T2 | 8 | Pression
Russie,
Dimitri Payet,
23.06.18, 16h31.
J'arrive dans le salon pour attendre les autres gars pour aller nous échauffer avant de commencer l'entraînement de cet après-midi.
Je vois ma sœur allongée sur le canapé avec son ordinateur posé sur ses jambes. Utilisant un coussin sur le bras du canapé, sous sa tête pour être plus confortable.
Je m'assois sur le fauteuil en face d'elle. Je la regarde attentivement.
— Ça va ?
Ma voix, qui rompt le silence soudainement, la fait légèrement sursauter de sa concentration. Elle me regarde un instant et sourit.
— Oui ça va et toi ? demande-t-elle.
— Bien, dis-je en faisant une pause. Tu es heureuse petite sœur ?
Elle hausse les sourcils, étonnée que je puisse penser le contraire.
— Oui bien sûr que je suis heureuse, tu es sûr que tu vas bien Dimi ? demande-t-elle avec inquiétude.
Je secoue la tête en souriant.
— J'ai le droit de m'inquiéter pour le bonheur de ma petite sœur qui va bientôt devenir mère, ai-je dis.
Un sourire radieux apparaît sur ses lèvres. Elle ferme son ordinateur. Elle le pose sur la table basse avant de relever ses jambes dans une invitation clair à ce que je me rapproche d'elle.
Je m'assois dans l'espace libre à côté d'elle et elle repose ses jambes sur les miennes. Elle se redresse en position assise pour me regarder attentivement.
Je hausse les sourcils, curieux.
— Quoi ? ai-je demander.
— Dimitri, tu sais même quand je serais mariée et mère, tu resteras toujours mon grand frère... surprotecteur, dit-elle en souriant.
Je cligne des yeux, ne comprenant pas du tout le rapport avec son bien-être. Je secoue la tête avant de tapoter ses jambes avec impatience.
— Non ce n'est pas ce que j'ai dis ! Je veux juste m'assurer que ton cœur reste en un seul morceau, Maëva, ai-je expliqué calmement.
Elle me regarde en souriant. Elle tapote ma main avec tendresse.
— Je sais Dimi, dit-elle.
Je l'embrasse sur le front avant de lui chatouiller la plante des pieds.
— Mais ça ne veut pas dire que je vais arrêter de te taquiner !
Elle éclate de rire et essaie de s'échapper des chatouilles. Mais j'ai une bonne prise sur ses jambes qui n'arrêtent pas de bouger.
— Arrête ! J'arrive plus à respirer tellement je rigole ! s'exclame-t-elle.
Je rigole aux larmes de joie qui sortent de ses yeux alors qu'elle essaie toujours de s'échapper de mes chatouillements. Sans succès.
— On s'amuse bien ici ? Et on attend même pas Paul Pogba !? s'exclame une voix joyeusement.
J'arrête les chatouilles pour regarder Paul et Antoine qui viennent d'arriver dans le salon.
Maëva profite de mon moment d'inattention pour s'enfuir et se réfugier derrière son fiancé.
Elle s'agrippe à son bras en laissant dépasser juste sa tête de son dos.
Et là… elle me tire la langue comme si elle se trouvait derrière un bouclier et que je ne pouvais plus l'attaquer. Je rigole de bon cœur à son expression comique.
— Qu'est-ce qu'il y a ? demande Antoine, d'un air déconcerté.
— Ma sœur vient juste de s'échapper de mes chatouillement et elle te prend pour son bouclier humain, ai-je expliqué en riant. On dirait qu'elle a encore six ans !
— Hé ! s'exclame t-elle, indignée.
Je rigole encore plus fort quand elle commence à bouder. Les gars et Didier, descendent, enfin, pour commencer notre échauffement d'avant entrainement.
17h54.
Quand on revient de l'entraînement, on voit Maëva endormie sur le canapé avec son ordinateur encore allumé sur son ventre.
Je regarde avec curiosite ce qu'il y a sur l'écran. Je souris quand je vois que c'est des robes de mariage.
Je prends l'ordinateur de son ventre. Je grimace un peu quand je sens qu'il est encore très chaud.
