T2 | 6 | On mange froid 😂
Istra, Russie,
Maëva Payet,
19.06.18, 18h01.
— Non mais j'y crois pas ! Vous commencer à regarder Black Panther sans moi, vous n'avez pas honte !? ai-je demander, indignée.
Je viens d'entrer dans la salle de cinéma pour découvrir que tout le monde s'y est déjà installé, avec des popcorns et des boissons.
De Didier à Antoine. Attend quoi ?
— Et toi, Antoine tu ne me préviens même pas que tu es là !? ai-je crié.
Je me tiens encore dans l'embrasure de la porte de la salle. Il me regarde avec de grands yeux surpris pendant que tout le monde me regarde sans oser dire un mot.
— Euh mais tu dormais, répond-il.
— Tu ne pouvais pas me réveiller et dire qu'on va regarder Black Panther tous ensemble ?! ai-je crié.
Je regarde les coussins qu'ils ont à côté d'eux et je hausse les sourcils. Ma colère fond aussitôt et est remplacée par mon incrédulité.
— Je rêve ou il y a vos numéros sur ces coussins ? ai-je demander.
Antoine me regarde, considérant sans doute mon humeur actuelle.
— Je ne sais pas demande à Didier ! s'exclame-t-il en le pointant.
Je regarde Didier qui déglutit. Je lève les yeux au ciel à leurs têtes.
Bon je sais que je suis scorpion et que je peux faire peur énervée, mais à ce stade ça devient ridicule, ai-je pensé.
— C'est le président de la FIFA qui les a commandés, répond Didier.
Je regarde l'écran pour constater qu'ils n'ont pas encore appuyé sur PLAY. Après tout, j'ai débarquer au même moment dans la pièce.
En même temps, si quand je me réveille il n'y a personne dans le lit avec moi et qu'il n'y a personne nulle part dans l'hôtel et bien je me pose beaucoup de questions.
Existentielle ou bizarre. Et en plus ma patience s'amenuise aussi.
Je referme la porte derrière moi en les regardant d'un air boudeur.
— Je me tape l'incruste aller balance le film Presnel, ai-je dis.
Je me faufile dans les sièges pour m'asseoir à côté d'Antoine. Je le regarde avec les lèvres pincées.
Il me fait un sourire d'excuse. Je le regarde avant de prendre son pot de popcorn sur mes genoux.
— Hé !
Je lui lance un regard noir. Il se tait, mais pas avant de prendre une poignée de popcorn avec lui.
Je le fusille avant de regarder le film qui commence à l'écran.
20h15.
Quelques heures plus tard, on sort joyeusement de la salle de cinéma.
— Ouh ouh c'était trop bien ce film ! Wakanda Forever ! ai-je crié.
— Wakanda Forever ! s'exclame les gars en faisant écho à mes mots.
On part manger. Que des légumes et de la salade au menu de la soirée. Je fronce le nez en regardant les carottes devant moi.
Je les ignorent royalement pour prendre du concombre, des tomates, de la batavia et des pommes de terre dans mon assiette.
— Il ne resterait plus de sardines par hasard Didier ? ai-je demander.
— Euh… je ne pense pas, répond Didier, en regardant autour de lui.
Je fais la moue avant d'aller dans la cuisine demander au chef.
Je reviens joyeusement avec mes sardines grillés assaisonner avec de la sauce poulet grillée. Je m'assois à côté d'Antoine et Paul.
— Pourquoi tu as des sardines et pas nous ? s'enquit Paul aussitôt.
— Parce que j'ai demander et pas toi, ai-je répondu.
Je souris simplement en mangeant une bouchée de ma nourriture.
Paul fait la moue avant de se lever pour demander des sardines. Sans prendre son plateau. Je regarde Dimitri avec un sourire entendu.
Il me sourit en retour, confirmant qu'il a compris mon idée.
Il profite que personne ne le regarde avant de prendre le gâteau sur le plateau de Paul et de le cacher sous la table. Je me dépêche de mettre de la nourriture dans ma bouche pour m'empêcher de rire.
— Pourquoi tu souris ? me demande Antoine avec sa fourchette en suspension devant sa bouche.
— Oh je me moque juste de mon frère en face, ai-je dis en riant.
À juste titre, le t-shirt de Dimitri est tâché de sauces et de salade.
Antoine rigole aussi quand mon frère essaie d'éponger la sauce de son t-shirt avec sa serviette et que ça ne fonctionne absolument pas.
Paul revient avec une assiette pleines de sardines. Il s'assoit et commence à manger avec nous.
Dimitri et moi on lui jette des coups d'œils de temps à autre pendant qu'il ambiance le repas. Comme ça on ne paraît pas suspect du tout.
Intelligent non ?
On commence à manger notre désert quand il remarque enfin.
