#1

The bad boy – Sean

Une malencontreuse ironie du sort. C'était ce qui définissait le mieux ce qui s'était passé ce jour-là. C'était une journée qui démarrait normalement...

Comme à son habitude, Sean Davis arriva littéralement à la dernière minute à l'école, ne se souciant pas le moins de monde de ce qui pourrait lui arriver s'il tardait un peu plus. Il gara sa Chevrolet impala noire – à la Dean Winchester, hm – dans le parking de l'école puis, prenant une dernière bouffée de sa cigarette, il sortit de sa voiture.

Son sac sur le dos, il se dirigea, après avoir écrasé sa cigarette au sol, vers l'établissement scolaire, quelques élèves beaucoup moins intrépides que lui le dépassant en courant.

Stupides, pensa-t-il.

Il ne comprenait pas les gens qui voulaient sincèrement aller à l'école. Lui n'était jamais motivé. Il préférait passer ses journées seul, allongé sur le plafond d'un quelconque bâtiment, à philosopher sur la vie. Ce qu'on lui apprenait à l'école était vain et inintéressant, pour lui. On ne lui apprenait rien de nouveau et il détestait ça.

Bon, ça suffit.

Ce n'est qu'arrivé dans le couloir principal qu'il se décida à faire demi-tour, ne voulant après tout pas assister au cours de maths.

Juste au moment où il se retourna, quelqu'un lui rentra violemment dedans. Mais ce n'est que lorsqu'il vit de qui il s'agissait qu'il se mit réellement en colère.

Gabe Roberts.

- Oh, fit-il. Bonjour, Gabe. Bien dormi ?

- Dégage de mon chemin, grommela Gabe, visiblement en colère, lui aussi.

Chaque fois qu'ils se croisaient, c'était toujours la même chose. Ils se mettaient en colère l'un contre l'autre, même quand ils ne se lançaient pas des piques.

Il n'y avait plus personne dans le couloir lorsque la sonnerie retentit au-dessus de leurs têtes. Une expression alarmée traversa le visage de Gabe et il s'apprêta à contourner Sean par la gauche pour se remettre à courir vers sa classe mais Sean bloqua sa route avec son corps. Agacé, Gabe tenta de contourner par la droite mais Sean imita son geste.

- Pousse-toi, pxtain ! S'écria Gabe en tentant de repousser en vain Sean.

Même si nos deux amis – enfin... Vous me comprenez – faisaient approximativement la même taille, Sean était sensiblement plus massif et fort que Gabe, une différence qui s'est grandement fait sentir à un certain moment dans le passé que je vous conterai peut-être plus tard.

- Pourquoi tant d'empressement ? Demanda Sean en empoignant et serrant le plus fort possible la main de Gabe qui se trouvait sur son torse, un sourire diabolique sur les lèvres. Tu ne veux pas rester un peu plus longtemps avec moi ?

- Quelle personne saine d'esprit voudrait rester avec toi, répondit Gabe, souriant à son tour, non impressionné par la tentative d'intimidation de Sean. Tu n'aurais pas oublié qu'on a un test de maths, j'espère ? Tu sais, celui qui compte pour la moitié de la moyenne trimestrielle ? Tu n'as sûrement pas dû réviser.

(Oui, oui, ils sont dans la même classe. Croyez-moi, l'ambiance y est d'enfer.)

Sean fronça les sourcils.

- Je n'étais pas au courant, informa-t-il.

- Comment c'est possible ? Demanda innocemment Gabe. Pourtant, j'ai transmis le message à tout le monde juste après que Mr Obs me l'ait dit et- Oh ? Est-ce que j'aurais oublié de t'envoyer un message ? Vraiment désolé !

Il était évident qu'il avait fait exprès de ne pas l'envoyer.

Gabe libéra sa main de celle de Sean, jouissant insensément de l'expression que faisait ce dernier.

- Mais je crois que ce n'est pas trop grave, n'est-ce pas ? Continua-t-il. Tu ne te soucie pas de tes études de toute façon.

Puis il s'en alla, abandonnant Sean dans le couloir.

