Chapitre 23
Ben : Tiens ? Tu n'as pas mangé ce midi durant mon absence ? Je vois qu'il n'y a pas d'assiette dans le lave-vaisselle.
Je me mis à paniquer un court instant avant de dire rapidement :
- J'ai nettoyé l'assiette à la main.
Ben : Pourquoi ? Si je peux me permettre, tu t'es un peu embêtée pour un rien, là.
Moi : Bah...Pour m'occuper. Tu comprends, rester ici seule toute la journée à ne rien faire, j'essaye de me distraire comme je peux.
Ben me regarda d'abord méfiant avant d'affiché un grand sourire et dire :
- Comme tu veux ! Et t'inquiète, la prochaine fois, je t'apporterais des choses pour t'occuper un peu. T'aime quoi comme jeux vidéos ou comme livres ? Je peux te prendre une liseuse si tu veux où tu peux télécharger toutes les histoires que tu veux gratuitement si je pirate un peu le truc ! À moins que tu préférerais un casque de réalité virtuel ou un truc dans ce genre, dis-moi tout !
Je roula des yeux avant de répondre sèchement :
Moi : Rien qui vienne de toi en tout cas.
Il haussa les sourcils visiblement surpris, avant de mimer théâtralement comme si il se prenait une flèche dans le cœur en disant :
- Aie...Ca fait mal, tu sais.
Mais je n'étais pas d'humeur à rire et insista froidement :
Moi : Tu veux vraiment pas me dire pourquoi depuis quelques jours tu me traites comme une princesse alors qu'avant c'était comme une esclave ?! J'en ai marre de tes sauts d'humeur, bordel !
Ben s'énerve à son tour :
- Je t'ai dit que je peux pas te le dire !!! Toi aussi t'es pénible avec cette question ! Profites du moment présent, m*rde ! J-
Je le coupe en hurlant :
- MAIS J'AI PEUR !!!!
Il se stoppa net et me regarda surpris. C'était la première fois que j'haussais le ton contre lui, je continu, insouciante :
- J'ai peur de toi ! De ce que tu vas me faire après...Tu n'as jamais traité tes victimes de la sorte...Qu'est-ce que c'est la prochaine étape, hein ?! Est-ce du bluff ?! Une simple plaisanterie pour toi ?! Ou alors une façon pour encore plus m'enfoncer dans le désespoir ?! Qu'est-ce que tu attends de moi, Ben Drowned ?!! Dis-moi, bon sang ?!! J'en peux plus d'être dans le doute !!!
Ben : ...Je t'ai déjà dis d'arrêter de m'harceler avec ça ! Je fais ce que je veux de toi ! Si j'ai envie d'être gentil avec toi, je suis gentil avec toi !!! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "tu n'as pas à savoir le pourquoi de mes gestes" ?! Franchement, tu commences sérieusement à m'énerver avec ça !
Moi : Moi aussi tu m'énerves, tu sais ! Limite, je préfèrerais quand tu me torturais avant, au moins je ne me posais pas de questions sur tes attitudes de schizophrène !!!
Ben : Je t'interdis de dire que je suis schizophrène !
Moi : Tu préfères bipolaire peut-être ?!
Ben me lance un regard haineux que je n'hésite pas à lui rendre.
Ben : ...J'aime pas les rebellions, tu sais. Je t'ai fait la promesse de je plus te torturer si ce n'est quand tu n'es pas sage. Et en ce moment je te trouves assez agaçante (T/p)...
Je dis en haussant légèrement la voix :
- T'es vraiment un type détestable ! Je pense que le jour où tu crèveras sera le plus beau jour de ma vie !
Il afficha un sourire narquois en disant d'un ton provoquant :
- Tu crois toujours que moi ainsi que les autres virus pouvons crever ?!
Moi : Oui ! Vous êtes tous misérablement lié à vos racines ! Votre points faible est votre départ ! Là où tout a commencé, la seule chose qui vous tienne vraiment à cœur et qui peut vous détruire en une égratignure seulement !...Celles qui vous ont d'ailleurs sûrement données vie alors que vous n'auriez jamais dû voir la lumière du jour !!!! Pour vous protéger, les autres virus te les ont confié à toi Ben Drowned, car tu es le plus puissant, mais pas le plus malin.
Ben : ...Mais de quoi tu parles ?! Ma daronne est morte depuis longtemps, tu sais !
Moi : De ta cartouche !
Il me regarda avec de grands yeux, la bouche entrouverte. Je compris alors que j'avais prononcé l'interdit.
