Chapitre 18

Moi : ...Pourquoi...es tu gentil avec moi...?

Ben mit soudainement le jeu sur pause et j'eus immédiatement peur de la gourde que je viens de commettre.

Il se tourna alors vers moi et je pu voir son visage afficher un air grave comme si je l'avais insulté. C'est vrai que dire à une creepypasta qu'elle est "gentille" est sûrement considérer comme une insulte chez eux. J'essaye de rectifier mon tir tant bien que mal :

- Enfin...Heu...c'est pas que je veux que tu sois méchant...c'est juste que...tu...tu semblais paniqué hier quand t'as vu que je m'étais fais mal dans les escaliers...ou que tu ne veuilles pas que je me suicide...ou encore le fait que tu ne m'as pas fait mal de la journée...et...maintenant tu me demande d'être sur tes genoux...voilà quoi...

Il resta muet en me regardant une pointe irrité et semblant perdu dans ses pensées. Comme si lui-même ne savais pas d'où lui venait ses agissements.

Moi : Enfin...Si tu ne veux pas le dire, je ne te force pas...c'est... c'est comme tu veux, hein...

L'elfe vert finit par soupirer avant de me lâcher enfin en disant d'un ton blasé comme si je l'ennuyais profondément :

- Va faire le ménage au lieu de raconter des c*nneries, t'as pas besoin de savoir quoique ce soit sur ce que je fais où je dis.

Je roule rapidement des yeux pour pas qu'il le voit avant de me lever de ces jambes et de fermer la porte de sa chambre après mon passage. C'est vrai qu'en plus d'être son souffre-douleur, je suis son esclave. Et être l'esclave d'un flemmard comme lui n'est pas de tout repos.

Pendant que je passais tranquillement le balais dans le couloir à l'étage, je remarque une trappe au-dessus de moi menant certainement au grenier. Je ne savais même pas l'existence de cette pièce, faut dire aussi que Ben ne m'a jamais fait la visite des lieux et m'a plutôt laissé découvrir par moi-même, surement par flemme j'imagine. Ca doit être poussiéreux là-haut car je ne l'ai jamais vu y monter. Allons y faire un petit tour et puis quelque chose me pousse à aller voir.

Je regarde autour de moi mais ne vois aucune échelle, Ben doit surement y accéder en volant sans penser à moi. Je vais donc chercher une chaise dans la salle de bain non loin d'ici que je positionne au-dessus du grenier. Ensuite, j'essaye d'ouvrir la trappe mais ce n'est pas facile entre mon corps que je dois maintenir en équilibre sur la petite chaise et la trappe qui semble ne pas avoir été ouverte depuis des siècles. Après moultes tentatives et péripéties, j'arrive enfin à mes fins et escalade la trappe en m'aidant du bord du parquet du grenier.

Enfin dans le fameux grenier, une vague de poussières s'empare de moi me faisant éternuer et tousser à plusieurs reprises. Quand j'y pense, j'ai oublié mon balai en bas...Tant pis ! Je visite tranquillement le grenier faiblement éclairé par la trappe que j'ai ouverte, il y a une vieille télévision datant sûrement des années 1900 et surtout près d'une quinzaine de cartons ouverts avec de vieux jeux vidéos tel que la Wii, plusieurs Nintendo, PS4, XBOX ainsi que des câbles, pc, et autres engins technologiques.

En fouillant dans les carton, je trouve dans l'un d'eux un jeu qui attira étrangement ma curiosité : une vieille cartouche grise Nintedo64 avec écrite dessus MAJORA en noir.

À la voir comme ça, elle n'a rien de spéciale mais quelque chose me convainc du contraire. Son emplacement où je l'ai trouvée était au fin-fond de la pièce, bien à l'écart et dans le plus gros carton du grenier. Comme si Ben cherchait à la cachée à tout prix. Il doit vraiment y tenir à ce jeu. Je remets la cartouche dans le carton et continu de fouiller dans ce dernier, je trouve d'autres jeux vidéos eux-aussi assez vieux. Pourtant, ce sont des jeux très banals tel que Pokemon Argent, Pikachu, ou encore The Legend of Zelda.

