroulé autour de mes bras et de mes chevilles et m'a emprisonné dans le lit de sable. Gaara se tenait silencieusement en train de me regarder près de lui.

"Arrête Gaara, laisse-moi partir! Ce n'est pas toi, c'est Shukaku. Ne le laisse pas prendre ta femme."

Il rit, soulevant le sable pour que je sois debout, toujours pris au piège dans le sable derrière moi.

Oh non, un cliffhanger! Je suis désolé, ce chapitre est si court - j'ai été très occupé et il y a tellement de petites critiques pour me motiver!

Pas que je sois ingrat. Je vous aime tous!