Ses yeux devinrent plus rouge que jamais tandis que des larmes de sang coulèrent lentement sur ces joues pour finir par perler sur le sol, devant lui, a ces pieds. Il n'y avait aucune lueur d'amusement dans son visage plus que meurtrier. Ses bras le long du corps, ses yeux remplie de rage rivés sur moi, son humeur massacrante envers ma personne. Je pouvais sentir son regard noir aux idées malsaines ainsi que son hora de haine et de frustration mélangée à sa folie meurtrière pesaient lourdement sur moi. Ces poings fermés retenant au mieux la rage qui s'accumule en lui pour finir par entendre le craquement de ces muscles suivit de ces pas et de sa respiration courte se rapprochant dangereusement de moi. Je resta de marbre, le fixant avec une haine débordante. Bizarrement, je n'avais pas peur, la colère était plus forte que tout à ce moment-là. J'attendais le bon moment. Je me demande qui de nous deux était le plus énervé. Nous canalisons notre colère pour la décharger à tout moment sur l'autre. Enfin à ma hauteur, il articula difficilement en serrant les dents d'un air froid :
- Tu dis ?
J'eus pour seule réponse un :
- Parce que t'es sourd en plus ?
Mon air était provocant et agressif, ce qui l'énerva d'avantage, le faisant craquer en vain. L'elfe aller m'attraper les cheveux brutalement mais je lui pris le poignet vivement d'une main. Et de l'autre, avec le poignard que je cachais dans ma manche depuis mon retour ici, je le planta sans pitié dans le bras que je tenais. Je m'attendais à ce qu'il est mal et ainsi, qu'il se torde de douleur, mais rien. Je leva la tête vers lui, confuse, et vis un sourire fou et fier collé à son visage tandis qu'il gardait le silence.
Paniquée, j'enfonça un peu plus profondément l'arme et "tourna le couteau dans la plaie" comme dirait l'expression. Mais rien, il se contenta juste de rigoler de manière malaisante. Affolée, les larmes aux yeux, je le planta à différents endroits sur son bras mais ça ne le fit qu'encore plus rire, un rire fou qui me donnait des frissons dans tout mon corps. Il ne cherchais même pas à se défendre ou à enlever son bras de mon emprise. Limite j'avais plus l'impression de le chatouiller que de le planter ! Son bras fut bientôt recouvert de sang qui dégoulinait sur mes habits ainsi que les siens mais je m'en fichais. Je pleurais en sachant ce qui allait m'arriver si je n'arrivais pas à le mettre K.O. tandis que mes forces, mon courage et ma haine laissèrent place à la peur et au désespoir. L'elfe s'arrêta alors de rigoler en disant d'un air hautain :
- Tu aurais pu me faire mal les siècles précédents mais...dommage pour toi; Quand la technologie évolue, j'évolue avec et deviens encore plus invincible et plus fort, pareil pour les autres virus d'ailleurs !
J'arrêta de le "torturer" et me tourna une nouvelle fois vers lui, les larmes aux yeux, de la pitié dans le regard.
Moi : M...Mais...Y a un mois...Quand tu étais en cellule...Chez les creepyhunters...L'un d'eux t'avais tiré dessus et...Et ça t'avais fait mal...
Ben : Oui certes ! Mais, tu n'as pas vu aux infos que les laboratoires ont créé une machine capable de se téléporter n'importe où sur Terre en seulement trois secondes ? Je te l'ai dit, quand la technologie évolue, j'évolue avec. C'est pour ça que les creepyhunters n'arrivent jamais à nous capturer. Car il faut sans cesse qu'ils renouvellent leurs armes contre nous ou sinon ces dernières deviennent vite inutiles !
Moi : ...N...Non...
Ben : Et si ! Bravo ma belle, tu es la première victime à être aussi courageuse, dis donc !!! Ce qu'est bien avec toi, c'est que tu sais très vite comment te rendre divertissante à nouveau...Et tu sais comment je me divertis ?
Je secoue timidement la tête de droite à gauche redoutant la réponse. L'elfe maléfique ricana une énième fois d'un air mauvais avant de dire en me regardant droit dans les yeux et se rapprochant légèrement de mon visage :
- Vraiment ? Tu ne sais pas ? Ou tu ne veux pas savoir, petite humaine si insignifiante, faible et fragile que je peux buter en quelques secondes seulement ?...
Je finis par lâcher son bras ensanglanté d'une main tremblante et recula prudemment de lui, poignard toujours à la main.
Ben : Ho oui, c'est ce regard que je veux voir...La peur qui te submerge entièrement jusqu'à la dernière petite parcelle de ton corps si frêle. Savoir que je peux faire de toi ce. Que. Je. Veux.
Il se lèche les lèvres en me toisant du regard. Je crois qu'il ne m'a jamais autant fais peur...même devrais-je dire, je n'ai jamais eus aussi peur de ma vie. Je voulus courir, m'enfuir a travers la maison. Mais c'était foutu d'avance. Sa maison est entièrement électronique, je ne pourrais même pas m'enfermer dans une pièce de la maison.