Il y avait aussi de vieilles cassettes, intriguée, j'en pris une au hasard et l'insère dans la télévision du grenier. Cette dernière diffusa alors un vieux dessin animé..."Bob l'Éponge" je crois qu'il s'appelait. Dès le début du film, c'était assez gore, on voyait le personnage Carlos prenant un fusil, le mittant dans sa bouche et pressa la détente. Du sang et des morceaux de cervelle giclèrent ensuite sur le mur derrière lui et sur son lit où il était assis. Les cinq dernières secondes montraient son corps mort gisant sur le lit avec, sur le côté, un œil exorbité et un visage méconnaissable. De quoi traumatiser plusieurs enfants. Puis l'épisode se termina.

Abasourdie, je sortie lentement la cassette de la télévision. Ce que je viens de voir...serait-ce l'épisode perdu de Suicide Carlos ?...Mais alors...Je me tourna vers le carton où j'ai trouvé la cassette, la boule au ventre. Je ne pouvais malheureusement pas regarder les cartouches de jeu avec la télévision, donc pour certifier mes doutes, je pris une autre cassette et l'inséra dans la télé.

Celle-ci montra Mickey Mouse marchant dans ce semblait être une ville en fond. Son visage semblait d'abord triste, mélancolique voir totalement dépressif avant qu'un son insupportable de cris de douleur de gens se fassent entendre et que le visage de Mickey devint bien plus horrifique et terrifiant. L'image commença alors à grésiller avant de s'éteindre brutalement...Suicide Mouse ?...Certainement.

Soudain, j'entendis un fracas de porte venant de la chambre de Ben. M*rde, il a du entendre les dessins animés ! Je m'empresse de sortir la cassette de Suicide Mouse de la télévision et la range elle ainsi que les autres cartouche et dessins animés précipitamment dans le carton. Je me rus ensuite à l'autre bout du grenier, prend un vieux mouchoir poussiéreux trainant ici et fait semblant de nettoyer le...mur...Pas grave ! Il comprendra !

Je ne l'ai même pas entendu monter que je le vois débarqué en volant du grenier en furie et me gu*ler dessus :

- JE PEUX SAVOIR CE QUE TU FOUS ICI ?!!!!

Je perdis mes mots tandis que mes jambes tremblaient comme jamais, je montra donc le mouchoir que je tenais d'une main frêle à Ben. Ce dernier se radoucit quelque peu en disant d'un ton tout de même froid et sévère :

- ...Ca ira pour cette fois, mais ne vient plus jamais ici, compris ?!!

Je m'empressa d'hocher de haut en bas la tête frénétiquement, il continue en insistant d'un ton autoritaire :

- Est-ce que t'as touché à ce qu'il y avait dans les cartons ?!

Moi : N...non...

Ben : Sûr ?!!

Moi : Oui...! Je le promets...Je ne les ai même pas ouverts...Je sais pas ce qu'il y a dedans ! Promis !

Ben me regarda droit dans les yeux comme pour savoir si je disais la vérité ou non...Il eut plusieurs longues minutes de silence pesantes avant qu'il souffle bruyamment et dit :

- C'est bon, descends. Mais que je ne te revois plus trainer ici !

Je descends à moitié en courant créant une belle chute au sol, prends mon balai et descends au rez-de-chaussée cette fois, de peur que Ben change d'avis. Je repense silencieusement à ce que je viens de découvrir...Ben aurait donc dans son grenier toutes les cassettes et jeux des virus dont le siens...Je pense que ces derniers lui ont confier car il est le plus puissant. Ca se voit qu'ils y tiennent à ces choses vu la réaction impulsif de l'elfe mais...les gardent-ils par simple nostalgie...Ou parce qu'ils sont en quelque sorte liés à ces objets ?...Que ce passe-t-il si je les raye voir les casse complétement ? Comment réagiraient-ils ? Seraient-ce leurs...points faibles que je recherchais tant ?

Une chose est sûre : Il faut d'urgence que j'amène ces cassettes et ces cartouches aux creepyhunters, je crois que j'ai trouvé une piste qui pourrait fortement les intéresser.

