Ben : Je sais que tu en a envie toi aussi. Embrasse-moi, prends-moi dans tes bras, dis-moi que tu m'aimes~

J'étais plus rouge que ses yeux tandis que j'enfonçais lentement ma tête dans le dossier du canapé comme pour reculer davantage. Cela le fit légèrement rire avant de soudainement arrêter de voler au-dessus de moi, tombant alors sur mes genoux, une jambe de part et d'autres de moi, m'empêchant ainsi de fuir. Il plaqua une main à côté de ma tête sur le dossier du canapé, me faisant sorti quelque peu du trou que je m'étais fait dans ce dernier. Voyant mon air timide et paniquée, il ricana une seconde fois avant de dire toujours de sa voix sensuelle :

- Tu as toujours peur de moi depuis le temps qu'on se côtois ? Peut-être parce que c'est "différent" cette fois-ci entre nous...~

Moi : A...Arrête...

Nos lèvres se touchent presque tandis qu'il chuchote :

- Dis-moi que tu m'aimes, et je ferais tout ce que tu veux~

Moi : Si...Si je te dis de t'en aller après, tu le feras ?...

Ben : Ouais, ouais, t'inquiète...Alors ?~

Moi : Ce...Ce que tu être chiant quand tu t'y mets...!

Ben : J'attends~

Je soupire, baisse les yeux et marmonne d'une petite voix :

- Je...Je t'aime...

Ben : Hmm...Pardon, j'ai pas entendu ?

Moi : T'as très bien entendu ! Mainten-

Il me coupe d'un ton moqueur :

Ben : J'ai dis : j'ai pas entendu~

Je soupire une seconde fois et dit un peu plus fort toujours le regard rivé vers le bas :

- Je t'aime...

Ben : Tu parles pas fort dis donc...~

Moi : Et toi, t'es sourd !

Ben : J'ai dis : tu parles pas fort~

Je soupire une troisième fois plus bruyamment et dit encore un peu plus fort :

- Je t'aime ! C'est bon, là ?!

Ben : Tu peux le redire en me regardant dans les yeux s'il te plaît ? Car là on ne sait pas vraiment à qui tu le dis vu que tu regarde personne...~

Je l'affronte méchamment du regard et crie :

- JE T'AIME BEN DOWN-HMM ?!!!

Il m'embrassa soudainement avant que je n'ai pu finir ma phrase. Je voulu me débattre mais je me sentais comme impuissante devant ces lèvres si douces et chaleureuses. Si...agréable. mais qu'est-ce que je raconte ?! Je le l'aime pas, moi ! Je...Je ne veux pas l'embrasser, je...je ne veux pas de son amour, je...je ne veux pas l'aimer...

Il s'écarta ensuite doucement de moi, le baiser m'est alors paru si court...Trop court...Ben me regarde comme confus et surpris en disant :

- Tu...Enfin, je...je m'attendais à ce que tu me repousses, tu sais...

Je ne pouvais rien dire, mon regard était fixé sur ces lèvres envoûtantes. Non, je...Je ne dois pas me...me laisser séduire...Pas aussi facilement...Non, je ne dois pas me laisser séduire tout court...Qu'est-ce qu'il m'arrive à la fin ?! Mon cœur bat si fort dans ma poitrine...Je ne peux plus l'arrêter...

L'elfe, voyant que je ne répondais pas, rapprocha de nouveau son visage du miens. Je sentis alors me joues brûler. Non...Il faut que je me calme...Il ne faut pas que je me laisse faire...Nos lèvres allaient se toucher une seconde fois...Non...Je...Je ne veux pas enfin...Mon regard se dirigea droit dans ces yeux rouges sang...Ces yeux sont si envieux, si intense à me regarder de cette façon...J'aimerais qu'il me regarde toujours comme ça...Mais qu'est-ce que je raconte encore ?!! Non, je ne dois pas me laisser faire, il faut que je lutte, maintenant ! Allez (T/p), parle, bouge, fais quelque chose, n'importe quoi avant que je succombé de nouveau aux contact des douces lèvres de l'elfe.

