Chapitre 13
Ben : Et donc on a décidé de sortir.
Moi : Quoi ?! Non ! Tu ne peux pas, t'as oublié le jeu de la pièce ?!
Ben : Justement, je t'avais dit que tu venais de faire une grosse erreur en faisant ce jeu, tu te rappelles ?
Moi : Oui, et alors ?!
Ben : Et bien, dans les enjeux qu'on s'était fixé. Tu avais dit que si je perdais, je devais, moi ainsi que les autre virus se rendre aux creepyhunters mais...Tu n'as à aucun moment dit combien de temps on devrait y rester ni qu'on avait pas le droit de s'échapper.
Moi : Je l'ai pas dit car ça semblait logique !
Ben : Pas pour moi ! Donc, comme tu ne l'a pas dit clairement, on se cassé !!!
Je bouillonnais intérieurement. Ben avait raison, il avait simplement contourner les règles du jeu en toute légalité...
Moi : Non...Tu...Tu n'as pas le droit de...partir comme ça...
Ben : Quoi ? Serais-tu une mauvaise joueuse ? Ca me touche que tu veuilles tant que je reste à tes cotés. Même si j'ai failli te tuer ce matin mais ça, ce n'est qu'un détail !
Moi : Non, je t'en supplie...Heu...On refait un jeu si tu v-
Il me coupe :
- Non, j'ai besoin de me dégourdir, moi ! Tu comptais tout de même pas nous laisser moisir en cellule ?!
Moi : Je ferais tout ce que tu veux !!!
Il haussa un sourcil dû à ma dernière phrase que j'ai dite un peu trop précipitamment à mon gout. Il commence à marcher lentement autour de moi en me caressant légèrement les bras et épaules à force qu'il tourne.
Ben : "Je ferais tout ce que tu veux" est une phrase dangereuse pour tout être. Mais surtout quand elle sort de la bouche d'une belle jeune humaine faible comme toi. Tu te rends compte que, rien qu'en disant cette phrase, je pourrais...Hum...Je sais pas moi...Te torturer, te manipuler, te violer, te tuer, te réduire au rend d'esclave, t-...
Il s'arrêta brusquement de parler pour me tourner brutalement vers lui en prenant par les épaules et crier d'un air presque fou :
- Mais voilà une merveilleuse idée !!!! Tu serviras d'esclave !
Mon visage se décomposa littéralement devant lui. Il afficha ensuite une mine boudeuse en disant :
- Ha ouais mais m*rde, c'est trop tard pour le marché; on est déjà sorti de nos cellules...Dommage du coup... Franchement (T/p) tu pouvais pas sortir cette phrase plus tôt ?! On se serait tellement mieux amusé !!! Quel gâchis...Pas grave, une prochaine fois, peut-être !!!
Moi : Q...Quoi...?
Ben : Ouais moi aussi, je suis deg...Après on peut toujours faire comme si !
Moi : Non mais comment ça vous allez vous échapper ?!
Ben : Bah oui, en ce moment on dois sûrement être entrain de tuer un nombre incalculable de creepyhunter de la base.
Moi : Non ! Tu mens, je le sais ! J'aurais entendu un cri, un bruit, ou alors je serais déjà morte, j'en sais rien ! Mais je me serais d'une quelconque manière réveillée !!! Et puis, tu ne peux pas être dans mon rêve et actif dans la vraie vie, pas vrai ?!!
Ben : Et si je te disais que je te retiens prisonnière en ce moment-même dans le rêve, tu me croirais ?
Moi : Hein ?
Ben : Sinon, comment veux tu que je torture mes victimes dans les rêves si, dès qu'elles ont trop peur ou qu'elles souffrent trop, elles se réveillent instantanément ? C'est pour ça que je faisais en sorte à chaque fois que tu ne souffres pas pour être sûr que tu restes ici, endormi avec moi.
Moi : Qu'est-ce que tu as fais...?
Ben : Hoo, j'adore voir ton visage défiguré par la peur !!! C'est trop cute !!!
Moi : Réponds !
Il enleva ses mains de mes épaules avant de les croiser derrière sa tête d'un air insolent en disant :
Ben : Je t'ai plongé dans le sommeil le plus profond qui soit jusqu'à que tu en deviennes sourde ! Et tu ne pourras te réveiller que quand je le voudrais !!! Mais tu as raison d'une part; en ce moment, je suis toujours endormi dans ma cellule mais j'ai tout prévu ! J'attends juste que mes collègues face le ménage pour qu'il ne reste que toi et moi dans cette base entrain de couler le sang à flot ! Et ne t'inquiète pas, je leur est dit de ne pas te tuer s'ils te voyais car...tu es toujours mon affaire personnel et tu le seras toujours, très chère.