Sean s'adossa à un casier, sortit son cigarette paquet de cigarette et son briquet de sa poche, s'immobilisa, puis les remit dans sa poche.

Bon, c'est vrai, il ne souciait pas de ses études. Mais ce petit délégué de classe, pensa-t-il, avait besoin qu'on le remette à sa place. Alors il se dirigea, lui aussi, vers sa classe pour passer le test de maths dont il ne pouvait pas moins se soucier.

*

**

*

- Bon, je vais vous rendre vos copies... Marmonna Mr Obs, à peine dix minutes après la fin du test.

Mr Obs a toujours été connu pour corriger les copies à la vitesse de la lumière.

Sean était actuellement assis à sa place, à savoir au fond de la classe près de la fenêtre qui donnait une vue sur le grand chêne planté au beau milieu de la cours de l'école. Adossé à sa chaise, il regardait un oiseau voler au loin, s'ennuyant déjà à mourir.

Lorsqu'il se remit à regarder devant lui, ses yeux fixèrent l'arrière de la tête de Gabe, assis à la première table, à côté d'une fille qui, semblait-il, était sa meilleure amie.

Lèches-bottes.

- Je vous appellerai et dirai vos notes en même temps, alors préparez-vous à vous lever.

Tous les élèves se plaignirent qu'ils ne voulaient pas que l'on dise leur note, à part Sean, qui n'en avait rien à cirer et Gabe, surexcité, qui était trop sûr de sa note pour craindre de se taper la honte.

- Vous n'aviez qu'à étudier, si vous aviez tellement peur d'avoir de mauvaises notes, rétorqua Mr Obs. Bon, ça suffit ! Christoffe !

- Oui, m'sieur ! Répondit joyeusement Christoffe.

- 2/20, annonça Mr Obs en regardant par-dessus ses lunettes.

La classe éclata de rire.

Les appels s'enchainèrent, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que deux feuilles à distribuer.

- Gabe Roberts, appela Mr Obs. 19 et demi, comme d'habitude.

Sean regarda Gabe se lever de sa chaise avec une telle fierté qu'il en étouffa un rire.

- Et enfin... Fit Mr Obs. Sean Davis. Ahem... 20.

Un silence de mort s'abattit sur la classe, ce qui fit rouler Sean des yeux. Quoi ? Ce n'était pas parce que quelqu'un ne venait jamais en classe qu'il ne pouvait pas avoir 20 sur 20. Duh.

Sean alla chercher sa feuille en marchant d'un pas lent et nonchalant, ignorant le regard de ses camarades et les gloussements/chuchotements de quelques filles à son passage. Mr Obs lui remit feuille d'un air septique, malgré le fait qu'il soit resté au fond de la classe durant toute la durée du test, donc qu'il soit absolument certain que Sean n'ait pas triché. Mais bon, Sean n'avait que faire de ce qu'ils pensaient.

Par contre, il ne put s'empêcher de narguer Gabe d'un sourire lorsqu'il passa près de sa table. La tête que Gabe faisait n'avait pas de prix. Dans ses yeux couleurs noisette, on distinguait clairement un mélange de choc, de désespoir et de colère indissimulable.

- On dirait bien que je n'avais pas besoin de réviser, finalement, déclara-t-il.

*

**

*

- Tu as triché.

Sean soupira. Dire qu'il s'apprêtait à faire une sieste bien méritée.

Il rouvrit les yeux et vit Gabe le regarder d'un air mauvais, les bras croisés sur son torse.

- Tu sais très bien que non, répondit Sean avec un sourire en coin. Tu es juste un mauvais perdant. Maintenant tu vois pourquoi elle m'a préféré à toi.

En moins de deux, Sean se retrouva debout, Gabe l'ayant soulevé par le col de son blouson et rapproché leurs deux visages. Maintenant que Sean voyait les yeux de Gabe de plus près, il constata que toute trace d'humour qu'il aurait pu y avoir avait disparu.

- Redis-moi ça ?! Demanda un Gabe enragé.

- Sinon quoi ? Demanda à son tour Sean d'un air menaçant.