Malheureusement, je ne pouvais rien faire, j'étais comme figée, dans un autre monde. Bien loin de la réalité. Quand ces lèvres touchèrent de nouveau les miennes, je me sentais aussi conquise et impuissante que la dernière fois. Pourtant, la toute première fois que Ben m'a embrassé, je n'ai pas du tout ressenti la même chose. Serait-ce parce qu'il m'avait tiré les cheveux en même temps de m'embrasser ? Sûrement, car cette fois-ci, j'ai l'impression que c'est différent, il n'y avait aucune violence dans ces gestes et tout était harmonieux. Mon corps était chaud et je sentais que mon coeur adorait cette sensation de chaleur qui l'animait. Il en voulais d'avantage.

J'essayais au mieux de retenir mes lèvres de répondre au baiser en me mordant la langue mais ça ne faisait que m'exciter encore plus ! Mon corps ne pouvait plus tenir en place, mes habits commençaient à me démanger. Quelle idée de t'être mis torse nu, Ben ?!! Ce dernier remarqua vite mon envie charnelle et rompu aussitôt le baiser pour me faire plein de petits suçons dans le cou et dans le creux de l'épaule. Ces mains longèrent mes bras avant de caresser sensuellement mes hanches me lâchant un soupir de plaisir que j'essaye de camoufler.

Non...Il faut qu'il arrête...Il faut que je fasse quelque chose pour l'en empêcher...Mais c'est si...bon... Non ! Le repousser, le repousser maintenant, tout de suite !!!

Je sorti difficilement de ma période en trans et je le repoussa brutalement en arrière de toutes mes forces, ce qui le fit tomber du canapé. Je ne prends pas la peine de le regarder que je cours précipitamment à l'étage de la maison à la recherche d'une pièce que je peux fermer à clé malheureusement, dans la maison d'un virus, tout fonctionne à l'électricité.

Soudain, Ben apparaît devant moi toujours torse nu. Je n'ai pas le temps de fuir qu'il m'attrape brutalement le poignet et me tire vers lui avant de me prendre dans ses bras et chuchoter doucement à mon oreille :

- Chuuut...Pardon (T/p), je ne voulais pas aller aussi loin. Je suis désolé, je voulais juste faire une petite plaisanterie en faisant cela mais...je n'ai pas su me raisonner. Excuse-moi...

Je me calme doucement dans ses bras tandis qu'il s'excuse infiniment, presque en pleurant. J'aurais dû me débattre mais il semblait si désolé et puis, ce n'est pas comme s'il m'avait violé...C'est étrange...j'arrive à lui pardonner si facilement...

Moi : Je te pardonne Ben...C'est ma faute aussi, je ne me suis pas vraiment défendue...

Ben : T'étais paralysée de peur donc n-

Je le coupe :

- Non Ben, j'étais pas paralysée...Ou du moins pas de peur...

L'elfe soupira en disant :

- Pardonne-moi (T/p), je...je n'ai jamais voulu essayer de te violer...

Moi : C'est bon, Ben, je t'ai dit que je te pardonnais. Et ce n'était pas vraiment une tentative de viol que tu m'a faites...

Ben : Mais moi, je ne me pardonne pas... je m'étais promis de t'aimer et résultat, je veux encore te faire du mal...

Je soupire, j'essaye de m'enlever de ses bras mais il resserre sa prise en disant :

- Non, s'il te plaît...

Je reste donc avec lui et le serre à mon tour dans mes bras ce qui le détend même si ça me gêne encore d'avoir ma tête posée sur sa poitrine nu et que je suis en soutif. Nous restâmes encore un moment comme ça, silencieux, avant de nous séparer et descendre de l'étage remettre notre haut. Quand je remets le miens, je me tourne vers Ben et dit d'un air blasé :

- T'es sérieux ?

Ben se tourne à son tour vers moi en enfilant son haut et demande, confus :

- Quoi ?

Moi : T'as carrément déchiré mon haut !

Il rigola en voyant la déchirure qui fait une diagonal sur toute sa longueur en disant :

- Excuse, j'avais les crocs.

Moi : Je vois ça...Bon, je vais me changer du coup.

Ben : Ok, moi je vais préparer le repas.

Moi : Parce qu'il est déjà midi ?!

Ben : Non, mais il faut que je parte tôt cet aprèm pour une mission, donc on mangera plus tôt que la normale cette fois-ci.

