Chapitre 14

Pdv Simon

(T/p) maintenant loin, j'affronte Ben Drowned d'un regard noir :

- À nous deux maintenant...

Ben : Oulala, quel courage, franchement ! Donc comme ça tu joue les princes charmants auprès des jeunes filles en détresses comme (T/p) ? Que c'est ridicule et niais !

Simon : J'peux savoir pourquoi tu tiens tant que ça à la faire souffrir ?!

Ben : Ce ne sont normalement pas tes affaires mais c'est pas comme si j'avais des choses à cacher ! C'est elle qui a commencé à me provoquer avec son jeu de la pièce ! Je n'ai fait que de me venger, rien de plus !

Simon : Laisse-là tranquille sale enfoiré !

Ben : C'est un ordre ? Une demande ? Ou une prière ? Vu ton agressivité, j'imagine que c'est la première option ! Dommage pour toi, j'aime pas obéir à quelqu'un, surtout quand c'est un creepyhunter qui de plus, ressemble à un citron mal épluché !

Simon : Je t'emm*rde ! Et depuis quand t'épluches le citron, toi ?

Ben : Tu veux une démonstration ?

Il s'élança alors soudainement sur moi en faisant apparaître dans une nuée de pixel une épée qu'il pris aussitôt d'une main en le pointant droit vers moi, plus précisément vers mon estomac déjà bien amoché.
Heureusement, j'esquiva l'attaque de justesse, non sans douleur, mais ne pus anticiper que le lutin m'achèverait d'un simple coup de pied dans le dos.

Je tomba lourdement au sol, c'est lamentable. Impossible de me défendre dans ces conditions à cause des blessures que m'a faites subir Sonic.exe, mais il faut absolument que je reste en vie, au moins le temps que les renfort arrivent. Par chance, j'ai eus pile le temps d'appeler des renforts en cachette avant que les virus se libèrent et nous massacrent. Je suis au moins heureux d'avoir prévu le coup, même si ça ne me sauvera peut-être pas de la mort.

Maintenant que je suis à terre et incapable de me relever, Ben Drowned pourrait facilement me tuer d'un seul coup avec son épée mais forcément, il prend un malin plaisir à me torturer avec en me mutilant de partout. Son rire psychotique résonne dans la grande pièce entièrement remplie de cadavres de mes congénères. Tout est réuni pour que je perde la face...Mais que serait un creepyhunter sans courage et sang froid ?!

J'aimerais me défendre mais mes forces m'abandonnent à force que mon sang coule des plaies toujours plus nombreuses que me fait subir le lutin. Petit à petit, je ne sens presque plus les coups de Ben sur mon corps. C'est la fin, tout ce que je souhaite à présent soit que (T/p) s'en sorte vivante et arrive un jour à effacer toute cette misère qui pèse sur le monde...

- Rend-toi Ben Drowned !

Cette voix...Celle d'un homme...Sûrement un creepyhunter. J'aimerais pouvoir ouvrir les yeux mais ça m'est comme impossible, je me fie donc à mon ouïe où j'entends le lutin vert dire :

- C'est quoi ça encore ?! J'avais pourtant bien dit aux autres de tuer tous les creepyhunters ! Pas grave, le citron est maintenant sûr de crever. J'me casse aller voir (T/p), elle est plus sympa que vous !!! Ha, une dernière chose...Dites Sheeeeeez !!!!

J'entendis ensuite un  bruit qui ressemblait à celui d'un appareil photo...Quel enfant sérieux...

Ben : Vous êtes magnifiques ! Je vous laisse, bye les p'tits soldats !!!! A la prochaine !!!

J'imagine qu'il est parti par une caméra car j'entends un petit grésillement avant que les autres creepyhunters lui ordonnent de revenir mais sans effet. Je sens alors quelqu'un mettre deux doigt sur mon cou pour mesurer mon pouls avant de dire :

- Ho, tu m'entends ? Tiens le coup surtout !

Je le reconnais à sa voix, c'est celui qui a dit au début à Ben Drowned de se rendre. Un autre, sûrement son collègue creepyhunter, dit d'un air désolé :

- C'est trop tard pour lui, mec. T'as vu dans quel état il est...

Le premier homme peste :

- Dis pas n'importe quoi ! Si il respire toujours, c'est qu'il y a encore de l'espoir !

Alors que les deux hommes étaient entrain de débattre, j'attrape faiblement ce qui semble être la veste du premier creepyhunter qui a mesuré mon pouls. Les deux arrêtèrent instantanément de parler, je pouvais à présent sentir leur regard sur moi. Je prends alors mes dernières forces pour ouvrir légèrement mes lèvres et articuler difficilement au premier homme :

Moi : Qui que tu sois...

Premier homme : Hein ?

Moi : Qui que tu sois...Je n'te demandes qu'une chose...S'il te plait...Prends soin de (T/p) (T/n)...Et aide la comme tu peux à supprimer les virus de ce monde...Je t'en supplie...Ce serait la dernière chose que je souhaiterais...avant de crever...

Il eut un léger silence avant qu'il me répondit d'un voix déterminée :

- Je te le promets camarade ! Je ferais tout mon possible pour l'aider dans sa quête même si je dois y laisser la vie !

Moi : Merci beaucoup camarade...Avant de partir, puis-je au moins connaitre ton prénom....?

Premier homme : Bien sûr, Je m'appelle Thomas, Thomas Pers pour être exact !

Moi : Et bien merci à toi Thomas Pers...Grâce à toi...Je peux maintenant mourir en paix...Encore merci...