Maintenant que j'ai trouvé leurs cassettes et leur cartouches qui semblent être le point faible des virus, plus qu'à trouver un moyen de les arracher des griffer de Ben et les amener aux creepyhunters. Mais ça ne va pas être chose facile étant donné que le démon vert m'a retrouvée là où je ne devais pas être, il risque de renforcer sa vigilance.

Ben et moi ne nous étions pas reparlé du reste de la journée et le lendemain, il parti enfin aller tuer des gens. Quand je fus certaine d'être seule, je me rua vers le grenier, chaise dans les mains mais comme je m'y attendais; il avait mit un cadenas à empreintes digitales bloquant ainsi la trappe. Pas le choix, il faut que je le casse.

Je posa la chaise en-dessous de la trappe menant au grenier. Je réfléchis à un outil se trouvant dans la maison qui pourrait m'aider à casser le cadenas. Une illumination me vint alors. Je me précipita dans la pièce que je déteste le plus de la maison étant le sous-sol, là où Ben me torture. En y rentrant, une boule au ventre suivit de mauvais souvenirs refirent surface.

Je regarda les instruments de torture de Ben et mes yeux se posèrent sur la grosse pince en fer, il a déjà réussi à me briser plusieurs os avec et ne me demander pas comment. Je prends l'outil avec moi et remonte à l'étage avant d'essayer tant bien que mal de couper le cadenas de la trappe. Après moultes tentatives, ce dernier cède créant ainsi un sourire sur mes lèvres. J'entre toujours avec autant de difficulté que la première fois dans le grenier et regarde le fameux carton rempli de cassettes et de cartouches des virus.

Que pourrais-je faire maintenant ? J'ai déjà perdu trop de temps pour ouvrir la trappe, je n'aurais pas le temps de faire l'aller-retour des creepyhunters à ici que Ben sera surement déjà rentré. Il y passe souvent pas plus de trois heures et je ne sais pas combien de kilomètres me séparent de la prochaine base creepyhunter ni où elle se situe. Je vais donc sortir les objets pas à pas de la maison. Déjà, enlever le carton du grenier et le cacher quelque part plus accessible pour ne pas que Ben remarque avec le temps que je rode toujours autour du grenier. Hmm...J'ai qu'à caché le carton dans les buissons juste derrière la maison que je peux atteindre facilement par la fenêtre de la cuisine. Ben ne va presque jamais à l'extérieur qu'il rentre et sort par les écrans donc techniquement, si je le mets dehors, il ne devrait normalement pas s'en apercevoir.

Je prends le carton remplis de casettes et cartouches de jeux et le descends en bas en y faisant grandement attention...malheureusement, je finis par trébucher dans les escaliers menant au rez-de-chaussée faisant tomber les précieux objets percutant le sol. A peine parterre que je me relève précipitamment et regarde chaque cassette et cartouche en espérant qu'elle ont rien et qu'elles n'ont pas alerter leur "propriétaires".

Pour mon plus grand bonheur, elles n'ont rien, je soupire de soulagement avant de les ranger rapidement dans le carton, faites que les virus n'ont rien ressenti d'étrange et que Ben ne va pas débouler ici d'un instant à l'autre ! Heureusement pour moi, rien ne s'est passé et j'ai pu ranger tranquillement le carton en le faisant passé de l'autre coté de la fenêtre de la cuisine avant de le coller au mur de dehors et le camoufler par les buissons qui l'entourent. Comme ça, j'aurais juste à me pencher par-dessus la fenêtre et ne pas m'attirer les suspicions de Ben en tournant autour du grenier.

Sauf que maintenant, j'ai un autre problème : le cadenas que j'ai coupé. Ben risque de le voir et donc mon plan aura échoué...Il faudrait que...je le ressoude ? C'est vrai que j'avais fais un peu de soudure au collège et lycée mais je n'ai pas le matér-...Attends, mais si j'ai le matériel qu'il faut ! Ben me torture aussi au fer chaud et je crois qu'il a tout ce qu'il y a le nécessaire au sous-sol une nouvelle fois. Ben à vraiment ses façons à lui de torturer...Mais bon, qui suis-je pour juger, c'est bien d'être original dans la vie...pour les bonnes choses du moins...

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