J'étais totalement tétanisée, je ne pouvais pas détacher mon regard de ce psychopathe immobile à quelques mètres en face de moi. Soudain, il se rua sur moi tel un prédateur sur sa proie pour me prendre le poignet avec la main tenant le poignard, et y tordre mon poignet d'une main me faisant crisper de douleur. Il me tira ensuite vers lui et me prit le poignard de mes mains frêlent en disant comme si j'étais une enfant :
- Faut pas jouer avec ces choses ma belle. Si tu veux souffrir, demande-le moi directement, je le ferais bien mieux que ton vulgaire couteau.
Il ricana sadiquement avant de jeter le poignard par-dessus son épaule pour me serrer fort contre lui de ses deux bras. Au début, c'était doux ce qui fit me détendre. Quel erreur ! Il attendait que ça pour me serrer soudainement plus fort contre lui jusqu'à ce que j'étouffe. Je perdis alors l'équilibre et tomba à genoux au sol avec Ben qui continuait de m'étouffer dans ces bras. Il était à présent assis parterre avec ces jambes des deux côtés de mon corps, plus que collé à lui. L'elfe en profita ensuite pour me déchirer mes vêtements par derrière, laissant voir mon dos nu. Puis, il plaqua à plat ces mains électricées sur mon dos qui me lança alors une courte décharge de plusieurs volt dans le corps et me fit hurler à en perdre la voix. Je pleurais à présent à chaudes larmes dans ces bras, ma tête dans le creux de son cou.
Ben : Tu sais (T/p), ça ne fait plaisir qu'à mes pulsions meurtrières de te faire du mal. Mais à aucun moment je prends personnellement de l'amusement à le faire.
Il me remit une décharge, toujours par ces mains sur mon dos nu aux habits déchiré, qui me refit hurler et pleurer. Je serrais fort ces habits d'une main frêle tandis qu'il continua :
- Tu as été sage pendant un mois, pourquoi alors que j'étais plus gentil avec toi tu t'autorises à violer les règles, hein ? Et encore, dans mes sanctions que j'avais soigneusement planifié j'aurais dû normalement te couper un orteil, tu te rappelles ? Donc sois heureuse, tu auras à la place de simples brûlures dans le dos qui auront la trace de mes mains.
Il me remit soudainement une décharge. J'avais mal, très mal. Je le suppliait minablement entre deux sanglots :
- ...Ben...S'il te plaît...
Ben : Non, non, non (T/p), tu n'as pas été sage, alors tu es punie. Et encore, je suis doux là, tu as l'habitude des tortures que je te fais normalement, donc ça ce n'est rien a côté alors sois contente.
Il me remit une décharge, je ne sentais plus mon dos à force mais il devait être rouge.
Ben : En plus je fais des petites pauses entre chaque décharge alors...
Moi : Je...Je suis désolée, Ben...S'il te plaît...Arrête...
Ben : Promets-moi que tu ne recommenceras plus.
Moi : Je...Je recommencerais plus...Je...Je te le promets...S'il te plaît, Ben...
Ben : Tu vois quand tu veux...
Il me fit une bise sur la joue humide avant de continuer :
- Mais je vais tout de même t'enfermer dans un jeu, histoire que tu ne recommences vraiment plus...
Moi : H...Hein...?
Ben : Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi (T/p) mais...Je t'ai laissé de la liberté et donc de la confiance. Mais tu m'a trahi, donc tu comprends que j'ai à présent un petit peur d'une nouvelle révolte comme tu viens de le faire.
Moi : N...Non...B...Ben...
Ben : Il n'y a pas de "Ben" qui tiennent, ma belle. Tu as été vilaine donc tu n'as que ce que tu mérites.
Mes larmes qui étaient entrain de sécher sur mes joues redoublèrent. J'aimerai me décoller de lui, me fuir mais je n'ai plus de force en moi après toutes les décharges que Ben vient de me mettre. Ce dernier en entendant de nouveau mes sanglots, me caressa gentiment le dos en disant d'une voix douce et rassurante :
- Chuuut...Ne sois pas triste voyons...Je te promets que je serais sympa dans le jeu, d'accord ?
Moi : B...Ben...
Ben : Du coup, tu m'excuseras mais je vais devoir te refaire une dernière grosse décharge histoire de que tu perdes conscience.
Moi : Q...Quoi...?!
Je ne pus rien dire de plus qu'une nouvelle décharge s'empara de mon corps par les mains de Ben toujours plaquées sur mon dos nu. Cette décharge était bien plus longues que les précédentes tandis que j'hurlais à m'entendre dans toute la maison avant de me sentir partir et que la décharge s'arrête net.
Ben me mis alors face à lui, sur ces genoux avant de soudainement m'embrasser en pleine bouche tandis que mon esprit vacillait avant de s'écarter de moi et dire d'un air satisfait :
- Maintenant tu vas faire un gros dodo, ma belle !!!
Alors que mes forces m'abandonnèrent en vain, j'essaye de tomber sur le côté mais Ben me pris par les épaules pour me recoller à lui. Je n'eus d'autres choix que de m'évanouir sur lui. La tête une nouvelle fois dans le creux de son cou, le sentant me faire une petite bise sur mon crâne.
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