Pdv (T/p)

Je déambule dans les nombreux couloirs de la base déserte à présent (ou du moins remplie de cadavres mais encore dire que je suis toute seule !) avec l'espoir de trouver la porte traditionnelle. Bien sûr, vu que j'habite ici depuis maintenant un mois, je connais l'endroit par cœur comme ma poche mais je vais pas vous mentir que le karma a décidé de mettre l'issue de secours à l'opposé de mon dortoir où j'étais précédemment avec Simon et Ben ! D'ailleurs, en parlant d'eux, j'espère que Simon s'en sort en ce moment avec l'autre elfe maléfique.

Quand enfin je la vis au loin assez isolée et mit à l'écart de la pièce qui était autre que la cafeteria, un sourire se forma sur mes lèvres. J'allai enfin pouvoir sauver Simon ! Mais soudain, les lumières de la pièce éclatèrent et un démon vert surgit de la télé positionnée en hauteur avant de se mettre juste entre moi et la porte traditionnelle en disant :

- Hop, hop, hop !!! Interdiction d'aller plus loin, ma belle !

Ho non, si proche du but !!!! Je ne peux pas abandonner maintenant ! Sans réfléchir, je pris mon option B que j'avais prévu de base avant de croiser Simon. Je me rua donc vers la cuisine de la cafeteria sous le regard confus de Ben qui dit :

- Heu...Tu vas où comme ça exactement ? (T/p), tu m'écoutes ?! Reviens ici tout de suite !!!

Il ne mit pas longtemps avant de me courir après, surement par peur de ce que j'allais faire. Malheureusement pour lui, j'étais trop rapide et me suis aussitôt cachée dans un des nombreux placards de la cuisine vide ou du moins abandonnée. J'entendis l'elfe vert commencer à s'énerver :

- J'ai pas le temps de jouer (T/p), y a des creepyhunters qui se sont ramenés donc vient là pour que je puisse te kidnapper en paix !

J'afficha un air blasé, il crois vraiment que je vais venir en me disant ça ? Mais comment ça dès creepyhunters sont là ? Comment ont-ils été prévenus ? Quelque chose me dit que Simon n'a pas rien a voir dans cette affaire. Simon, si tu m'entends, j'espère que tout va bien de ton côté...

Ben : Très bien, je compte jusqu'à trois ! Un...

J'ai vraiment l'impression qu'il me traite comme un daron qui parle sa petite fille de 7 ans, franchement...

Ben : Deux...

Vas-y, vas-y, compte toujours, c*nnard !

Ben : TROIS ! (T/P) !!!

Il semble vraiment remonté, sûrement parce qu'il sait que le temps lui ai compté si il veut pouvoir m'enlever.

Je l'entends alors défoncer un à un chaque placard de la grande pièce, des couverts tomber au sol, des casseroles aussi, ainsi que des assiettes et verres se casser dans un fracas en percutant le sol...Mais ce qui m'effraie le plus est qu'il s'approche dangereusement de ma cachette.

Je commence sérieusement à paniquer, comment faire pour gagner du temps ?!...Vite, une idée, un truc n'importe quoi !!! Je regarde partout autour de moi dans le petit placard où je suis recroquevillée en quatre. Tiens, j'avais même pas remarqué dans la précipitation que j'étais assise sur des poêles empilées les unes sur les autres avec mes fesses dessus. Mais oui, c'est ça l'idée !!! On va passer en mode Raiponce attaque !

Je prends avec difficulté la poêle sur laquelle j'étais assise le plus silencieusement possible avant de sortir soudainement de ma cachette avec mon arme fatale que je tiens fermement de mes deux mains. Ben n'eut le temps de me calculer que je lui fous de toutes mes forces un coup de poêle qu'il ne risque pas d'oublier de si tôt, le faisant tomber en arrière au sol. Je profita de ce moment d'inadvertance pour courir de nouveau à la cafet et me ruer sur la porte traditionnelle.

Mais en prenant la poignée de l'issue de secours à pleine main mais je me fis électrocuter sur place tellement fort que ça me paralysa entièrement. Je ne pouvais rien faire, ni même enlever ma main de la poignée électrocutée. Dos à Ben et incapable de me retourner ou ne serait-ce que bouger les yeux, je l'entends pester depuis la cuisine :

- Arg...Le coup de la poêle, je l'avais pas vu venir...Ca va me faire une belle bosse maintenant, merci (T/p) !

J'aurais aimé lui répondre "De rien, ça vient du cœur !" Mais je peut autant bouger qu'une statue ! Je l'entendis ensuite marcher vers moi avant de poser une main sur mon épaule et sa tête de l'autre en disant :

- Si seulement tu t'étais comporter tel une gentille fifille aussi...Décidément, tu me surprendra toujours, ma belle...

Je ne pouvais rien dire, rien faire, je me sentais si vulnérable. Comment ça se fait que lui me touche et qu'il ne soit pour autant pas électrocuté ?! Sûrement car il est insensible à cela étant donné qu'il maîtrise l'électricité. Que la vie est injuste pour vouloir refiler des pouvoirs aux pires gens qui peuplent cette planète !

C'est étrange, selon les endroit où il me touche, je peux rebouger...Il déplace sa main sur la mienne qui est comme soudée à la poignée de la porte et soudain, j'arrive légèrement à bouger celle-ci. Ma main lâche enfin la poignée et suit à présent celle de Ben qui ne m'avait pas lâché avant de me retourner lentement et me coller à lui en disant d'un air tout joyeux :

- Tu m'excuseras, mais maintenant, tu vas refaire un gros dodo !!!

Il m'assomma alors soudainement d'un coup de poing à l'arrière de mon crâne sans que je n'eus le temps de faire quoique ce soit avant que je m'évanouisse d'une traite. À cet instant précis, je savais que c'était la fin pour moi.

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