Moi : Ok.

Après m'être changer et avoir mit mon haut déchiré a la poubelle, je constate que le repas est prêt vu l'odeur qui me monte aux narines. Mais quand j'arrive dans la cuisine, il n'y a personne, je vais donc dans la salle à manger où je constate que la table est mise mais toujours personne a table.

Moi : Ben ? T'es où ?

Je l'entends descendre les escaliers et dire :

- Ha, tu tombes bien, j'avais une question à te poser...

Je me tourne vers lui qui est maintenant face à moi et demande :

- Oui ?

Ben : Tu sais où est mon portable ?

Aie.

Je fais l'innocente :

- Heu...non, pourquoi ?

Ben : Je l'ai perdu depuis ce matin. Bizarre, pourtant j'étais sûr de l'avoir mit sur la table de nuit hier soir. Tu serais pas où il est par hasard ?

Moi : Heu...non, pas du tout.

Il hausse les épaules et se marmonne a lui-même :

- En plus je vais en missions tout à l'heure donc j'aurais pas trop le temps de le chercher...Hmm...

Il retourna son regard sur moi et dit un grand sourire :

- Je sais ! Vu que tu te fais ch*er à chaque fois que je pars, je te donne comme mission de retrouver mon portable. Il doit sûrement être quelque part dans la maison alors tu t'amuseras !!!

Je fais la grimace en sachant ce qu'est devenu son fameux portable :

- Mouais...

Ben : Retrouve-le et je te donne une récompense !

Moi : La liberté ?!!

Ben : Heu...non, une plus petite récompense...

Moi : Alors j'en veux pas !

Ben afficha un air blasé et réfléchi un instant avant de dire :

- Bon...Ce sera pas la "liberté" comme tu l'entends mais un avant-goût...

Moi : Comment ça ?

Ben : Je sais pas moi, ça te dit une petite téléportation a Hawaï ? Ou New-York ? Et pourquoi pas Tokyo ? Non ?

Moi : Hmm...ok, tu m'as convaincu, le temps que tu ne fais pas de boucherie et que ce ne soit pas du vent ce que tu me dit, c'est bon !

Ben : T'inquiètes, je te le promet ! Si tu retrouves mon portable avant ce soir, je nous téléporter dans la ville de ton choix pour le temps que tu veux !!! D'accord ?

Moi : Ok, j'accepte !

On se tchek la main et on va enfin s'asseoir manger. Après le repas, pendant que nous débarrassions la table et mettons les assiettes, récipients et couverts dans le lave-vaisselle,  Ben me demande :

- Juste...

Moi : Hmm ?

Ben : Pour revenir aux cartouches et cassettes volées...

Aie. Aie.

Il continu un ton plus sérieux :

- Sonic.exe, Lost Silver et Dark Link m'ont raconté que lorsque je t'ai enfermé dans le jeu vidéo, vous vous êtes croisé et tu leur as donc dit qu'en échange qu'ils te sortent de là, tu leur prouverais que j'ai bien perdu les objets ce qui a été le cas. Non pas que je te soupçonne, mais...Ma question est donc la suivante : comment savais-tu que les objets avaient disparu ?

Aie. Aie. Aie.

Je bafouille en cherchant désespérément du regard un échappatoire. Je ne veux pas le tuer mais je ne veux pas y perdre la vie pour autant !

Moi : Heu...Et bien...oui, tu...tu as raison...c'est vrai...Heu...Je l'ai su car...Heu...Comment dire...Enfaîte...c'est que...je...Heu...J-

Il me coupa froidement :

Ben : Crache le morceau.

Son regard sérieux était devenu menaçant ne faisant que monter la peur en moi.

Ben : Je ne te ferais pas de mal, promis, je veux juste ravoir c'est p*tains d'objets. Alors dis-moi tout. Maintenant.

Son ton était autoritaire et insistant. Je voyais que si je continuais de gratter du temps, je ne ferais que l'énerver davantage. Je soupire donc et dis en baissant le regard d'un air désolé :

- Excuse-moi, Ben. J'ai envoyé les objets aux c-

Je fus couper par un fracas de porte. Nous sursautâmes en cœur avec Ben avant de se retourner vers la porte d'entrée et voir...