— Hé où est passé ma crème brûlée ? s'exclame-t-il d'un air indigné et suspicieux, tout en inspectant nos plateaux des yeux.
— Je ne sais pas tu l'as pas oublié dans la cuisine ? demande Blaise.
Paul regarde Blaise comme s'il était le voleur de son dessert. Je mange une part de gâteau au chocolat pour éviter de rigoler de lui.
— Non, je suis parti sans mon plateau et il y était avant que je me lève ! Alors qui est-ce qui a volé mon dessert ? demande-t-il.
Paul bouge sur son siège pour regarder un peu plus loin sur la table. Soudain son visage change dans une stupéfaction totale. Paul regarde en-dessous de la table.
J'imagine qu'il vient de marcher dans son dessert. Je ne regarde pas Dimitri parce que sinon on va avoir un fou rire rien qu'en se regardant.
Il sort l'assiette de dessert de sa chaussure et nous montre l'empreinte de sa chaussure sur sa crème brûlée aplati dans l'assiette.
Un silence abasourdi, rapidement dissous par les fous rires de mon frère et moi. On ne pouvait plus se retenir de rire de son expression.
On est rapidement rejoint par le fou rire de tout le monde. Paul indigné, nous regarde fixement.
Ce n'est pas à ce quoi je pensais à la base, mais l'idée de Dimitri est formidable également, ai-je pensé.
— Mais qu'est-ce que le dessert faisait au sol Paul ? rigole Antoine.
Je me tiens les côtes, des larmes coulant sur mes joues avec la force de mon fou rire interminable.
Dimitri tombe presque de sa chaise tellement il se tord de rire.
Antoine n'est pas mieux. Il manque presque d'envoyer sa fourchette encore pleine de nourriture sur lui en frappant la fourchette avec sa main en rigolant follement.
N'golo aussi à des larmes aux yeux tellement la situation est drôle.
L'expression de stupéfaction qu'à eu Paul en sentant son pied rentrer dans la crème brûlée est beaucoup trop hilarante pour nous.
Je repars de plus belle quand je regarde brièvement mon frère qui tombe alors de sa chaise en riant toujours follement sur le sol.
— Ah ! Je respire plus ! me suis-je exclamée en riant bruyamment.
Je me tiens les côtes en riant.
Paul nous regarde avec les bras croisés sur sa poitrine pendant qu'on rigole tous de son visage.
Après, peut-être, une demi-heure de fou rire interminable. Notre nourriture c'est un peu refroidi. Mais on a tous peur de perdre nos aliments avec Paul, puisqu'on s'est tous bien moquer de lui.
Donc on mange froid.
Je regarde Paul avant de rigoler à nouveau en le voyant bouder. Et on rigolent tous à nouveau de lui.
Je pense qu'on mangera rien à part nos larmes de joie, ai-je pensé.
22h45.
Je me couche dans le lit avant de me caler contre le côté d'Antoine. Je repose ma tête contre sa poitrine avec le bras drapé au-dessus de sa poitrine. Ma jambe par-dessus sa taille.
Il rabat la couette sur nous.
Il appuie sa tête contre la mienne en posant sa main sur ma cuisse.
Je sens son sourire contre mon front. Je souris automatiquement.
— Tu n'aurais pas quelque chose à voir avec la crème sous son pied ?
Je rigole doucement en caressant sa poitrine nue du bout des doigts.
— Qui sait, ai-je répondu évasivement en riant doucement.
— Son expression était beaucoup trop drôle, dit-il en riant doucement.
Je lève les yeux vers lui. On se regarde avant d'éclater de rire.
Istra, Russie,
Antoine Griezmann
20.06.18, 09h15.
— Pourquoi on a dû se lever aussi tôt ? demande Maëva en baillant.
— Parce qu'on doit aller au stade pour s'entrainer avant le match contre le Pérou demain, ai-je répondu en baillant également.
On s'assoit ensemble au milieu du bus avec Presnel et Dimitri derrière nous dans le bus. Ce n'est pas l'idéal pour faire une sieste.
Maëva s'endort sur mon épaule seulement quelques minutes après le début du trajet d'une heure. Pendant que je joue tranquillement à Football Manager sur mon ordinateur.
— Hé Antoine tu joue au UNO avec nous ? demande soudainement Kylian du fond du bus.
— Peut-être plus tard, ai-je répondu en regardant Maëva dormir.
Elle s'agite légèrement avant de sourire dans son sommeil. Je souris avant de lui embrasser le front et de retourner à mon jeu.
— Tu sais pas ce que tu rates, même N'golo joue avec nous ! s'exclame joyeusement Kylian, encore.
— Tant pis ! ai-je répondu.
Je mets en route la musique dans mon casque pour le reste du trajet.
10h25.
On arrive à Moscou où nous attend notre avion pour aller au stade Étinra, Étarinbpurg, un truc comme ça, où on jouera le match.