- Wow, wow, wow, les gars ! On se calme !

Sean sentit quelqu'un s'interposer entre eux et les séparer, mais il ne se donna pas tout de suite la peine de regarder qui c'était, n'ayant pas envie d'être le premier à briser le contact visuel avec Gabe.

- Si tu as un problème avec moi, réglons ça après les cours, siffla-t-il entre sa mâchoire serrée.

- Quoi, tu crois que tu me fais peur ? Rétorqua Gabe en s'avançant de quelques pas, sa meilleure amie n'arrivant pas à le retenir.

- Rooh, personne ne va se taper après les cours ! Justine, emmène ton buffle ailleurs pendant que je fais sortir le mien de la classe !

À ce stade, tout le monde les regardait sans grand étonnement. Ils avaient l'habitude.

Ce n'est qu'une fois arrivé à bonne distance de la classe que Sean remarqua que la personne qui l'avait empêché de refaire le portrait de Gabe était l'un de ses quelques amis – si ce n'est le meilleur – Lenny.

Lenny était quelqu'un d'assez différent de Sean. Il était connu pour être extrêmement sociable, et était d'ailleurs celui qui arrivait toujours à faire inviter la bande – que vous découvrirez sûrement plus tard – à toutes les fêtes. Par contre, il était très paresseux en classe, était plutôt petit en taille (ça le dérangeait énormément) et, à son âge (18 ans), serait encore capable de suivre un inconnu qui lui a promis quelques bonbons. Mais bon, Sean l'aimait bien quand même.

- Est-ce que vous avez vraiment besoin de faire ça tous les jours ?! Demanda Lenny, balançant ses mains en l'air. Tu n'arrêtes pas de me dire de ne pas venir te chercher à la récré, mais vas savoir ce qui se serait passé si je n'étais pas venu !

À ce moment-là, du point de vue de Sean, il ressemblait à un nain en colère. Bien sûr, il se garda de le lui révéler. Ça ne lui aurait attiré que des ennuis.

Sean se contenta de hausser les épaules, ce qui fit soupirer Lenny.

- Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant ? Demanda Lenny, bien qu'ils eussent encore une classe avant la pause du midi.

- Rentrer, répondit Sean. Je n'ai plus rien à faire ici.

- J'avais deviné, commenta Lenny. Par contre, tu pourrais revenir à la fin des cours, cet après-midi ? Marty fait une fête chez lui ce soir et tu dois absolument venir, mec !

- Pourquoi ? Demanda Sean, levant un sourcil.

- Tu sais pourquoi, répondit Lenny en roulant des yeux. Plus de gens viendront si tu viens.

Voilà une autre chose que Sean ne pouvait pas comprendre. Malgré le fait qu'il ait aussi mauvaise réputation, qu'il soit aussi bizarre et qu'il ne parle qu'à un certain groupe de personne, tout le monde s'obstinait à vouloir se rapprocher de lui. Bon, il est possible que ce soit parce qu'il est extrêmement beau. Ou parce que son père est un milliardaire à la tête de plusieurs chaînes d'hôtels, de restaurants, d'écoles et d'entreprises fleurissantes. Peut-être.

Sean fit mine de réfléchir.

- Hm, je ne sais pas... Répondit-il. Il y a mieux à faire un vendredi soir, tu vois.

- Pitié, supplia Lenny en lui faisant des yeux de chien battu. C'est à cette seule condition que j'ai réussi à nous faire inviter ! C'est une fête ultra, ULTRA privée, Sean ! Tu ne peux pas rater ça !

Sean roula des yeux. Il avait envie de dire à Lenny que sa fête ultra, ULTRA privée ne l'intéressait pas, mais comme ça avait l'air de lui tenir à cœur... Il finit par céder.

- D'accord, accepta-t-il dans un soupir. À quelle heure ça commence ?

- 19 heures ! Répondit Lenny, surexcité.

- Alors pourquoi je dois revenir à la fin des cours, cet après-midi ? Demanda Sean. Les cours finissent à 16 heures, je te signale.