Je recule pas à pas de ce monstre et commence à me pincer, me mordre la langue, la lèvre, le poignet. Me donner des claques de plus en plus fortes jusqu'à y venir au poing, me frapper, me griffer, j'en viens même à m'arracher les cheveux !!! Mais rien, je suis toujours coincé dans ce fichu rêve.
Il faut que je retourne de toute urgence dans la réalité et au plus vite. Les image du général ou encore de Simon et d'autres creepyhunters me reviennent en tête. J'ai tellement peur pour eux, faites qu'ils vont bien en ce moment et qu'ils arrivent à contrôler la situation ou au moins à s'en sortir vivant !
Ben : Ca ne sert à rien de te faire du mal, ma belle, tu pourrais même te couper la tête que tu resterais toujours en vie dans ce rêve ! Voilà pourquoi j'ai choisis ce décor pour le songe; un espace noir avec rien autour qui puisse te permettre de t'évader de la bulle dans laquelle je t'ai enfermé avec moi.
Moi : FERME-LA !!!!
Ben : Tiens ? C'est bien la première fois que tu hausses le ton contre moi avec une telle violence. Une nouvelle facette de toi que je découvre, c'est fascinant ! On commence vraiment à devenir proche nous deux, tu ne crois pas ?
Il se pais ma tête, ce c*nnard ! Tous les creepyhunters de la base où je suis vont crever les uns après les autres sous mon nez pendant que moi je dors tranquillement dans ma chambre !
Je commence à frapper ma tête durement contre le sol mais tout de suite des chaines apparaissent de nulle part et scellent mes poignets ainsi que mes chevilles avant de me redresser et me mettre au-dessus du sol en pose étoile devant Ben qui prend un malin plaisir à me regarder savourément. Je me débats comme je peux et me mets à hurler de rage comme jamais. Au bout de plusieurs minutes à luter en vain, je me calme malgré-moi et les larmes finissent par perler à flot sur mes joues plus qu'humides maintenant.
Ben : Et après la colère, les larmes !!! Hahaha !!!
Il soupire de plaisir avant de s'avancer de moi en disant :
- Je ne me lasserai jamais de la torture.
J'ose même pas le regarder dans les yeux. Je veux juste sortir d'ici à tout prix...Il eut un long moment de silence où le sourire insupportable de Ben ne quittait ces lèvres tandis qu'il me regardait de son air fou installant un profond malaise entre nous avant qu'il finisse par dire :
- Bon, je pense qu'ils en ont fini avec les creepyhunters. Soit heureuse, je vais enfin te libérer de ce rêve qui est sans doute un cauchemar pour toi.
Je ne réponds pas, je n'en ai plus la force et même si j'en avais, je ne le voudrais pas. Je suis trop concentrée sur ce que je vais faire quand je serais enfin réveillée. Je visualise ma chambre, dès debout, je sortirais de cette dernière et déambulerais sûrement paniquée dans les couloirs. Il faut que je réfléchisse maintenant à un endroit où je pourrais me cacher avant que je me réveille et que je perde mon sang-froid. Pourquoi pas la grande cuisine la cafétéria, il y a énormément de placards plus ou moins grands dans lesquels je pourrais facilement me cacher...Je garde cette idée en tête tandis que le démon vert dit d'un air innocent :
- Est-ce que ça se fait de se souhaiter une bonne course-poursuite à ton avis ? Car je suis pas idiot; je sais que, à peine réveillée, tu chercheras un moyen de t'enfuir mais si j'étais toi, je chasserais tout de suite cette idée de mon esprit car toutes les sorties seront automatiquement verrouillées dès mon réveil.
S'il pense pouvoir me décourager comme ça, c'est mal parti, je compte bien ne pas me laisser faire !
Ben : Un dernier mot avant de se quitter pour se retrouver dans le réel ?
Moi : ...Va te faire foutre !
Ben : Pff...Dit ce que tu veux, j'ai largement le temps de te le faire regretter à l'avenir.
Il s'approche une nouvelle fois de moi pour me caresser la joue et me chuchoter à l'oreille :
- Bonne chance, petit lapin. Essaye donc de fuir des griffes du grand méchant loup, essaye donc...
Soudain, sa voix sembla de plus en plus lointaine et un flash blanc aveuglant s'empara de ma vision jusqu'à ce que je puisse ne plus rien voir.