Je suis contraint de réveiller Maëva de son sommeil paisible pour monter dans l'avion pour un vol de deux heures et vingt minutes.
16h17.
— Tu es sûre que tu vas bien ? ai-je demander à Maëva, inquiet.
Je me tiens actuellement devant elle pendant qu'elle est assise sur le lit.
— Je vais me reposée un peu, ne t'inquiète pas, me répond-elle.
Je caresse son visage en la regardant avec inquiétude.
— Bien sûr que je vais continuer à m'inquiéter pour toi, ai-je dis.
Elle me sourit tendrement. Je l'embrasse sur les lèvres et le front. Je la regarde une dernière fois avant d'aller à l'entraînement.
17h42.
Quand on revient de l'entraînement, je retourne immédiatement dans notre chambre.
J'ouvre doucement la porte pour voir si elle se repose. Je rentre sur la pointe des pieds quand je la vois profondément endormie, allongée sur le ventre au milieu de notre lit. Au-dessus de la couette.
Je dois la réveillée, sinon elle ne réussira pas à dormir ce soir, ai-je pensé.
Je m'assois doucement sur le lit près de son visage. Je la regarde dormir paisiblement avec un petit sourire sur ses lèvres. Je l'embrasse tendrement sur le front.
— Chérie réveille toi, ai-je appelé en la secouant doucement.
Je caresse ses cheveux. Elle ouvre légèrement les yeux, plissant les yeux à la luminosité soudaine.
Elle cligne des yeux avant qu'ils ne se focalisent sur mon visage.
Un sourire endormie apparaît lentement sur ses lèvres.
— Salut mon chéri, dit-elle lentement, la voix encore rauque.
— Salut mon amour, ai-je répondu en lui souriant. Ça va ?
Elle s'allonge sur le dos en s'étirant. Elle baille et me regarde avec des yeux plus réveillée.
— Je vais bien, j'ai bien dormi.
La légère tension qui persistait encore sur mes épaules s'enlève.
— À quoi tu rêvais ? C'est la deuxième fois après hier soir que tu souris dans ton sommeil, dis-je.
Un sourire radieux s'étend sur ses lèvres en me regardant. Je souris.
— Je rêvais de notre petite famille, répond-elle en souriant.
Mon cœur fond instantanément et mon expression doit le refléter.
Je me couche à côté d'elle en mettant ma tête contre son cou. Elle rigole doucement et essaie de me repousser d'elle, sans conviction.
— Antoine tu es encore en tenue d'entraînement ! s'exclame-t-elle.
Je ne fais aucun effort pour bouger d'où je me suis allongé.
— Antoine, dit-elle en riant. On va devoir prendre tout les deux une douche maintenant à cause de toi !
Je souris malicieusement. Je pose mes lèvres contre son cou en frôlant légèrement son pouls.
Elle respire rapidement à la touche légère. Je pose de légers baisers dans son cou avant de remonter à l'angle de sa mâchoire.
— Et si on y allait ensemble ?
Elle soupire doucement à mes baisers. J'embrasse sa peau derrière son oreille, sachant que c'est l'un de ses points sensibles.
Elle gémit. Ses mains montent à ma tête pour s'agripper fermement à mes cheveux. Je me couche à moitié sur elle pour l'embrasser sur les lèvres.
— TOK TOK TOK !!!
Non mais dites-moi que c'est une blague, ai-je pensé avec irritation.
Je gémis agacée contre ses lèvres. Je me retire de ses lèvres afin de tourner la tête pour regarder la porte avec un regard mauvais.
— C'EST QUI BON SANG !? ai-je crié, perdant finalement patience.
— Euh c'est Samuel on voulait juste savoir si Maëva allait bien, déclare Samuel, derrière la porte.
— ELLE VA PARFAITEMENT BIEN ! ai-je hurler furieusement.
— Ok pas besoin d'être aussi énervé. J'ai compris… je dérange.
J'entends ses pas s'éloigner de la porte. Je laisse retomber ma tête sur l'oreiller en maudissant à voix basse tout le monde en espagnol.
— Je vais les tuer, je jure qu'un jour je vais les tuer, ai-je marmonner.
// 2273 mots //
❀❀
SALUT LES LADYBUGS 🐞🌿
Vous allez bien ?
Moi j'essaie encore de motiver, c'est un formidable échec 😂
Vous vous en battez les couilles ?
Sans aucun doute 😂
☆★❤★☆
FIN BREF.
J'espère que ce nouveau chapitre vous a fait sourire ou rire parce que c'est censé être le but 😁
Commenter vos avis dans les commentaires, ça me fera plaisir de vous répondre 😘
Bon Lundi soir 😂 même si on peut rien faire maintenant !
PS : Qui sait peut-être que Grizou va tuer quelqu'un dans le prochain chapitre ? 😏
À suivre …
भारतीय वंशज
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top