- Pour me récupérer, évidemment, répondit Lenny levant brièvement les yeux. Mais prépare-toi d'avance avant de venir parce qu'on attendra les autres chez moi. On pourra se faire une partie de Call Of Duty en attendant.

Sean hocha la tête.

- Tout le monde y sera ? Demanda-t-il.

Par « tout le monde », il parlait de sa bande, évidemment.

- Oui, oui ! Répondit Lenny. Donc tu viens, hein ?! Tu ne me lâches pas, hein ?!

- Uh huh, fut la seule réponse de Sean.

- Ouiiiiiiiiiiiiiii !

Lenny lui a ensuite sauté au cou comme si c'était la chose la plus normale au monde.

...Après, connaissant Lenny, c'était sûrement normal. Dans son monde.

- Lenny, grogna Sean en le reposant au sol.

- Tu étais sensé me faire tourner dans les airs, commenta Lenny. Mais bon ! À cet après-midi !

Puis il quitta les lieux en trottant joyeusement.

Sean le regarda s'éloigner en secouant doucement la tête. Il ne savait vraiment pas comment il avait fait pour être ami avec quelqu'un comme Lenny.

Sortant finalement sa cigarette de sa poche, il prit la direction du parking pour rentrer chez lui.

*

**

*

Encore une fois, Sean partit de chez lui à la dernière minute, soit à 16 heures moins une (on dirait bien qu'il adorait faire ça). Mais ce n'était pas grave, parce que pour aller à cette stupide fête, il avait décidé de prendre sa BMW i8, un cadeau de son père pour ses 16 ans.

Pour lui, il n'était pas question que sa Chevrolet se fasse tachetée de vomi (tandis qu'il était prêt à sacrifié sans regret l'intérieur d'une voiture de 167000$, wow. Juste... Wow). Oui, il admettait que la BMW i8 était une sacrée belle voiture. Elle n'était juste pas son genre. Il préférait les classiques et les plus discrètes.

Enfin bref.

Il démarra et se mit à rouler en direction du lycée, mais se gara un peu plus loin, près d'un parc, histoire de ne pas trop attirer l'attention. Ce n'était vraiment pas son genre de vouloir attirer l'attention. Les gens le remarquaient juste naturellement.

Il sortit de la voiture et s'adossa à sa portière, envoyant un message à Lenny pour lui dire qu'il était là (bien que tel qu'il connaissait Lenny, qui adorait prendre son temps, il ne sortira pas de sitôt). Après avoir rangé son téléphone, Sean se regarda dans son rétroviseur, passant une main dans ses cheveux noirs. Son reflet était fade, mais ça le fit juste hausser les épaules. Au moins, il s'était habillé.

Sean ne le savait probablement pas mais avec son visage, son corps, ses vêtements et adossé à cette voiture, il ressemblait plus à un prince qu'autre chose.

Sentant un regard peser sur lui, Sean tourna la tête et croisa brièvement le regard d'une jeune fille assise sur un banc dans le parc, juste avant qu'elle ne baisse honteusement les yeux. Curieux, il se mit à l'étudier avec attention.

Elle avait des cheveux blond vénitien qui entouraient un adorable visage, légèrement rond. Ses lèvres pulpeuses étaient pressées entre elles, sûrement de timidité, comme le prouvait le rose qui se trouvait sur ses joues. Sa peau était très pâle et se confondait presque avec la petite robe blanche qu'elle portait, mais étrangement, Sean trouvait que ça lui allait bien. Elle avait un livre ouvert sur les genoux et le serrait fortement dans ses petites mains.

Elle était... Très jolie. Adorablement jolie.

Ça faisait longtemps qu'une fille n'avait pas attiré l'attention de Sean de la sorte. Il avait même envie d'aller lui parler, ce qui n'était pas arrivé depuis des années.

Sean se gratta l'arrière de la tête. Moui... C'était bien beau d'avoir envie de lui parler mais ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas dragué une fille qu'il avait peur d'être un peu rouillé. En général – aussi narcissique que cela puisse paraître – il n'avait pas besoin de draguer les filles. Et la seule fois où il avait daigné faire le premier pas... Disons que ça ne s'était pas très bien fini.