Je me réveille enfin dans le monde réel cette fois-ci, dans ma chambre, sur mon lit plus précisément. Me rappelant ce que m'a dit Ben dans le rêve, je me lève et quitte ma chambre en trombe. À peine j'ai entamé le couloir lié à cette dernière que l'odeur du sang me monte aux narines. À force que je pénètre dans le couloir sombre non-éclairé, je vois des bras, des jambes, des corps entiers ou démembré et ensanglanté de creepyhunters maintenant morts. J'arrive aux escaliers, essoufflée, et vis alors en plein milieux de ces derniers Simon, inerte au sol ayant été mutilé de partout. J'accours jusqu'à lui, les larmes aux yeux, complétement abasourdie et commence à le secouer désespérément dans l'espoir qu'il montre un signe de vie :
- Simon...Simon...je t'en supplie...Dis quelque chose...N'importe quoi...SIMON !!!!
Et dire que notre dernière discussion qu'on ai eut tous les deux était une dispute parce que j'avais été irresponsable concernant Ben...Étonnant que je le trouve ici car son dortoir ne se situe pas du tout dans ce bâtiment. Il a sûrement dû essayer de se rendre à ma chambre pour me réveiller...Tout est de ma faute. Si je n'avais pas fait ma tête brulé aussi à vouloir voir ben dans sa cellule, rien de tout cela ne serait arrivé.
- ...(T/p)...C'est toi...
Moi : Hein ? Simon ?! Tu es en vie ?!! Quel miracle !!!
Simon : C'est simple de faire le mort, tu sais...Arg...
Il se crispe de douleur à cause de ses blessures qui sembles assez profondes.
Moi : Ne t'inquiète pas, il suffit qu'on atteigne l'infirmerie sans se faire prendre e-
Il me coupe :
- Non...Je veux pas être pessimiste mais, je te ralentirais...Vas-y seule, on se retrouvera plus tard...
Moi : Dis pas de c*nneries, il faut q-
Il me coupe un seconde fois :
- Vas-y je te dis ! C'est toi que Ben veut, toi et personne d'autre. Ecoute-moi, il y a une sortie de s-
Je le coupe à mon tour :
- Ca sert à rien, il a verrouillé toutes les issues à l'heure qu'il est...
Simon : Les issues électroniques, oui ! Mais pas les traditionnelles.
Moi : Comment ça ?
Simon : Il y a une sortie de secours dans le bâtiment principal qui est traditionnelle, sans technologie, je l'ai déverrouillé y a pas longtemps en pensant à toi. Ben n'a aucun moyen de connaitre l'existence de cette porte alors fonce !
Moi : Mais...
Simon : Fonce je te dis ! Plus vite tu seras sortis de la base, plus vite tu pourras alerter les secours et plus vite on aura des chances d'être sauvés tous les deux ! Donc grouille-toi, m*rde si tu veux tant que ça que je vive !!!!
Je soupire et me lève à contrecœur en le laissant là, au sol et dit d'un ton déterminé :
- Ok, je fais au plus vite, tiens le coup surtout !
Simon : Une dernière chose...
Moi : Oui ?
Simon : Si jamais on ne se revoit pas...
Moi : Mais qu'est-ce que tu racontes soit pas pessimiste, bordel ! On va s'en sortir !
Simon : Écoute-moi, s'il te plait...Si jamais on ne se revoit pas...Mon dernier souhait serait...que tu supprimes à tout jamais Ben Drowned ainsi que...tous les autres virus...de ce monde...et qu'on retrouve...une vie normale...comme avant...Je t'aime, (T/p)...
- COUPÉ ! COUPÉ ! C'est nian-nian, tout ça !!!
Moi/Simon : Hein ?...Ho non...
Moi : Comment ça se fait qu'il soit déjà là, lui ?!!
Ben : Bah les caméras, c'est de la technologie donc...
Simon se releva douloureusement du sol pour se mettre debout devant moi comme pour me protéger du démon vert en disant :
- Casse toi...c*nnard !
Moi : Non, Simon ! Tu es déjà gravement blessé et c'est moi qu'il veut al-
Ben me coupe :
- Pff...Si niais. Franchement, on se croirais dans un roman à l'eau de rose ou devrais-je dire; une parodie à la m*rde de chien !
Simon : ...Pars...(T/p)...Je le retiens !
Je n'eus d'autres choix que de faire ce qu'il me dit mais je me retourna une dernière vers lui et dis :
- Et je t'aime Simon !!!
Ben : QUOI ?!! Ha ouais, non mais là on parle plus de parodie mais de foutage de gu*eule !
Je peux voir Simon assez surpris malgré qu'il soit dos à moi ce que me touche énormément. Puis, je me retourne droit vers moi et cours le plus loin possible d'eux, à la recherche de la fameuse porte traditionnelle. J'entends seulement Ben qui pester :
- Quel couple dégueulasse !
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