Comment elle fait pour dormir avec ça sur son ventre, alors que je supporte à peine de le tenir dans mes mains ? ai-je pensé, déconcerté.
Je regarde Antoine emporter ma sœur dans ses bras. Je souris légèrement en pensant que, peut-être, que ma petite sœur est entre de bonnes mains. Peut-être.
Je regarde rapidement autour de moi, pour voir si quelqu'un a vu mon petit sourire avant de suivre les amoureux dans leur chambre avec l'ordinateur de Maëva.
Antoine Griezmann.
Je dépose soigneusement Maëva sur notre lit. Je l'enveloppe doucement dans la couverture.
Je l'embrasse sur le front avant de me redresser. Je me retourne pour constater que son frère, Dimitri, nous a suivi pour déposer son ordinateur sur le bureau.
Il me regarde attentivement comme s'il était plongé dans ses pensées. Ou comme s'il cherchait ses mots pour me parler de quelque chose qui lui tient à cœur.
Comme sa sœur.
Je penche la tête sur le côté en haussant légèrement les sourcils. Je le regarde avec curiosité.
Je reste patient, un instant, avant de ne plus pouvoir supporter le calme avant la tempête et ses yeux scrutateur et stressant posé sur moi.
— Euh… quelque chose ne va pas ? ai-je demander, curieusement.
— Pour l'instant… oui, dit Dimitri, après une pause supplémentaire.
Je le regarde sans dire un mot. Je ne le comprends pas le moindre du monde. Il continue de me regarder, comme si je m'apprête à faire une bêtise et qu'il devra me botter le cul après pour l'avoir fait.
Il regarde sa sœur tendrement. Il fronce les sourcils en me regardant.
— J'espère que tu es conscient que si tu lui brise le cœur une seconde fois elle ne le supportera pas, déclare Dimitri calmement.
Je ne sais pas si je devrais lui répondre quelque chose. Donc… je reste silencieux et j'écoute.
— Quand tu lui a dis que tu étais déçu qu'elle ne te reconnaisse pas, elle m'a dit qu'elle était indigne d'être préservée de la douleur. Ensuite elle a marché sur la douleur de sa fracture sans ses béquilles, dit-il en la regardant tristement. Rien que de la voir faire ça me faisait mal.
Je baisse les yeux avec honte, quand je vois ses yeux se voilés au souvenir plus que désagréable auquel il a dû assister par ma faute.
DÉBUT DE FLASHBACK • Tome 1, Chapitre 9.
« Dimitri cligne des yeux plusieurs fois en voyant Maëva assise à pleurer follement sur le sol.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé enfin ?
Il s'agenouille au sol en face d'elle, elle releve la tête vers lui. Dimitri voit ses yeux tout triste, il écarte ses cheveux mouillées de ses yeux remplis de larmes.
— Il.. ne.. m'a.. jamais trompé.. c..'était.. pas lui.. près.. de sa.. porte, pleure t-elle en bégayant.
— C'était qui alors ? demande-t-il.
Elle essaie de lui répondre, mais son corps est secouée de sanglots.
Il l'a prend dans ses bras, elle enfouis sa tête sous son menton.
— Théo, son.. petit.. frère.
Il reste sans voix face à cette révélation. Il la regarde tristement.
—Allez lève toi, ne reste pas assise par terre, dit Dimitri d'une voix douce.
Elle s'agrippe à ses bras pendant qu'il les relèvent du sol. Une fois qu'elle est debout, il se baisse pour ramasser ses béquilles et les lui tend pour qu'elle les prennent.
Elle les regarde sans les prendre, il fronce les sourcils, face à son refus.
— Non. J'en... veux pas... souffrir à chacun... de mes pas est... tout ce que je... mérite, dit-elle tristement.
Il secoue la tête lentement. Elle avance un pied et tout son corps est secouée de douleur.
Il regarde avec horreur son corps souffrir affreusement avec des tremblement et son visage qui se tord de douleur et trempée de larmes. Il la regarde avec horreur, un instant, avant de décider d'agir.
Il l'empêche d'avancer davantage et la soulève dans ses bras comme une princesse, laissant les béquilles éparpillées sur le sol.
Il l'emmène dans sa chambre, elle résiste un peu en lui donnant des coups légers alors que ses yeux sont troubles avec ses larmes.