Alors que faire, maintenant ?

...

'Pendant ce temps dans un monde invisible mêlé au notre, Cupidon se balade, son arc au bras, en faisant tournoyer une flèche imbibée d'amour au bout de ses doigts. Par le plus grand des hasards, il passe près du couple, et les voit se jeter des petits regards.

« Oh ! » fit-il. « Un amour naissant ! Que de beauté, que d'émerveillement ! ».

Il sent l'hésitation de Sean et se demande s'il doit intervenir.

« Pourquoi hésiter, mon garçon ? » se demande-t-il. « Il est évident qu'elle est intéressée ! Je peux voir son petit cœur battre rien que pour toi ».

Mais Sean reste immobile. À un moment, il fait quelques pas vers elle, puis il s'immobilise à nouveau.

Alors Cupidon se décide à passer à l'action.

« Une seule de mes flèches et plus rien ne t'arrêtera ! »

Il tend le fil de son arc et tire sa flèche, mais à l'instant même où elle transperce le cœur de Sean, celui-ci se retourne et ses yeux, au lieu de se poser sur la fille, se posent sur une autre personne dont il tombe immédiatement amoureux...

« Oups » fait Cupidon, disparaissant à la vitesse de la lumière.'

...

Sean fit quelques pas vers la fille puis s'immobilisa.

Il pesa le pour et le contre.

Oui, cette fille était jolie. Mais c'était une parfaite inconnue. Elle pourrait être une vraie peste, à ce qu'il sache. Et elle avait l'air innocente mais, qui sait, peut-être n'en avait-elle en réalité qu'après son argent ? Peut-être savait-elle qui il était et qu'elle était venue spécialement pour tenter de profiter de lui ? Sean avait appris à se méfier des apparences.

Au final, avec toutes ses questions sans réponses, est-ce que ça valait la peine de se déplacer ?

Bien qu'au fond de lui, quelque chose lui disait que cette fille était clean, il préféra écouter la voix de la raison et revenir à sa voiture.

Mais juste à l'instant où il se retourna, il se cogna – pour la deuxième fois de la journée – contre quelqu'un qu'il reconnut tout de suite, malgré le fait qu'il avait la tête baissée (Sean avait vu cette chevelure auburn assez de fois pour la reconnaître entre mille).

Et quand le regard de Gabe croisa le sien... Il eut l'impression qu'une bombe nucléaire fut lâché sur son cœur, tant il battit fort.

Gabe et lui se regardèrent pour ce qui semblait être une éternité, dans une position plus étrange encore que ce qui était en train de se passer, et, pour la première fois depuis qu'ils étaient les meilleurs ennemis du monde... Sean ne savait pas quoi dire à Gabe. Il voulait faire une remarque, un commentaire blessant – n'importe quoi ! Mais tous les mots restaient coincés dans sa gorge. Il ne comprenait absolument pas ce qui était en train de lui arriver.

Au bout d'un moment, Gabe fronça les sourcils et se libéra en grommelant de l'étreinte de Sean, puis il traça sa route sans se retourner, alors que Sean eût une peine énorme à le quitter des yeux.

Que vient-il de se passer, exactement ? Clignant des yeux, Sean se le demandait bien.

- Sean !

Sean sortit de son état de transe à l'entente de la voix de Lenny.

- Tu aurais pu me dire que tu étais ici ! Se plaignit celui-ci. Je t'ai cherché partout ! Wow, jolie voiture ! Ah, ils vont halluciner en nous voyant arriver avec ça ! On y va ?! J'ai trop hâte d'y être !

Sean se contenta de hocher la tête, encore étourdi.

S'il savait ce tout qui l'attendait...

Note : Yay, another bxb ! Oui, je sais, ce n'est vraiment pas le moment d'en commencer un autre, mais je n'ai pas pu m'en empêcher, celui-là me plaisait bien :) ! Qu'est-ce que vous en dîtes ? Le prochain chapitre sera un point de vue de Gabe. Et je crois que Cupidon n'apparaître plus... Ou pas ;).

Bye bye !

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