— Dépose… moi… je ne… mérite pas… d'être… préservée… de la douleur, répète Maëva en bégayant.
Elle sanglote de plus belle.»
FIN DU FLASHBACK • Tome 1, Chapitre 9.
Je vois ses doigts joués avec son alliance, les yeux toujours rivés sur le sol. Je n'ose même plus le regarder dans les yeux après ça.
— Tu es mon meilleur ami Antoine, mais tu es aussi le fiancé de ma sœur, déclare-t-il doucement.
Je lève les yeux brièvement. Juste assez longtemps pour capter l'éclat incertain dans ses yeux.
— Je ne veux pas la voir en dépression avec le cœur brisé et piétiné sur le sol une seconde fois. À cause de toi, dit Dimitri. Mais…
Je lève les yeux pour croiser son regard quand il reprend sa déclaration accusatrice d'une voix beaucoup plus douce et calme.
Il regarde sa sœur à nouveau avant de me regarder fixement.
— Ma sœur t'aime de tout son cœur et tu l'aime suffisamment pour essayer de te faire pardonner et accepter par notre famille. Tu lui a demandé sa main après avoir demandé la permission à notre père et moi avant. Tu prends même des cours de créole depuis une année avec moi et peut importe combien de fois j'essaie de te compliqué la vie avec plus de vocabulaire… tu arrives à t'en sortir avec brio, dit-il.
Je bouge légèrement sur mes pieds, ne sachant plus où me mettre et où la conversation va mener.
— Vous allez devenir parents et même vous marier dans la foulée. Mais je n'arrive pas à oublier le jour où j'ai vu le corps de ma soeur sans sa vivacité, assise sur le sol de la chambre de Paul. Ni à oublié ce qu'elle m'a dit avec toute la tristesse qu'elle ressentait à ce moment-là, déclare-t-il doucement.
— La lang na pwin le zo, ai-je dis après un long moment de silence.
Traduction : La langue n’a pas d’os (La parole a peu de valeur).
Le soupçon de sourire se dessine sur ses lèvres avant de disparaître aussitôt. Mais je sais que c'était la bonne réponse à dire pour lui de son point de vue de grand frère.
Il sait et je sais que rien de ce que je pourrais dire pour le rassurer, ne pourra le convaincre assez que je ne rendrait pas sa sœur malheureuse. Les actes que j'aurais prouveront pour moi mon amour pour sa sœur et c'est toutes les preuves dont il aura besoin.
Il s'approche légèrement pour me tapoter l'épaule brièvement avant de se reculer rapidement.
Je reste interdit au geste soudain. Il en profite pour me contourner rapidement pour embrasser Maëva tendrement sur le front.
Il me regarde brièvement avant de se diriger vers la porte.
— La pasians i géri la gal, dit-il.
Traduction : La patience guérit la gale. (Avec de la patience, on peut tout guérir).
Sur ces mots, il sort. Mais je sais qu'à la fin tout ira bien avec lui.
Je regarde Maëva dormir paisiblement sur le lit. Inconsciente de notre discussion.
Je m'installe sur mon ordinateur pour regarder un peu les lieux de réception pour mariage. En attendant l'heure pour la réveiller de son sommeil avant le dîner.
// 1957 mots //
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COUCOU LES LADYBUGS 🐞🌿
Voici un chapitre court pour changer un peu.
PS : c'est surtout parce que je n'avais pas trop d'inspiration, j'espère que ça ne c'est pas trop remarqué avant de le dire ? 😂
J'essaierai de poster un chapitre la semaine prochaine, mais je ne promets rien parce que j'ai rendez-vous pour le travail lundi.
Ouais je me suis "motivée" pour chercher un boulot, malheureusement c'est pas la flemme qui paie le loyer 😓😂
BREF.
☆★❤★☆
Comment avez-vous trouvé le chapitre d'aujourd'hui ?
— Bien ?
— Moyen ?
— Mauvais ?
Vous savez la chanson maintenant ! Mettez vos avis dans les commentaires 😂
J'aime bien les lires ça fait plaisir, surtout toi @lorence69 😂🥰
Bon dimanche 😘
भारतीय वंशज
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